Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)

https://twitter.com/InformActivo/status/990865773513060352

traduction google de l'article :

Citation :

ARA San Juan: un témoin prétend avoir enregistré dans son sonar des coups de coque qui seraient du sous-marin disparu (30.04.2018)

Infobae a accédé à la déclaration d'un sonariste de l'une des corvettes ayant participé à l'opération de recherche

La déclaration a surpris la juge fédérale de Caleta Olivia, Marta Yañez. Les déclarations apparaissent à partir de la page 1527 et ont été retournées au dossier le 16 avril. Pour corroborer ces dires avec d'autres protagonistes de l'histoire, la cause de la disparition de l'ARA San Juan avec son équipage 44 pourrait prendre une tournure insoupçonnée. Un chef sonar d'une des Corvettes de la Marine Argentine qui ont participé à l'opération de recherche et de sauvetage du sous-marin a juré que le mardi 21 Novembre, 2017, six jours après la disparition du submersible, qu'il a écouté et enregistré « des coups de coque » et une détection dans le registre du sonar « qui réunissait beaucoup de conditions pour être un sous-marin ».

« Les coups dans la coque étaient fait avec un élément métallique fort. Il y avait un rythme que nous pensons que ce n'était pas un moteur ou quelque chose, et aucun animal ne peut faire un son comme ça, » a-t-il dit et il a déclaré que le Commandement (COAA), alors dirigé par l'amiral Luis Enrique López Mazzeo, a envoyé le destroyer Almirante Brown « pour confirmer le contact possible (avec l'ARA San Juan), car il a un meilleur sonar et ils nous ont demandé de quitter le lieux. »

- "Et le destroyer Brown a détecté quelque chose?" A demandé la juge au militaire.

- À ce moment, ils ont aussi écouté le contact. Ils l'ont également qualifié comme un SUB (sous-marin) possible et ils ont confirmé qu'ils ont entendu des coups de coque. À la suite de cela, le Commandement a demandé un autre moyen de recherche. A cette époque nous étions à la recherche d'un sous-marin éventuellement installé. Lors de ce premier contact, nous étions à environ 300/400 mètres de profondeur. Nous y étions environ depuis 48 heures, puis un ordre du COOA mettant en lumière une autre position et le Brown ils l'ont aussi envoyé à un autre côté. Cela a attiré notre attention. Alors si quelqu'un est allé à cet endroit, je ne sais pas, mais à ce moment-là, personne d'autre n'est venu à cet endroit. La collaboration internationale est venue plus tard.

Le sous-officier qui a témoigné pendant quatre heures devant la juge a demandé que son nom soit préservé par crainte de représailles au sein de la Marine. De toute façon, ses données personnelles ont été enregistrées dans la première page de sa présentation judiciaire.

Pour cette raison Infobae ne reproduit pas son nom de famille ni le nom du bateau sur lequel il était affecté quand il a entendu, selon son avis professionnel, un possible « contact » avec les membres de l'équipage du sous-marin qui auraient frappé la coque de l'ARA San Juan comme signal de détresse, puisqu'ils n'avaient pas d'autre moyen de communication.

L'habileté du sous-officier sonariste, qui consiste à être les oreilles et les yeux de l'unité de surface sous la mer, est prouvée. Il a de l'expérience dans la marine argentine en tant que sonariste depuis 17 ans, comme indiqué dans ses états de service. Il travaille en tant que "superviseur sonar", bien que pendant la recherche de ARA San Juan, il a travaillé comme "opérateur sonar". Le marin est arrivé à la cause à la demande de Luis Tagliapietra, le représentant de la plainte principale et père d'Alejandro, l'un des 44 disparus.

Le sonariste a expliqué au juge que sa spécialité c'est « l'écoute sous-marine » et il a expliqué que « lorsqu'il détecte un contact sonar possible, on voit sur l'écran un point lumineux qui en accord avec son intensité peut avoir une certaine importance, comme cela a été dans ce cas ».

Le capitaine Enrique Balbi, le porte-parole de la Marine, n'a jamais fait état de ce contact présumé avec l'équipage de San Juan.

Infobae, par des sources de la Marine, a confirmé que de la Corvette sur laquelle le témoin travaillait, a envoyé un message naval au Commandement avec le contact possible. Et que la même chose s'est produite avec l'amiral Brown. Toutefois, ils ont rejeté les informations et n'ont pas continué à chercher dans le « tiroir », c'est-à-dire la zone qui avait été délimitée par le bateau parce que le Commandement, après l'envoi de l'enregistrement de ces sons aux États-Unis, a exclu que c'était le navire de guerre disparu.

