Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)

@PAUL a écrit:

Bonsoir Olivier,

Par rapport aux carrés de la zone de recherche que tu as tracée (bonne idée !) et aux points A et B, aurais-tu aussi la possibilité de positionner un point C qui représenterait la position où les signaux sonores auraient été enregistrés ? J’espère que je ne t’en demande pas trop mais il serait intéressant de voir s’il y a cohérence.
Je ne me souviens plus du tout si les coordonnées de ce point ont été rendues publiques.

7 knts, c’est la vitesse d’un cycliste peinard ! Se pourrait-il que le Seabed Constructor soit au travail mine de rien et profite de cette traversée pour cartographier les fonds « survolés » par exemple ?

Bonsoir PAUL,

Très bonne idée, je vais regarder si je peux retrouver les coordonnées de ces fameux signaux sonores ???

Alors, pour ce qui est du Seabed Constructor, je ne pense pas qu'ils aient mis ses AUV's à l'eau, non je pense plutôt qu'ils naviguent en mode "pépère" économique !?

Merci Olivier !

T'as raison, je pense que les AUV ne font pas plus de 4 - 4.5 knts.

Bonne soirée.

@PAUL, je n'ai pas trouvé de coordonnées précises concernant les fameux bruits de coup métalliques, tout ce que j'ai trouvé, c'est que c'était à 200 nm (= 370,40 km) de la Péninsule Valdés mais dans quel sens ???

Donc, j'ai refait une carte plus grande avec le point A qui représente la position du dernier contact avec le sub, et le point B (30 nautiques plus au nord) qui représente l'anomalie hydro-acoustique enregistrée par le CBTO. Et pour les fameux bruits, j'ai d'abord placé le point 1 à 200 nm perpendiculairement à la Péninsule Valdés, et un point 2 à 200 nm de la Péninsule Valdés mais cette fois en direction de la position du dernier contact avec le sub  



Remarque : Tout cela est fait au pif, et on aurait besoin des coordonnées précises qui ont été enregistrées par le sonariste et que la juge a depuis en sa possession avec l'enregistrement des bruits sur une clé usb

Mise à jour de la position du SEABED CONSTRUCTOR

- à 09h00 (heure belge) il se trouvait à 570 nm de Cape Town :



Alors comme à 20h00 (heure belge) il était à 490 nm de Cape Town,
en 13h il a parcouru 80 nm, sa vitesse moyenne est donc de 6,1 nœuds.

Il n'avance vraiment pas vite mais il sera bien à destination le 5 septembre comme prévu

@PAUL, je pense que j'ai trouvé les coordonnées des fameux bruits de coups métalliques entendus par les sonaristes d'une corvette !? En fait, c'est grâce à un des avocats des familles qui a demandé hier que l'on fasse des recherches du sous-marin à un endroit bien précis situé à +/- 230 nm à hauteur de la Péninsule Valdés !!! Bingo, ça ne peu être que la localisation exacte de l'enregistrement des fameux bruits   l'avocat ayant accès au dossier de la juge a facilement pu relever les coordonnées exactes données par les sonaristes   De plus c'est dans cette zone qu'on avait retrouvé la fameuse balise de secours qui a été perdue ensuite !!!  

https://twitter.com/ADNsur/status/1031877530163339264

traduction google de l'article :

Citation :

Burlando a déclaré qu'il existe déjà des données sur la localisation de l'ARA San Juan (21.08.2018)

CALETA OLIVIA (ADNSUR) – l'avocat Fernando Burlando a présenté vendredi un document où il demande qu'on fasse des recherches sur les coordonnées 42 20.2 (s) Long 058 33.4 (w), où il existe la forte présomption que l'ARA San Juan se trouve.

Dans un rapport publié hier soir par Cronica TV, il est commenté que vendredi passé Burlando et l'avocate Valeria Carreras, ceux qui représentent quelques parents des membres de l'équipage du sous-marin, demandent des « mesures urgentes » à la juge Martha Yáñez de Caleta Olivia.

« Nous avons des informations qui nous sont arrivées au bureau d'une manière particulière, à savoir que le sous-marin est situé à un endroit bien précis », a dit Burlando sur la chaine de Buenos Aires.

