Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)

@Xavier MONEL a écrit:

Quelle différence (déjà), entre les deux technologies : sonars de coque, sonars remorqués...

Bonjour Xavier,

C'est mon plus grand regret d'ex sonariste, c'est de ne jamais avoir pu travailler, en combinaison avec le sonar de coqu, avec un sonar remorqué

Voir même avec un hélico et son sonar trempé, mais bon nos dirigeants de l'époque au final n'ont pas jugé nécessaire d'équiper les frégates d'un hélico, donc dans ce cas ils n'ont pas jugé nécessaire non plus de les équiper d'un sonar remorqué, ni même d'une antenne linéaire (sonar passif) remorquée, pourtant très efficace à l'époque  

Alors, pour ce qui est de la recherche du sous-marin, je crois qu'ils n'ont plus le choix, ils doivent absolument utiliser un (ou plusieurs) drone sous-marin autonome qui balayera entièrement la zone avec son sonar haute résolution

Mais quand on regarde le tableau plus haut, il est indiqué que la firme choisie ne commencera réellement à chercher le sous-marin que le 10 août !!!

Les jeux sont faits, ce sera bien la firme privée du vénézuélien qui continuera la recherche du sous-marin  

https://twitter.com/InfobaeLoUltimo/status/998989669638393856

traduction google de l'article :

Citation :

La recherche de l'ARA San Juan sera en charge du Vénézuélien qui a promis de le trouver dans les 100 jours (22.05.2018)

Hugo Marino, le PDG SEA-Sistemas Electrónicos Acuáticos, a remporté l'appel d'offres. Le capitaine a convenu avec les parents d'avoir trois veilleurs à bord pendant le ratissage

La commission d'évaluation nommée par le ministère de la Défense pour qualifier les 9 entreprises qui ont l'intention d'être embauchées pour chercher ARA San Juan a déjà choisi la meilleure proposition.

Selon Infobae, la société la mieux positionnée s'est avérée être la Nord Americaine "Sistemas Electrónicos Acuáticos (SEA)". Son représentant et PDG est le vénézuélien basé à Miami, Hugo Marino. Ce capitaine a promis aux parents que dans un délai maximum de 100 jours, il trouverait le navire de guerre.

Pour annoncer officiellement le verdict, une seule signature est manquante. La famille, par les plaintes, a demandé qu'au moins trois veilleurs participent à l'opération « pour certifier le travail effectué et ils ont noté que le ministère de la Défense ne doit pas interférer dans les tâches. »

En deuxième place, c'était également une entreprise americaine, Ocean Infinity. Cette société, qui dispose d'une technologie -similaire à celle de SEA- mais de son propre bateaux avait déjà participé indirectement à l'opération de recherche et sauvetage du sous-marin argentin avec l'utilisation de l'un de ses robots par l'US Navy.

Bien qu'ils ne le reconnaîtront pas publiquement, Ocean Infinity était le favori du ministère de la Défense, en charge d'Oscar Aguad et de la marine argentine elle-même, mais un point très important a joué contre la société américaine: ils ne pouvaient pas commencer les recherches avant le mois de novembre cette année puisqu'ils cherchent l'avion disparu du vol MH370 de Malaysia Airlines dans l'océan Indien et ils auraient pu seulement venir en Atlantique Sud en 2019, un luxe qui ne peut pas être donné par le gouvernement sans parler d'Aguad. La pression des plaintes pour commencer la recherche de l'ARA San Juan dès que possible est soutenue avec un impact médiatique élevé.

Si bien que le 17 mai, alors que la Marine célébrait son 204ème anniversaire au troisième étage du bâtiment Libertad, sur les marches de l'entrée de la place, Luis Tagliapietra, représentant de l'une des plaintes et père d'Alejandro, un des 44 membres d'équipage disparus, a protesté et a montré des affiches et des bannières avec le slogan: "ICI NOUS SOMMES PRÉSENTS, CHERCHEZ-NOUS!".

