Plan stratégique et marine belge horizon 2030

vince01 a écrit:

Un contact au sein de la Marine m a soufflé que la 3e frégate n etais pas impossible

Alors là, ce serait vraiment un fameux coup, mais attendons tout de même de connaitre le prix définitif d'une nouvelle frégate qui devrait tourner aux environs des 750 millions d'euros vu les équipements et les systèmes d'armes qui sont prévus !?

La semaine prochaine à la Chambre sera décisive...

C'est cette semaine...

https://twitter.com/BelDefence/status/1485510457704079361

Citation :

La marine sera également renforcée et devrait avoir la capacité de poser des mines en mer même. Il s'agirait alors de mines "intelligentes" qui chercheraient des cibles comme une sorte de "drone sous-marin".

C'est demain le grand jour

https://twitter.com/DedonderLudivin/status/1486768469626343425

Pour écouter la ministre de la défense en direct maintenant :

https://www.rtbf.be/radio/liveradio/lapremiere

https://twitter.com/Knack/status/1488005759191470082

traduction google de l'article :

Citation :

"Donner plus de poids à la défense ? La législation archaïque sur le recrutement doit être révisée" (31.01.2022)

Par Lode De Waele : Enseignant/chercheur au Département d'études organisationnelles de l'Université de Tilburg

Lode De Waele du think tank Eleni réfléchit sur l'état de la Défense belge. «Même avec les investissements actuels, il ne sera plus possible d'inverser fondamentalement la tendance.

Le Conseil des ministres examinera aujourd'hui la proposition d'investir 14 milliards supplémentaires dans la Défense au cours des huit prochaines années, sans conteste une injection de capital importante, voire historique. Les tensions géopolitiques actuelles à la frontière entre l'Ukraine et la Russie ont une fois de plus clairement montré à quel point l'Europe est devenue dépendante de l'OTAN et des responsabilités des États membres européens de l'OTAN. Idéalement, les 14 milliards de dépenses supplémentaires pourraient entraîner une augmentation des dépenses de défense à 1,54 % de notre PIB. Cela nous rapproche légèrement de l'objectif de 2 % fixé par le sommet de l'OTAN au Pays de Galles en 2014, après l'annexion de la Crimée par la Russie et l'extension rapide de son territoire par l'EI.

La Belgique s'en sort actuellement extrêmement mal en ce qui concerne la norme des 2 %. Aujourd'hui, nous consacrons environ 1,09 % de notre PIB à la défense, bien en deçà de la norme de l'OTAN. Cela fait de nous l'avant-dernier élève de la classe, après le Luxembourg. Les États membres d'Europe de l'Est s'en sortent beaucoup mieux - en partie pour des raisons opportunistes, bien sûr, car ils sont sur une ligne de front potentielle - l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne et la Roumanie dépassent largement les 2 %.

"Donner plus de poids à la défense ? La législation archaïque sur le recrutement doit être révisée."

La Défense plaide depuis des années pour des investissements plus ciblés. Tout comme la Justice et l'encadrement des détenus, la Défense dans notre pays est désastreuse. Même l'achat récent par l'armée de F35, de véhicules blindés polyvalents et d'obusiers n'a pas conduit à une rupture significative de la tendance dans ce domaine. La défense a toujours été traitée en parent pauvre, même après qu'il soit apparu, au cours des deux dernières années, qu'en raison d'une logique d'économie absurde dans les services de protection civile, la défense a dû systématiquement reculer pour combler les trous dans les soins ou dans les lits des rivières inondées à Verviers.La réalité est que notre armée a réduit la quasi-totalité de ses capacités au cours des dernières décennies. Nous n'avons plus de blindés, nous n'avons plus d'obusiers lourds, nous n'avons plus que de l'artillerie anti-aérienne à courte portée très limitée (venant d'une situation avec des missiles et de l'artillerie anti-aérienne sur des chars), notre génie du pont n'existe plus, de sorte que nous ne pouvons même plus construire un pont sur l'Escaut et ainsi de suite. Notre armée est de facto composée uniquement d'infanterie légère, avec un appui-feu très limité. En d'autres termes: Nous ne sommes plus en mesure de nous engager dans un conflit de haute intensité — la contre-insurrection est tout ce que nous pouvons faire. La réalité est que même avec les investissements que nous avons devant nous, il n'est plus possible d'inverser fondamentalement la tendance.

Ce qui est frappant dans les plans de défense du gouvernement, par exemple, c'est que le nombre de soldats passerait de 25 000 à 29 000, alors que les postes vacants ne sont plus pourvus depuis des années. À cet égard, cependant, il reste encore beaucoup à faire : la modernisation de la politique du personnel à la Défense, par exemple, serait un pas concret dans la bonne direction. Une anecdote peut-être utile à cet égard : il y a quelques années, j'ai moi-même postulé comme réserviste à l'ADIV. Après que la candidature ait été retenue en raison de certaines compétences très spécifiques via une procédure de recrutement latéral, la candidature a été rejetée en raison d'une blessure à l'œil. Comme cette blessure à l'œil n'empêchait aucunement l'exécution du travail professionnel nécessaire dans le cadre du poste, une procédure d'appel a été amorcée. Cette frustration était alors largement partagée au sein de la Défense, jusqu'à un très haut niveau. Mais dura lex, sed lex : la loi est simplement là pour être appliquée. Le fait est que cette loi a maintenant plus de 50 ans et vient d'une époque où les profils à la Défense demandaient des compétences moins pointues qu'aujourd'hui et où une carrière militaire était aussi beaucoup plus attractive. Aujourd'hui, la perception de la Défense est plutôt négative, toute fonction potentielle est une profession à problèmes et tout ce qui la rendrait attrayante est en partie rationalisé par des économies linéaires.

Donc, si la ministre de la Défense était vraiment sérieuse pour rendre notre défense plus efficace dans une période où presque toute discipline budgétaire est perdue, son cabinet pourrait travailler en parallèle pour rendre plus conforme à la réalité actuelle une législation archaïque qui détermine qui peut être embauché sur la base de tests médicaux. En effet, l'autonomie stratégique au niveau européen ne sera pas le résultat escompté.

Source: knack.be

Olivier…. quelle chance et notre privilège d'avoir uniquement connu  notre époque.….bon voyage à nos décideurs

Ouais ! Je ne sais qu'en penser...
Amitiés.

Xavier

Ce mercredi, de 9h00 à 13h00, c'est Commission de la Défense nationale à la Chambre.be, et on devrait en savoir plus sur l'actualisation de la vision stratégique et l'actualisation de la loi de programmation militaire

Ce matin, à partir de 9h00 et jusqu'à 13h00, vous pouvez suivre la Commission de la Défense nationale à la Chambre.be en direct, et ainsi suivre la séance d'information donnée par la ministre sur l'actualisation de la vision stratégique et l'actualisation de la loi de programmation militaire  

Pour voir la séance en direct, cliquer sur >>> http://www.lachambre.be/media/index.html?language=fr&sid=55U2552

Ordre du jour du conseil des ministres... Loi de programmation militaire...

vince01 a écrit:

Ordre du jour du conseil des ministres... Loi de programmation militaire...

Après l'envahissement de l'Ukraine par la Russie, j'espère qu'ils vont enfin prendre la menace russe au sérieux et que notre marine recevra une 3ème frégate