Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)

De toute façon cela m’étonnerait que le marché soit attribué à un chantier Wallon

Bosco a écrit:

De toute façon cela m’étonnerait que le marché soit attribué à un chantier Wallon

Salut Bernard,

Il reste une chance pour le chantier de Beez parce qu'on ne sait toujours pas avec quel chantier va s'allier Naval Group (ex DCNS) pour son projet ?

On verra bien mais j'ai des doutes !

La presse ne pipe pas un mot alors que les offres des trois candidats ont été rentrées le 2 octobre !

pour les MCM , s'ils étaient construits aux chantiers de Beez , c'est la hauteur des superstructures
qui feraient problème à cause des ponts pour rejoindre la mer.
Canal Albert , c'est même pas pensable ...
mais n'y a -t-il pas un canal qui va de Liège vers la Hollande par où ils pourraient passer ?

Où alors construire la coque jusqu'au pont et l'achever sur un autre chantier près de la mer
pas très pratique ...

Ah là là ! la Wallonie souffre de ne pas avoir d'accès à la mer

LE SCRIBE  en 11.1986 en cours de construction à Liège


Un peu éloigné de la construction de nos futurs MCM...

LE SCRIBE a été construit par les Nouveaux chantiers navals de Liège Monsin en 1986 et était destiné à naviguer sur le Nil.
Après démontage de ses superstructures il a été amené à Anvers via le Canal Albert et hissé à bord du CONDOCK II pour être transporté vers Alexandrie.
Du point de vue construction proprement dite je ne pense pas qu'il y aurait de gros problèmes à construire les MCM à Beez ou ailleurs en Wallonie par contre les chantiers n'y ont pas l'expérience pour de véritables navires de mer. (du moins je pense...)

L O Construction MCM au chantier naval Meuse & Sambre.
le Belle de l'Adriatique est un prototype -, c'est le chantier Meuse et Sambre qui construit la coque nue et motorisée et CroisiEurope, maître d'oeuvre qui gère la suite : des Alsaciens prennent en charge la menuiserie et la plomberie, des entreprises belges, tout le reste. Cette fois, les 2 premiers ponts ont été constitués à Namur, le navire a ensuite été remorqué jusque Bruxelles où les 2 suivants se terminent actuellement.
Pour mettre les choses au point approximativement le même que le porte-avion QE2.
La coque est construite sur différents chantiers et assemblé sur le chantier qui le terminera.
Comme l'exemple ci-dessus les 2 premiers ponts à Beez et les 2 suivants à BXL .
Donc il y aurait possibilité de construire nos futures plate-forme MCM(Chantiers Naval Meuse &Sambre) de cette façon et pour la touche finale le chantier EDR à Anvers.
Damen (NL) fait approximativement la même chose construction de la coque nue en Pologne et finalité en Hollande.
Chantons tous en cœur


Salut .  

VALKIRI a écrit:

Donc il y aurait possibilité de construire nos futures plate-forme MCM (Chantiers Naval Meuse & Sambre) de cette façon et pour la touche finale le chantier EDR à Anvers.

Bonjour Francis et bonjour à tous,

Tu as tout à fait raison, les Chantiers Naval Meuse & Sambre auraient très bien pu participer "d'une manière ou d'une autre" à la construction des navires MCM, mais pour cela ils auraient d'abord eu besoin de l’appui au parlement des députés des Provinces de Namur, de Liège et du Hainaut, afin de créer des contacts en vue de possibles alliances avec les grands chantiers naval français par exemple !?

De plus, comme ils l'avaient annoncé dans la presse en mars 2017 les Chantiers Naval Meuse & Sambre ont probablement déposé leur candidature officielle pour participer à la construction (en faisant quoi exactement ?) des futurs navires MCM. Ce qui veut dire que les Chantiers Naval Meuse & Sambre ont du être repris dans le cahier des charge avec les autres chantiers naval belges et toutes les autres sociétés belges candidates pour participer "d'une manière ou d'une autre" à ce projet de construction des navires MCM. Et au final, ce sont les gros chantiers naval européens (Naval Group, Damen,...) qui ont choisi leurs partenaires belges (selon leurs critères !) pour les associer à leur projet

- Pour l'instant on sait que le réparateur de navires anversois EDR (Engine Deck Repair) est associé dans le projet avec les Chantiers de l'Atlantique et Socarenam, et avec Thales. Le chantier EDR via l'Escaut est facile d'accès et en plus (pour la maintenance des navires par après) il dispose de plusieurs grandes cales-sèches !

