Les actualités de la Marine Française

Lors d’un entraînement, les plongeurs des marins-pompiers ont découvert ces obus qui gisaient par 25 mètres de fond.
Une cinquantaine d'obus datant de la Seconde Guerre mondiale ont été découverts par des plongeurs du bataillon des marins-pompiers de Marseille et vont être neutralisés la semaine prochaine, a annoncé la préfecture maritime. Les plongeurs des marins-pompiers s'entraînaient au large de Marseille, dans la baie des Catalans, lorsqu'ils ont découvert ces obus, qui gisent par 25 mètres de fond, précise la préfecture dans un communiqué. Les équipes spécialisées du groupement des plongeurs démineurs de la Marine nationale ont été chargées par le préfet maritime de la Méditerranée de procéder à la neutralisation de leur charge explosive.

L'opération devrait durer au total une semaine, du lundi 1er au vendredi 5 février. La baignade et la plongée sous-marine seront interdites à 600 mètres à la ronde pendant ces opérations, ainsi que la navigation et le mouillage des navires et engins de toute nature, dans un périmètre de 140 mètres autour du site de la découverte.

Patrouilleur de haute mer LV Lavallée en baie de Douarnenez dans le cadre de sa mise en condition opérationnelle.
© M. Muller/Marine nationale

NARCOPS : 680 kg de cocaïne interceptés par la frégate Prairial http://bit.ly/1mEDeww
🌍 Polynésie française



#Chammal - Depuis le 1er janv 2016
• 454 vols en Irak / Syrie
• 114 frappes sur Daech
• 182 objectifs détruits

Opération de déminage pour les plongeurs-démineurs de la Manche






© Marine nationale / N. Fernandez

Dernière mise à jour : le 16 Février 2016 à 15:00










Opération de déminage pour les plongeurs-démineurs de la Manche

Le groupe des plongeurs-démineurs (GPD) de la Manche a organisé une opération de déminage le mercredi 10 février sur la plage de Merlimont, ville située sur les rivages de la Manche, entre les baies de Canche et d’Authie dans le Pas-de-Calais.

Un périmètre de sécurité de 1500 mètres a été établi afin de sécuriser les lieux. L’opération a débuté très tôt dans la matinée du mercredi et l’équipe du GPD Manche a pu compter sur le renfort de deux sous-officiers de l’armée de Terre du 19erégiment du génie (RG) de Mourmelon le Grand (51).

Une mission habituelle pour les plongeurs-démineurs, perturbée toutefois par des conditions météorologiques difficiles. Avec un vent fort et des coefficients de marée à respecter, l’équipe de déminage n’a pas pu terminer la neutralisation des engins explosifs le jour même. Le travail a été repris dès le jeudi matin pour neutraliser et faire exploser les 3 blocs anti-débarquement (blocs de béton d’une tonne pouvant comporter 5 à 60 kilos d’explosifs) et le flotteur de mine à orin (sphère contenant une capsule de mercure de 60 kilos d’explosifs) assez rare dans le secteur de la Manche mer du Nord. Les 4 engins étalés sur une zone d’environ 150 mètres et datant de la Seconde Guerre mondiale ont été ramenés jusqu’aux dunes avec des engins de levage. Ils ont été détruits en fin de matinée.

Les 3 blocs anti-débarquement et le flotteur de mine à orin avaient été découverts par un riverain sur la plage de Merlimont, ville située sur les rivages de la Manche, entre les baies de Canche et d’Authie dans le Pas-de-Calais le 7 janvier dernier.



Retrouvez cette opération en video sur Youtube : https://youtu.be/Jpa8JGDBqxw


Sources : Marine nationale

Vie à bord du Dumont d'Urville durant le transit entre la Martinique et la République Dominicaine. Au programme notamment : exercice sécurité pour les marins du Dumont d'Urville, entretien de la condition physique pour les soldats du 33e RIMa, et cuisine pour tous !

Crédits photo : E.Mocquillon - Marine Nationale


Exercice sécurité pour les marins du Dumont d'Urville

Débriefing de l'exercice sécurité pour les marins du Dumont d'Urville et un représentant du 33e RIMa.


Entretien de la condition physique pour les soldats du 33e RIMa, à bord du Dumont d'Urville

Vie à bord - préparation des repas pour l'ensemble de l'équipage du Dumont d'Urville et les soldats du 33e RIMa embarqués

Dans le cadre de sa mise en condition opérationnelle (MECO), l'équipage du patrouilleur de haute mer Lieutenant de vaisseau Lavallée a conduit un exercice de visite (VISITEX) en baie de Douarnenez ainsi qu'un exercice d'évacuation de ressortissants (RESEVAC) à Brest.
Crédits photos : © Matthieu Muller / Marine Nationale

Océan Indien - Présence française en zone de crise

© Marine nationale
Dernière mise à jour : le 29 Janvier 2016 à 12:10
La France déploie en océan Indien une capacité militaire et navale permanente grâce notamment aux commandements interarmées et aux forces prépositionnées, qui perpétuent une présence française datant de plusieurs siècles. Cependant, la dégradation de la situation sécuritaire interne et les rivalités croissantes entre certains États riverains peuvent mettre en péril la stabilité de cette région. L’océan Indien est plus que jamais une « zone de contacts ».

Ces marins qui protègent les approches maritimes !

Courant janvier 2016 le bâtiment hydrographique La Pérouse était le bâtiment d’alerte « PPSM » en Atlantique. Le navire était chargé, entre autres, de la protection et de la surveillance des approches maritimes. Une équipe images de la Marine était embarquée à bord. Elle a suivi l’action conjointe des marins du La Pérouse et des gendarmes maritimes du peloton de sûreté maritime portuaire de Brest. Aperçu en images..


Témoignages

Le lieutenant de vaisseau Pierre Sithamma, commandant du BH La Pérouse

La semaine passée en mer ne s’est pas limitée à une simple surveillance des côtes pour le La Pérouse. Le centre des opérations de la marine (COM) de Brest nous a demandé de suivre un navire de commerce en route vers le port de Nantes. La désignation du bâtiment ciblé n’était pas le fruit du hasard. Nous avons été orientés par le centre de coordination de l’information maritime du COM Brest (CCIM).

Le bâtiment ciblé était un navire en provenance du Nigéria. Nous l’avons pisté dans les eaux internationales un long moment. Nous l’avons également interrogé par radio pour en savoir un peu plus sur son équipage, sa cargaison et recueillir du renseignement d’ambiance. L’équipage du La Pérouse est resté à l’affut de tout évènement suspect. Nous avons pu compter sur le concours d’un Falcon 50 de la flottille 24F. Les informations et photos recueillies par mon équipage ont été transmises en temps réel au COM de Brest. Le navire de commerce a jeté l’ancre un peu plus tard devant le port de Saint-Nazaire. Le Peloton de Sûreté Maritime et Portuaire (PSMP) de Brest s’est vu confier le soin de mener une enquête approfondie. Avec le soutien de la VCSM Sèvre, deux officiers de police judiciaire sont montés à bord du bâtiment de commerce pour mener leur enquête.

Notre mission a été facilitée par la mise en place d’une cellule info crise permettant de rester en contact permanent avec le COM Brest. Même si elle n’a pas été déployée cette fois, notre équipe de visite était prête à intervenir. Elle s’est entraînée pour cela.