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Le rendez-vous des anciens et amis de la Force Navale - Het rendezvous van de oudgedienden en vrienden van de Zeemacht
 
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 CORSAIRES ET PIRATES

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SCHOETERS CHRISTIAN
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MessageSujet: Re: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 7 EmptyMer 17 Juil 2013 - 9:03

bonjour les amis Corsaires et Pirattes du forum
je ne sais pas si on as déja traiter le sujet des "Flibustier"
 
allors en voici un que je crois intéressant:
 
 
 
Les Flibustiers
Les flibustiers étaient des aventuriers qui, aux XVIe et XVIIe siècles, écumaient les côtes et dévastaient les possessions espagnoles en Amérique. Avec la fin de la piraterie dans les Caraïbes, le terme tomba en désuétude au XVIIIe pour ressusciter au milieu du XIXe et désigner des citoyens américains fomentant des insurrections en Amérique latine.
 
Étymologie
Le mot fliallobustier est issu de l'ancien anglais « flibutor » dérivé du néerlandais vrijbuiter (il se traduit par "freebooter" en anglais, littéralement « qui fait du butin librement »1 ou « libre butineur »2). Certaines sources citent comme origine le mot flibot (sorte de petit bateau), d’autres préfèrent free rapist (libre pillard), et font remonter leurs pratiques aux traditions de la soldatesque en Europe.[réf. nécessaire]
Selon le centre de ressources lexicales du CNRS3, ce terme apparaît dans le vocabulaire français au milieu du XVIIe siècle sous la forme friboutier. Il désigne alors un « corsaire des îles d'Amérique ». À partir du XVIIIe siècle, son sens évolue pour prendre celui d'un homme malhonnête, d'un escroc.
Les origines de la flibuste
 
CORSAIRES ET PIRATES - Page 7 Boucan10
 
 
Les flibustiers se composent d'aventuriers français, hollandais et anglais exilés aux Antilles à partir du début du XVIIe siècle pour fuir les guerres civiles ou la persécution religieuse en Europe et la pression économique des autorités royales.
La plupart s'installent sur l'Île de la Tortue, au large d'Hispaniola. Disputée par les Anglais, les Hollandais, les Espagnols et les Français, cette île servait d'escale et de port de ravitaillement aux contrebandiers et aux corsaires des Caraïbes. Au début du XVIIe siècle, elle était sous l'autorité du Français Pierre Belain d'Esnambuc, qui avait fondé la Compagnie de Saint-Christophe, devenue la Compagnie des îles d'Amérique en 1635. Chassé par les Espagnols de l'Île Saint-Christophe, Belain d'Esnambuc s'empara avec ses compagnons français et anglais de l'île de la Tortue et en expulsa les Espagnols en 1627. Il fut rejoint plus tard par des Hollandais chassés de l'île Sainte-Croix et par une centaine d'Anglais chassés de Niévès. Rapidement, les aventuriers qui vivaient sur l'île de la Tortue décidèrent de mener des actions en mer. Ils devinrent les premiers flibustiers.
En 1630, les Espagnols reprirent l'île avant de la céder aux Anglais, qui la renommèrent Isle of Association. Le gouverneur en place laissait les corsaires de toutes nationalités s'y ravitailler. En 1640, le gentilhomme français huguenot, François Levasseur, ex-capitaine de la marine royale, reprit l'île de la Tortue aux Anglais après s'être fait remettre par le gouverneur de Saint-Christophe une « commission », c'est-à-dire une lettre de marque engageant l’autorité royale, bien que la France soit en paix avec l’Angleterre. Nommé gouverneur de l'île, Levasseur accordait des autorisations aux aventuriers pour piller les navires Espagnols4.
L'aspect officieux des opérations menées par les flibustiers est à l'origine de leur statut ambigu, à mi-chemin entre le corsaire et le pirate. Si certains d'entre eux pouvaient faire valoir qu'ils avaient reçu une commission des autorités royales, cette autorisation n'était pas toujours valide : celui qui l'attribuait n'en avait pas toujours le pouvoir, et le gouvernement du royaume n'était pas toujours informé de la mission exécutée en son nom.
Pendant un siècle, à bord de leurs bateaux, les flibustiers s'en prendront aux navires espagnols, prétendant agir au nom des intérêts de leurs pays respectifs. Mais alors que la population de l'île de la Tortue se renforçait avec l'arrivée de boucaniers de Saint-Domingue et de colons européens, notamment des protestants, les événements politiques provoquèrent une évolution brutale dans leur histoire. La rivalité entre les puissances européennes au début du XVIIIe siècle, puis le règlement de la succession d'Espagne qui installa un monarque français sur le trône d'Espagne contribua au déclin de la flibuste. Ses représentants furent alors condamnés à s'engager dans une activité légale ou à devenir des pirates.
Expulsés par les Espagnols de la Tortue, une partie des flibustiers se réfugia à Saint-Domingue, à Cuba et sur les côtes d'Amérique centrale. À partir de 1659, ils sont nommément cités par le gouverneur de la Jamaïque. Affaiblis par le retour en Angleterre des navires de guerre, les autorités anglaises durent en effet faire appel aux flibustiers pour renforcer leur défense. Ceux-ci enrôlèrent alors un grand nombre de soldats anglais qui refusaient de s'installer sur l'île comme planteurs. Là encore, les commissions dont ils faisaient état provenaient de sources officielles, mais avaient été attribuées dans des conditions douteuses, en fonction du contexte politique.
L'un de ces flibustiers, Jérémie Deschamps seigneur du Rausset, ancien compagnon de Levasseur, avait obtenu à la fois des commissions françaises et anglaises. Ayant repris l'île de la Tortue au nom des autorités anglaises en 1660, il remit à des flibustiers des commissions en son propre nom, ce qui entraîna sa destitution par le gouverneur de la Jamaïque. Du Rausset décida alors de gouverner l'île en vertu de sa commission française, s'affranchissant ainsi de la tutelle anglaise.
En 1664, toutes les colonies françaises d'Amérique sont placées sous l'autorité de la Compagnie des Indes Occidentales créée par Colbert. Le nouveau gouverneur nommé à la Tortue, Bertrand d'Ogeron, décide de régulariser les activités des flibustiers et parvient à leur imposer de venir lui présenter leurs butins. Il continue néanmoins à attribuer des commissions aux flibustiers qui combattent les Espagnols.
C'est à partir de cette date que des personnages comme le Français François L'Olonnais et le Gallois Henry Morgan marquent l'histoire de la flibuste. Protégés par les gouverneurs des colonies de leur pays (la Tortue pour l'un, la Jamaïque pour l'autre), ils réunissent de véritables flottes pour attaquer les possessions espagnoles. Avec l'entrée en guerre de l'Angleterre contre les Provinces-Unies, des flibustiers britanniques s'en prennent aux intérêts hollandais.
 
