Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)

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Nouveaux navires de lutte contre les mines (Belgique et Pays-Bas) "Dernière modification: 1-02-2018"

À partir de 2023, la Belgique et les Pays-Bas doivent compter six nouveaux chasseurs de mines, ou mieux : des navires de lutte contre les mines. Ces navires seront développés conjointement.

Bateau-mère de guerre des mines

Les nouveaux navires de lutte contre les mines seront donc principalement des vaisseaux-mères de lutte contre les mines combinés avec un mélange de drones aériens, de vaisseaux de surface sans pilote, de drones sous-marins et de plongeurs pouvant être déployés en fonction de la menace sous-marine.

Le navire-mère devra avoir une portée de plus de 3.500 milles nautiques, une vitesse de 15 nœuds et ils doivent pouvoir rester 30 jours en mer. En outre, le navire doit disposer d'installations d'hébergement et de communication, entre autres, afin que le personnel de lutte contre les mines puisse commander la plate-forme de lutte contre les mines.

Les navires-mères recevront des systèmes d'armes (automatiques) contre des cibles à faible spectre de violence, telles que les menaces asymétriques telles que les bateaux rapides avec explosifs.

Les navires doit être capable de lutter contre les mines dans le monde entier, dans le cadre d'une force opérationnelle maritime et dans les zones menacées. Ils doivent être capables de le faire dans diverses conditions météorologiques et à de grandes profondeurs.

Les capacités de lutte contre les mines devront offrir une flexibilité suffisante pour les futures mises à jour. Les navires doivent avoir également une durer de vie d'environ 30 ans, les systèmes de la boîte à outils (toolbox) peuvent être remplacés plus tôt.

Outre la lutte contre les mines, les navires doivent également pouvoir être déployés pour, par exemple, une aide d'urgence. Pour les tâches primaires et secondaires, les navires-mères recevront un espace modulaire. Différents systèmes peuvent être placés ici en fonction de l'opération.

Autonome

Les moyens de lutte contre les mines que le navire-mère peut utiliser s'appellent une boîte à outils MCM (MCM = Mine Countermeasures, mine control). Cette boîte à outils (toolbox) MCM comprend les systèmes mentionnés ci-dessus qui peuvent fonctionner dans toutes les dimensions. Il est également important que les systèmes puissent être utilisés de manière autonome. ils peuvent penser par eux-mêmes et le rôle de l'homme sera encore réduit. Par exemple, les mines doivent être nettoyées plus rapidement et plus efficacement que ce n'est le cas actuellement.

Planification

En mars 2018, les Pays-Bas et la Belgique signeront un mémorandum d'accord, suivi de l'appel d'offres européen et, en 2023, le premier navire doit être livré. Ce sera le navire pour la Belgique, qui sera opérationnel en 2024. Le premier navire néerlandais suivra en 2024.

C'est loin d'être fait. Bien que la Belgique ait déjà mis des fonds à disposition pour les nouveaux navires de lutte contre les mines, les Pays-Bas n'ont pas encore réservé de budget. Les Pays-Bas n'ont pas encore commencé la phase de projet. Cependant, la recherche est effectuée par les deux pays.

La Belgique et les Pays-Bas établiront conjointement les spécifications techniques. La conception et la construction sont proposées au niveau européen, ce qui signifie que tous les chantiers navals peuvent concourir pour l'attribution. Les nouveaux navires de lutte contre les mines pourraient donc dévier du reste de la flotte. La Belgique est en charge de ce projet.

Fin janvier 2018, le gouvernement belge a approuvé le plan du ministre de la Défense Steven Vandeputte pour l'achat de six navires de lutte contre les mines et de leurs outils. La Belgique investit de 900 millions à 1,1 milliard d'euros pour le contrat.