Malheureusement, le sonariste a alors dit ainsi à la juge Yañez : « Notre commandant n'a pas rejeté l'information, mais il a envoyé au COOA et le COOA (à la charge de Lopez Mazzeo) est celui qui l'a écarté. Et à ce moment-là, seulement, ils nous ont envoyé à un autre endroit, mais sans aucun fondement, je ne sais pas s'il y a eu un autre navire qui a continué de chercher dans la zone de contact possible. "

- Qu'ont-ils dit à propos des sons qu'ils ont enregistrés? Ont-ils voulu savoir dans la salle d'audience.

- Le capitaine m'a dit que comme ils lui ont expliqué, les audios avaient été analysés et ensuite envoyés aux États-Unis. Mais cela ne m'a pas convaincu. A ce moment, ils ont dit au commandant (de la Corvette qui a détecté le contact supposé avec le San Juan) que ce que nous avons entendu étaient des mini-drones américains qui sont hypothétiquement là pour mesurer des conditions météorologiques.

- Et avant ou après ce jour, avez-vous entendu ces mêmes bruits? "A demandé l'avocat Tagliapietra.

- Non Jamais. Pour moi, ce sont des coups dans la coque du sous-marin, a répondu de manière tranchante le témoin.

- Est-ce que vous pouvez fournir du matériel probatoire ? A insisté le plaignant.

- Oui, j'ai le rapport des contacts et il y a des fichiers audio des coups dans la coque que j'ai pris pendant mon quart au sonar. Ces enregistrements sont des fichiers confidentiels qui doivent être dans la Corvette. Les communications du son du contact au moment de la recherche ont été envoyées avec un message naval, avec la position, le degré de confiance, qui dans ce cas était élevé, et une certaine particularité, dans ce cas, les coups dans la coque. J'ai téléchargé cette information sur ma clé USB, qui est ce qu'elle a contribué.

Enfin, le marin et membre actuel de la marine argentine a déclaré, devant une question de l'accusation, que "ce moment a été vécu avec beaucoup d'espoir parce que nous étions confiants que ce pourrait être l'ARA San Juan".

Recherche et sauvetage inefficace.

Après sa participation à l'opération SARSUB (recherche et sauvetage du sous-marins), le sous-officier avait deux nouvelles, l'une bonne et l'autre mauvaise.

En premier lieu, il a été promu parce qu'il avait réussi les cours de spécialisation et avait complété les années nécessaires pour que cela se produise.

Mais il a également été puni de cinq jours d'arrestation pour avoir sévèrement critiqué sur les réseaux sociaux la direction de la Marine pour le retard supposé à ordonner les tâches pour retrouver les sous-mariniers perdus.

Ces deux faits ont également été repris dans sa déclaration.

« En tant que militaire je ne devais pas faire ces commentaires. Je regrette, et j'ai eu mes conséquences, mais je savais que les choses allaient mal selon les protocoles (...) Tout ce qui se passait me dérangeait (...) Au début, la recherche a été mal faite. Ils ont pris entre 36 et 48 heures après la dernière communication. Ils n'ont pas respecté le protocole pour la phase initiale. On prévoyait d'abord un problème de communication et on espérait qu'il apparaisse à Mar del Plata. Je pense qu'à Puerto Belgrano la coordination allait trop lentement parce qu'ils continuaient à attendre de lui qu'il communique. Le protocole dit qu'après 12 heures on devait déployer le SARSUB », c'est-à-dire la recherche et le sauvetage du sous-marin. Selon la dernière communication, le plan aurait dû être activé bien avant. "

Tant le Capitaine Balbi, que le ministre de Défense Oscar Aguad, devant la Commission bicamérale qui enquête sur la disparition et la recherche du ARA San Juan ont jugé cela différemment et, de plus, ils ont déclaré devant les parents des 44 membres de l'équipage, les députés et les sénateurs, que le SARSUB "avait commencé avant."

Le débat est soulevé et les fonctionnaires, à ce stade, semblent être désavantagés. Ils croient les plaintes et Marcelo Covelli, capitaine collaborant à l'étranger avec Tagliapietra en tant que consultant et expert.

