Dépot de munitions à Ste Croix

Salut,
comme beaucoup d'entre nous, j'ai eu le plaisir de monter de garde au champ de munitions de Sainte Croix. Il y a prescription, nous pouvons donc nous lâcher (du moins je l'espère )
Personnelement, c'était l'époque des attentats en Belgique et je montai balles dans le fusil et baionnette au canon. Un tien vaut mieux que deux tu l'auras.
Comme beaucoup, j'avais trouvé le même coin pour me reposer pendant ces longues et froides gardes.
Une nuit que le piquet se reposait du sommeil des bienheureux conscient du travail accompli, nous avons été réveillé en fanfare. Notre collègue de garde venait d'être attaqué au champ de munitions. Une partie du piquet est sorti de la caserne et est allé voir à l'extérieur, l'autre partie par l'intérieur. Nous avons passé une très mauvaise nuit. D'autant plus, que nous n'avons jamais eu le fin mot de cette "attaque". Vrai attaque, fausse attaque. Je laisse le bénéfice du doute à notre collègue de garde ce jour là.

Jocava

De août 66 à mars ou avril 67, quand nous montions de garde au champs de munitions nous étions armé d'une
!!! pour se défendre contre les lapins qui avaient la myxomatose, on ne savait plus si on était militaire ou fermier...

Je voulais aussi parler de ces fameux lapins.
En février 65 un copain de la DIP a paniqué pendant sa garde et a tiré plusiers fois se croyant attaqué. Il s'agissait des lapins évidement et cela a fait toute une tartine en rapport pour justifier l'usage des munitions.Le même genre de gaffe est encore survenu par la suite à Lombardsijde .

Roger

les

Bien sur que ce dépôt de munitions doit évoquer pas mal de choses à certain. En 63, je me rappelle avoir fait un exercice incendie dans une infrastructure métallique avec hublots et portes étanches. Nous devions entrer avec masque à gaz et extincteur pour éteindre des cuves de mazout qui brûlaient à l’intérieur. Celle-ci se trouvait sur la pleine de manœuvre qui jouxtait le dépôt et au fond de ce terrain passait une route pavée que nous prenions en peloton pour nous rendre au tir. Souvenirs souvenirs… Fred.

Oui Freddy
Et avant cet exercice pour nous motiver on nous parlait d'un sous off connu, instructeur défiguré et handicapé victime d'un incendie sur je ne sais plus quel navire. Qq sait encore lequel

Roger

Sail Roger a écrit:

Oui Freddy
Et avant cet exercice pour nous motiver on nous parlait d'un sous off connu, instructeur défiguré et handicapé victime d'un incendie sur je ne sais plus quel navire. Qq sait encore lequel







Roger

L O Nom du sous-officier: 1MR Biernaux navire:algerine De brouwer? si mes souvenirs son bon .Salut

A la FN, j'ai appris à dormir !

1) Dans les râteliers où nous rangions nos kit-bags dans les chambrées de Ste + (Charly s'en souvient !).
2) Toujours à Ste +, dans le corps de garde où, pour cause de salle de police et surpopulation dans les cellules, j'ai réussi à pioncer allongé sur un banc (vachement étroit) avec comme oreiller une gamelle.
3) A bord, coincé et dissimulé entre la coque et le cadre relevé, après surmenage nocturne (elle s'appelait An..a !).
4) A bord toujours, à la passerelle, avec en main un bidon de sidol ou de "chemico" comme alibi et une oreille en éveil quand-même.

etc...

Mais c'est à Ste +, en montant de garde au fameux dépôt de munitions, que j'ai réalisé ma meilleure performance : là, je suis arrivé à dormir...debout !
Faut dire que dans ce foutu dépôt, le temps passait plus lentement que dans le reste du monde.

