- CDTA961 a écrit:
Les avis sont partagés sur le sujet.
C'est vrai il y a les bons côtés de Greenpaece et les actions discutables.
Je suis assez d'accord avec les fait que des institutions existent pour régler ce genre de problèmes.
Puisqu'une commission européenne existe et bien qu"elle serve à quelque chose.
Je n'ai pas vraiment un avis sur le sujet. Je me contente de publier les faits.
Bonsoir CDTA961, bonsoir à tous,
J'étais pleinement de ton avis, assez prudent. Non: j'étais moi carrément naïf et candide..., jusqu'à ce que je participe une année au salon Seafood (voyez avec Google), non pour un exposant ou pour un intervenant, mais pour l'organisation, derrière la scène donc, l'occasion de rencontrer beaucoup de monde et d'entendre beaucoup de choses.
Pour faire simple et bref, et expliquer la situation de ce secteur: la masse totale de poisson officiellement pêchée chaque année dans le monde est inférieure à la masse totale de poisson contenue dans les seuls produits issus de l'industrie agro-alimentaire.
Cela signifie deux choses:
- l'industrie agro-alimentaire, qui fixe ses propres quotas d'achats sans avoir de compte à rendre à qui que ce soit, ne se fait aucun souci de dépasser, allègrement et largement, les quotas de prises fixés par l'UE. Forcément, vous répondra-t-on fort cyniquement, puisque l'on ne parle pas de la même chose: l'UE parle de quotas de
prises, l'industrie agro-alimentaire parle elle de quotas
d'achat. depuis l'école primaire, on sait que les pommes ne sont pas des poires, et inversément...
- Comme cela ne suffit pas encore, et de du propre aveu des orateurs de ce genre de mnifestation, on "conditionne" et "recycle" d'autres "produits et substances organiques" (sic) pour complêter ce qui manque. Je ne parlerai pas des huiles et graisses végétales, du sel et même... du sucre, je rapellerai seulement, plus proche de nous, que c'est en pleine crise du poulet à la dioxine que la Région Wallonne avait vôté le décret autorisant le recyclage de "déchets organiques" dans la filière agro-alimentaire...
Laurent, le Baron, parle d'or cette fois encore. Je partage totalement son avis à propos d'une certaine maladresse de Greenpeace dans le choix de ses cibles et de ses moyens d'action, ce qui finit par la décrédibiliser quand elle crie au loup. Mais comme il le dit: "si Greenpeace" ne secoue pas le cocotier, qui le fera?".
Je suis moins d'accord avec la suite de sa phrase " Vous? Moi? La majorité d'entre nous n'en a rien à caler". Je ne le crois pas. Nous nous croyons impuissants (ou nous sommes conditionnés à nous croire impuissants ???). Parce que la réponse est toute simple et évidente :
- le Baron a écrit:
Je crois que tout est question d'éducation , je fais fort attention à ce que j'achète, la problématique du thon rouge est fort ancienne, et c'est pour ça que je n'en ai jamais mangé.
Quand je mange du saumon, celui-ci n'est jamais du norvégien ou de l'écossais nourri à la farine douteuse, je préfère du saumon pêché à la ligne dans le pacifique Ouest. Plus cher, bien évidemment, filière carbone défavorable, mais comme on n'en mange que 1 ou 2 par an...
Pareil pour mes fruits et légumes, je ne mange jamais de fraises avant que celles de mon jardin ne soient mangeables, les haricots verts frais qui viennent par avion du fin fond de l'Ethiopie, je dis non, les pommes qui viennent de Nouvelle Zélande, pareil...
Pinard pareil, pourquoi acheter du jaja du Chili, d'Australie ou d'Afrique du Sud, quand on produit un fabuleux Côtes du Rhône (bio de surcroit) à 1000 kilomètres de chez moi, pour moins de 6€ la bouteille, hein?
Elle est là, la solution: c'est le bon sens pur et simple!
Et c'est la force du cityen-consommateur, la force du poucet face aux géants. Nulle candeur, nulle naïveté cette fois: un seul paramètre.
Dans la distribution, relais complaisant pour la m*** que l'on prétend nous faire manger, un produit est retiré des rayons, des stocks, des achats, dès que le volume des ventes diminue de... 2%.
"Donnez-moi un levier et je soulèverai le monde!", diasit Archimède, nous l'avons ce levier: 2 petits pourcents de bon sens, 2 tout petits pourcents d'attention...
Je vous souhaite une bonne nuit.
Patrice
PS: Laurent, moi je situe les Côtes de Rhone à +/- 600 km. Le bilan carbone est donc bien meilleur: tu peux y aller deux fois cette année!
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