Et il a assuré que « nous avons un certain espoir fort d'avoir la géo-localisation de l'Ara San Juan et de tous ces héros qui ont perdu la vie, et nous ne voulons pas que quiconque, ni les politiciens, ni la société ne les oublie. »

Source : adnsur.com.ar

Voici la position point 1 donnée par l'avocat, et le point A qui représente la position du dernier contact avec le sub, et le point B (30 nautiques plus au nord) qui représente l'anomalie hydro-acoustique enregistrée par le CBTO :

https://twitter.com/YOSBANY/status/1032059558024359936

traduction google de l'article :

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Le message d'un père à son fils disparu dans le sous-marin argentin: "Je m'entraîne à fond pour aller te chercher" (21.08.2018)

Luis Tagliapietra reprend des forces pour aller à la recherche de son fils Alejandro Damian, l'un des 44 membres de l'équipage qui voyageaient à bord du sous-marin argentin ARA San Juan, dont la recherche reprendra dans 15 jours.

Neuf mois sont déjà passés depuis la tragédie, mais cet homme qui, en sa qualité d'avocat, a porté en avant une lutte difficile n'abandonne pas et s'accroche à l'espoir parce qu'il a besoin de savoir ce qui est arrivé ce 15 novembre 2017 quand son fils et ses compagnons revenaient du lointain Ushuaia vers Mar del Plata.

Dans un vidéo émouvante publiée ces derniers jours, après avoir appris la nouvelle de l'embauche de l'entreprise américaine Ocean Infinity pour reprendre la recherche, Tagliapietra a été vu occupé à courir parce qu'il sera l'un des quatre parents qui descendront dans les profondeurs de la mer pour chercher la masse de fer.

"je suis ici fils, m'entraînant à fond pour aller te chercher, tu as tout laissé pour être où tu es, pour nous, aujourd'hui je donne tout et laisse tout pour aller te chercher. Je vais te trouver pa, attends-moi s'il te plaît, peu importe qu'il fasse froid ou qu'il pleuve, je vais te chercher et je vais te trouver, et nous allons enfin savoir ce qui c'est passé", a-t-il dit.

De nombreuses personnes envoient aujourd'hui de la force à ce père et aux autres membres des familles des 44 sous-mariniers du San Juan.

Tagliapietra est resté jour et nuit sur la Plaza de Mayo en menant la lutte jusqu'à ce que le gouvernement ai signé le contrat avec une entreprise le 16 Août dernier, après l'annonce du ministère de la Défense, ils ont levé le camp et maintenant il s'entraine pour être prêt pour ce voyage, pénible et dur.

Dans des déclarations à Prensa Latina, le père d'Alejandro a avancé que dans plus ou moins 15 jours devrait commencer la recherche et les quatre observateurs seront les parents des sous-mariniers : Silvina Krawczyk, Fernando Arjona, Jose Luis Castillo et Alejandro Damian.

Arjona, sous-officier de marine, est le frère de Ramiro, le machiniste salteño du sous-marin, et José Luis Castillo est le frère de caporal principal Enrique Damián Castillo.

Courageuse comme son sœur Eliana, Silvina Krawczyk sera la seule femme de ce voyage. Et précisément, liana était la seule femme était la seule femme à bord du submersible et la première femme sous-marinière de l'Argentine et de l'Amérique latine.

Le submersible de fer, fabriqué en Allemagne et qui était en service dans la Marine depuis 1985, est toujours porté disparu malgré les moyens et la technologie déployés dont 15 pays ont pris part à la recherche.

Sur les hypothèses possibles, seules les informations de l’ambassade d’Autriche à Buenos Aires qui ont enregistré un événement anormal, court, violent et non nucléaire, compatible avec une explosion, trois heures après que le sous-marin ait perdu le contact le 15 Novembre.

Selon le ministère de la Défense, Ocean Infinity - qui dispose d’une technologie de pointe - ne percevra que s’il retrouve l’ARA San Juan.

L'entreprise américaine, qui a cherché également sans succès l'avion de Malaysia Airlines disparu en 2014 au-dessus de l'océan Indien, dispose de véhicules submersibles autonomes pouvant fonctionner jusqu'à 6 000 mètres de profondeur et collectant des données en haute résolution.

