Mine Warfare Unit : les news

Mine Warfare Unit (MWU)

En 2005, deux personnes motivées avec l’aide d’un drone sous-marin 'REMUS 100' ont fondé le MWU (Mine Wafare Unit).
Avec le temps, le MWU est devenu un organisme qui chapeaute à la fois le VSW (Very Shallow Water), le MCM (Mine CounterMeasures) et le REA (Rapid Environmental Assessment). On a modifié son nom et développé grandement cet organisme. La Marine dispose ainsi de trois équipes de recherche REMUS complètes. Chacune d’elles est composée d'un sous-officier opérateur et d’un matelot opérateur. La Marine disposait jusqu’à ce jour de 3 drones REMUS.
Aujourd’hui, le MWU est riche de deux nouveaux REMUS supplémentaires ce qui porte le nombre de drones à 5. On augmente ainsi d’une part la capacité opérationnelle et d’autre part le nombre de déploiement possible du MWU. Les périodes de maintenance obligatoires peuvent être aussi mieux gérées et ne plus compromettre l’engagement opérationnel. A partir d’aujourd’hui, chaque chasseur de mines opérationnel disposera en permanence au minimum d’un REMUS à bord dans sa « boîte à outils » permanent dédiée à la lutte contre les mines.
Le drone sous-marin REMUS est utilisé dans le programme MCM (chasse aux mines) sans opérateur. Il peut être également utilisé, après programmation, d’une manière autonome et ce, sans risque pour le personnel. Ce dispositif peut également être utilisé dans le cadre de la REA, où il recueille alors de l’information importante sur la nature du sol ou de la salinité de la colonne d'eau. Le REMUS peut se révéler aussi une aide dans la recherche de la localisation d’épaves ou de personnes disparues,... Le dispositif est simple à programmer et à utiliser, et il peut être déployé par une équipe de deux personnes à partir de différentes plates-formes. Cette flexibilité permet au REMUS d’être un outil puissant pour la Marine.
Depuis le début du programme, le REMUS a démontré sa grande facilité d'utilisation, tant en mer qu’à partir de la terre, tant au niveau civil que militaire. Aujourd'hui, il fait également partie inhérente de la « boîte à outils » standard des chasseurs de mines qui perpétuent l'expertise du MCM en Belgique. La prochaine étape est la préparation du futur de la chasse aux mines.

L’équipe VSW (Very Shallow Water) se prépare pour les plus grands exercices maritimes au monde

L’équipe VSW se prépare à participer aux exercices ‘International Mine Countermeasure' de l'OTAN. Dans le cadre de cette préparation, l’équipe VSW a testé du 13 au 17 février au Lac de l’Eau d’Heure, tous les paramètres du REMUS 100. Pour la première fois L'Equipe a testé trois Remus dans une zone 660 sur 500 mètres...

Le Port d’Anvers au centre du grand exercice de protection des ports « Joint Protector »

Du 26 au 29 juin, le Port d’Anvers était l’épicentre d’une collaboration coordonnée entre les différents services de sécurité militaires et civils, dans le cadre de l’exercice de protection des ports « Joint Protector ». Le port anversois a été choisi en raison de sa situation centrale et stratégique.

Lors de cet exercice, le port s’est préparé à l’amarrage d’un navire qui présente un niveau de risque élevé. Cela, aussi bien pour un terminal Seveso (le nom vient de la catastrophe industrielle survenue en 1976 près de la ville de Seveso en Italie), que pour le terminal des fruits ou l‘Europort rive gauche et droite. Cela peut être un navire en provenance d’une zone de guerre avec des armes conventionnelles ou chimiques saisies à son bord, mais cela peut également être un navire qui, en fonction de son port de départ ou de sa cargaison, représente une cible pour les extrémistes.

