Des militaires belges pour protéger les navires marchands

23/04/2009

Des militaires pour protéger les navires belges ?

Karel De Gucht a déclaré que notre pays devait poster, aussi rapidement que possible, des militaires suffisamment armés sur des navires belges en vue de dissuader les pirates somaliens. Les armateurs auraient fait cette requête après la prise en otage du Pompei. "C'est un plan réaliste", commente M. De Gucht. "Nous devons encore examiner quelles seront les conséquences internationales pour les opérations militaires dans la région, à quoi cela correspond en termes d'assurances et qui supporterait les coûts", a-t-il ajouté dans le quotidien Het Laatste Nieuws de jeudi......


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24/04/2009

Des militaires pour protéger les navires belges

L’armée, et en particulier sa petite unité de forces spéciales, pourrait jouer un rôle dans la protection de la flotte marchande belge contre les actes de piraterie, en pleine recrudescence dans plusieurs régions du monde et surtout face aux côtes somaliennes, a affirmé le chef de la Défense, le général Charles-Henri Delcour.

« Si le besoin s’en fait sentir, on développera une petite capacité » militaire pour pouvoir embarquer des militaires afin de protéger les navires belges, a précisé le « patron » de l’armée en marge d’une visite à Kandahar (sud de l’Afghanistan) au détachement aérien belge affecté à la force de l’OTAN dans le pays.

Le ministre de la Défense, Pieter De Crem, également présent à Kandahar, s’est pour sa part refusé à tout commentaire avant son retour à Bruxelles pour participer vendredi au Conseil des ministres hebdomadaire.

« On est en train de regarder » ce qui peut être fait, a ajouté le général Delcour, comme en réponse à la demande formulée par les armateurs belges, qui souhaitent la présence de militaires à bord des navires marchands après la capture du Pompei samedi dernier par des pirates somaliens.

Il a néanmoins demandé aux autorités politiques de « laisser des délais » aux militaires, afin de leur permettre de former spécificiquement des militaires à de telles missions. « Il faut définir un cadre », a-t-il souligné, rappelant que la Belgique ne disposait pas – contrairement à la France – d’une loi réprimant les actes de piraterie.

Le Conseil des ministres restreint s’est déjà penché mercredi sur le détournement du Pompeï, décidant d’envoyer une équipe d’observation dans la région – à Djibouti, selon la presse – et d’étudier « les mesures nécessaires pour mieux garantir la sécurité des navires en passage » au large de la Corne de l’Afrique.

En commission de la Chambre des députés, le Premier ministre Herman Van Rompuy a précisé qu’il s’agissait tout d’abord d’équiper les navires marchands belges d’un système de traçage envoyant « au minimum toutes les six heures, par satellite, des données ayant trait à l’identité du navire et à sa position ».

Il a confirmé que le gouvernement avait reçu ces derniers jours, pour la première fois, « un certain nombre de demandes de protection militaire » de la part de sociétés de transport maritime, un secteur économique important en Belgique.

Le général Delcour a évoqué la possibilité d’engager des membres du Groupe de forces spéciales (SFG), une petite unité d’élite casernée à Flawinne (Namur). Mais à condition de leur fournir une formation spécifique, par exemple en France.

« Nous avons des forces spéciales généralistes, pas des SEAL (les forces spéciales de la marine américaine) », a-t-il souligné.

Il a toutefois mis l’accent sur le caractère potentiellement dangereux d’une telle mission. « Il s’agit d’empêcher les pirates de monter à bord et donc éventuellement de tirer » sur eux avec une arme pouvant aller jusqu’à une mitrailleuse, a-t-il noté.

Le chef de la Défense a aussi mis en garde contre le risque de riposte de la part des pirates, qui pourraient ouvrir à leur tour le feu sur le navire marchand.

Source : BELGA

25/04/2009

L'armée peut protéger nos navires selon P. De Crem

Le ministre de la Défense Pieter De Crem (CD&V) se dit favorable à titre personnel à une présence militaire sur les navires de commerce belges pour lutter contre la piraterie, pour autant qu'un cadre juridique clair soit établi.