Sans aller plus loin, aujourd'hui il a publié un communiqué de presse sévère dans lequel il déclare que: "Les parents sont dans le désespoir parce que Aguad tout ce qu'il fait est d'allonger les temps de recrutement Qu'est-ce qui se cache derrière tout cela?" Ils demandent et se souviennent que «les conditions climatiques nuiraient à la recherche ou qu'elle ne pourrait pas être poursuivie directement jusqu'en novembre» et ils spéculent: «Peut-être que c'est juste un autre jeu politique, avec la conclusion du sous-marin d'ajouter des votes pour les prochaines élections. Nous ne savons plus quoi penser. "

Le capitaine Hugo Marino avait été sceptique quant à ses chances d'embauche dans une interview avec Infobae. Il se plaignait du processus bureaucratique qui devait être fait, comme vous enregistrer en tant que fournisseur de l'Etat, et ne pas avoir un bateau pour surveiller le véhicule sous-marin autonome (AUV), le prendre à bord et le submerger dans la zone de ratissage. Mais, à sa grande surprise, et comme il l'a lui-même dit, du ministère de la Défense, ils l'ont contacté pour fournir la documentation qui manquait dans l'enveloppe qu'il avait soumise.

Son offre a également été considérablement améliorée par une offre aussi pour la ligne dans laquelle il offrait une « unité de surface (un navire) » qui a été précisé à la ligne 1 du contrat direct. Marino a expliqué qu'il a loué un navire brésilien qui a toutes les conditions requises et qui a déjà été approuvé par la marine.

Sa firme, Sistemas Electrónicos Acuáticos, est celle qui offre les meilleures conditions économiques sur la ligne 2, ceci est pour les « unités sous-marines » dont les tâches décrites dans le cahier des charges sont « recherche bathymétriques, échographiques, magnétométriques et des images vidéo du sous-marin ARA SAN JUAN, dans les zones détaillées à l'annexe 4 des clauses particulières ".

Il y a une semaine, avant de connaître les résultats de la commission, des représentants des familles se sont réunis avec le Vénézuélien Marino pour lui demander, en cas d'embauche par l’État, qu'il permette la présence des trois surveillants (veilleurs) qui se proposent pour observer les tâches.

La mesure avait déjà été demandée par l'avocate plaignante, Valeria Carreras, à travers un dossier déposé devant le ministère de la Défense et qui n'a pas encore reçu de réponse officielle.

Le PDG de la société SEA a non seulement accepté la présence d'observateurs, mais il a également promis de payer les frais et dépenses que la présence des trois veilleurs exigera.

Deux resteront sur le terrain et un sera embarqué sur le navire qui transportera les instruments avec la technologie pour contrôler, suivre et recueillir les informations des profondeurs de l'océan que le véhicule autonome sous-marin émet. Il couvrira les presque 13.000 kilomètres carrés qui ont déjà été ratissés à la surface.

Les experts estiment que le sous-marin argentin est peut-être tombé dans l'un des canyons maritimes ou "canyons" de la pente continentale, qui est considérée par sa grandeur comme une chaîne de montagnes inversée. Comme expliqué à Infobae par le capitaine de l'outre-mer Marcelo Covelli, ils peuvent être beaucoup plus profonds que 2.000 mètres.

Source : infobae.com

infobae a écrit:

Les experts estiment que le sous-marin argentin est peut-être tombé dans l'un des canyons maritimes ou "canyons" de la pente continentale, qui est considérée par sa grandeur comme une chaîne de montagnes inversée. Comme expliqué à Infobae par le capitaine de l'outre-mer Marcelo Covelli, ils peuvent être beaucoup plus profonds que 2.000 mètres.

C'est ce que je pense depuis le début, et c'est là-bas dans ces fameux canyons maritimes que j'enverrais le drone directement si j'étais à la place du vénézuélien

Il n'y a qu'un drone sous-marin (qui n'est relié à rien du tout) qui puisse se faufiler à l'intérieur de ces profondes et longues crevasses afin d'aller les ratisser au plus près. Les sondeurs multi-faisceaux des nombreux navires (qui ont participé à la recherche au début) rebondissaient sur les parois des canyons ce qui provoquait des aveuglement et/ou des faux écho en masse, et dans cette zone de canyons un sonar remorqué ne peut pas descendre assez profondément (au risque de s'accrocher sur le fond très accidenté) ce qui le rend beaucoup moins efficace, surtout pour scanner dans les crevasses !