Consulté par Infobae sur un sujet aussi technique, mais central, il réfléchit:

« D'abord, il convient de clarifier que, selon le protocole SARSUB, il est absurde de dire que la recherche ait commencé prématurément, c'est impossible, c'est comme si l'on disait qu'une personne a pressé avant le bouton anti-panique, c'est ridicule parce que le test indique que la personne avait peur c'est précisément le fait que vous avez appuyé sur ce bouton, pour cela le dispositif a été conçu pour être activé lorsque l'utilisateur a peur, que l'une des raisons pour lesquelles vous pouvez activer la recherche d'un Sous-marin est lorsque son Commandement à terre a peur pour la sécurité du navire, de sorte que le plan SARSUB a été créé, par conséquent, l'essai démontre que le Commandement de la Force de Sous-marins craignait déjà pour la sécurité de l'ARA San Juan est précisément le fait qui ont commencé la recherche. "

« D'autre part - insiste Covelli - si on prend en considération le critère de l'échéance de la communication de sécurité (INTERCOM) la recherche aurait dû commencer le 16 à 06:00 heures, et elle a commencé le 16 à 13:23, presque 7 heure et demie plus tard ».

- Et que dit le dossier judiciaire sur le sujet ? Je demande ce moyen.

- Dans le cas prouvé que le protocole n'a pas été respecté, en appliquant certaines étapes de façon déficiente et en omettant d'autres pour lesquelles il est prouvé qu'aucun effort maximum n'a été fait pour chercher l'ARA San Juan et sauver son équipage.

S'il en est ainsi, il est impératif que la Juge Yañez explique pourquoi le Capitaine de l'Outre-mer et le témoin qui pense de la même manière et qui a juré avoir entendu à travers le sonar d'une Corvette des coups métalliques qui proviendraient du navire de guerre encore disparu.

Source : infobae.com

Là Olivier, je suis bien obligé de te contredire !

La détection des sous-marins à longue distance est pour les américains un enjeu capital puisque les systèmes anti-missiles présents et à venir ont besoin de temps pour réagir efficacement.?

Voici en effet un court extrait d'un article qui traite des moyens américains de détection sous-marine et aussi de la transmission des données récoltées.

One reason there were 30 IUSS sites during the Cold War is that the SOSUS systems had to be connected to collection facilities by underwater cable, requiring sites to be relatively local to the target area. But DRAPES will apparently use a new underwater communications system to transmit the acoustic data it collects to the three remaining Navy Operational Processing Facilities (NOPFs). These facilities combine data from the static SOSUS networks and SURTASS ships to provide “detection, localization, and tracking of submarines.” DRAPES’ ability to provide wide coverage from a fixed location in the ocean, apparently without the need for additional NOPF facility footprints, would be a substantial improvement over the old SOSUS network.

Il est évident que le système SOSSUS utilisé pendant la guerre froide a été suivi de systèmes de + en + performants et que certains de ces systèmes sont "itinérants" et sont aussi installés sur des unités non militaires.

Quel est le degré de couverture des systèmes actuels, mystère évidemment !

Raison pour laquelle j'aurais souhaité savoir si des navires amerloques étaient dans le coin...et pour laquelle aussi je suis à peu près persuadé que c'est eux qui sont à l'origine du curieux rapport américain sur l'explosion (si elle a vraiment eu lieu ???)

Re-bonjour Olivier,

Je viens de lire l'article concernant le témoignage - et même les accusations gravissimes ! - de ce sonariste.
Je suis sur le c.l évidemment, car si ce qu’il prétend se vérifie...!
Pourtant, il y a quelque-chose qui me chipote quand-même.
Voilà un gars qui prétend témoigner sous couvert de l'anonymat par crainte de représailles mais qui donne en même temps tous les moyens de savoir qui il est.
Suffit de chercher un sonariste ayant participé aux recherches, présent sur une corvette à telle date, récemment promu, récemment sanctionné !

Invraisemblable, mais on n'est plus à ça près !

Bonjour Olivier.

Cette malheureuse et dramatique histoire est de plus en plus glauque.
A supposé, cependant, que tout soit avéré (mais pourquoi douterait-on d'un tel témoignage ?).
Mais que va-t-on encore apprendre, dans les jours qui viennent ?
Pour sûr ; il y en a qui doivent trembler, de tous leurs membres, alors qu'ils sont confrontés à de telles déclarations.
Tout cela sent mauvais, mauvais...
Mais, toutes les langues finiront-elles par se délier ?
Amitiés.

Xavier

Bonjour Paul.

Oui, j'en suis arrivé à la même conclusion que toi.
Amitiés.

Xavier


PS : Nos posts se sont croisés.

Eh bonjour Xavier !

Oserais-je dire que les grands esprits se rencontrent ???
Bon, comme ma femme ne me lis pas, j'ose !

Tu as raison, il y a certainement des membres qui tremblent.
Et si ce gars ose témoigner de cette façon "imprudente", il doit se sentir "protégé" ; ce qui semble indiquer qu'il y a des "clans" qui se sont formés.
Et ça, c'est tout bon car des vérités pas bonnes à dire vont émerger comme je le supposais dans un post précédent.