Il est très important pour moi de pouvoir chercher mon fils, a déclaré Tagliapietra ces derniers jours, qui a dit qu'au-delà de la tristesse et de la douleur, il ne serait pas calme tant qu'il saurait pas ce qui s'est passé et où ils sont.

Source : cubadebate.cu

https://twitter.com/genteonline/status/1032264878839320581

traduction google de l'article :

Citation :

ARA San Juan, le dernier espoir de retrouver les héros est en marche (22.08.2018)

Parti d'Ushuaia le 13 novembre 2017 vers la base de Mar del Plata; deux jours plus tard, il a perdu le contact radio et on n'a plus jamais eu de ses nouvelles. Avec le navire Seabed Constructor, équipé de véhicules sous-marins autonomes (robots) capables de fonctionner jusqu'à 6 000 mètres de profondeur, la recherche reprendra.

Le navire SEABED CONSTRUCTOR a seulement quatre ans et a été construit en Norvège. Il appartient à la société nord-américaine Ocean Infinity et, depuis le mardi 14 août (Date à laquelle le gouvernement a signé la location de ses services) il a remis en lumière l’espoir des parents des 44 sous-mariniers perdus depuis dix mois.

Selon une vidéo institutionnelle, le navire a une longueur de 115 mètres, une largueur de 22 mètres et une capacité pour 102 personnes à bord. Plus important encore, il est équipé d'une technologie ultra avancée, qui permettra une recherche exhaustive de l'ARA San Juan (S-42), disparue le 15 novembre 2017. Autre fait marquant: l'entreprise ne percevra le prix demandé que si elle trouve le sous-marin.

"Pour le bien de tous ceux impliqués dans cette tragédie, nous espérons aider à localiser le sous-marin", a déclaré Oliver Plunkett, le PDG de la société, qui a participé à la recherche de l'avion de la Malaysia Airlines, qui est tombé dans l'océan Indien, en mars 2014.

UN BONNE CHOSE. Pour Luis Tagliapietra – avocat, père du lieutenant Alejandro Damián et plaignant dans l'affaire pénale qu'instruit la juge fédérale de Caleta Olivia, Marta Yáñez – les nouvelles ont été comme une espèce de baume. Pendant les derniers 52 jours, il a mené un campement sur la Plaza de Mayo qui a finalement été levé, le jeudi 16 août, après que le chef de Cabinet des Ministres, Marcos Peña, ai signé l'autorisation du contrat avec l'entreprise américaine Ocean Infinity.

« Ce furent des journées intenses, mais cela en valait la peine. Nous sommes tous très anxieux et plein d'espoir que, après une longue période, c'est la première fois que nous sentons que nous avons les outils pour les trouver. C'est une situation similaire à celle que nous avons vécu en Novembre 2017, quand sont venus nous aider des gens du monde entier, et bien que nous étions inquiets, nous avions espoir », a dit l'avocat, celui qui en neuf mois a su se transformer en expert sur les sous-marins.

« Bien que je navigue depuis que j'ai huit ans et que j'ai le titre de skipper (PY), pour comprendre la cause j'ai dû apprendre le langage de la marine. Et pour ça, je dois beaucoup à Marcelo Covelli, instructeur et capitaine de l'outre-mer qui, en quelques jours, m'a tout appris », explique-t-il.

C'est peut-être pour cela que les vingt-cinq premières minutes de l'entretien donneront des détails techniques sur la recherche du sous-marin. « Quand à la fin de 2017 a cessé le protocole de sauvetage international qui comprenait l'aide de la Russie et des États-Unis, les seuls qui ont continué à rechercher l'ARA San Juan étaient les navires de la Marine. Le problème est que ces bateaux ont trente à quarante ans et leurs sonars ont une capacité réduite de 50 pour cent. L'information qu'ils donnent est très limitée. Ils te disent : « nous avons trouvé une formation de plus de 30 mètres de long » ce qui signifie qu'il y a une possibilité que ce soit un navire, y compris un sous-marin ? Mais pour avoir une plus grande précision il est nécessaire de descendre plus profond, de pénétrer dans les fissures et les canyons dans les fonds marins et voir ce qu'il y a là-bas », a déclaré Tagliapietra.

