F930 : Les News

olivier a écrit:

Bonsoir tout le monde, en faisant des recherches pour trouver des infos sur la reprise par le F930 ce 1er mars du commandement de la finul maritime, j'ai trouvé un article sympa qui donne le regard d'un civil, qui a passé une journée à bord du "Léopold I", sur notre marine et nos marins

Bécassine dans la Marine

Nous avons décidé de renouer avec le type d’expérience inaugurée par C4 à ses débuts, en saisissant au vol une invitation faite à la presse par le Ministère de la Défense à découvrir, au cours d’une mini-croisière en Mer du Nord, la dernière acquisition de la Marine belge : la frégate Léopold Ier. Une opportunité de faire se rencontrer deux univers a priori éloignés, et de donner à un chômeur – une chômeuse en l’occurrence – la possibilité de passer un moment de détente en mer sur un navire à la pointe de la technologie.

par Bécassine

Un chômeur à bord de la frégate Léopold 1er, C4 ne refuse pas. La Défense vient de racheter à nos voisins hollandais deux frégates, bien plus récentes et plus « luxueuses » que celles dont la Marine disposait auparavant. Afin de présenter cette nouvelle acquisition, une journée presse est organisée. A 11h, nous partirons du port de Zeebrugge pour revenir à Anvers vers 16h. C’est décidé, moi, Bécassine, 25 ans, journaliste à mes heures, je me jette à l’eau.

10h30 : arrivée à Zeebrugge, dans les locaux de la base militaire. Après une courte conférence de presse donnée par le capitaine du Léopold 1er, Wim Robberecht, nous prenons le chemin de la frégate. L’engin est impressionnant avec ses 120 mètres de longueur et son univers métallique. C’est sûr, je n’embarque pas sur le Love Boat…

11h30 : les cordes sont lâchées, le remorqueur nous tracte et nous met dans l’axe. Nous avons droit aux habituelles consignes de sécurité et à l’indémodable gilet de sauvetage. Le sérieux de l’instructeur m’inquiète un peu. Il ne m’en faut pas plus pour engager la conversation avec le premier « uniformisé » que je croise. Il me rassure tout de suite : « aucun accident grave n’a jamais eu lieu sur un bateau militaire, c’est fait pour résister à tout. C’est bien plus dangereux de prendre le ferry ou un bateau de croisière ». Je remarque que le tutoiement est de rigueur, toutes hiérarchies confondues. Moi qui voyais la Défense comme quelque chose de très strict, je suis surprise : tout le monde se connaît et l’atmosphère est bon enfant. Cette familiarité est de mise au sein de la Marine ; les matelots passent plusieurs mois ensemble, sans espace intime, la proximité est donc inévitable.

12h00 : je suis invitée à prendre l’apéro et découvre un petit bar charmant dissimulé derrière des rideaux. Le tarif est sur la table, j’y jette et y rejette un œil … le whisky coca est à 0,50 euro et le reste de la carte tout aussi politiquement incorrect. Les rires des marins jettent l’ambiance, j’aime les écouter parler de leurs expériences et je les trouve courageux. Peu de personnes ont le cran de mettre entre parenthèses leur vie familiale, sentimentale et sociale pour embarquer plusieurs mois en mer, dans des cabines ridiculement petites et sans possibilité d’intimité. Les marins gagnent bien leur vie, c’est vrai (1 mois en mer varie entre 2.500 et 3.000 euros), mais la contrepartie est assez salée. Plus de contact possible entre les marins et leurs proches durant les traversées sauf le courrier qui leur est distribué lors des escales. Comme le disent certains, ce n’est pas évident pour les couples « quand on revient à la maison après 4 mois d’absence, ça crée des tensions, votre femme s’est habituée à tout faire sans vous et quand débarquez et voulez reprendre votre rôle d’homme à la maison, elle perd ses marques. »

12h45 : le repas est servi au mess. Au menu : carbonnades flamandes et frites, et c’est délicieux. Je fais le compliment à mon voisin officier qui me répond : « C’est normal que ce soit bon. Imaginez le moral des troupes si pendant 4 mois en mer ont leur servait de la nourriture infecte ».

13h15 : je décide de prendre mon café en solitaire sur la proue de la frégate. Nous avons de la chance, c’est une journée magnifique. Je me pose la question : aurais-je le courage de mettre entre parenthèses ma vie telle que je la connais, pour partir à l’aventure ?

13h45 : la visite de la frégate débute. Rien d’officiel, pas de guides prévus, pas d’équipes déterminées. Chacun accompagne qui bon lui semble et les marins ne se font pas prier pour nous faire découvrir leur univers. C’est un labyrinthe : de nombreuses portes, sas et minuscules pièces. Nous découvrons les entrailles du bateau, la salle des machines. Nous rendons visite au radariste (comment peut-il rester cloîtré toute la journée dans 6 mètres carrés ?). Nous observons les dortoirs de Barbies : 9 lits par chambre, des matelas étroits, et 50 centimètres de casier métallique par personne. Et pourtant, le Léopold Premier est le plus spacieux des bateaux militaires.

