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- --- Message Posté sur l'ancien forum le 22/07/2005 ---
La Belgique vend une frégate à la Marine bulgare. La frégate WANDELAAR a été retirée du service actif le 1er mars 2004 afin d'exécuter le “Plan Stratégique pour la modernisation des Forces Armées 200-2015” plus tôt que prévu comme indiqué dans le Plan Directeur 2003. Il a alors été décidé pour la Composante Marine de ramener la capacité d'escorte de trois à deux unités. Le WANDELAAR ayant à ce moment précis commencé le programme de consolidation concernant la plateforme et ne pouvant plus effectuer de tâches opérationnelles, il semblait évident de le retirer du service et de le proposer à la vente. A cet effet les nouveaux états membres de l'OTAN et de l'UE ont été approchés.
Dans le cadre de son intégration dans l'OTAN, la Bulgarie a envisagé le même mois l'achat d'une “frégate standard OTAN” pour sa marine en remplacement de sa corvette classe KONI datant de l'ère soviétique. La marine bulgare montra en fait de l'intérêt pour diverses frégates sur le marché d'occasion, parmi lesquelles en plus de la frégate belge également les frégates classe “US Oliver Hazard Perry”.
Le 17 mai 2004, une délégation de la marine bulgare rend pour la première fois visite au WANDELAAR, à ce moment au chantier SKB à Anvers, suivie le 18 mai 2004 d'une visite aux deux autres frégates WIELINGEN (ancienne configuration) et WESTDIEP (nouvelle configuration après consolidation). Le programme de consolidation a contribué sans aucun doute à augmenter les chances de vente de la frégate.”Du matériel modernisé se vend mieux que des vieux clous” déclare le Ministre de la Défense en réponse à une question parlementaire à ce sujet.
Très vite il apparaît que la Bulgarie montre énormément d'intérêt pour le WANDELAAR et le 19 juillet 2004 suit une lettre officielle du ministre bulgare de la défense Nikolay SVINAROV adressée au Ministre de la Défense André FLAHAUT: “…Je voudrais vous assurer que nous sommes intéressés et prêts à commencer des conversations sur la mise d'une frégate de la Marine belge à la disposition de la Marine bulgare”,prélude aux négociations officielles. Le dossier est géré par le Colonel CASON Walter (DGMR SDV) au sein de la structure unique tandis que le suivi de l'exécution technique du projet est attribué au Capitaine de frégate HAP Vincent (DGMR Sys-N/F/Projets). Il est évidemment fait appel à l'expertise de COMOPSNAV pour prépare le WANDELAAR à la vente.
Dans le cadre d'un accord “d'état à état” les deux ministres signent à VARNA (Bulgarie) le 04 décembre 2004 une déclaration d'intention (LOI) pour le transfert du WANDELAAR à la marine bulgare. L'acquisition du WANDELAAR signifie pour la marine bulgare un renforcement non négligeable de ses capacités maritimes. Ce n'est pas seulement un pas important vers l'intégration au sein de l'OTAN, mais c'est surtout pour la marine bulgare une solution rapide et cost effective d'acquérir l'interopérabilité avec des moyens standard OTAN. Grâce à cela la marine bulgare pourra à court terme opérer au sein d'une escadre OTAN, participer à des missions internationales de PSO (Peace Support Opeations) et mieux protéger ses eaux territoriales et ses lignes de communication maritimes. De plus la marine bulgare souhaite mettre la frégate en oeuvre dans des mission de contre-terrorisme en mer Noire.
Le 18 mars dernier le contrat pour la vente du WANDELAAR a été signé par les deux ministres. La frégate dans sa configuration standard est vendue pour un montant de 23 millions d'euro et le contrat sera probablement clôturé entre le 15 octobre et le 15 novembre 2005. A ce moment le pavillon bulgare sera hissé à bord du WANDELAAR. La marine bulgare cherche encoe un nom approprié, un numéro de coque et un crest pour la frégate destinée à devenir le navire amiral bulgare.
La remise en oeuvre du WANDELAAR demande un grand effort de la composante marine, non seulement du point de vue matériel mais également parce que en même temps un équipage bulgare est entraîné à pouvoir naviguer avec ce navire. Il faut ici ajouter que la marine bulgare n'aucune expérience des frégates et compte tenu de son appartenance récente à l'OTAN elle n'est pas familiaris-ée avec les procédures OTAN. Malgré la charge supplémentaire de travail il regne au sein de la composante marine une forte volonté de délivrer un bon produit, ce qui contribuera sans nul doute à une bonne relation de confiance entre les deux pays.