Bonne soirée,

Paul

Salut PAUL,

Oui c'est un témoignage édifiant, mais pour appuyer son témoignage il faudrait maintenant entendre un sonariste qui était à bord du destroyer "Amiral Brown" qui lui aussi avait le même contact d'après le sonariste de la corvette !

Pourtant, la version du sonariste est très plausible, le gars détecte quelque chose qui lui parait être un bon contact et à partir de là la corvette se dirige vers le contact et le sonariste de temps à autre passe en mode passif en plein dans la direction du contact et c'est à ce moment-là qu'il entend des claquement métalliques ! Et après le destroyer "Amiral Brown" vient sur la zone et il a lui aussi le même contact !

Par contre, ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi les argentins doivent toujours avoir l'aval de l'US Navy pour leur dire ce qu'ils doivent faire

Et le plus ahurissant c'est cette histoire des mini-drones américains :  

Citation :

"ils ont dit au commandant de la Corvette que ce que nous avons entendu c'étaient des mini-drones américains qui sont hypothétiquement là pour mesurer des conditions météorologiques"

affaire à suivre...

.../...

Oui, Olivier ; je partage entièrement ton point de vue.
Tout cela me conduit à penser que la Marine Argentine a fait preuve d'une incurie phénoménale.
Concernant l'US Navy ; je suis plus que sceptique...
Amitiés.

Xavier

Bonjour Paul.

En tout cas, l'instruction a l'air d'être bien menée ; bravo les femmes.
Moi aussi, je suis certain qu'elle va tout faire pour leur tirer les vers du nez...
Nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
Amitiés.

Xavier

Salut Olivier,

Pêcheurs chinois, sous-marin mystérieux, hélicos torpilleurs etc. et maintenant mini drones américains qui passaient justement par là et au bon moment, etc. Décidément y avait du monde dans le coin !. J'allais oublier les médiums et charlatans de service !
Manque plus que les extra-terrestres, mais je sens que ça vient !
Et puis encore cette bouée-balise fixe trouvée a proximité de la zone de recherche dont on se borne à dire qu'elle ne provient pas du sous-marin. Mais - bon Dieu ! - quand cette bouée a t'elle été mise à la mer ? Est-ce avant ou après l'accident ? Dans quel but ? Quelles données devaient-elle transmettre ?
On nous balance des infos, mais jamais on ne va au fond des choses.

Ahurissant ! Tu as trouvé le mot juste.

Et cet aval de l'US Navy (les "semeurs" de bouées gratuites) que recherche les argentins ! Je n'y avais pas pensé, mais - c'est vrai ! - c'est étrange ainsi que tu nous le fais remarquer.

Bon 1/4 comme d'habitude.

https://twitter.com/ElmarplatenseOK/status/991036650133315587

traduction google de l'article :

Citation :

Sous-marin: ils demandent que des parents surveillent les navires de la recherche (30.04.2018)

Ainsi l'ont soulevé des membres des familles de l'équipage de l'ARA San Juan, qui attendent par des définitions du gouvernement national dans l'embauche d'une entreprise privée pour poursuivre les tâches pour localiser le sous-marin, qui a disparu depuis le 15 Novembre.

Les familles de l'équipage disparus du sous-marin ARA San Juan ont demandé qu'un parent puisse être présent à bord des bateaux privés qui seront utilisés pour localiser le sous-marin, tandis qu'il est attendu avec des espoirs par les définitions du gouvernement dans l'embauche d'une entreprise pour poursuivre les tâches pour localiser le navire disparu depuis le 15 novembre.

« Nous essayons de mettre à quelqu'un que nous connaissons à bord du bateau par l'intermédiaire d'un avocat pour avoir les garanties qu'ils vont bien le chercher. Nous ne voulons personne de la Marine », a-t-il déclaré à Zulma Marplatense Sandoval, la mère de Celso Oscar Vallejo.

La famille du sous-marinier a rappelé que le 2 mai on procédera à l'ouverture des enveloppes des soumissions qui ont été présentées par les entreprises privées pour participer à la recherche. « Nous avons une information officieuse qui dit qu'ils vont apparemment louer les services de Infinity, qui n'est pas une entreprise crédible. Ce serait un manque de respect pour les parents », a-t-il averti.

En ce qui concerne les tâches qui sont maintenues à cette date, Sandoval a signalé des critiques et fait valoir qu'il n'y a « rien de nouveau » et que l'un des navires avait été disposé « a été ancré au large de la côte parce qu'il y avait du mauvais temps ». « Nous savons que les navires de la Marine ne fonctionnent pas. Honnêtement, c'est comme un jeu et un manque de respect pour l'équipage et les familles à faire ce genre de chose avec un bateau que nous savons qu'il ne peut rien faire », a-t-il dit.