Une nuit, lors de la relève, en arrivant sur les lieux, j'ai aperçu une silhouette parfaitement immobile qui se découpait en ombre chinoise à mi-hauteur de la levée de terre qui ceinturait le dépôt.
C'était le signaleur 66 qui avait traficoté une mini radio et qui écoutait attentivement les tubes de l'époque, parfaitement indifférent au temps qui s'écoulait et aux périls nocturnes dont on nous rebattait les oreilles à l'époque.
Pour améliorer la réception, il avait bricolé une antenne avec un fil de fer tordu qui était fixé à son casque : dans le noir, le tout ressemblait furieusement à un extra-terrestre - vision saisissante dont le souvenir me revient avec d'autres à cause de vous tous.
Extra-terrestre, il aurait d'ailleurs pu le devenir si le temps avait été un tant soit peu à l'orage !
Je me demande si son intérêt pour les vieux machins et le multimedia n'est pas né derrière ce foutu grillage.

Bon, je me replonge dans "Corvette".

Salut Paul
Vrai que je garde le souvenir d'un gars qui n'avait pas l'air de se plaire à l'armée et tu avais un air souvent lymphatique qui avait toujours ses mains dans les poches.
Bien entendu, si tu es le Paul que je retrouve sur ces photos de qui j'ai garder d'excellents souvenirs.
Je ne me souviens pas que j'étais déjà bricoleur à cette époque, bien entendu si c'est de moi que tu parles.
Il me semble que nous sommes 2 Signaleurs 66 sur le forum.

En 2010



En 1966

Merci Valkiri
Je repense parfois à ce garçon qui nous impressionnait et que nous plaignions tous.
En tous cas pour la motivation à cet exercice c'était réussi.
En 65 j'ai aussi travaillé sur le Spa amaré à la Logistique ou il était en réparation après un incendie aussi. Les travaux ont durés plusieurs mois .
Bonne journée.
Roger

Salut Quaregnon,


Oui, il s'agit bien de toi et de moi.

Curieux comme la mémoire est sélective !

Car tu confonds lymphatie et je m'en foutisme affiché.
Au début, à Ste +, il m'était difficile de supporter l'autorité bornée et j'ai d'ailleurs été le 1er puni de notre DIP.
Par la suite, je me suis bien marré - beaucoup plus que la plupart - contrairement à ce que tu dis.
On ne récolte pas 1 mois et trois semaines après la classe sans avoir exploité au maximum tous les plaisirs de l'armée et de ses à-côtés.
(J'ai été démobilisé en même temps que tous, mais avec la perte de 1 mois et trois semaines de solde VCCT, chose que je n'ai jamais digérée).

Allez, à la r'voyure !

Paul, dommage que nous n'ayons pas navigué ensemble sur le 917 ou 927,on aurait fait une équipe du tonnerre avec Charly,toi et moi.
La ZM-FN aurait pu écrire un livre sur nos épopées.

Y a-t-il des anciens de la DIP Août 1966 qui pourrais m'aider à donner un nom et prénom aux 3 matafs debout à ma gauche et accroupis.
Je me souviens juste que celui accroupi à gauche était le fils d'une entreprise de coutellerie de Gembloux.

Salut a tous je me souviens du dépôt, pas parce que j'y suis monter de garde mais bien a cause de la protection renforcée que l'on avaient organisée en vue d'une attaque éventuel de septembre noir cet épisode est impssible a oublier du fait que a ce moment a Sainte Croix il régnait un climat d'inquiétude et d'angoisse qui faisait vraiment penser a un état de guerre eh bien je vous l"assure c'était pas triste.A bientôt.

j'étais instructeur à sainte croix et je me souviens bien de leurs bouilles de l'époque, en effet, il y en avait un de Gembloux que j'ai revu 2 ans après.
c'étaient des braves gars, mais je ne me souviens pas de leurs noms, j'en ai vu tellement pendant un an.
quartier maître Dauphin

Une seule fois jai ete de garde dans le depot de munition en decembre 61 et la tete des cartouches etait en bois