– Ensemble avec Fernando Arjona (sous-officier de marine et frère du maitre principal Ramiro Arjona), José Luis Castillo (frère du maitre principal Enrique Castillo) et Silvina Krawczyk (sœur de Eliana qui a été le premier sous-marnière argentine), nous allons prendre part au processus de recherche comme observateur.

- Comment cette sélection a-t-elle été effectuée ?

- Pour nous, il était très important d'assurer la transparence de tout ce processus. Nous avons suggéré la question des observateurs et ils l'ont acceptée. Nous avons fait appel à un représentant par famille. L'exigence était : que ce soient des parents directs, de sorte qu'ils aient plus de poids. Quarante des 44 familles ont participé. De plus, Ocean Infinity et la Marine nous ont demandé d’avoir une connaissance de l’anglais (car c’est la langue qui est gérée sur le navire) et de la connaissance de la navigation. Tous ceux qui se sont portés volontaires ont rassemblé un petit CV et l'ont partagé dans le groupe. Nous nous sommes présentés avec huit (cinq parents directs et trois proches indirects), le vote a eu lieu et ils nous ont élus les quatre. Les attentes sont nombreuses.

-Quels autres détails aviez-vous prévu ?

– Le plus important : la recherche est à résultat. Ils ne partiront pas pour ratisser une zone en un temps déterminé, mais l'entreprise aura une liberté absolue pour travailler où elle considérera que c'est nécessaire. L'objectif final est de localiser et d'identifier l'ARA San Juan. En ce qui concerne la durée, nous décidons que, au moins - si il n'est pas trouvé avant - ils chercheront durant soixante jours opérationnels. C'est-à-dire : qu'on déduit ceux de réapprovisionnement, de mauvais climat, etc.. Ce qui fera autour de soixante-dix ou quatre-vingts jours.

- Y a-t-il une date d'embarquement estimée ?

- Aujourd'hui le navire est à Cape Town (Afrique du Sud). En raison de la vitesse à laquelle il se déplace, il lui faudra entre douze et quinze jours pour arriver. Il n'est pas encore déterminé dans quel port il arrivera - Buenos Aires ou Mar del Plata. De là nous embarquerons. Ce sera pour la mi-septembre. Pendant ce temps, la société a envoyé un manuel de sécurité que nous devrions connaître parfaitement. Le jeudi 23, nous irons à la Marine pour apprendre comment approcher un radeau de sauvetage, une condition nécessaire pour embarquer en toute quiétude, car nous allons être une responsabilité pour l'entreprise.

- Que vas-tu porter dans ton sac ?

- Des vêtements confortables à utiliser à l'intérieur du navire et des combinaisons de sécurité que nous fourniront sûrement Ocean Infinity. En outre, des cahiers, car nous allons faire des rapports quotidiens directs (sans intermédiaires) avec les proches qui seront à terre. Plusieurs mères et épouses les attendent vivants.

- Écartez-vous définitivement la possibilité de les retrouver en vie ?

- Les émotions comme papa m'amènent à penser un jour dans un sens ou dans l'autre. Quand je m'abstrait et que je me mets en "mode avocat", il y a un vieux dicton qui dit que lorsque la chose semble compliquée, l'explication la plus simple est la bonne. À moins qu'ils aient été kidnappé, comme le suggère l'une des théories, il est impossible qu'ils aient survécu si longtemps. Même flottant à la surface, ils ont depuis longtemps manqué d'eau potable et de nourriture. Il semblerait que le navire se trouve probablement dans l'un de ces ravins (canyons) et qu'aucun navire de surface ne l'a vu. C'est pourquoi j'ai beaucoup d'espoir que nous allons les trouver.

Source : infobae.com

Bonsoir Olivier,

Merci d’avoir cherché et trouvé la position en question.

La probabilité que l’Ara San Juan gise à cet endroit existe évidemment, mais à présent elle me paraît quand-même faible car la route qu’il aurait suivie depuis sa dernière communication me semble longue et peu logique.
Qu’en penses-tu ?
Mais pourtant - et c’est troublant -, il y a ces « bruits », cette détection sonar, cette bouée particulière etc. ?

