Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (2)

Mise à jour de la position du SEABED CONSTRUCTOR :

- à 9h (heure belge) il était à environ 140 nm de la dernière position connue du sous-marin, d'après ce qu'il a indiquait sur l'AIS il arrivera sur la zone (ETA) à 18h (23h heure belge)

traduction google du tweet :

Citation :

La corvette ARA Espora a quitté Puerto Belgrano en direction de la zone de recherche de l'ARA San Juan afin de dégager les pêcheurs chinois et les navires marchands de la zone. La compagnie privée, en cas de découverte du sous-marin, percevra 7,5 millions de dollars alors que le coût du nettoyage de la zone sera pour l’Argentine.

https://twitter.com/DaniMColu/status/1038201754318524417

Position du SEABED CONSTRUCTOR qui progresse vers la zone de recherche :

https://twitter.com/MikeChillit/status/1038344041841209344

https://twitter.com/infobae/status/1038272397596663809

traduction google de l'article :

Citation :

Le navire Seabed Constructor est déjà reparti en haute mer pour la recherche finale de l'ARA San Juan (8.09.2018)

Pour la deuxième fois depuis la disparition du sous-marin "San Juan", le port commercial de Comodoro Rivadavia a retenu l’attention des autorités nationales et d’une bonne partie des médias de tout le pays.

La première a coïncidé avec l'arrivée dans ce port des différents navires locaux et étrangers qui ont participé à la méga opération de recherche et de sauvetage, en ayant la certitude que quelque chose de grave s'était produit avec le navire militaire.

La deuxième a eu lieu dans la journée de ce vendredi. Les allées et venues incessantes des véhicules transportant des fournitures, du carburant et du personnel, avaient comme seul destinataire le navire norvégien « Seabed Constructor » appartenant à la société Ocean Infinity qui, en ce moment, est déjà en mer se dirigeant vers la zone où il va entamer la recherche finale du sous-marin malheureux.

Très tôt, la juge fédérale de Caleta Olivia, Marta Yañez, connaissait non seulement les détails techniques du navire, mais également les détails sur l'opération de recherche et a pris avec elle un office destiné à la marine argentine, au moyen duquel elle a pris des mesures de coordination pour le traitement des informations entre la force et le tribunal.

Après 11h00, sont arrivés au Quai « Antonio Morán »; le ministre de la Défense, Oscar Aguad, le Secrétaire du Département de la gestion du budget, Graciela Villata, le chef d'état-major de la Marine, le vice-amiral José Luis Villán, ainsi que les autorités militaires des trois forces armées.

Plus tard sont aussi arrivées les avocates, Valeria Carreras et Lorena Arias, celles qui ont été mises au courant des opérations par le Commandant du Secteur Naval Atlantique, le Capitaine de Vaisseau Gabriel Attis, celui qui détient également le statut d'être le plus ancien officier sous-marinier et d'expérience en activité. Les deux professionnelles, avaient essayé de placer à bord des observateurs supplémentaires qui protégeraient les intérêts des familles qu'elles représentent, mais on a finalement considéré plus pertinent qu'on embarquerait des parents au lieu de spécialistes. La marine a fourni trois officiers qui travailleront aux côtés de l’équipage et reporteront à l'institution militaire.

Pour leur part, les autorités de l'entreprise Ocean Infinity dirigées par le PDG de la firme Oliver Plunkett et une partie du personnel du navire, ont détaillé aux personnes présentes les différentes étapes de l'opération de recherche.

Le ministre Aguad a été particulièrement intériorisé par les détails techniques des véhicules sous-marins et il a tenu un dialogue affectif avec l'officier de la marine marchande nationale, la Machiniste Silvina Krawczyk, la sœur du lieutenant Eliana Krawczyk, qui était membre de l'équipage du San Juan, détenant le privilège d'être la première femme sous-marinier sur tout le continent.

Conférence de presse

Après avoir quitté le navire, Aguad, Villán et l’administrateur du port local, ont longuement discuté avec les médias, clarifiant plusieurs doutes soulevés par les médias locaux en particulier.