La mère de Celso Vallejos est l'un des parents qui sont encore installés près de la base navale, après presque six mois de recherche. En dépit de l'absence de progrès, la condition pour retirer ne tombe pas : « Moi je partirais de là-bas quand ils m'apporteront le sous-marin. Là, je saurai vraiment ce qui s'est passé. Je veux qu'ils trouvent mon fils.

« Nous allons bien. Nous traitons avec les nôtres. J'ai mes matelas, mes couvertures. De la marine, ils nous disent la même chose tous les jours », a interrogé le parent du membre d'équipage de l'ARA San Juan, qui a ajouté:« La fouille n'a pas été faite correctement. Je suis désespérée, comme toutes les mamans, mais que pouvons-nous faire? Près de six mois se sont écoulés et rien ne s'est passé. "

Après ce qu'a été le récent passage du président Mauricio Macri à Chapadmalal, pour passer un autre week-end de repos avec sa famille, Sandoval n'a pas échappé à la critique du président. "Je ne sais pas si le président se tient au courant de ceci parce que chaque week-end il y a des vacances. Cela montre que les 44 membres d'équipage ont été oubliés pour lui ", a-t-elle dit.

Source : elmarplatense.com

https://twitter.com/LaNocionArg/status/991050724766171136

traduction google de l'article :

Citation :

Ils demanderont à l'OTAN l'emplacement du Ara San Juan (30.04.2018)

Des parents de l'équipage du navire et des législateurs de la commission bicamérale, demanderont à l'OTAN - à travers la chancellerie et au moyen de la juge Marta Yañez - si ils ont l'emplacement du San Juan Ara. Cette demande fait suite à des déclarations faites à ce journal par l'expert et consultant auprès des tribunaux fédéraux, Ariel Garbarz, qui a dit que l'OTAN a l'emplacement exact du sous-marin.

Luis Tagliapietra, père d'un des sous-mariniers, a indiqué dans la Notion qu'ils ont pris connaissance des déclarations d'Ariel Garbarz et ils demanderont à la juge de solliciter l'information pour renforcer l'hypothèse d'experts prestigieux en matière de télécommunications.

Interrogé sur la recherche du Ara San Juan par l’État argentin, Tagliapietra a déclaré que « aujourd'hui ils ne le cherchent pas ». Et il a ajouté: "La marine elle-même a reconnu qu'elle n'a pas la capacité sonar suffisante pour la recherche. Même s'ils parviennent à établir un contact, il n'y a rien pour aller vérifier sur le fond de quoi il s'agit. C'est une recherche absolument inutile ".

À son tour, il a fait référence à l'appel d'offres que le gouvernement a ouvert aux entreprises privées pour rechercher le navire. « Le cahier des charges de l'appel d'offres pour trouver le sous-marin a de nombreux obstacles bureaucratiques » a déclaré Tagliapietra qui a dit que « c'est un manque de respect pour les familles ».

Entre les potentiels candidats à présenter des offres se trouve, Hugo Marino, un homme d'affaires vénézuélien qui prétend pouvoir retrouver l'Ara San Juan en moins de 100 jours. Sa proposition originale consiste en une recherche de pas plus de 100 jours pour un coût de près de 4 millions de dollars qui n'inclut pas la fourniture d'un navire qui peut maintenir une vitesse extrêmement faible (3,5 nœuds ou son équivalent 6,3 km/h) sans perdre la bonne gouvernance du navire. Si ce navire n'est pas pourvu par l'Argentine, le coût de la location augmenterait le coût de son contrat de près de 3 millions d'euros supplémentaires. D'autres entreprises intéressées anticipent des propositions qui seront autour de 7 millions de dollars mais avec une condition « no cure no pay », largement utilisée dans les contrats de sauvetage maritime: s'ils ne trouvent pas le San Juan, ils ne percevront pas aucun dollar.

Source : lanocion.com.ar

Aller, on remue un peu le panier de crabes...

https://twitter.com/titulame/status/991212515555205120

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ARA San Juan: les responsables du sous-marin veulent se défendre contre les accusations de l'ancien chef de la marine (1.05.2018)

L'absence des patrons de la base de Puerto Belgrano pendant les 30 premières heures de crise

Juste avant le long week-end, la juge fédérale de Caleta Olivia, Marta Yañez, a reçu la visite surprise de l'ancien Commandant de l'Enrôlement et de la Formation de la Marine (COAA), le contre-amiral Luis Enrique López Mazzeo. Il était accompagné de son avocat, Carlos Saint Jean. Le militaire a expliqué au magistrat qu'il a voyagé sans préavis depuis la ville de Santa Cruz en Patagonie, pour être mis à la disposition du tribunal et, si cela était possible, de déclarer ce jour-là, ou en cas contraire, de prendre connaissance du dossier. Étant donné que la Cour a répondu non à tout, et lui a dit ce qu'il savait déjà, que cela n'a pas encore été résolu et que le militaire sera appelé comme témoin ou accusé. Depuis que l'ancien chef de la marine, Marcelo Srur, a témoigné en tant que témoin le 12 avril, la procédure s'est accélérée.