Alors, le navire brésilien "MAERSK VEGA" que le vénézuélien doit affréter pour la recherche, se trouve toujours au large des côtes de Rio de Janeiro à 1700 nautiques de la zone de recherche. D'après ce qu'il avait dit lors d'une de ses interviews le navire pourrait être équipé avec tout son matériel et ses équipements et opérationnel en 3 à 4 semaines.

On va suivre ça de près...

Apparemment, la nouvelle du choix du vénézuélien ne fait pas plaisir à tout le monde !

https://twitter.com/Nexofin/status/999005430960533504

traduction google de l'article :

Citation :

Le lobby des médias est servi : l'ARA San Juan sera recherché par l'excentrique vénézuélien (22.05.2018)

Servi : Hugo Marino, le PDG de Sistemas Electrónicos Acuáticos, a été choisi par la commission d'évaluation nommée par le ministère de la Défense; l'entrepreneur excentrique dit qu'il va trouver le sous-marin dans les 100 jours.

"J'écoute toutes les versions, qu'elles étaient les bateaux de pêche chinois aux théories possibles des Martiens".

Malgré cela et d'autres phrases étranges, le ministère de la Défense a choisi dans les dernières heures un homme d'affaires excentrique vénézuélien basé à Miami pour chercher le sous-marin ARA San Juan

C'est Hugo Marino, qui est apparu sur de nombreux programmes de radio et de télévision expliquant son "plan" pour chercher le navire.

Selon Infobae mardi, la compagnie de Marino a été choisie par la commission d'évaluation nommée par le ministère de la Défense pour rechercher les traces du sous-marin, qui a disparu avec 44 membres d'équipage à son bord.

Pour le travail, Marino avait demandé, en dialogue avec les médias, 3,8 millions de dollars pour une recherche qui durerait 100 jours. En outre, il avait prévenu qu'il réclamerait 10% du budget sous la forme d'une avance.

Cependant, on ne sait pas quelle était son offre finale pour laquelle il a été choisi.

Source : nexofin.com

Yolanda Mendiola, parente d'un membre de l'équipage de l'ARA San Juan, sur Radio Brisas : "J'apprends maintenant que ce sera Hugo Marino qui va chercher l'ARA San Juan, on nous avait dit que nous devions attendre jusqu'à 28 mai. Si c'est vrai, nous avons la foi qu'il va le trouver"

https://twitter.com/RADIOBRISAS/status/999023196648198144

Un suspens de moins. Je sui déçu, mais reste le suivant, le plus important.

À part ça, on a perdu tous les deux notre pari !

Oui @PAUL

Je n'ai aucune sympathie particulière pour le gars mais il faut quand même reconnaitre que c'est le seul qui est venu expliquer devant les caméras et devant la commission parlementaire comment il allait s'y prendre et avec quel moyen pour le trouver. Bon maintenant il a intérêt à le retrouver parce qu'aussi non il va en prendre plein la gueule

Et ça commence aussi à jaser sur twitter : comment Infobae (comme d'habitude !) peut-il publier une telle nouvelle alors que la commission qui doit choisir l'entreprise n'a encore pris aucune décision officielle !!!

Affaire à suivre...

Citation :

Le coût total de l'opération, dont le délai est estimé à 100 jours, est «proche de six millions de dollars». Ce montant inclut l'embauche d'un AUV HUGIN de la société norvégienne Kongsberg et celle du navire battant pavillon brésilien MAERSK VEGA, qui servirait de nourrice au submersible.

« Si nous sommes l'entreprise choisie, en quatre semaines on peut être dans la zone des opérations », a déclaré, Hugo Marino, l'homme d'affaires vénézuélien.

Bon maintenant, si ce tableau trouvé sur twitter est exacte, l'entreprise choie ne sera déclarée officiellement que le 29 mai. Donc, ce n'est qu'à partir de ce moment-là que le vénézuélien pourra affréter le navire brésilien et l'adapter pour qu'il puisse mettre en œuvre son matériel et ses équipements (durant tout le mois de juin), ce qui fait que la recherche du sous-marin ne débutera pas avant le mois de juillet !!!