15h : c’est officiel, la frégate aura 2 heures de retard. Les jours précédents, des grèves ont perturbé le port d’Anvers et plusieurs bateaux sont donc sur la liste d’attente pour entrer au port. Pour moi, tant mieux, je me plais bien à bord.

16h30 : accoudée au bar et plongée dans une grande discussion, je suis interrompue par le commencement de l’exercice feu . L’alarme retentit et plusieurs équipes sont déployées (tous sont formés à intervenir en cas d’incendie) : combinaison anti-flammes, masque à oxygène, lances à incendies, même pour « du semblant », on sort le grand jeu. Tous les jours, l’entraînement est identique. L’ incendie est la catastrophe la plus probable et la plus grave qui pourrait survenir sur un bateau (nombreux moteurs et circuits électriques). Les marins doivent êtres opérationnels dans la seconde qui suit l’alerte. 18h15 : finalement le retour n’est pas prévu avant 22h… je partage donc un autre repas avec les marins. La soirée est plus festive, beaucoup se retrouvent au bar. Je me renseigne sur leur parcours : un para commando s’est blessé au genou et s’est reconverti ; une jeune femme, après plusieurs années dans l’administration, a trouvé le moyen d’allier le travail et sa passion pour les voyages. Mais pour la plupart, c’est un rêve de gamin qui s’est réalisé.

21h : nous approchons d’Anvers, le ciel rosé et les lumières la rendent magnifique. Comme la plupart des matelots, je rejoins la cabine de pilotage. Les grosses manœuvres vont débuter et le silence est de rigueur. Tous sont concentrés sur un même but : faire entrer la frégate au port sans dommage. C’est la phase critique d’une sortie en mer ; quelques centimètres trop près et la coque est endommagée.

22h : mon séjour sur la frégate touche à sa fin. Dernières petites plaisanteries mais on sent que le cœur n’y est plus ; la proximité tisse des liens. Je reverrai mes nouveaux amis, mais pas tout de suite puisqu’ils partent en mission en Afrique pour plusieurs semaines. East African Venture aura pour objectif de lutter contre la piraterie, le trafic de drogue et d’êtres humains, très présents dans cette partie du globe, mais aussi d’améliorer les relations diplomatiques entre les deux continents. La Marine, contrairement à l’armée de terre ou de l’air, est défensive, mais joue néanmoins un rôle primordial dans les relations internationales.

22h30 : retour sur la terre ferme. Je n’ai pas envie de partir, mais j’emporte quand même avec moi un tee-shirt de marin et la promesse d’avoir bientôt le béret qui va avec.

Vient l’heure des constats : j’avoue être agréablement surprise par la découverte de cet univers, nouveau pour moi. Je pense que certaines idées fausses circulent sur le compte de la Défense (« ça ne sert à rien », « les militaires sont incompétents », « les soldats sont cons et violents »). Il serait positif que les personnes portant ce type de jugement prennent le temps de s’intéresser aux militaires et de passer quelques heures avec eux pour mieux les connaître. Je ne prétends pas que tout y est rose, que tout le monde est beau et gentil mais ce n’est pas pire qu’ailleurs. J’ai surtout vu des hommes et des femmes courageux et passionnés. A quand Bécassine dans une multinationale afin que je me confronte à mes autres préjugés ?

Source : http://c4.agora.eu.org

Son prénom m'inquiètait un peu mais au fur et à mesure que j'ai lu l'article on peu dire qu'elle gagne à être connue.
Dany

Le F930 Léopold I à quai à Vlissingen le 15/08/2009.

Citation :

Après avoir agrandi les images miniatures ci-dessous,
sur la page de shipspotting.com vous cliquez sur pour voir les photos en grand format.

click the image for a larger version

Bonjour
il a vraiment de la gueule, je ne sais pas pourquoi mais j'aurais aimé servir à bord

Le F930 Léopold I adapte son pont d'envol à Vlissingen

Après deux participations à l'opération de l'ONU devant les côtes du Liban (UNIFIL), de 4 mois chacune, le Léopold 1er est rentré, le 16 juin dernier, à Zeebrugge son port d'attache. Le 01 juillet, la frégate accomplit un dernier voyage pour cette année 2009. Le beau temps est de la partie et le trafic dans l'embouchure de l'Escaut est assez dense. Le trajet dure trois heures. Nous arrivons au petit port de Vlissingen, au nord de Breskens. Là, le pont d'envol et le hangar pour l'hélicoptère seront renforcés et adaptés afin de pouvoir recevoir le futur hélicoptère NH 90...