Propositions

Bien que les Pays-Bas n'ai pas encore formellement discuté du remplacement de ses chasseurs, le consortium franco-belge "Sea Naval Solutions" (STX France, Socarenam et EDE) a annoncé à la fin de Janvier qu'elle interviendrait dans l'appel pour la construction des dragueurs. Sea Naval Solutions a signalé via Meretmarine.com que le concept DeviceSeas serait proposé. Le concept personnalisé implique un navire avec un déplacement de 3.700 tonnes, une longueur de 80 mètres et une largeur de 15 mètres, 60 hommes d'équipage, vingt drones (surface, sub et air), et une plate-forme pour les véhicules aériens sans pilote.



Source : /marineschepen.nl

Alors, comme les nouveaux navires MCM feront +/- 80 mètres de long at qu'ils ne pourront plus rentrer dans le hangar à navires de la base de Zeebrugge !
Quid de l'avenir du hangar et de l'équipe permanente pour l’entretien des chasseurs de mines ???

---> mil.be/une-equipe-permanente-pour-lentretien-des-chasseurs-de-mines

Ils feront peut-être la cale sèche du Spin...ou bien juste encore que les remorqueurs et Castor/Pollux

shrek a écrit:

Ils feront peut-être la cale sèche du Spin...ou bien juste encore que les remorqueurs et Castor/Pollux

C'est bien ce que je pense mon bon Stéph

Et puis, il y a tous les petits navires du port civil pour remplir le hangar

Business is business...

Citation :

Dans le cadre de la procédure de sélection une réunion d’information sera organisée à la base Navale de Zeebruges le 20 Février 2018 à 9:30 heures. Pour l’inscription le formulaire en annexe D dument rempli doit être introduit auprès du Service Dirigeant. La session d’information ne couvrira ni les aspects opérationnels, ni techniques, ni logistiques de ce projet. Seulement les questions générales concernant la procédure de ce marché seront abordées.

Demain, si une bonne âme avait accès à cette réunion, merci de venir nous donner des infos

La Marine belge va se doter de drones chasseurs de mines
 
La technique permet de détecter les engins explosifs à distance en protégeant de la sorte les hommes et les bateaux. Des tests grandeur nature ont eu lieu durant deux semaines.

Citation :

Dans le cadre de la procédure de sélection une réunion d’information sera organisée à la base Navale de Zeebruges le 20 Février 2018 à 9:30 heures. Pour l’inscription le formulaire en annexe D dument rempli doit être introduit auprès du Service Dirigeant. La session d’information ne couvrira ni les aspects opérationnels, ni techniques, ni logistiques de ce projet. Seulement les questions générales concernant la procédure de ce marché seront abordées.

Pas une seule photo de la réunion, tout est bien gardé secret !

SECRET DÉFENSE Olivier

https://twitter.com/ECA_Group/status/968128156854095872

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ECA GROUP : contrat prometteur dans les services pétroliers

ECA Group et Petrus ont signé un accord de coopération pour la fourniture de services par drones sous-marins aux compagnies pétrolières. Basé au Brésil, en Afrique de l'Ouest et en Asie du Sud-Est, Petrus est un groupe de services parapétroliers qui emploie environ 400 personnes. Après avoir évalué le marché depuis juin 2017, les parties ont conclu un accord de partenariat consistant à proposer au secteur de l'offshore des services d'inspection et de survey en utilisant un robot sous-marin autonome - AUV (Autonomous Underwater Vehicle) A18-D.

Ce partenariat garantit à ECA Group sur les 4 prochaines années un chiffre d'affaires cumulé minimal de 6 millions d'euros pouvant augmenter en fonction du taux d'utilisation du drone. En fonction du succès commercial, des AUV A18D supplémentaires pourraient être mis en service dans le cadre de ce partenariat.

Cet accord est le plus important jamais signé par ECA Group dans le secteur des AUV à destination l'Oil & Gas.

Source: AOF

https://twitter.com/MonchPublishing/status/968550190943744000

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ECA lance l'AUV de nouvelle génération

Le Groupe ECA a dévoilé son dernier véhicule sous-marin autonome de taille moyenne (AUV), l'A18-M, le 16 février. Conçu spécifiquement pour le rôle de lutte contre les mines (MCM), ce drone sous-marin compact de nouvelle génération offre une imagerie d'une haute qualité inégalée et la possibilité de travailler à proximité des mines les plus intelligentes sans les déclencher à toutes les profondeurs d'eau jusqu'à 300 mètres.