- Et Damen (avec Atlas Electronik) s'est associé avec le chantier Gardec à Zeebrugge, là c'est encore mieux puisque eux sont carrément sur place, donc pour la maintenance des navires par après ce sera très facile !

- Reste le 3ème candidat, le géant Naval Group (ex DCNS), qui n'a pas donné les noms des sociétés belges (et donc du chantier) qui sont associées à son projet !

Normalement, la presse belge aurait dû nous donner (maintenant que les offres ont été rentrées au ministère le 2 octobre) tous les détails afin que l'ont puisse connaitre toutes les sociétés belges qui sont impliquées dans les projets des trois candidats, mais non, ils ne parlent que du remplacement des F16

Et en ce qui concerne le réparateur de navires anversois EDR (Engine Deck Repair), il dispose d'une fameuse infrastructure avec plusieurs grandes cales-sèches :

Voici le Celebrity Edge le dernier joujou, en phase de finition, des Chantiers de l'Atlantique

https://twitter.com/christodedieu/status/1052185275290542080

306 mètres de long pour un déplacement de 129.000 tonnes

Malheureusement c'est payant !

https://twitter.com/MeretMarine/status/1052439040912490497

Damen a publié une nouvelle image de son projet de navire MCM :

https://twitter.com/SciteCito/status/1053241539705667584

Remarque : On devrait en savoir un peu plus sur les projets des 3 candidats durant le Salon Euronaval du 23 au 26 octobre.

Pour son projet de navire MCM, Damen a fait appel au constructeur gantois de moteur diesel ABC (Anglo Belgian Corp), et voici un exemple de moteurs diesel fournis par ABC sur un type navire militaire français, des patrouilleurs :

Citation :

A bord du premier patrouilleur léger guyanais : le PLG La Confiance



Capables d’atteindre 21 nœuds et de franchir 3500 milles à 12 nœuds, les PLG sont dotés d’une architecture propulsive originale pour un bâtiment de la marine française. Leurs deux moteurs diesels principaux sont des ABC 12 DZC d’une puissance unitaire de 2900 kW, couplés chacun à un réducteur entrainant une ligne d’arbres. Mais il y a un second mode. Pour les petites vitesses, jusqu’à 7.5 nœuds, trois groupes Scania de 340 kW alimentent directement deux moteurs électriques. « Au cours de nos missions, nous naviguons souvent à faible vitesse et cette double propulsion est mieux adaptée. Elle permet de réduire la consommation, ce qui est très intéressant en termes d’économies mais aussi d’environnement, et de préserver les moteurs à faible allure. On évite les problèmes d’encrassement et d’usure prématurée », explique un mécanicien de La Confiance, qui note que le PLG est également équipé d’un système de réchauffage des moteurs qui autorise dès que la passerelle le souhaite une utilisation à 100% de la charge. Les montées en allure peuvent donc être très rapides, le bâtiment n’ayant mis aux essais qu’une minute et trois secondes pour aller de 0 à 21 nœuds.

Source : plaisir-croisiere.forumactif.org/actu-de-la-marine-nationale

.../...

Pas mal, ce concept, Olivier.
Hors sujet : j'adore la ligne de ces patrouilleurs.
A+.

Xavier


PS : pas mal, non plus, le projet de Damen.

Les images de synthèse du navire MCM de Damen publiées le 15 octobre sur son site, montre cette fois le projet de Damen selon le cahier des charges imposés. Alors, à votre avis, en regardant bien l'image ci-dessous, combien mesure approximativement ce navire ??? Je dirais 70 mètres !



La semaine prochaine, au salon Euronaval à Paris, les trois candidats devraient dévoiler chacun leur projet de navire MCM avec les caractéristiques