Actu
Belgique
Un navire espion russe repéré au large des côtes belges: "Nous ne connaissons pas les motivations exactes, mais ne soyons pas naïfs"
Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne fait le point dans un communiqué.
Publié le 21-02-2023 à 19h02
Les Pays-Bas accusent un navire russe d'avoir essayé de "cartographier" des parcs éoliens
Un navire espion russe repéré au large des côtes belges

BELGA
Profitez de toute l'actualité de DH Les Sports +
pendant 3 mois à moitié prix!
Ce mardi, un communiqué émanant du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne a révélé qu'un navire espion russe avait été repéré en novembre au large des côtes belges.
Selon le communiqué, le navire était suspect car il naviguait sans AIS ("Automatic Identification System", NDLR), un système de sécurité obligatoire qui permet de connaître automatiquement l'identité des navires.
Une enquête a été menée et il apparaît que cette infraction entre très certainement dans le contexte de la guerre en Ukraine. Selon le ministère de la Justice, "le navire aurait eu l'intention de répertorier des infrastructures sensibles, telles que des parcs éoliens, des gazoducs sous-marins et des câbles de communication et de transmission de données".
À lire aussi
Une frégate russe transportant des missiles a été localisée en Mer du Nord
Si les services de renseignement sont en état d'alerte et poursuivent leurs investigations, le ministère ajoute que tout est mis en oeuvre pour contrer ce genre d'activité(s) suspecte(s), notamment via l'achat cette année d'un nouveau logiciel spécial ainsi que via une nouvelle loi sur la sûreté maritime entrée en vigueur début 2023 et qui permet entre autres la surveillance par caméra en mer.
"La présence de navires russes en mer du Nord n'est pas interdite en soi, mais nous surveillons cela de près. Nous ne connaissons pas les motivations exactes de ce navire russe, mais ne soyons pas naïfs. Surtout s'il se comporte de manière suspecte à proximité de nos parcs éoliens, de nos gazoducs et câbles de données sous-marins et d'autres infrastructures critiques. Nous prenons d'ailleurs les mesures nécessaires pour mieux les sécuriser", a commenté le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne.