---> Journal de bord





F930 Leopold I in Vlissingen voor aanpassing helikopterdek

Op 16 juni is de Leopold I terug aangekomen in Zeebrugge, na twee maal vier maanden UN-opdracht (UNIFIL) voor de kust van Libanon. Op 1 juli voerde het fregat zijn laatste reis voor 2009 uit. Met goed weer en druk verkeer in de Scheldegeul, bereikte het na een tranist van een drietal uur de kleine haven van Vlissingen, even ten noorden van Breskens (NL). Daar zullen, op de scheepswerf van Damen, het helikopterdek en de hangar worden aangepast en versterkt. Dit is noodzakelijk om in de toekomst de helikopters van het type NH-90 aan boord te kunnen ontvangen...

---> Boordjournaal

Le F930 Léopold I en grand entretien à Vlissingen.



Merci à Bertrand qui m'a envoyé la photo

Vlissingen, 01-07-2009

BNS Leopold 1 reunited with DSNS

On July 1st, 2009 Damen Schelde Naval Shipbuilding is reunited with one of the M-Frigates, our "Pride and Joy of the 1990's.

The BNS Leopold 1, built and designed by Damen Schelde Naval Shipbuilding as RNlN Hr. Ms. Karel Doorman, was transferred to the Belgium Navy in 2007 and is back at our shipyard to receive a Helicopter Deck Modification.

Damen Schelde Naval Shipbuilding is modifying the M-Class Frigates in order to operate, facilitate and accommodate the NH-90 helicopter.

This modification consists of the following activities:

- Lengthening the flightdeck, including placing of hydraulically operated flightdeck collapsible railing
- Adjusting the H-deck arrangement to integrate the new Helicopter Transfer System
- Lengthening the hangar
- Enlarging the FDO room.
- Placing the new hangar door.
- Adjusting the flightdeck arrangement
- Adjusting helicopter auxiliary and damage control systems
- Replacement of the electrical helicopter starting installation.

The execution of this modification on board BNS Leopold 1 starts in july 2009 and will be completed in April 2010.

Source : Damen Schelde Naval Shipbuilding (DSNS)

Voici des photos du F930 Léopold I durant son grand entretient en 2009 en cale sèche couverte à Vlissingen, où l'on voit les traveaux d'agrandissement du pont hélico :

>>> facebook.com/Leopold 1

6/04/2010

La frégate "Leopold 1" a reçu un nouveau pont d'envol

La frégate "Leopold I" de la Marine a reçu un pont d'envol renforcé et devrait reprendre la mer à partir de juillet, de manière à pouvoir participer à des exercices majeurs en 2011, a-t-on appris mardi de source militaire.

Le "Leopold I" est à quai à Flessingue (Pays-Bas) depuis juin 2009 pour subir cette modification du pont d'envol situé à l'arrière du bâtiment, qui est nécessaire afin d'accueillir le futur hélicoptère NH90, a expliqué la marine sur son site internet.

Le navire a été allongé d'environ deux mètres et deux nouveaux rails ont été intégrés dans le pont d'envol ("deck").

Lors de ce chantier, d'autres plus petits travaux ont également été effectués.

Quant à l'équipage, il profite de cette période à quai pour suivre les formations requises, a précisé la Marine.

A partir de juillet prochain, la frégate entamera sa remise en condition afin de pouvoir être engagée dans des grands exercices dès le début de 2011.

Le F930 "Leopold 1" et son jumeau, le F931 "Louise-Marie", sont des frégates M (multirôles) rachetées aux Pays-Bas en décembre 2005 pour 230 millions d'euros, un montant qui couvre leur achat, un lot de pièces de rechange et de munitions, la documentation technique, l'entretien planifié de l'un des deux navires et la modification du deck pour embarquer un hélicoptère NH90 - dont le gouvernement a fait entre-temps l'acquisition.

Les deux navires devront subir dans les prochaines années une modernisation, d'un coût estimé à une vingtaine de millions d'euros par bâtiment.

Source : Belga

sur ces batiments y a t'il encore un bow cette hélice qui permettait au zinnia de se rapprocher du quai?

Négatif. Je pense que seules les frégates françaises du type " Vendemaire" possèdent un propulseur d'étrave. Je pense que la raison est le bruit généré par ce type de matériel(cavitation) lors de déplacement à moyenne vitesse. cela les rend plus facilement détectable en contexte asw.

MERCI béru d'avoir été si rapide

beru2 a écrit:

Négatif. Je pense que seules les frégates françaises du type " Vendemaire" possèdent un propulseur d'étrave. Je pense que la raison est le bruit généré par ce type de matériel(cavitation) lors de déplacement à moyenne vitesse. cela les rend plus facilement détectable en contexte asw.

beru tu as le bonjour d'ALF

A l'occasion, dis-lui que Foufur se languit