Et puis il y les récentes déclarations de cet avocat, Fernando Burlando !
Mais là, encore une fois, impossible de les gober sans se méfier. Ce personnage opportuniste se répand un peu trop sur YouTube et les réseaux sociaux : en clair, il se la pète - et pas qu’un peu ! - : plus déplaisant que ça, tu meurs ! En clair, encore un qui se préfère et moi, les gens qui se préfèrent, j’appelle ça des br..leurs !

Mais si c’est quand-même bien là que s’est terminée la course du San Juan, cela signifie que l’équipage a vécu des moments d’horreur absolue. Dans ce cas, j’espère que des têtes à caquettes à dorures tomberont enfin et je pense que le bruit mat de leur chute sera agréable à entendre.

Bon quart.

Bonsoir PAUL,

Je ne crois pas non plus qu'il soit allé si loin (+/- 250 nm) après sa dernière communication !?

Je continue à penser qu'il est tombé dans un de ces fameux canyons sous-marins, et donc qu'il est très difficile à détecter

Enfin on sera vite fixé, et concernant les fameux avocats de certaines familles, je préfère ne pas dire ce que je pense d'eux, ce ne serait pas propre

https://twitter.com/FMMAS935/status/1032481774205591553

traduction google de l'article :

Citation :

ARA San Juan: un navire va sur le point où on a dit que le sous-marin était (23.08.2018)

L'ARA San Juan a disparu le 15 novembre 2017. Le 18 mai 2018 au 11.15 l'ARA Sarandi, un destroyer à usages multiples de la Marine Argentine, a informé avoir eu un contact avec le sous-marin ARA San Juan, disparu le 15 Novembre 2017, date à laquelle il a fait son dernier contact radio.

Comme a pu l'examiner Infobae, ce rapport ne signifie pas qu"ils ont trouvé l'ARA San Juan, mais le contact sous l'eau avait une silhouette similaire. Deux sous-officiers sonariste à bord du destroyer Sarandi auraient assuré à plusieurs de leurs parents que, à travers le rebond des ondes sonores, la silhouette qu'ils ont visualisé appartenait au sous-marin disparu.

En outre, à Puerto Belgrano, ils ont minimisé l'importance de ce contact, bien que depuis la Marine a fait valoir que « un tel point s'ajoutait aux 11 autres qui ont été obtenu pendant ce temps », et qu'il était prévu que Ocean Infinity (la dernière entreprise engagée) déploie son navire "Seabed Constructeur" dans la zone pour vérifier dans les fonds marins chacun des 12 contacts afin de corroborer ou exclure leur apparence.

Ce fut la raison pour laquelle, suite à une revendication de Fernando Burlando et l'avocate Valeria Carreras, qui représentent des parents de l'équipage du sous-marin, la juge Marta Yañez a demandé à la Préfecture navale Argentine que le navire SB15 TANGO soit envoyé vers ce point pour essayer de voir ce qui se trouve dans la zone, où l'on estime que les Profondeurs sont de +/- 350 mètres.

Le SB15 Tango ira au point où le destroyer Sarandi a signalé un contact,
"Nous avons des informations qui nous sont parvenues aux bureaux d'une manière particulière, à savoir que le sous-marin se trouve à un endroit localisé", a déclaré M. Burlando, ajoutant qu'il disposait "d'autres éléments lui permettant d'avoir la certitude que le sous-marin était bien là".

Selon Infobae, "l'arrivée du SB15 Tango jusqu'au point mentionné peut avoir lieu dans les prochaines 48 ou 72 heures. Si les conditions météorologiques aident, identifier ou écarter l'information peut exiger entre 8 et 10 heures. Le navire doit opérer à basse vitesse."

Le navire d'Ocean Infinity cherchera dans tous les points de contact,
Des sources proches de la recherche ont fait valoir que ce navire n’était peut-être pas celui indiqué, de sorte que la recherche pourrait prendre encore quelques jours. À sa place pourrait venir le navire VICTOR ANGELESCU, qui appartient à l'Institut National Recherche et Développement De la Pêche mais aussi exploité par la PNA. Il s'agit du navire le plus moderne de l'Argentine.