Ce qui est arrivé, c'est que Srur a déchargé sur López Mazzeo et sur le Capitaine de Navire Claudio Javier Villamide, le chef du commandement de la Force Sous-marine (COFS) la responsabilité que l'ARA San Juan était parti en mer le 25 octobre 2017 depuis la Base Navale de Mar del Plata sans être dans les conditions pour « opérer » et pour effectuer des patrouilles pour le « contrôle de la mer ».

Il a aussi dit que si il avait été informé des problèmes qu'il avait eu dans la navigation et la patrouille du 1er au 19 juillet, il aurait interdit la dernière sortie fatale.

La juge Yañez devra évaluer avec les preuves recueillies dans le dossier si Srur dit la vérité ou a manqué à son serment.

Pour l'instant, les deux officiers responsables du secteur des sous-marins ont été provisoirement retirés de leurs fonctions, parce qu'un résumé interne de la marine, commandé par le ministre de la Défense, Oscar Aguad, les a tenus responsables pour les hommes de "mettre en danger l'équipage" et au navire pour "violation du devoir".

En promenade au milieu de la crise

La juge Yañez a déjà apporté la preuve que Lopez Mazzeo, en pleine crise de communication avec le sous-marin, a d'abord exposé à l'École de Guerre Navale de Buenos Aires, au lieu d'être à la base navale de Puerto Belgrano et le 16 novembre, 24 heures après avoir perdu tout signal de vie avec les 44 membres d'équipage, en effectuant de l' « assistance sanitaire » à Puerto Bermejo, dans le Chaco.

Lopez Mazzeo n'était pas seul, il avait voyagé avec le chef des opérations, le capitaine Martin Garro. En d'autres termes, dans le port de Belgrano, non seulement il n'y avait pas de numéro 1, mais aussi pas de numéro 2. En bref, au moins une trop grande confiance compte tenu des circonstances qui auraient pu entraîner la perte du sous-marin.

Pour être clair, la base navale de Puerto Belgrano est le Commandement des Opérations de la Marine.

« La mission qui est celle de la marine est extrêmement diversifiée, toujours à l'appui de la Nation: dans la surveillance stratégique, en mission SAR (recherche et sauvetage), en aide sanitaire, comme nous le faisons là, nous le faisions il y a des mois avec l'aviso 'Islas Malvinas' à Comodoro Rivadavia. Cette insertion sociale est très importante » , a déclaré Lopez Mazzeo aux résidents de Puerto Bermejo et face au maire de la ville, Isaac Velozo, comme l'a reproduit ce même jour la Gazette de la Marine, l'organe officiel du Marine.

L'activité à Chaco du «propriétaire des forces» de la marine argentine, comme on appelle habituellement en interne le titulaire de la COAA, était prévue jusqu'au lendemain. C'est-à-dire, le 17 novembre.

Selon Srur, ceci n'a pas pu arriver parce que ce dernier, était depuis le 12 novembre en Uruguay « avec une autorisation ministérielle » parce que «  le 15 ils allaient me décorer, alors « j'ai ordonné immédiatement à Puerto Belgrano » pour prendre en charge la crise la plus importante que la marine argentine aie eu en temps de paix.

Selon le chef de l'état-major général de la marine, Lopez Mazzeo l'a informé seulement 30 heures plus tard que le commandement avait perdu le contact avec le sous-marin.

Le désarroi dans la Marine avec la perte du ARA San Juan était total. Srur, de Montevideo, a appelé son second dans la conduite de la force, le vice-amiral Migue Ángel Máscolo, c'est-à-dire celui qui l'a remplacé dans le Commandement pendant son voyage à l'étranger.

Dans cette communication, quand Srur lui a demandé "que savait-il du sous-marin", celui-ci aurait répondu - selon sa déclaration à la juge - « Quel sous-marin ? ».

Le 16 novembre, dans l'après-midi, dans le bâtiment de la liberté, Srur devait rendre compte du manque de communication au pouvoir politique qui n'était pas encore au courant de la situation.