"La Défense a le personnel qui est entraîné pour des missions pareilles", a indiqué le ministre de la Défense dans un entretien. "Si les contours de la mission sont clairs et bien dessinés, je me rallierai évidemment à une décision favorable du gouvernement", a-t-il ajouté selon La Libre Belgique. Cela suppose qu'un cadre juridique soit mis en place, de préférence au niveau européen. "Sur les bateaux de l'Union européenne, on pourrait prendre la meilleure législation nationale européenne et l'appliquer aux bateaux des autres nationalités européennes", estime le ministre.

Des réunions de travail doivent avoir lieu ce week-end "pour déterminer dans quel cadre et avec quel mandat une telle opération serait possible", précise encore P. De Crem. Le conseil des ministres devrait lui trancher dès lundi.

Source: Belga

29/04/2009

Piraterie: pas encore d'accord sur l'engagement de militaires à bord des navires belges

Le conseil des ministres restreint n'a pas trouvé d'accord mercredi sur l'engagement de militaires à bord des navires battant pavillon belge pour assurer leur protection contre la piraterie au large des côtes somaliennes.

S'il semble y avoir accord sur le principe au sein de la coalition gouvernementale, les discussions achoppent sur les aspects juridiques et financiers, a indiqué une source informée à l'Agence BELGA. Une réunion entre chefs de cabinet des principaux ministres doit se tenir mercredi après-midi, dans l'espoir de trouver un accord définitif lors du Conseil hebdomadaire de jeudi.

Source : levif.be

30/04/2009

115.000 euros, le prix de 8 militaires belges par bateau

C'est enfin décidé : les navires belges qui en feront la demande pourront disposer d'une protection de 8 militaires belges par bateau durant les mois de mai et juin. Les armateurs devront pour cela payer un forfait de 115.000 euros et décharger l'armée belge de toute responsabilité en cas de dégats.

Le Conseil des ministres a décidé jeudi, dans le cadre de la lutte contre la piraterie, de mettre des militaires à bord des navires battant pavillon belge dont l'armateur le demande. La décision est d'application pour deux mois, de début mai à fin juin.

Le recours à l'intervention de militaires belges ne pourra toutefois se faire qu'en ordre subsidiaire. La flotte marchande belge devra en priorité demander l'assistance de la flotte européenne dans le cadre de la mission Atalanta qui est active dans la région et à laquelle la frégate Louis-Marie participera début septembre, a expliqué après le Conseil le ministre de la Défense, Pieter De Crem.

8 militaires par navire …

Dans le cas où cette flotte ne peut assurer la protection des navires marchands belges, les armateurs pourront faire appel à une équipe de 8 militaires pour la protection de leurs navires.

… qui coûteront 115.000 euros

Les armateurs devront payer un montant forfaitaire de 115.000 euros par mission pour couvrir les frais de l'opération. Chaque mission devrait durer environ une semaine.....


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30/04/2009

Piraterie: la Belgique envoie des militaires à bord de ses navires marchands

BRUXELLES, 30 avr 2009 (AFP) - La Belgique a décidé jeudi de renforcer la lutte contre la piraterie au large de la Somalie en envoyant huit de ses militaires à bord des navires marchands belges croisant dans la région, a annoncé le ministre de la Défense, Pieter De Crem.

Dépassant des divergences initiales entre partis de la majorité, le gouvernement d'Herman Van Rompuy a pris cette décision lors de sa réunion hebdomadaire, alors qu'un bateau belge, le Pompéi, est aux mains de pirates somaliens depuis le 18 avril.

L'idée d'envoyer des policiers fédéraux n'a pas été retenue à ce stade, a précisé M. De Crem lors d'une conférence de presse.

Les ministres ont défini plusieurs règles pour répondre à la demande des armateurs belges, qui avaient réclamé une protection de l'armée après l'arraisonnement du Pompéi.

Les huit militaires, qui devraient appartenir à l'infanterie et dont le type d'armement n'a pas été dévoilé, ne seront déployés à bord de navires qu'à la demande expresse des armateurs et uniquement si la mission européenne Atalanta, présente dans la région, ne peut assurer leur protection, a expliqué M. De Crem.

Les armateurs devront également assurer les frais de l'intervention, évalués forfaitairement à 115.000 euros par mission d'une semaine. De plus, chaque armateur devra démontrer que le navire est entièrement assuré et renoncer à toute poursuite contre l'Etat en cas de dommage lors d'un acte de piraterie.

