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Le rendez-vous des anciens et amis de la Force Navale - Het rendezvous van de oudgedienden en vrienden van de Zeemacht
 
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 un peu d'histoire

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SCHOETERS CHRISTIAN
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SCHOETERS CHRISTIAN

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MessageSujet: un peu d'histoire   un peu d'histoire EmptyJeu 6 Nov 2014 - 8:10

Les gueux et les grands amiraux

L'époque des grands amiraux commence. Le commerce s'étend sous la protection de puissantes escadres. Mais la révolution éclate dans les «Pays-Bas espagnols» qui se verront déchirés pendant un siècle et finiront par se scinder en Pays-Bas et provinces belges. Les gueux de mer, qui mènent sur l'eau la lutte contre l'Espagne, ne connaissent pas encore cette future différenciation et comptent autant de révoltés du Sud que du Nord. C'est l'un d'eux, le Liégeois Guillaume de la Marck, descendant du fameux Sanglier des Ardennes, qui est à l'origine de la puissance navale hollandaise. A la tête de 26 bâtiments et d'environ 800 hommes, wallons, flamands et hollandais, il s'empare du port de la Brielle en 1572. La situation des rebelles, très précaire à cette époque, se rétablit grâce à ce coup de maître.

Le BruxelloisLouis Boissot est nommé amiral de Zélande et s'empare de Middelburg en 1574. La guerre devient de plus en plus féroce et les grands noms brillent de tout leur éclat pendant 80 ans de guerres acharnées, jalonnées par les brillants exploits des amiraux et corsaires belges.Le vice-amiral van Wacken détruit les pêcheries hollandaises en 1600. En 1621, l'amiral Jean Jacobsen, tentant de débloquer Ostende, assiégée par les amiraux hollandais Kleuter et Moy Lambert, se fait sauter avec son navire le Saint-Vincent après avoir ravagé 4 bâtiments adverses.

En 1629, le célèbre marin hollandais Piet Hein est tué au cours d'un combat contre le corsaire ostendais Besage. En 1637, quand l'amiral Jacques Colaert meurt, il a passé 36 de ses 53 ans en mer, pris 109 navires marchands, 26 bâtiments de guerre, reçu 16 blessures graves. En 1636, malgré le blocus exercé par l'amiral Tromp, 30 corsaires ostendais sortent le seul jour du 31 octobre et l'un d'eux capture aussitôt 17 bâtiments.



Des corsaires à la compagnie d'Ostende

C'est l'âge d'or des corsaires qui déciment les flottes françaises, anglaises, hollandaises, au gré des alliances et des hostilités de cette période troublée. L'un des plus célèbres d'entre eux reste Pasquier De Moor qui, en 28 jours, ramena 21 prises à Ostende. Quant au Liégeois Le Mel, personnage haut en couleur s'il en fût, il est le spécialiste des expéditions fantastiques et des forçages de la Tamise. En 1695, il y entre avec un bateau armé par 30 hommes, s'empare d'un navire de veille ennemi, se glisse devant les 30 bâtiments de l'escadre à l'ancre, s'empare de 5 navires marchands mouillés derrière celle-ci et ressort en échappant à l'assaut d'une quarantaine d'embarcations, mises à l'eau par les vaisseaux pris au dépourvu. Mais les grands corsaires sont maintenant au service du Roi de France. Depuis 1648, le traité de Munster a fermé tous les accès de la Belgique à la mer, l'Escaut, le Zwyn, le canal du Sas. Bien plus, le commerce avec les Indes occidentales lui est interdit. Ses provinces sont attribuées par le traité d'Utrecht en 1713, à Charles VI de Habsbourg qui tente un moment d'encourager un redressement économique. Des marins belges naviguent dès lors d'Ostende vers les Indes, malgré la petite guerre que leur font Anglais et Hollandais. ,

En 1722, la Compagnie Impériale et Royale des Indes Orientales et Occidentales (Compagnie d'Ostende) est officiellement créée et les expédions lointaines se multiplient. Charles VI acceptera malheureusement en 1731 de supprimer cette compagnie pour obtenir de l'Angleterre et des Pays-Bas la garantie de son ordre de succession.

Un des plus brillants marins de la compagnie aura été Guillaume de Brouwer. Ainsi en 1727, attaqué par une flotte de pirates chinois en revenant de Canton, il parvint à l'anéantir, au grand bonheur des villages riverains.



Le déclin provisoire

La capitulation de Charles VI fut fatale pour ses lointaines provinces. A partir de 1731, la vie maritime de la Belgique s'étiola et les expéditions, d'ailleurs interdites, se firent rares.

En 1792, la République Française proclamait l'affranchissement de l'Escaut et, jusqu'en 1815, les Belges naviguèrent sur des bâtiments français, soit dans la Marine Impériale, soit pour la guerre de course.



La Marine Royale

En 1815, les marins belges passent dans la flotte néerlandaise et c'est là qu'après la révolution de 1830 la Marine Royale du jeune royaume va chercher son cadre. En 1832, la flottille des canonnières hollandaises de l'Escaut tombe entre les mains des troupes belges après la chute de la citadelle d'Anvers. Les marins remettent en état ces petites unités, et créent ainsi d'initiative un noyau de flotte. Des officiers rentrent de Hollande pour l'encadrer. A partir de 1834, la Marine Royale fournit des équipages pour réarmer des bâtiments marchands qui manquent de personnel et contribue ainsi à développer la flotte de commerce.

Dès 1840, deux bricks, le Louise‑Marie et le Duc de Brabant se partagent les voyages d'études et de prospection commerciale et le rôle de garde-pêche. Ils soutiennent la politique de colonisation, en particulier au Rio Nunez.

En 1849, le roi Mayoré ayant enlevé la femme et les enfants d'un commerçant du comptoir belge, le Louise-Marie doit intervenir, ce qui donne lieu au combat de Debokké. Le commandant du navire belge, Van Haverbeke, fait sauter le dépôt de munitions adverse à coups de canon, tandis qu'un de ses officiers, le lieutenant de vaisseau Dufour, est gravement blessé au front.

La Marine royale est supprimée en 1862. De nombreux officiers sont cependant encore envoyés par le roi Léopold II en stage dans la Marine française. Ce sera notamment le cas du lieutenant Lecointe qui, en 1898, va servir de second à l'explorateur de Gerlache sur son bateau, le Belgica premier navire à hiverner dans l'Antarctique.
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MessageSujet: Re: un peu d'histoire   un peu d'histoire EmptyJeu 6 Nov 2014 - 12:38

Bonjour Christian c'est une superbe histoire de notre marine
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