Les hélidrones de la marine (VTOL Unmanned Aerial Vehicle)

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] a écrit:

Certains parmis vous verront sans doute ceci avec un oeil plutôt méfiant (surtout quand le premier argument avancé est le cost);
d'autres au contraire seront emballés par les nouvelles persepectives que cela augure en termes d'efficacité dans des manoeuvres de localisation ou surveillance en mer;

En voilà un métier intéressant pour les futurs matafs, et il a aussi les drones de surface et les drones sous-marin

Paré pour les opérations maritimes du futur

Avec l’achat des futurs navires de lutte contre les mines, la Marine a créé une nouvelle unité, le Maritime Tactical Unmanned Aerial System (MTUAS), qui testera dans les prochains jours, le drone CAMCOPTER-S100 à Nieuwpoort. Ce drone sera également présenté au grand public durant les journées de la Marine les 30 juin et 1er juillet à la base navale de Zeebrugge.
De par sa conception robuste, le CAMCOPTER S100 convient parfaitement à des missions maritimes et a fait ses preuves dans le monde entier sur des bâtiments disposant d’un pont d’envol. Grâce à sa taille compacte et à sa légèreté, le S100 est facile à manœuvrer, parquer et à entretenir dans les hangars des navires. Le S-100 est apprécié en complément d’opérations traditionnellement menées par des hélicoptères avec pilote. L’engin est totalement adapté à un usage maritime car disposant d’une protection anticorrosion grâce au recours intensif à des matières composites en fibre de carbone, à l’acier inoxydable, au titane, à l’anodisation et à des revêtements spéciaux. Il peut voler à une vitesse de maximum 240 km/h à une hauteur de 18000 pieds maximum et dispose d’un rayon d’action de 200 km.
Grâce à sa capacité VTOL (compas gyroscopique), le drone peut effectuer des décollages et appontages sur des bâtiments équipés d’un pont hélicoptère même par mauvais temps (pluie et forts vents). Le S-100 peut être doté en option, d’un système de harpon destiné à être utilisé avec les grilles de pont (normalisées OTAN).

Le drone est commandé depuis le CUBE. Ce CUBE sert de hub entre le drone, l’ensemble des composantes terrestres et/ou navales ainsi que les états-majors. Conçu tant pour une utilisation nomade qu’une installation permanente sur un véhicule ou un navire, il s’adapte à toutes les situations. Pouvant être mis en réseau, le CUBE peut facilement bénéficier d’une extension permettant de commander une multitude d’engins aériens, que ce soit à partir d’un abri unique ou dans un centre de commandement et de contrôle d’un navire. Le S100 est un des drones qui sera testé durant les deux prochaines années par l’unité MTUAS.

Le Marine s'intéresse à cette nouvelle technologie. Elle pourrait investir dans des drones conventionnels équipés de rotors et pouvant peser jusqu'à 200 kg. Ces développements technologiques dans le domaine des matériaux composites, des systèmes de communication et de l'intelligence artificielle garantissent que des systèmes volants sans pilote deviendront disponibles pour une utilisation tactique en mer.

Ces systèmes pourront prendre en charge certaines des tâches des hélicoptères maritimes, notamment pour des raisons de rentabilité. La disponibilité et la flexibilité des systèmes sans pilote sont bien supérieures à celles d'un hélicoptère maritime. L'unité MTUAS peut être utilisée au profit de toutes nos capacités maritimes: frégates, navires de lutte contre les mines, capacité de sécurité côtière (navires de patrouille et MIK) et protection portuaire.

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Citation :

La marine belge crée une unité dédiée aux drones embarqués (25.06.2018)

Maritime Tactical Unmanned Aerial System (MTUAS). C’est le nom d’une nouvelle unité de la marine belge dédiée aux drones aériens embarqués. Elle commencer ses activités en testant le Camcopter S-100, un engin de 200 kilos que la société autrichienne Shiebel a déjà vendu à plus de 300 exemplaires à travers le monde, notamment à des forces navales. Capable de voler à 240 km/h, avec un rayon d’action de 200 km, cet engin conçu pour une mise en œuvre depuis des navires peut embarquer 50 kilos de charge utile, en particulier un système électro-optique. " Le S-100 est l'un des drones qui sera testé durant les deux prochaines années par l'unité MTUAS. Ces systèmes pourront prendre en charge certaines des tâches des hélicoptères maritimes. La disponibilité et la flexibilité des systèmes sans pilote sont bien supérieures à celle d'un tel hélicoptère. L'unité MTUAS pourra être utilisée au profit de toutes nos capacités maritimes : frégates, navires de lutte contre les mines, capacité de sécurité côtière (navires de patrouille et MIK) et protection portuaire ", explique la marine belge...

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D'après l'article au-dessus le rayon d'action du [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] serait de 200 km, ici en-dessous j'ai fait un essai avec un rayon d'action de 100 km depuis Nieuwpoort et c'est déjà pas mal :

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

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Francis, la nouvelle unité "MTUAS" est basée à Nieuwpoort, est-ce qu'il s'agit du domaine militaire provenant de l'ancienne base navale ?

olivier a écrit:

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Francis, la nouvelle unité "MTUAS" est basée à Nieuwpoort, est-ce qu'il s'agit du domaine militaire provenant de l'ancienne base navale ?