L'opération de protection devrait se dérouler de début mai à fin juin, a encore indiqué le ministre de la Défense, qui s'est engagé à ce que les militaires puissent être déployés dans un délai de 48 heures après la demande de l'armateur.

Selon Pieter De Crem, la Belgique est le second pays, après la France, à envoyer des militaires à bord de ses navires marchands pour les protéger des pirates, qui ont multiplié les attaques depuis le début de l'année au large de la Somalie et dans le Golfe d'Aden

Source: AFP

En 1990-91 après la guerre du golf touts les militaires pouvais toucher une primes (+-100.000Fb) venant de E-A & koweit, le ministre de ce moment là a dit que les militaires belge n'etais pas des Mercenaires (toutes les autres nations ont toucher cette prime Hol -Canada -Ame-Fr etc..) hors maintenant ce Ministre demande aux firmes Belge de l'argent pour 8 Militaires ( ce ne sont pas des mercenaires ? )preter par le ministére de la défense

RENARD a écrit:

En 1990-91 après la guerre du golf touts les militaires pouvais toucher une primes (+-100.000Fb) venant de E-A & koweit, le ministre de ce moment là a dit que les militaires belge n'etais pas des Mercenaires (toutes les autres nations ont toucher cette prime Hol -Canada -Ame-Fr etc..) hors maintenant ce Ministre demande aux firmes Belge de l'argent pour 8 Militaires ( ce ne sont pas des mercenaires ? )preter par le ministére de la défense

ou le ministre a toucher les primes ???
les 8 militaires sur les navires de la marchand pour moi ce service devrais êtres gratuit

30/04/2009

Feu vert à la présence militaire à bord des navires marchands

Le Conseil des Ministres s'est mis d'accord, ce 30 avril, pour autoriser une présence militaire à bord des navires marchands battant pavillon belge. Un renfort proposé par le Ministère de la Défense et le SPF Affaires étrangères, dans le cadre d'un programme de lutte contre la piraterie.

Toute intervention militaire sera toutefois soumise à condition : pour réclamer sa protection, la flotte marchande devra en premier lieu faire appel à la flotte européenne agissant localement dans le cadre de la mission Atalanta.

Si celle-ci s'avérait indisponible, le commandant de la flotte marchande pourrait alors faire appel à une équipe de huit militaires de la Défense. L'intervention sera laissée aux frais des armateurs, qui s'engageront par la même occasion à renoncer à toute poursuite à l'encontre de l'Etat belge en cas de dommages causés à l'embarcation, à la cargaison ou à l'équipage. La mise à disposition des militaires belges devrait prendre cours 48 heures après la conclusion des formalités. Elle fera l'objet d'une période d'essai de deux mois, entre le début mai et la fin juin.

Source : mil.be

2/05/2009

Des commandos Belges à bord des navires = 115 000 euros

Le gouvernement belge, réuni jeudi, a décidé de proposer aux navires battant pavillon belge de mettre à leur disposition une équipe de militaires à bord pour les protéger des attaques des pirates. Des attaques qui ont fortement augmenté ces derniers jours dans l'Océan indien et le Golfe d'Aden (un navire belge a ainsi été kidnappé le 18 avril). Cette demande pourra être exécutée sous deux conditions 1° l'armateur doit avoir demandé la protection de la force européenne, EUNAVFOR Atalanta, et celle-ci n'est pas disponible (une frégate belge participera à Atalanta en septembre) ; 2° l'armateur doit accepter les conditions juridiques et financières posées par les ministères des Affaires étrangères et de la défense belges (cf. ci-dessous). Cette offre fera l'objet d'une période de test, entre mai et juin, avant - éventuellement d'être prolongée.

Cette mise à disposition ne sera pas gratuite. L'armateur devra assurer les frais de l'équipe de huit militaires qui sera à bord (115 000 euros selon les estimations pour une mission d'une semaine environ). Par ailleurs il devra signer un engagement "renonçant à toute poursuite à l'encontre de l'Etat belge en cas de dommages causés à l'embarcation, à la cargaison ou à l'équipage".