L'A18-M est plus compact que ses prédécesseurs et peut facilement être déployé à partir de petites plates-formes navales, y compris la nouvelle génération de navires de surface sans équipage (USV). Cela permet d'atteindre un haut degré de stabilité même dans des états de mer défavorables, ce qui contribue à garantir la très haute qualité d'image du système. En outre, le drone peut adapter sa profondeur de fonctionnement aux conditions locales, évitant ainsi les «zones aveugles» dues à la stratification de la vitesse du son.

Le traitement embarqué avancé permet aux opérateurs de traiter les données brutes de l'image sonar en temps réel et de transmettre les données dérivées à un centre de commande en utilisant un USV ou un UAS comme passerelle. Le centre de commande peut alors examiner, décider et agir en réponse à des données en temps réel.

L'A18-M peut également détecter des engins explosifs improvisés (IED) ou des polluants et peut produire des cartes de haute fidélité du fond marin, permettant une évaluation rapide de l'environnement ou de la menace. Le sonar à ouverture synthétique du système a un taux de couverture d'env. 2km sq / hr - ce qui équivaut à un facteur de 5 à 10 fois plus élevé qu'un sonar latéral classique. De très grandes surfaces (de l'ordre de 20 à 40 km 2) peuvent être couvertes sur des périodes relativement courtes qui, associées à une qualité d'image supérieure et à un risque réduit pour le personnel, constituent un argument convaincant en faveur de son utilisation.

"Cet AUV de taille moyenne est le meilleur compromis entre la taille, le poids et la longue endurance. Sa capacité de charge utile lui permet d'héberger des sonars haute performance, tels que le sonar à ouverture synthétique, offrant des performances de détection et de classification sans précédent », a commenté Léonie Delacou, chef de produit AUV de la société.

Source: monch.com

https://twitter.com/NavyRecognition/status/969588402101411845

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Le chasseur de mines AQS-24B s'accorde avec l'accent européen sur la dominance sous-marine (2.03.2018)

L'AQS-24B, le seul système de chasse aux mines à grande vitesse déployé et éprouvé au monde, avec des vitesses opérationnelles allant jusqu'à 18 nœuds, sera exposé à la Conférence "Undersea Defence & Security" à Portsmouth, Royaume-Uni, du 20 au 22 mars 2018. Il utilise un sonar à balayage latéral à haute résolution pour la détection en temps réel, la localisation et la classification des mines à des taux de couverture élevés et un scanner à ligne laser pour fournir une identification optique de précision. Le chasseur de mines de la série AQS est utilisé à la fois au pays et à l'étranger et a enregistré des milliers d'heures d'opération.

Lors de la récente conférence sur la guerre expéditionnaire à Annapolis, dans le Maryland, des représentants de la marine américaine ont salué le système de chasse aux mines AQS-24B pour ses performances dans des exercices dans le golfe Persique et en Corée du Sud. L'AQS-24B a terminé l'introduction de la flotte comme une mise à niveau de l'AQS-24A déjà opérationnelle au printemps 2017. La mise à niveau a ajouté une capacité de sonar à synthèse d'ouverture à grande vitesse, développée et construite par Northrop Grumman, augmenté la résolution du sonar du système pour la détection, la localisation et la classification des mines.

Le Commodore Mike Egan, commandant de l'US Navy, basé à Bahreïn, a commenté lors d'un panel sur la guerre des mines à la conférence: «L'AQS-24B se comporte extrêmement bien sur le théâtre et dépasse les attentes de la flotte les opérateurs."