Afin de faire face à cette menace, le port s’entraîne à accueillir de tels navires. Vu l’importance du fait de maintenir l’activité portuaire, rien ne peut être laissé au hasard. Tant sous l’eau qu’en surface, tout est passé minutieusement au crible par la“Mine Warfare Unit” de la Marine belge afin d’anticiper une possible menace.

Le but de cet exercice d’importance est d’optimaliser la collaboration entre l’unité de lutte contre les mines de la Marine, le SEDEE, le patrouilleur côtier P901 Castor, le Naval Cooperation And Guidance for Shipping (NCAGS) composé de réservistes, le Commandement de la Province d’Anvers, les services de la Capitainerie du Port, le service technique de la Police maritime de Zeebrugge et les plongeurs des pompiers.

L’exercice a été organisé par la Mine warfare unit, qui est faite de deux composantes. D’abord l’équipe VSW (very shallow water) qui analyse les zones côtières et portuaires avec les REMUS ; sonars de recherche type 100 (pouvant plonger jusque 100 mètres) et le REA (Rapid environmental assessment team) qui analyse les fonds marins et les met en carte avec un scan sonar. Grace aux deux systèmes high tech, les deux équipes ont scanné durant les quatre jours, quotidiennement, une zone d’exercice de 200 mètres sur 100 mètres avec une certitude de 99 % . Le déminage de l’engin explosif a été exécuté par une équipe de la SEDEE.

L’équipe VSW est d’ailleurs équipée d’un nouveau RIB (rigid inflatable boat) pour le transport sur l’eau du REMUS et sera dans quelque semaines équipée de véhicules tout terrain. Cette équipe d’experts AUV’s (Autonomous underwater vehicle) forme la base du futur contingent de chasse aux mines!

C’est finalement ce jeudi 29 juin que divers gouverneurs de provinces et autorités militaires, civiles et portuaires ont été invités par l’Amiral de Division Wim Robberecht à bord du P901 Castor à une présentation et des démonstrations de cette nouvelle capacité. Bien joué les gars !

@shrek

Fred est à Elsenborn avec le "Mine Warfare Unit" !?

Le Belgian Navy DOPS (Directorate of Operations) rend visite à l'équipe du VSW (Very Shallow Water) qui s'entraîne sur les LACS DE L'EAU D'HEURE :

https://twitter.com/TheBelgianNavy/status/961187567524859906

L'équipe VSW est complètement opérationnelle

L'équipe VSW complétée par une équipe du M923 Narcis, qui démine les zones côtières et portuaires, se prépare à l'exercice de déminage de l'OTAN en Bulgarie, en Grèce et sur les Côtes belge et française. En préparation, l'équipe s’est entraînée sur le lac de l'Eau d'Heure du 5 au 9 février.
Depuis la fin de l'année dernière, l'équipe VSW (eaux très peu profondes) de la Marine est pleinement opérationnelle. Au cours de la semaine de formation, l'objectif était de tester les 3 équipes autonomes ainsi que la capacité de mise en œuvre des systèmes récemment achetés sur les voies navigables intérieures. A cet effet, le Ministère de la Défense a acheté un camion de +5 tonnes équipé d'une grue de 2 tonnes pour charger un bateau à moteur et d'autre part pour charger un container de commandement où tous les paramètres du REMUS peuvent être contrôlés. Ce conteneur peut également être ranger deux poissons REMUS et de deux couchages. En plus de cet investissement, deux Sprinters ont été achetés et aménagés pour mettre en œuvre un poisson REMUS dans les eaux intérieures. placé sur le navire de soutien logistique A960 Godetia ou à bord d'un des navires de la Garde côtière (CPV). Le conteneur est équipé de manière à ce que l'équipe dispose de consoles de suivi, d'espace pour

En plus des trois équipes régulières, le chasseur de mines M923 Narcis avait également détaché une équipe pour acquérir l'expertise nécessaire, une équipe de la Marine royale néerlandaise et d'EGUERMIN étaient aussi de la partie. Elles utilisent un type similaire de poisson REMUS, mais ont encore un outil supplémentaire, à savoir une bouée "passerelle". Cette bouée permet aux équipes de surveiller simultanément 4 REMUS par un "signal d'onde libre" rapide ainsi qu'un micro acoustique pour ajuster rapidement la zone de recherche.