Depuis le 13 février un équipage bulgare réduit séjourne à bord du WANDELAAR afin de mieux connaître le navire. Il est très vite apparu que la majorité de l'équipage ne parle que le bulgare et les officiers uniquement parlent suffisamment l'anglais. Afin d'estomper cette barrière des langues, la préférence a été dès le début donnée à la formation sur le tas et de limiter autant que possible la formation théorique. Compte tenu également du fait que du côté bulgare une grande motivation est constatée, on peut dire après deux mois de formation que cette façon de travailler marche bien.
Les officiers bulgares jouent lerôle de traducteur et de cette façon participent activement à l'instruction.
Pour ce qui concerne la formation sur le tas, chaque membre d'équipage bulgare reçoit un “buddy” belge de façon à pouvoir apprendre le plus fidèlement possible les tâches qui leur sont demandées d'effectuer. Peu à peu l'équipage bulgare s'intègre à l'équipage belge afin que en fin de parcours il soit capable de reprendre le navire. La formation se clôture mi octobre 2005 par la certification “Ready for sea”. Cela veut dire que l'équipage bulgare maîtrise tous les aspects pour pouvoir naviguer en toute sécurité. La marine bulgare organisera elle même un eformation et un entraînement intensif après la livraison du navire afin d'utiliser celui-ci dans des “high intensity conflicts”, ce qui demandera probablement encor un effort supplémentaire d'un an.
Le WANDELAAR se trouve pour le moment à Brest (Fr) pour lemontage des armes françaises. Le processus complet est suivi de près par l'équipage bulgare. Le navire est attendu à Zeebrugge le 30 avril pour continuer la formation et la mise en oeuvre.
Source :
www.mil.beBelgië verkoopt fregat aan Bulgaarse Marine Het fregat 'Wandelaar' werd op 1 maart 2004 uit de vaart genomen om het 'Strategisch Plan voor de Modernisering van de Strijdkrachten 2000-2015' vroegtijdig uit te voeren, zoals voorzien in het stuurplan van 03 december 2003. Voor de Marinecomponent werd toen beslist om de escortecapaciteit terug te brengen van drie naar twee eenheden. Gezien de Wandelaar op dat moment begonnen was aan een consolidatieprogramma met betrekking tot het platform, en dus geen operationele taken kon uitvoeren, lag het voor de hand om het schip uit de vaart te nemen en te koop aan te bieden. Hierbij werden voornamelijk nieuwe lidstaten van de NAVO en de EU benaderd.
Als deel van haar integratie in de NAVO in dezelfde maand, overwoog Bulgarije de aankoop van een 'NATO standard frigate' voor haar Marine, in vervanging van haar KONI-Class-korvet uit het Sovjettijdperk. De Bulgaarse Marine had echter interesse voor diverse fregatten op de tweedehandsmarkt, waaronder naast het Belgische eveneens de fregatten van de 'US Oliver Hazard Perry class'.
Op 17 mei 2004 bracht een delegatie van de Bulgaarse marine voor het eerst een bezoek aan de Wandelaar, toen nog op de werf SKB in Antwerpen. Op 18 mei 2004 bezocht de delegatie de twee andere fregatten, 'Wielingen' (oude configuratie) en 'Westdiep' (nieuwe configuratie na consolidatie). Het consolidatieprogramma heeft ongetwijfeld geleid tot een hogere 'verkoopbaarheid' van het fregat. "Gemoderniseerd materiaal gaat gemakkelijker van de hand dan kromme nagels" citeerde defensieminister Flahaut nog in antwoord op een parlementaire vraag hieromtrent.
Al gauw bleek dat Bulgarije veel interesse had voor de Wandelaar, en op 19 juli volgde een officieel schrijven van de Bulgaarse Minister van defensie, Nikolay Svinarov, aan minister Flahaut: "...je voudrais vous assurer que nous sommes intéressés et prêts à commencer des conversations sur la mise d'une frégate de la Marine belge à la disposition de la Marine bulgare", waarna de officiële onderhandelingen konden beginnen. Kolonel Walter Cason (DGMR SDV) beheer het dossier binnen de eenheidsstructuur en fregatkapitein Vincent Hap (DGMR Sys-N/F/Projecten) is verantwoordelijk voor de technische uitvoering ervan. De expertise van Comopsnav leent zich uiteraard uitstekend voor het verkoopsklaar maken van het schip.