Aguad, le ministre de la Défense et son chef direct, n'était pas dans le pays, il était en activité officielle au Canada.

Pour cette raison, il a essayé d'imposer sur la crise le vice-ministre de la Défense, Horacio Chiguizola. Mais il n'a pas pu le trouver par téléphone. Puis - et pendant que les minutes couraient pour l'équipage du San Juan - il a pu établir un dialogue avec Graciela Villata, la Secrétaire des Services Logistiques pour la Défense et la Coordination Militaire dans les Situations d'Urgence.

C'est elle qui a finalement alerté Aguad et au président Mauricio Macri. Pour cela, 38 heures s'étaient déjà écoulées sans communication avec l'ARA San Juan.

Une fois que tout le monde a été au courant de la disparition du San Juan, le capitaine Enrique Balbi, le porte-parole de la Marine, a fait face aux médias pour la première fois et a annoncé: "Les dernières informations officielles et fiables : le sous-marin n'a pas encore été retrouvé, ce n'est pas qu'il soit perdu, pour être perdu il faut le chercher et ne pas le trouver ".

Qu'est-ce qu'il voulait dire? Qu'ils n'avaient pas encore cherché?

Jusqu'à présent, le navire n'a pas été trouvé.

Doutes dans les messages navals

Avant de quitter la cour de la juge Yañez, l'amiral Srur a laissé une documentation officielle qui prétend démontrer que Lopez Mazzeo, au moins, l'a maintenu en marge de la décision d'avoir envoyé l'ARA San Juan effectuer des tâches de renseignements sur les bateaux de pêche étrangers qui dilapident la Zone Economique Exclusive Argentine (ZEEA) et sur les navires et les avions qui font partie de la défense britannique dans les Îles Malouines.

Pour cela, il a présenté dans des enveloppes scellées plusieurs messages navals entre les deux. Dans la première, datée dans la navigation du 1er au 19 Juillet le chef du COAA informe le chef de l'état-major général de la Marine, l'ARA San Juan, nommé avec les initiales « SUSJ » patrouillait la ZEEA. Cependant, dans les messages Navals de la dernière navigation, Lopez Mazzeo a rapporté que le sous-marin se dirigeait vers la base navale de Mar del Plata avec le reste des navires du Commandement de la Flotte de Mer qui avait participé à la formation opérationnelle, le sous-marin avait agi comme "rideau" dans le naufrage d'un supposé navire ennemi sans être détecté.

Lorsqu'il sera appelé, comme témoin ou accusé par la juge Yañez, sa tâche sera de démontrer que, contrairement à ce qu'a dit Srur, en effet il a bien informé son supérieur que l'ARA San Juan patrouillait la zone économique exclusive Argentine et que le chef de la Marine connaissait les limitations que le sous-marin avait pour naviguer et que non il n'a pas "ordonné" d'arrêter la dernière patrouille.

Dans son témoignage, Srur a affirmé que Lopez Mazzeo ne l'a pas informé que l'ARA San Juan patrouillait la zone Juliana parce que par téléphone, il avait « suggéré » au chef du COAA que le sous-marin ne sortirait pas pour effectuer des « contrôles à la mer. »

Sur ces exercices, le 6 novembre, et lors de l'escale technique au port d'Ushuaia, Lopez Mazzeo a déclaré dans la Gazette de la Marine : "Ces opérations nous permettent d'évaluer la situation opérationnelle de tous les moyens qui constituent le Pouvoir Naval Intégral de la Nation et, en particulier, le fait de faire le déploiement au sud argentin, est un plus patriotique pour nos marins, parce que compte tenu de notre histoire, nous pouvons dire que la zone patagonienne et insulaire est le cœur de la souveraineté nationale. "

Ce sont les derniers mots officiels du chef du COAA sur la flotte qui était à sa charge, une semaine après la disparition du navire de guerre, lui et le capitaine Villamide ont été retirés de leurs fonctions, un événement qui reste maintenu jusqu'au jour de aujourd'hui.

Le même jour, le 6 Novembre, les habitants étonnés de la ville du sud, ont montré sur les réseaux sociaux des images des navires comme le ARA Sarandi ou Rosales, mais aussi du sous-marin qu'ils qualifiaient comme « baleine ». Ce sont les dernières images enregistrées qui sont conservées de ARA San Juan avant de disparaître.

Absence des chefs d'état-major interarmées

La recherche et le sauvetage de l'ARA San Juan a ouvert le débat dans les forces armées pour le manque de participation à la coordination de l'opération SARSUB - recherche et sauvetage du sous-marin - dont ont participé les principales marines du monde.

Et cette discussion est arrivée jusqu'à la cause instruite par la juge Yañez, même si elle n'a guère de répercussions criminelles.