Dans les prochains jours le magistrat, Yañez se réunira avec en Trompant et Carrières. Le magistrat a aussi demandé à l'Association Argentine des Experts Navals la liste complète des experts (principalement des officiers de la marine marchande) pour sélectionner les professionnels qui collaboreront à l'éclaircissement de l'accident du sous-marin ARA San Juan.

Source : masfm935.com.ar

Mise à jour de la position du SEABED CONSTRUCTOR

- à 08h00 (heure belge) il se trouvait à 735 nm de Cape Town :



Alors comme hier à 09h00 (heure belge) il était à 570 nm de Cape Town,
en 23h il a parcouru 165 nm, sa vitesse moyenne est donc de 5,9 nœuds.

Il avance lentement mais surement  

https://twitter.com/clarincom/status/1032307189774397440

traduction google de l'article :

Citation :

ARA San Juan: la juge Yáñez se défend et dit que l'enquête n'est pas stagnante (23.08.2018)

Elle a donc répondu à la critique de l'avocat Tagliapietra, père de l'un des membres de l'équipage.

La juge fédérale Marta Yáñez a nié que l'enquête pénale pour la disparition du sous-marin ARA San Juan était au point mort, elle a déclaré que jusqu'à présent 51 déclarations de témoins ont été prises et a répondu à la critique de l'avocat Luis Tagliapietra qui « pourrait être interprété par le la situation de vie de détresse parce que son fils est l'un des sous-mariniers disparus. « Elle a également indiqué que cette semaine elle répondra à une présentation d'un autre avocat, Fernando Burlando, qui a demandé que la recherche soit concentrée dans une zone bien précise.

Yáñez a fait ces remarques mardi après avoir présidé l'audience d'un autre témoignage (le numéro 51) dans lequel le capitaine Carlos Acuña, qui était chef de la force sous-marine argentine (Adjuc) et précédé dans cette position l'officier en question de la même hiérarchie, Claudio Villamide.

Ce dernier était à la tête du COFS lorsque le 15 Novembre, 2017 a disparu l'ARA San Juan avec ses 44 membres d'équipages, lorsque la base navale de Mar del Plata était à la charge de l'amiral Gabriel Gonzalez, qui à son tour a été cité à comparaître pour témoigner cette semaine.

González a demandé son retrait de la force le 22 novembre, au milieu d'une lutte interne féroce dans le haut commandement de la marine, bien que les raisons n'aient jamais été précisées.

On n'a pas pu connaître les détails des déclarations faites par Acuña et, comme la plupart des sous-officiers et officiers de la marine, il a refusé ensuite de faire des déclarations à la presse, rapporte le journal El Patagónico.

Par conséquent, on ne sait pas si ses déclarations pourraient être utiles pour faire avancer la cause centrale et il est bon de rappeler que l'avocat Luis Tagliapietra, dans des déclarations au même média a interrogé la semaine passée la juge parce qu'elle n'a toujours pas accordé sa demande de plusieurs preuves et citations d'autres témoins clés, ce qui l'a amené à dire qu'à son avis, l'affaire était bloquée.

Sur ce point, Yáñez a déclaré que "chaque semaine, nous ordonnons des mesures de preuve, à la fois dans le cadre de l’enquête" sur les activités illicites "et dans celle qui concerne spécifiquement la recherche du sous-marin.

Dans le même temps, elle a estimé que les paroles de l'avocat Tagliapietra pouvaient être interprétées par la situation d'angoisse qu'il vit parce que son fils était l'un des sous-mariniers disparus.

En outre, elle a compris que l’avocat a l’impression que la cause était bloquée parce qu’il n’a plus participé aux audiences depuis deux mois alors qu’il a décidé de continuer la recherche du sous-marin avec la structure opérationnelle de la marine depuis le recrutement de la société Ocean Infinity, dont le navire sera lancé dans environ deux semaines.

Yáñez a par ailleurs confirmé qu’elle avait reçu vendredi un autre avocat, le médiatique Fernando Burlando, indiquant que des mesures urgentes étaient déjà mises en œuvre et qu’elle répondrait cette semaine à cette demande.