	Dates limites Maxi	Jours fériés	Date
Acte d'ouverture des enveloppes avec offres			02 mai
Regarder	02 jours ouvrables	0	04 mai
Révision de la documentation livrée	02 jours ouvrables	2	08 mai
Extension de la documentation technique manquante	10 jours ouvrables	4	22 mai
La commission d'évaluation recommande l'entreprise	05 jours ouvrables	3	29 mai
Communication du rapport d'évaluation	02 jours ouvrables	0	31 mai
Contestation de l'avis d'évaluation	03 jours ouvrables	2	05 juin
Légalisation	10 jours ouvrables	5	20 juin
Adjudicacion	01 jour ouvrable	0	21 juin
Notification de l'adjudicacion	03 jours ouvrables	2	26 juin
Notification de l'Acte Commande-signature contrat	10 jours ouvrables	5	11 juillet
Démarrage (à partir de la notification)	30 jours calendaires	0	10 août
Durée	120 jours calendaires	0	08 déc.

https://twitter.com/noticias13TN/status/999136964405231617

traduction google de l'article :

Citation :

Requiem pour l'ARA San Juan (23.05.2018)

Avec une structure militaire déficiente, sans modernisation ni renouvellement, nous assistons depuis 1991 au lent déclin de la défense argentine. Les risques d'impliquer les forces armées en matière de sécurité intérieure.

Plus de six mois se sont écoulés depuis la destruction du sous-marin ARA San Juan, en raison d'une faute survenue deux mois auparavant. Les actes successifs ont montré la précarité de son état.

En tant que cause profonde de la situation, nous signalons un budget faible et une répartition insuffisante, de 1993 à aujourd'hui -25 ans, entre 80% et 85% du personnel, entre 10% et 15% en fonctionnement, et entre le 5% et 0% dans l'équipement. Le budget, par rapport au PIB, entre 1996 et 2016 a varié entre 1,2 et 0,8%.

Avant le débat sur la défense, les déclarations annonçaient la création d'une force de déploiement rapide intégrée par les trois forces armées pour fournir un soutien logistique aux forces de sécurité dans les opérations de sécurité intérieure, affirmant que cela constituerait une restructuration et une modernisation dans la pratique.

Selon l'article 27 de la loi sur la sécurité intérieure, les éléments de combat des forces armées ne peuvent pas fournir le soutien prévu par la loi.

En ce qui concerne la restructuration, peu et rien n'a été fait, comme les gouvernements des 25 dernières années. La nature réduite du montant du budget de la Défense n'est pas le seul problème. Cela représente plus de 5 000 millions de dollars; Il s'agit du troisième budget en Amérique du Sud, similaire à celui du Chili et doublant celui du Pérou et de l'Équateur, qui présentent une bonne capacité de défense.

L'autre problème réside dans la répartition des dépenses.

Le budget pour 2018 maintient la répartition actuelle depuis 1991 qui a conduit à la situation actuelle: personnel, 86,37%; opération, 9%; investissements, 3,24%, dont des équipements militaires et de sécurité, 1,67% en moins de 1% du budget PIB.

Les dépenses en personnel sont expliquées par un nombre disproportionné d'officiers supérieurs dans les trois forces armées, produit à l'origine par l'absence de restructuration avant la réduction du budget de 1984-1985 et aggravée par les compressions budgétaires successives des années '90, combinés avec la croissance du nombre d'officiers de haut rang, à partir de 2001.

Une telle disproportion subsistant dans l'armée en 2018, a augmenté dans la Marine, avec 34 officiers amiraux et 429 capitaines de navire, ce nombre est le plus haut de son histoire, pour un effectif total de 18.322 hommes, alors qu'en 1983 elle avait 27 officiers amiraux et 212 capitaines de navire, pour un total de 40.059 hommes.

L'Armée de l'Air, avec 43 officiers brigadiers , a également le plus grand nombre de ces grades dans son histoire, bien que le nombre de 474 commodore en 2018 soit inférieur aux 525 qu'il a atteint en 2015, pour 12.808 effectifs. Cependant, en 1983 il avait, respectivement, 39 et 211, quand il avait 21.903 effectifs.

