PRECAUTIONS DE NUIT :
La nuit, il ne pouvait y avoir de feu que dans 3 lieux bien précis :
1. La chambre du capitaine
2. Le poste de garde à l'avant de la batterie haute, avec un factionnaire pour le surveiller
3. La timonerie pour éclairer les compas.
Aucun autre feu n'était toléré sauf parfois dans les chambres des officiers sur autorisation du capitaine.
Le capitaine d'armes (sous-officier du corps royal d'infanterie de marine) était chargé de faire appliquer ce réglement et l'extinction des feux (y compris à la cuisine et pour les fours) suivant les heures d'usage.
En cas de combat de nuit, exceptionnellement, des fanaux de combat étaient suspendus aux baux des batteries.
De même, pour les besoins du service, par exemple la nuit pour les changements de quart, on utilisait un fanal confié à la garde d'un caporal de l'infanterie de marine.
PRECAUTIONS DE JOUR :
Dans la journée, et plus précisément avant l'extinction des feux, la cuisine, la boulangerie, la pâtisserie faisaient évidemment fonctionner leurs chaudière et fours au bois et au charbon de bois.
Par ailleurs, sous la responsabilité du coq, il y avait en permanence une mèche allumée dans un baril gardé par une sentinelle qui ne fournissait le feu qu'à ceux qui en avaient la permission.
On peut supposer que, comme au XVIIIe siècle, les matelots fumeursz, quand ils étaient de repos, étaient cantonnés au gaillard d'avant , sous le vent.
Amicalement, Bob