L'avocat médiatique l'avait annoncé publiquement lundi dans un programme de la télévision à Buenos Aires en assurant que dans son étude il avait reçu des informations d'individus qui lui indiquaient que l'ARA San Juan se trouvait dans le fond marin établi par les coordonnées 42 ° 20'02 "( Latitude Sud) et 58 ° 33'04 "(longitude ouest), et  il a donc demandé à la juge de prendre des mesures urgentes pour aller vérifier cette géolocalisation.

Source : clarin.com

En prolongeant le cap suivit par le SEABED CONSTRUCTOR  depuis son départ de Cape Town, on dirait qu'il se dirige vers Mar-del-Plata !? Où il se réapprovisionnera et embarquera le restant des équipes ainsi que les observateurs :

https://twitter.com/clarincom/status/1032398826647171074

traduction google de l'article :

Citation :

Les avocats des familles demandent pour que soit examiné un signe qui pourrait être l'ARA San Juan (23.08.2018)

Ils affirment que le destroyer Sarandí a détecté, en mai dernier, les coordonnées de l'épave du sous-marin disparu.

Les avocats Fernando Burlando et Valeria Carreras ont demandé à la justice d'enquêter sur la détection d'un objet sur le fond marin qui pourrait être similaire à l'ARA San Juan. Selon les représentants de plusieurs parents de l'équipage, le Destroyer ARA Sarandi aurait détecté en mai dernier, les coordonnées spécifiques de ce qui pourrait être les restes du sous-marin disparu, qui ont été enregistrés dans le journal de bord de la base générale de Puerto Belgrano « sous le numéro NC462 P141233 DESI 1850020 ".

Selon les avocats représentant un groupe de parents de l'ARA San Juan, ils auraient été informé que « le destroyer ARA Sarandi a signalé qu'il avait détecté le sous-marin San Juan en la position Sud 42.20.02 - Ouest 058.33.4 ». Alors Burlando et Carreras ont posé dans un document qu'ils ont soumis à la juge Marta Yañez, qui « on impose de vérifier son degré de véracité, au-delà des indices sérieux et menant en ce sens. »

Les avocats mentionnent d'autres messages navals des corvettes Brown et Spiro, de novembre de l'année passée, qui ont localisé près de cette zone un « bruit hidrofoico », un « objet magnétique à faible doppler » et une « anomalie magnétique ». C'est pourquoi, ils demandent à la juge d'enregistrer les informations du Livre de Garde de la base de Puerto Belgrano, ils citent les opérateurs radar du Destroyer Sarandi qui corroborent l'emplacement du sous-marin ARA San Juan aux coordonnées fournies. Ils demandent également une confrontation entre les deux sous-officiers et le superviseur sonariste de la Corvette Spiro, pour "l'existence de contradictions graves" dans leurs déclarations.

Des sources de la Marine ont indiqué qu' « apparaissent parfois des découvertes métalliques dans le fonds de la mer, donc nous allions faire des recherches sur ces données, comme nous l'avons fait avec toutes les contributions apportées à la recherche pour trouver le sous-marin ARA San Juan », qui a disparu le 15 novembre passé, avec 44 personnes à bord, alors qu'il patrouillait au large du Golfe de San Jorge.

L'avocat Burlando a été interviewé par la chaîne Chronicle TV, où il a dit qu'il a « un fort espoir d'avoir la localisation géographique de l'Ara San Juan et tous ces héros qui ont perdu leur vie, et il ne veut pas que quiconque, ni les politiciens ni la société ne les oublie. "

Source : clarin.com

Le navire de la Préfecture Navale SB15 TANGO a quitté Buenos Aires à 15h (heure belge), sur instruction de la juge, pour aller examiner sur le fond un contact détecté par le destroyer Sarandí en mai dernier à environ 250 nm de la Péninsule Valdes. Pour arriver sur la zone, le SB15 TANGO devrait naviguer entre 2 et 3 jours :



Et quand le SB15 TANGO sera sur la zone, pour aller examiner le contact sur le fond, il utilisera un petit ROV de fabrication allemande, le Mariscope ROV Comander MK II qui peut descendre jusqu'à une profondeur de 500 mètres :