La comparaison avec des forces armées efficaces montre que dans celles-ci, la relation entre le nombre d'officiers de chaque degré est celle d'une pyramide, avec un sommet dans les principales classes et un nombre croissant à mesure qu'il descend.

En Argentine, une telle relation n'existe pas, étant fréquent que le personnel d'un degré est plus grand que celui du degré inférieur. Une telle disproportion dans des hauts degrés, en plus d'avoir un impact sur les frais en personnel, élève la moyenne d'âge et augmente le coût de la passivité militaire. En définitive, nous assistons depuis 1991 à l'extinction lente de notre instrument militaire, vital pour la capacité de défense de notre société.

L'actuel est la quatrième année où il n'y a pratiquement pas d'aviation de combat adaptée à la guerre moderne, ne qualifiant pas comme tel aucun des A-4AR Fightinghawk qui volent encore, ni, par son nombre et son âge, les cinq Super Etendard.

Le faible pourcentage alloué à l'équipement empêche le renouvellement du matériel qui prend trois et quatre décennies.

Il faut construire une Force Aérienne, et l'équipement terrestre requiert une rénovation. Même si le matériel naval est en grande partie modernisable, il est essentiel de planifier et d'amorcer le renouvellement de la flotte et de reconstruire notre capacité sous-marine. En matière de production pour la défense, les Fabricants Militaires ne produisent pratiquement pas de matériel pour la défense.

Enfin, nous pensons que le dévouement des forces armées à la sécurité intérieure pourrait représenter leur fin en tant que telle. Ces forces sont conçues, instruites, préparées et équipées pour la guerre.

Les pays latino-americains qui ont consacré leurs Forces Armées à la sécurité intérieure – le Mexique, la Colombie, le Guatemala, le Honduras, le Sauveteur ont été confronté à des disparitions, des exécutions forcées et les tortures, en diminution en Colombie, par la paix, et au Guatemala par la décision de retirer aux Forces Armées les missions de sécurité intérieure. Un tel dévouement n'a signifié aucune solution.

Des rapports d'inspection du sous-marin découle le "grand esprit d'engagement, d'appartenance et de professionnalisme" de l'équipage, en plus des insuffisances constatées dans l'équipement du navire et le manque d'entretien.

Les marins de l'ARA San Juan sont des héros, principalement parce que, connaissant les insuffisances du navire, ils ont accepté de faire un long voyage avec lui, afin de maintenir en vie l'arme sous-marine qu'ils ont intégrée et leur contribution à la Défense.

Ce sont eux, alors, qui nous défient, afin que nous expliquions ce que nous faisons pour la défense pour laquelle ils ont donné leur vie.

*José Manuel Ugarte est docteur en droit et professeur à l'Université de Buenos Aires. De plus, il est correcteur des lois de la Défense nationale et de la Sécurité intérieure.

Source : clarin.com

https://twitter.com/diariotiemposur/status/999258674441998338

traduction google de l'article :

Citation :

L'ARA San Juan aurait implosé à plus de 450 mètres de profondeur (23.05.2018)

Le contre-amiral Dadvi Burden, 57 ans, est l'un des chefs navals en activité avec l'une plus grande trajectoire professionnelle dans la marine de guerre et en plus d'avoir reçu plusieurs décorations et accompli des missions aux États-Unis,en 'Allemagne et en Angleterre, il est licencié dans les systèmes navals de propulsion.

Pour sa gestion du matériel, il a passé une partie des budgets de réparations qui ont été nécessaires à effectuer sur le sous-marin, dont plusieurs étaient un complément du programme à « mi-vie » qui s'est majoritairement limité durant l'année 2014 avant d'assumer la direction au quartier général de ce secteur, en décembre 2016.

L'audience à la Cour fédérale de cette ville a commencé hier après neuf heures du matin et a duré près de trois heures, mais le contre-amiral s'est retiré en milieu d'après-midi après avoir examiné le dossier dans lequel a été adapté son témoignage.