L'AQS-24B est exploité à la fois par les hélicoptères de transport lourd MH-53E de l'escadron de lutte contre la mine Helicopter 15 (HM-15) et par les navires de surface non pilotés (MHU) dans le golfe Persique. Le MHU avec l'AQS-24 a été déployé et opéré à partir de deux navires de l'US Navy, tels que USS Ponce (AFSB (I) -15) et USS Lewis B. Puller (ESB-3) récemment démantelés, ainsi que des navires de la Royal Navy, tels que le RFA Cardigan Bay (L3009).

Depuis son introduction dans les escadrons de lutte contre les mines aéroportées de la Marine au printemps dernier, l'AQS-24B a complété avec succès trois exercices opérationnels, dont deux dans le golfe Persique par le HM-15 et un troisième en Corée du Sud de contre-mesures à la mine d'hélicoptères Squadron 14 (HM-14).

Le Capitaine Hans Lynch, Chef de la Branche Mine Warfare, Bureau du Chef des Opérations navales (N952) a déclaré: "Nous sommes très satisfaits de la façon dont les systèmes AQS-24B ont fonctionné dans leurs exercices initiaux."

"Nous sommes extrêmement fiers d'entendre les guerriers de notre nation que l'AQS-24B se comporte exceptionnellement bien sur le théâtre", a déclaré Alan Lytle, vice-président, des systèmes sous-marins, Northrop Grumman. "Nous attendons avec impatience de futures occasions de démontrer la véritable technologie de pointe que l'AQS-24B représente à la fois pour la marine américaine et pour nos alliés."

Northrop Grumman est une société leader de sécurité mondiale fournissant des systèmes innovants, des produits et des solutions dans les systèmes autonomes, le cyber, C4ISR, strike, la logistique et la modernisation aux clients du monde entier.

Source: navyrecognition.com

Bonsoir Olivier.

Encore quelques mois et, avec le progrès ; au lieu de trouver des mines, notre petite merveille détectera des "Soums", gisant par des fonds de plus de 300m...
Amitiés.

Xavier

https://twitter.com/navaltoday/status/971709741692063744

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La marine de Singapour évolue vers un avenir sans pilote (2.03.2018)

La marine de la République de Singapour (RSN) a révélé qu'elle est en train d'introduire des navires de surface sans pilote pour patrouiller les eaux de Singapour, et détecter et neutraliser les mines.

Comme indiqué, ces navires seront contrôlés à distance à partir du rivage ou d'autres plates-formes navales en mer.

Selon la marine, les navires sans équipage réduiront la main-d'oeuvre nécessaire pour faire fonctionner chaque navire à seulement deux.

Expliquant le rôle de ses navires non-habités à l'avenir, la RSN a déclaré:

"Ils peuvent être déployés de manière plus stratégique pour effectuer des missions plus complexes à partir de Singapour, ce qui nous permet de mieux prévenir les menaces maritimes."

Les vaisseaux de surface téléguidés, les tours de guet non habitées et les drones intelligents sont parmi les nouvelles technologies que les Forces armées de Singapour (SAR) ont l'intention d'introduire dans un proche avenir.

«Nous devons exploiter les nouvelles technologies, comme l'a souligné le Dr Teo Ho Pin, car même si vous choisissez de nous donner plus d'argent en échange de main-d'œuvre, nous ne pouvons pas le faire. Nous n'avons tout simplement pas la main-d'œuvre, nous avons reconnu cela comme une contrainte inhérente ", a souligné Ng Eng Hen, ministre de la Défense de Singapour lors du débat du Comité de l'approvisionnement de son ministère le 2 mars.

"Pour la surveillance, nous voulons utiliser des caméras avec des capteurs intelligents pour la surveillance automatisée. Nous n'avons pas besoin d'autant d'hommes pour dire que ce navire se comporte différemment des autres navires. Et vous n'avez pas besoin de vaisseaux habités pour certains scénarios - des vaisseaux sans pilote seront bientôt utilisés pour des patrouilles et des relevés sous-marins », a-t-il ajouté.

"Tout cela nous donne l'espoir que nous allons vers une SAF qui soit juste ou même plus efficace, mais qui utilise moins de main-d'œuvre", conclut Ng Eng Hen.

Source: navaltoday.com