In een 'staat tot staat-overeenkomst' hebben beide ministers op 04 december 2004 in Varna (Bulgarije) een intentieverklaring (LOI) ondertekend voor de overdracht van de Wandelaar aan de Bulgaarse marine. De verwerving van dit fregat betekent voor de Bulgaarse marine een aanzienlijke verhoging van haar maritieme capaciteiten. Het is niet alleen een belangrijke stap naar een integratie met de NAVO, maar is voor de Bulgaarse marine vooral een kosteffectieve en snelle oplossing om interoperabiliteit met NAVO-standaarden te bekomen. Hierdoor zal de Bulgaarse marine op korte termijn kunnen opereren binnen een NAVO-eskader, kunnen deelnemen aan internationale PSO (Peace support-opdrachten) en haar territoriale wateren en maritieme communicatielijnen beter kunnen beschermen. Daarenboven wil de Bulgaarse marine het fregat inzetten in de strijd tegen het terrorisme in de Zwarte Zee.
Op 18 maart laatstleden hebben beide ministers het contract voor de verkoop van de Wandelaar ondertekend. Het fregat wordt in haar standaardconfiguratie verkocht voor een bedrag van 23 miljoen euro. Het contract zal vermoedelijk tussen 15 oktober en 15 november 2005 afgerond zijn. Op dat moment zal men aan boord de Bulgaarse vlag hijsen. Momenteel zoekt de Bulgaarse marine nog naar een geschikte naam, rompnummer en wapenschild voor het toekomstige Bulgaarse vlaggenschip.
Het in bedrijf stellen van de Wandelaar vergt een grote inspanning van onze marinecomponent. Er is vooreerst het aspect 'materieel' maar tegelijk moeten we een Bulgaarse bemanning klaarstomen. Hierbij moet gezegd dat de Bulgaarse marine geen enkele fregattenervaring heeft en gezien haar korte NAVO-lidmaatschap niet vertrouwd is met NAVO-procedures. Niettegenstaande de hoge werklast, heerst er binnen de marinecomponent een sterke wil om een degelijk product af te leveren, wat ongetwijfeld zal leiden tot een goede vertrouwensrelatie tussen beide naties.
Sinds 13 februari is een beperkte Bulgaarse bemanning aan boord van de Wandelaar, met de bedoeling het schip te leren kennen. Al gauw werd duidelijk dat het gros van die bemanning enkel de Bulgaarse taal machtig is en dat enkel de officieren voldoende Engels kennen. Gezien deze taalbarrière koos men van in het begin om de theoretische vorming zo beperkt mogelijk te houden en alles te focussen op ‘on the job training'. Na twee maand opleiding kunnen we stellen dat, gezien de grote motivatie van de Bulgaren, deze werkwijze goed functioneert. De Bulgaarse officieren fungeren als tolk en nemen op deze manier actief deel aan het vormingsproces. Voor wat betreft de ‘on the job training' krijgt elk Bulgaars bemanningslid een Belgische ‘buddy' toegewezen. Op die manier leren ze zo getrouw mogelijk de hun toegewezen taken aan. Geleidelijk aan wordt de Bulgaarse bemanning geïntegreerd met de Belgische, zodat ze op het einde van de rit in staat is om het schip over te nemen. De vorming wordt half oktober 2005 afgesloten met een certificatie 'Ready for sea'. Dit betekent dat de Bulgaarse bemanning op dat moment alle aspecten om veilig met het schip te varen, beheerst. De Bulgaarse marine zal na de levering van het schip zelf een gevorderde vorming en training organiseren om het schip te kunnen inzetten in 'high intensity conflicts', wat vermoedelijk nog een bijkomende inspanning van één jaar vergt.
Momenteel bevindt de Wandelaar zich in Brest (F) voor de montage van de Franse wapens. De Bulgaarse bemanning volgt het volledige proces van nabij. Op 30 april legt het schip weer in Zeebrugge aan, voor het verder zetten van inbedrijfstelling en vorming.
Bron :
www.mil.be