Le REMUS est un AUV (engin sous-marin autonome). C'est un sonar mobile très efficace qui recherche des objets sur le fond via des ondes sonores. Il recueille des données hydrographiques jusqu'à 100 mètres de profondeur et peut être utilisé, par exemple, dans les opérations amphibies, la protection portuaire, le soutien au sauvetage, la recherche scientifique et la détection des obstacles et des mines. Ce dispositif performant peut naviguer jusqu'à vingt heures à une vitesse de trois nœuds (5,5 km / h). Avant le lancement, l'équipe enregistre un certain nombre de données : la position de départ et de fin, les points de route (direction et ajustement de la direction) et la profondeur. Elle enregistre ces données dans un journal de bord pour une programmation ultérieure dans l'ordinateur du REMUS. Au-dessus de l'eau, Elle dirige l'appareil vers sa zone via une connexion Wi-Fi. Une fois dans cette zone de recherche, le REMUS 'ouvre' son journal de bord et se met à la profondeur désirée pour exécuter sa mission.
Pendant les exercices, l'équipe a également reçu la visite du Capitaine de Vaisseau Tanguy Botman, Directeur des Opérations de la Composante Marine. Il a constaté les possibilités du REMUS lors des missions de déminage.

Grâce à la connaissance de l'équipe, la Composante Marine possède une grande expertise dans l'AUV, les futurs engins de contrôle des mines.

L’équipe belge “Very Shallow Water” de la Marine était présente à l’exercice grec ARIADNE 18

Du 7 au 18 mars 2018, la marine grecque organisait l'exercice international EOD (Explosive Ordnance Disposal) 'Ariadne 18' avec pour zone, la côte de Patras.

Lors de cet exercice, l’équipe belge 'Remus search’ ainsi qu'une équipe turque furent intégrées dans le team EOD Special Forces de la Marine grecque. Le Team VSW utilise le 'Remus', une sorte de mini sous-marin dirigé à distance, utilisé comme senseur pour la recherche de mines de fond. Ces équipes ont travaillé aux côtés de navires de l’escadre SNMCMG2 (Standing NATO Mine Counter Measures Group Two) qui comptait également des navires bulgare et roumain.

Au cours de cet exercice, l’équipe belge était responsable du déminage d'une zone partant de la plage (beach lane) devant Patras jusqu'à une profondeur de 10 mètres. Un total de 10 mines d'exercices furent déposées dans leur secteur. L’équipe a retrouvé toutes les mines d'exercices, et même une autre mine qui avait été oubliée durant un précédent exercice.

L'équipe a obtenu de beaux résultats suite à la détection rapide de divers types de mines dans une zone constituée de végétation typiquement méditerranéenne. L'équipe 'Remus search' a, à nouveau, pu faire valoir son efficacité et sa valeur ajoutée à l'occasion d'un tel exercice.

Notre ami Frederic Blaise au boulot

BALTIC SEA (June 6, 2018) Members of the Belgian navy retrieve an unmanned underwater vehicle after a mine search in support of exercise Baltic Operations (BALTOPS) 2018, June 6. BALTOPS is the premier annual mar-itime-focused exercise in the Baltic Region and one of the largest exercises in Northern Europe enhancing flexibility and interoperability among allied and partner nations. (U.S. Navy photo by Chief Mass Communication Specialist America A. Henry/Released)


by Commander, U.S. Naval Forces Europe-Africa/U.S. 6th Fleet, sur Flickr

A votre avis, cela pourrait-il se passer au Lac de l’Eau d’Heure ???

https://twitter.com/M_v_Ginneken/status/1092844375611191306

olivier a écrit:

A votre avis, cela pourrait-il se passer au Lac de l’Eau d’Heure ???

https://twitter.com/M_v_Ginneken/status/1092844375611191306

L O Possible cela ressemble au ponton repris parmi les 65 photos du texte endroit Lac d'eau d'Heure -milieu de page-(voir image ci-dessous)

Salut

VALKIRI a écrit:

L O Possible cela ressemble au ponton repris parmi les 65 photos du texte endroit Lac d'eau d'Heure -milieu de page-(voir image ci-dessous)...