Il s'excusa poliment de faire des déclarations à la presse, de sorte que les réponses aux questions qui lui sont posées sont basées sur les informations factuelles fournies à la fois par la juge Marta Yáñez ainsi que par les avocats de la poursuite Lorena Arias et Luis Tagliapietra, ce dernier étant secondé par l'avocate Sonia Kreischer,.

EN 20 MINUTES il est arrivé à 450 mètres

Sur la base de ces rapports on a pu savoir que Burden, de sa propre initiative, a voyagé au début de Décembre 2017 pour la ville allemande d'Emden où il est entré en contact avec les responsables du chantier naval Thyssen Nordseewerke, où on a construit le ARA San Juan, lequel a été lancé en juin 1983.

Son objectif était d'établir ce qui aurait pu être la faute qui a causé la tragédie et de relier cette recherche, par vidéoconférence, avec des experts du Centre International de Vienne (Autriche) qui a détecté une explosion hydroacoustique dans l'Atlantique Sud, précisément dans la Zone de l'itinéraire du sous-marin.

Sur la base des données recueillies, Burden est arrivé à la conclusion que l'ARA San Juan a implosé à plus de 450 mètres de profondeur selon les vagues capturées par l'organisation internationale.

À ce stade, il convient de mentionner qu'il s'agissait d'un navire de type TR-1700 pouvant atteindre un maximum de 350 mètres de profondeur, mais lors de sa dernière mission, il ne pouvait pas plonger à plus de 100 mètres faute d'une certification liée à la sécurité de ses écoutilles .

En outre, comme le témoignage des trois officiers de la marine qui composent la Commission d'enquête interne de la marine (qui dépend du ministère de la Défense), ce contre-amiral a estimé que les graves problèmes ont été causés par l'entrée d'eau de mer par le Snorkel jusqu'aux batteries.

Cela a provoqué une accumulation d'hydrogène qui a conduit à une explosion, après quoi le navire est resté hors de contrôle et il est tombé dans les profondeurs, en ayant passé environ 20 minutes dans lesquels il aurait même pu dépasser le plan 450 et imploser.

Un contraste

Ce qui est également devenu clair c'est que Burden maniait seulement les budgets qui traité des réparations liées à ce que dans le jargon de la marine est connu sous le nom de phase quatre, comme le cas des valves ou du système de climatisation et d'autres tâches qui étaient prévues pour 2018, précisément en ce mois de mai.

Cependant, la responsabilité de la phase trois, plus délicate, retombait sur d'autres secteurs comme celui du commandement des opérations spéciales,c'est-à-dire celui qui dépendait du déplacé chef de l'Enrôlement et il'lnstruction, l'amiral Luis Lopez Mazzeo.

Burden aurait fait une erreur parce qu'il a dit que malgré les réparations qui n'avaient pas encore été faites au sous-marin, il était capable de naviguer dans sa dernière mission. Bien qu'il n'ait pas pu fonder ses propos quand les avocats procureur lui ont exposé les témoignages des sous-mariniers qui ont dit le contraire (comme dans le cas du capitaine de navire Gabriel Attis), auquel le directeur du matériel n'a pas pu le contredire.

Enfin, il est intéressant de noter que, aujourd'hui on devrait recevoir le témoignage du capitaine de corvette Sebastián Andrés Marco, qui fut le dernier commandant d'un autre sous-marin, le ARA Salta, qui est actuellement hors service, bien qu'il ai pris part à la première phase des exercices de Novembre 2017, lorsque la tragédie du San Juan s'est produite. (El Patagónico)

Source : tiemposur.com.ar

La situation en Argentine est très tendue

https://twitter.com/deguevaracris/status/998622416443232256

Coup de théâtre !!!