Dans le dossier, il a déjà été démontré que l'état-major des forces armées, sous le commandement du Général de corps d'armée 'Bari del Valle Sosa' et pour des raisons qui n'ont pas encore été expliquées, est resté en marge de la prise de décision dans la recherche du sous-marin, alors que la loi n ° 23554 sur la défense nationale et le décret n ° 727/2006 qui la régit, au titre IV "De l'état-major interarmes des forces armées", précisent que "le chef de l'ETAT MAJOR DES ARMEES sera le responsable de l'utilisation de l'emploi des moyens militaires en des temps de paix. À cet égard, il aura un contrôle fonctionnel sur les forces armées, avec l'autorité pour donner des ordres, et pouvant disposer des moyens pour l'accomplissement des missions qui lui sont confiées dans le cadre de la planification militaire stratégique. L'action militaire conjointe maintiendra des relations fonctionnelles avec les chefs des ÉTATS GÉNÉRAUX DES FORCES ARMÉES, qui donneront des conseils sur la planification militaire conjointe "

Si le ministre Aguad et Mauricio Macri l'ont ordonné, Del Valle Sosa avait le pouvoir, par exemple, d'enquêter de manière approfondie sur ce qui s'est passé avec l'ARA San Juan, chose qui jusqu'à présent ne s'est pas produit non plus.

Source : infobae.com

https://twitter.com/LAVOZcomar/status/991275814653190144

traduction google de l'article :

Citation :

Les législateurs de la commission qui enquête sur l'affaire de l'ARA San Juan rencontreront la juge (1.05.2018)

Le plus important :

- La réunion aura lieu vendredi, à Caleta Olivia.
- La cause est de déterminer ce qui est arrivé au bateau qui a disparu le 15 novembre dernier.

Un groupe de législateurs de la commission bicamérale du Congrès qui enquête sur ce qui est arrivé au sous-marin ARA San Juan se réunira vendredi prochain à Santa Cruz dans la ville de Caleta Olivia, avec la juge fédérale Marta Yáñez, qui dirige l'instruction sur la disparition du navire dans l'Atlantique Sud.

La réunion sera suivie par un groupe de quatre à sept des douze députés et sénateurs qui composent la commission, dont les noms ne sont pas encore définis, ont indiqué des sources proches de l'enquête à Télam.

La réunion aura lieu au siège de la Cour fédérale de Caleta Olivia, où l'enquête essaye de déterminer ce qui est arrivé au bateau qui a disparu le 15 Novembre dans l'Atlantique sud avec ses 44 membres d'équipage.

La date de la visite des législateurs dans la ville de Patagonie a été fixée lors de la dernière réunion de la commission, et aucun changement dans l'ordre du jour n'est confirmé pour le moment, bien que des sources législatives aient indiqué que cela pourrait être reporté au lundi 7.

La commission, lancée le 20 mars dernier, est présidée par le sénateur Fueguino José Ojeda (PJ), et son vice-président est le député Guillermo Montenegro (Change).

Montenegro a confirmé à Télam aujourd'hui qu'il n'y a "aucune définition de qui voyagera" et a noté que "l'objectif de la réunion est d'échanger des informations".

"L'idée est que vous pouvez établir une relation et travailler chacun dans votre région dans le même but, c'est-à-dire savoir ce que c'était, quand c'était et ce qui est arrivé au sous-marin et à son équipage", a-t-il dit.

Lors de la rencontre entre la juge Yanez et les législateurs, ne participeront pas ni les parents des marins à bord du sous-marin ni les avocats, Lorena Arias et Luis Tagliapietra, qui est aussi le père d'un des marins disparus.

La commission bicamérale a accepté cette rencontre avec Yáñez après l'audition du ministre de la Défense, Oscar Aguad, devant le corps législatif.

En plus de Ojeda et Montenegro, cette commission est composée des députés Guillermo Carmona (FPV), Nilda Garré (FPV-PJ), Luis Petri (DUC), Alejandro Grandinetti (avant renouvellement) et Pedro Miranda (Justicialista), et des sénateurs Esteban Bullrich (PRO), Fernández Anabel Sagasti (FPV), Ana Maria Ianni (FPV-PJ), Magdalena Odarda (RIO) et Alfredo Luenzo (Chubut Somos Todos).

Source : lavoz.com.ar

Le vénézuélien "Hugo Marino" de la société SEA - Sistemas Electrónicos Acuáticos durant une conférence dans un hotel de Mar del Plata, le 30 avril, explique aux parents des sous-mariniers avec quel moyens et comment il va chercher et retrouver le sous-marin :