Oui, c'est ce que je pense aussi, mais est-ce que ce sont des belges ou des hollandais ? Il n'y en n'a pas un qui a la même tenue que l'autre

Citation :

L'équipe VSW teste les nouveaux drones "Remus"

L'équipe VSW, qui inspecte les zones d'eau peu profonde, se prépare aux prochains exercices de déminage de l'OTAN. En préparation, l'équipe s'est entraînée sur le lac de l'Eau d'Heure du 4 au 9 février.

L'équipe VSW (very shallow water) de la Marine participera à plusieurs exercices maritimes. Au cours d'un des premiers exercices, la semaine prochaine, le Groupe permanent OTAN de lutte contre les mines (SNMCMG1) recherchera des mines historiques au large des côtes normandes. Une équipe VSW embarquera déjà à bord du chasseur de mines M916 Bellis.

Pour l'équipe, la formation au lac de l'Eau d'Heure est une formation permanente pour les opérateurs. De plus, ils ont testé leur nouvelle génération de Remus, qui est équipée d'une caméra frontale, peut rester plus longtemps dans l'eau et a une plus grande autonomie.
Le Remus autonome est un drone sous-marin qui peut chercher des objets dans les fonds marins. Dans une zone de 500 mètres sur 500 mètres, ils ont testé divers paramètres pour voir comment ils peuvent détecter les mines plus rapidement et plus efficacement. Ils ont également testé tous les composants techniques et les réactions des opérateurs REMUS. Il devint vite évident que de nombreux objets se trouvaient au fond du lac. L'équipe DOVO du quartier de Meerdaal était présente pour apporter son soutien et deux mines d'entraînement étaient sur place.

Outre une équipe belge, la marine néerlandaise était également présente ! L'accent a été mis sur le test du nouveau "logiciel Neptune" qui permet de déployer quatre REMUS simultanément en plaçant des balises (bouées). Les deux équipes ont cartographié les profondeurs de l'ensemble du lac. Un exercice idéal à la recherche d'éventuelles mines. Ce système a également été utilisé il y a quelques semaines lors de l'étude des fonds marins sur le quai de Zeebrugge où le MV Endurance a amarré avec des hélicoptères Américains. Cette visite a été l'occasion idéale de rechercher d'éventuelles petites mines de contact, qui font partie des capacités anti terroristes de l'équipe !

Le REMUS est un AUV (navire sous-marin autonome). Il s'agit d'un sonar mobile très efficace qui utilise des ondes sonores pour rechercher des objets sur le fond. Il recueille des données hydrographiques jusqu'à une profondeur de 100 mètres et peut-être utilisé, par exemple, pour des opérations amphibies, la protection des ports, le soutien aux opérations de sauvetage, la recherche scientifique et la détection des obstacles et des mines.

Cet appareil performant peut naviguer jusqu'à vingt heures à une vitesse de trois nœuds (5,5 km/h). Pour le lancement, l'équipe enregistre un certain nombre de données : la position de départ et de fin, les points de route (direction et ajustement de la direction) et la profondeur. Ces données sont enregistrées dans une sorte de journal de bord et programmées dans l'ordinateur REMUS. Au-dessus de l'eau, ils contrôlent l'appareil via une connexion Wi-Fi à sa zone. Une fois dans cette zone de recherche, le REMUS "ouvre" son carnet de plongée, plonge et exécute sa tâche.

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