île de la tortue
 
CORSAIRES ET PIRATES - Page 7 1110
 
 Hispaniola
Haïti  
CORSAIRES ET PIRATES - Page 7 Haiti10
 
18.88°N, 71.28° W
 
Hispaniola ou Haïti (anc. Saint-Domingue) est une île américaine de l'archipel des Antilles, la seconde des Grandes Antilles pour l'étendue et la population. Partagée entre deux Etats, Haïti, à l'Ouest et la République Dominicaine, à l'Est, qui en occupe les deux tiers de la superficie, elle est située au milieu de la chaîne septentrionale des Antilles (ce qui en fait une zone sismique très active), et baignée au Nord-Est par l'océan Atlantique, au Nord-Ouest par le canal des Bahamas qui la sépare des îles Caïcos (à 150 km) et de la Grande Inagua (à 110 km); à l'Ouest par la passe des Vents, qui la sépare de Cuba (à 67 km) et de la Jamaïque (à 180 km); à l'Est par le canal de Mona, qui la sépare de Porto Rico (120 km); au Sud par la mer des Caraïbes, qui la sépare de l'Amérique du Sud, dont la pointe la plus voisine (pointe Gallinas) est à 570 km.
Les pointes extrêmes de l'île d'Haïti sont : vers l'Est, la pointe Engaño; vers l'Ouest, le cap des Irois; vers le Sud, le cap Ysabela; vers le Nord, le cap Beata. Elle a 650 km dans sa plus grande longueur de l'Est à l'Ouest et 260 km dans sa plus grande largeur du Nord au Sud. Sa forme est irrégulière. Elle s'élargit de l'Est à l'Ouest, n'ayant en face de Porto Rico que 60 à 70 km de large et près de 200 à l'Ouest, avant de se diviser en deux longues presqu'îles entre lesquelles s'enfonce le golfe Haïtien ou de la Gonave, large de 130 km, profond de 150 km.
 