Citation :

Concernant la recherche de l'avion malaisien du vol MH370 qui a disparu dans l'océan indien, le nouveau ministre des Transports malaisien, Anthony Loke, a dit que le gouvernement malaisien a accepté de donner à la société "Ocean Infinity' jusqu'au 29 mai pour trouver l'avion, ensuite ce sera terminé !

https://twitter.com/SumishaCNA/status/999191118846746624

Citation :

Bref, ça veut dire qu'à partir du mardi 29 mai, la firme 'Ocean Infinity' sera disponible pour la recherche du sous-marin, et ça tombe bien puisque c'est justement ce jour-là (le mardi 29) que la commission doit nommer officiellement quelle est l'entreprise privée qui a été choisie pour continuer la recherche du sous-marin

Et d'après cet internaute argentin qui suit l'affaire de près, Ocean Infinity serait disponible pour chercher le sous-marin en août :

"La société Ocean Infinity, qui est enregistrée pour la recherche de l'ARA San Juan, après des années et des millions de dollars dans la recherche du vol MH370 a mis un point final aux recherches. Ils ont seulement trouvé un galion avec des pièces d'argent; et hier, ils ont dit être disponible pour la recherche du sous-marin en août !

https://twitter.com/DaniMColu/status/999316054512893952

Et "Ocean Infinity" a tweeté ceci :

Citation :

M. Klipphan, j'ai lu votre article sur la recherche de l'ARA San Juan.
Ocean infinity sera en mesure de commencer la recherche en août, pas en novembre.
Et elle se terminera en beaucoup moins de 100 jours.

PS: M. Klipphan est le journaliste de infobae qui a dit que c'était le vénézuélien qui avait été choisi

https://twitter.com/Ocean__Infinity/status/999133677677400064

Alors, si ça ce n'est pas un appel du pied au gouvernement argentin

https://twitter.com/Enel_Aire/status/999311761705598981

traduction google de l'article :

Citation :

La recherche du vol MH370 est terminée (23.05.2018)

La recherche du vol MH370 de Malaysia Airlines, réalisée par une compagnie américaine, prendra fin le mardi 29 mai, selon Anthony Loke, le ministre des Transports de Malaisie.

Il n'y aura plus d'extensions dans l'exploration, qui ne peut pas continuer indéfiniment. Attendons jusqu'au 29 mai et nous verrons comment nous allons de l'avant ", a déclaré l'autorité à l'agence AP.

Le vol MH370, opéré par un Boeing 777-200ER (9M-MRO) qui couvrait la ligne Kuala Lumpur-Beijing, a disparu le 8 mars 2014 avec 239 personnes à son bord et est devenu l'un des plus grands mystères de l'aviation. Au cours des années précédentes, ils ont pu trouver des restes du fuselage sur les côtes d'Afrique, cependant, il n'a pas été possible de localiser l'avion.

Plus tôt cette année, la Malaisie a conclu un accord avec la firme "Ocean Infinity" de Houston pour un paiement de 70 millions de dollars seulement si elle trouve les restes du MH370 au cours d'une recherche de 90 jours dans le sud de l'océan Indien.

A cette fin, la société a utilisé le "Seabed Constructor", un bateau équipé de huit sous-marins autonomes HUGIN, de six mètres de long et 1800 kg, qui peuvent plonger jusqu'à 6000 mètres et balayer avec leur sonar 1.200 kilomètres carrés de fond de la mer quotidiennement.

C'est en Avril que la société a terminé sa recherche d'une superficie de 25.000 kilomètres carrés et elle a demandé une prolongation jusqu'au 29 mai cependant, le gouvernement malaisien a déclaré qu'il ne poursuivra pas au-delà de cette date. Le Seabed Constructor a jusqu'ici couvert plus de 86.000 kilomètres carrés sans trouver les restes de l'avion.

Voix 370, un groupe représentant les familles des passagers sur le vol MH370, a demandé au nouveau gouvernement malaisien d'examiner tous les documents relatifs au vol, y compris « toute falsification ou encore l'élimination des documents connexes au vol MH370 et à l'entretien ».

"Je ne suis pas au courant de tous les détails qui n'ont peut-être pas été révélés, mais en tant que ministre, je me suis engagé à publier tous les détails", a déclaré M. Loke.
Les gouvernements de la Malaisie, de la Chine et de l'Australie ont dépensé plus de 200 millions de dollars ces dernières années pour rechercher les restes de l'avion. Ils ont scanné 120.000 kilomètres carrés sans résultat et après 1.046 jours, la recherche officielle a été suspendue en janvier 2017 en raison de l'absence de résultats.

Source : enelaire.mx