Une solution à généraliser ? On sait, en effet, que la question de la responsabilité et du coût des militaires sont les deux principaux problèmes qui se posent et qui a, jusqu'ici, retardé la généralisation de l'embarquement de militaires à bord des navires marchands. La triple solution mise en place par la Belgique - condition préalable de non-disponibilité des forces sur place, prise en charge des coûts, et dégagement de responsabilité - est, somme toute logique et pourrait être généralisée à l'ensemble des navires et des bateaux européens. Faire payer les armateurs - même si elle est une solution qui pourrait apparaître choquante - peut apparaître justifié au regard des moyens que la puissance publique met pour les protéger.

La question du pavillon à envisager. Il serait délicat de ne choisir de protéger que les navires sous pavillon national. Mais on pourrait ajouter une nuance, à mon sens, une sorte de "tarif" différencié pour la contribution, selon que le navire est sous pavillon national (européen) ou non. Il n'est, en effet, pas logique qu'un armateur qui a choisi un pavillon national (donc assume certains coûts supplémentaires déjà) ne paie pas la même "contribution" que celui-ci qui a choisi un pavillon exotique, national ou de complaisance, justement pour échapper à certains coûts et certaines obligations.

Source : Bruxelles 2 (Europe de la Défense)

De quelle unité appartiendront les militaires qui embarqueront sur les navires marchands ???

Je suppose que ce seront des paras ? Mais pas nécessairement puisque le compagnon d'Aurore (du 12/13ème régiment de Ligne) est bien à bord du F930 pour le boarding team !

N'empêche qu'au large de la Somalie les boardind team des navires anti-pirates sont très solicités avec tous les pirates qui trainent dans le coin !

Voici une vidéo du bording team (des commandos marine) de la frégate française "Nivôse" en action :

video link

Si on regarde l'uniforme du "chouchou" de Aurore, on constatera qu'il possède tous les brevets de combatant, même le brevet Para . Notre infanterie de combat est très performante. Il ne faut pas être para pour défendre une place, même si cette place est une unité flottante. maintenant, il n'est pas nécessaire de savoir sauter en parachute pour défendre une passerelle. Ayant fait un an d'école d'infanterie dans le cadre de mes cours sous-off, les unités combattantes autres que para n'ont rien de moins que ces derniers à part le brevet commando. Et encore. Il ne faut pas dénigrer notre armée. Au Kosovo, Rwanda, ce sont ces gens là(unités de lignes, chaseurs ardennais..) qui étaient sur place.

Salut Béru, tu as raison, faut pas être para pour défendre un navire et loin de moi l'idée de dénigrer notre armée. En fait, je me suis embrouillé dans mes questions ! C'est surtout à bord du Louise-Marie que je me demandais de quelle unité viendrait les hommes qui composeront l'équipe d'intervention du bord ? Mais ca on doit pouvoir le savoir puisqu'ils sont surement partis pour sost avec le F931.

Maintenant, on verra bien si le Louise-Marie aura reçu l'ordre d'arrêter et de désarmer tous les pirates présumés qu'ils croiseront là-bas !?

Pour répondre ce sont des Forces Spécial(un nombres certains...........), ils sont déjà venus a Zeebrugge pour entraînement, car ils sont mieux armer (ils ont des armes comme le P2000 etc...)et mieux entraîner pour ces missions et plus de pouvoir (feu non de dieu)
Les pirates n'irons pas loin

Moi je crois que c'est la meilleure stratégie, mettre des hommes armés à bord. Ca a été prouvé avec l'attaque du bateau de croisière MSC qui s'est défendu et a fait fuir les pirates. Les français ont mis des commandos sur un voilier de croisière qui avait été pris en otage l'année dernière. Envoyer de grosses armadas militaires on sait maintenant que c'est comme vouloir tuer une mouche avec un canon. Ca coûtera certainement moins cher de mettre des hommes à bord des navires marchants et ce sont sans doute les assurances qui vont payer.

Le problème pour la Belgique c'est oû vont-ils aller chercher ces unités. Mon copain Yvon que certains ont rencontré à Quaregnon est CSM à Flawinne, m'a dit que la caserne est vide car il y en a qui ont été déjà envoyé partout.

A mon avis n'importe quelle unité d'infanterie maintenant professionnelle avec un peu d'entrainement pourrait convenir. Il faut surtout qu'ils soient visibles avec des armes lourdes pour être dissuasifs.