Les noms de l'île. - Le nom de Haïti, donné à l'île concurrament à celui d'Hispaniola, est un mot caraïbe signifiant haute terre ou montagne; il avait disparu quand Dessalines le reprit en 1803 pour affirmer l'indépendance des insulaires. Celui de Quisqueya, que quelques patriotes ont proposé de reprendre, était également employé par les premiers habitants et aurait signifié la terre mère. C'est Christophe Colomb, qui a donné à l'île le nom d'Hispaniola, auquel les Espagnols substituèrent ultérieurement celui de la capitale Santo Domingo ou Saint-Domingue, lequel prévalut jusqu'au début de ce siècle et désigne encore l'un des deux Etats qui se partagent l'île, la république Dominicaine.
La superficie de l'île est évaluée à 76,500 km²; mais ce chiffre comprend la superficie totale des deux républiques qui se la partagent, et par suite on y compte la superficie des îles qui dépendent de la grande. Celle-ci n'a que 75,250 km², le septième de la France; quant aux dépendances, qui mesurent environ 1250 km², les principales sont : Gonave, 745 km²; La Tortue, 303 km²; Saona, 110 km²; Cayemite, 44 km²; La Vache, 33 km²., etc.
Envisagée dans l'ensemble des quatre grandes Antilles, Hispaniola occupe la position centrale; c'est là que se bifurque la chaîne qui commence à Porto Rico et se continue au Nord dans Cuba, au Sud dans la Jamaïque. Toutefois les profondeurs sont assez considérables entre Hispaniola et les îles voisines : près de 1000 m à l'Est, bien plus à l'Ouest ou elles atteignent 3000 m.
 
Les côtes.
Hispaniola a un grand développement de côtes, et celles-ci sont à la fois très accidentées et plus accessibles que celles de Cuba, par exemple. Le développement total est de 3050 km. En ne tenant compte que des principales indentations du littoral, on trouve encore plus de 2400 km, dont 1000 pour le rivage méridional de la pointe Engaño au cap Tiburon; 600 pour le rivage occidental du cap Tiburon au môle Saint-Nicolas; 800 pour le rivage septentrional du môle Saint-Nicolas à la pointe Engaño. Au point de vue politique, la république occidentale (Haïti) a un littoral plus étendu de 200 à 300 km que la république orientale (Dominicaine), bien que sa surface ne soit que la moitié de celle-
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MessageSujet: Re: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 7 EmptyDim 16 Fév 2014 - 13:35

, R A C K H A M

Celui-ci écumait les Caraïbes .
Peut-être par bravade, ou par un stupide calembour sur son nom, il portait habituellement une tunique rouge volée dans le bagage de quelque officier britannique.
Son costume est très exactement celui d'un autre pirate célèbre, MONTBARS, dit l'Exterminateur. Gentilhomme languedocien et chef de flibuste original du milieu du XVIIe qui méprisait rapines et butin mais se considérait comme le vengeur des Indiens massacrés par les Espagnols qu'il haïssait.

Le 21 octobre 1721 , ANN BONNY, MARY READ et JACK RACKHAM sont finalement capturés.
Les pirates, saouls d'après certains récits, opposent peu de résistance.
écœurées par leur attitude, ANN et MARY se battent jusqu'au bout, tuant deux pirates et en blessant plusieurs.
Au bout d'une heure de combat, seules face à leurs ennemis, les deux femmes finissent par rendre les armes.

Ramené aux Bahamas, l'équipage de JACK RACKHAM est jugé et pendu. ANN et MARY parviennent à échapper à la pendaison en prétendant qu'elles sont enceintes.
Au cours de la captivité de JACK RACKHAM, ANN lui aura rendu visite et dit : "Si vous vous étiez battu comme un homme, vous n'auriez pas à mourir comme un chien".


Amicalement, Bob





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gégé
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MessageSujet: Re: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 7 EmptyDim 16 Fév 2014 - 13:51

Dans ce domaine, je ne saurais que vous conseiller l'exellent livre de Michel Le Bris "D'or, de rêves et de sang" l'épopée de la flibuste 1494/1588, édition Hachette Littératures.

 wavey 
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van Kasteren Carlo
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MessageSujet: CORSAIRES ET PIRATES   CORSAIRES ET PIRATES - Page 7 EmptyDim 16 Fév 2014 - 15:40

Les citations ont une vie multiple:
* Si vous vous étiez battu comme un homme, vous n'auriez pas à mourir comme un chien* me rappelle la réponse de la mère de Boabdil *El Chico*, roi nazari de Grenade qui battu lors de la *Reconquista* par les Rois catholiques le 2 janvier 1492, et partant pour l'exil, contempla une dernière fois son palais de l'Alhambra avant de descendre de la Sierra Nevada vers la mer en pleurant.
C'est alors que la sultane aurait dit: * Llora, llora como una mujer lo que no se has sabido defender como hombre* ou en français:
*Pleure, pleure comme une femme ce que tu n'as pu défendre en homme*

Le dernier endroit dont on peut apercevoir l'Alhambra s'appelle : El suspiro del Moro* Le soupir du Maure.

Ainsi sont les contes ………….

_________________
Carlo

---> voir ma présentation

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