L O Olivier NON En se basant sur cette photo
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point de repère "la tour" qui est visible a droite.(sur une autre photo le phare de Nieuwpoort est visible en arrière-plan)
et grâce à Goggle Satellite voici +/- l'endroit du test .
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Légende  : 1 tour  2 phare NWP 3 Ecole Nautique 4 Entrée du camp 5 endroit approx du test des drones.
Salut  

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Merci pour les explications, Francis

Voici le [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] en action, durant les Navy Days à Zeebrugge, et filmé par notre amie [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]  

Interessante demonstratie van de VTOL UAV tijdens de Navy days te Zeebrugge. Démonstration intéressante du drone VTOL UAV pendant les jours de la marine à Zeebrugge.

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Pendant la semaine du 3 au 6 décembre, la Marine a testé un second capteur du type [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] - Sarah 4.0 lors de "Hovering Seagull". Cela eu lieu à la fois à la caserne de Lombardsijde et à la base navale de Zeebrugge. À Lombardsijde, l’essentiel de l’essai portait sur la portée de l’appareil avec pour objectif le P901 Castor. Dans le dock de la Marine à Zeebrugge, la simulation mettait plutôt l’accent sur la détection des mines à de plus grandes profondeurs. Le capteur testé est entièrement électrique et présente donc une durée de vol limitée à environ 30 minutes. De plus, l'appareil est presque silencieux. Pendant le test, l'accent a été mis sur la qualité des images de la caméra, l'utilisation de la caméra et du capteur hyper spectraux. Quatre versions différentes ont été testées : avec entre autres, magnétomètre, caméra hyper spectrale et infrarouge. L'appareil a une vitesse appréciable de 75 nœuds et peut être utilisé avec de fortes rafales à 40 nœuds ! La société qui a conçu le "Sarah" a 30 ans d'expérience dans l'utilisation de drones dans l'industrie cinématographique et l'a utilisé dans des films prestigieux tels que James Bond ou Harry Potter. Les nouveaux navires de lutte contre les mines de la marine seront conçus comme un navire-mère de telle sorte que des drones aériens et sous-marins puissent être déployés en fonction des besoins et de la mission. Pour tester tous les drones aériens, la Marine dispose d'une nouvelle unité, le "Maritime Tactical Unmanned Aerial System” (MTUAS). Elle est chargée de tester les différents drones aériens dans les années à venir. En plus d'écrémer les sociétés civiles qui proposent ces drones, elle teste également les capteurs. L'objectif ultime est de pouvoir constituer un ensemble efficace permettant d'opérer de manière modulaire à partir des différentes capacités maritimes. Cela semble peut-être futuriste mais ce sera une réalité dans quelques années ! En route vers le prochain test !

Bonjour Olivier.

Les drônes >>> Quel développement, en si peu de temps...
Amitiés.

Xavier

La Défense forme ses pilotes de drones du futur !

Depuis ce lundi 1er avril, 15 militaires dont 3 marins ont commencé le cours de drone organisé par la compagnie anversoise Ben Air Flight. Ce cours durera une semaine et sera donné dans le camp de Lombardsijde. Il est divisé en deux parties, une partie théorique suivie d'une partie pratique. L'objectif est que les élèves puissent voler en toute sécurité à partir d'une position sûre au sol, grâce aux dernières technologies en électronique, GPS et cartographie. Différents systèmes étaient disponibles pour commander à distance un drone aérien, allant d'une commande manuelle "sur site" à des situations où l'on peut commander un engin dans le monde entier via une "liaison de données". Cette nouvelle façon de voler offre des possibilités pour une variété d'applications à la Défense, surtout maintenant que le poids des capteurs a été considérablement réduit. Même à des fins militaires, ces applications sont très intéressantes pour effectuer les missions dites "Dull, Dirty and Dangerous". Outre les possibilités tactiques, les drones que le ministère de la Défense veut utiliser peuvent être utilisés pour l'imagerie 3D, la recherche atmosphérique, les contrôles et inspections et les missions dans les zones de conflit et éloignées. Néanmoins, avant de faire voler un drone, les engins sont entièrement vérifiés et tous les paramètres sont vérifiés à l'aide d'une check-list. Position de vision, caméra basse résolution, sonar, les deux caméras (avant et arrière), capteur infrarouge, batterie, contrôle d'hélice, poste de contrôle au sol, contrôle de puissance, orientation, position des antennes polarisées linéairement, toutes ces contrôles font partie d'un cours assez complexe. La Marine avait inscrits trois personnes à cette formation. Notre cameraman Patrick et le photographe attitré de la Marine, Jorn, ce fût pour eux une occasion idéale d'apprendre à faire des photos aériennes. Pour Ricardo de la frégate Louise-Marie, l'accent était plutôt mis sur l'utilisation du drone dans l'objectif de nos futures capacités. Grâce à l'évolution de ces nouvelles technologies de pointe, la Défense améliore ses possibilités, sa capacité et sa force de frappe !