En ce sens, le ministre de la Défense a ratifié le caractère de "paiement pour résultat", également appelé "no cure no pay". C'est-à-dire que si le sous-marin n'est pas trouvé, les coûts de près de 100 000 dollars des États-Unis par jour qu'impliquent l'exploitation du navire seront à la charge exclusive du contractant. Au contraire, si le navire apparaît, quel que soit le nombre de jours travaillés, l’État national versera à Ocean Infinity le montant final de 7 500 000 dollars des États-Unis. "Je voudrais pouvoir les payer", a déclaré le ministre Aguad au capitaine du navire en plaisantant. Réaffirmant la volonté officielle de retrouver le San Juan.

On sait également que la marine argentine devra garantir une sorte de "zone d’exclusion" dans une zone de 15 milles marins autour de chaque zone de recherche dans laquelle le navire opèrera. L’amiral Villán a précisé que cela n’impliquait pas la création d’une zone secrète, mais qu’il avait pour mission d’empêcher, par exemple, les filets lancés par les bateaux de pêche de s’enrouler dans les mécanismes de propulsion des drones sous-marins.

Il a également été précisé qu’il y aura un canal d’information fluide vers les parents et les médias, par l’intermédiaire du Secrétariat général de la marine. L'agence dispose déjà d'un canal exclusif opérant sur le site www.ara.mil.ar.

Un autre des points saillants a été la confirmation par l’institution navale de la mise à la disposition des techniciens du Seabed Constructor de toute la documentation relative à la recherche nationale et internationale effectuée jusqu’à présent.

Statut spécial

Pour sa part, l'Administrateur du Port, Favio Cambareri, a indiqué qu'il a reçu des autorités nationales du sous-secrétaire des ports de la nation une dispense (waiver) par laquelle on assimile le statut social du navire norvégien à celui de navire militaire, et par conséquent il est excepté de l'accomplissement de certaines exigences applicables aux navires de commerce. En même temps, le navire est libéré du paiement de toute charge, frais ou tarif portuaire au cours de leur participation à cette opération.

Renouvellement de la flotte de sous-marins

Aguad a été interrogé sur le futur de la force de sous-marins du pays. À ce sujet le ministre a soutenu qu'à l'heure actuelle dans les stands du chantier naval Amiral Storni se trouvent le « Santa Cruz » en processus de réparation et le « Sainte Fé » (qui n'a jamais été terminé parce que Carlos Menem sous la pression des États-Unis , a ordonné que le dernier tronçon de sa mise en service soit suspendu).

« Nous évaluons l'opportunité de poursuivre avec ces deux unités ou de faire face à l'achat de deux sous-marins. Le président est convaincu que nous avons besoin de deux unités en service, mais nous ne pouvons pas oublier l'état actuel des finances du pays ». Sur l'insistance des médias, il a précisé qu'aucune nouvelle ne pourrait se matérialiser avant au moins trois ans.

Bases militaires américaines

A plusieurs reprises, la presse locale a demandé au ministre de clarifier l'installation de bases militaires étrangères sur le territoire national. Aguad a déclaré qu'il n'était au courant d'aucune initiative à cet égard. "Il n'y a pas de négociation ou de demande d'aucune puissance en ce sens", a-t-il déclaré.

Le ministre de la Défense a également profité de l'occasion pour préciser que le navire ARA Puerto Deseado, qui devait éviter une tempête près de Malouine, a respecté toutes les règles pour éviter des conflits avec les autorités navales des îles, notifiant que pour des raisons de force majeure il a dû changer de cap et mettre sa proue vers l'archipel. Il convient de rappeler les publications des réseaux sociaux exploitées par les membres de la Royal Navy, diffusées il y a quelques jours, une alerte à la présumée incursion argentine dans ses eaux à des fins exclusives. L'espèce a été rejetée par l'ambassade britannique elle-même à Buenos Aires.

Source : infobae.com

Bon, après les très nombreuses louanges, voici un article très intéressant au sujet de cette mystérieuse entreprise Ocean Infinity...

https://twitter.com/rivadeo70/status/1038358307742916608

traduction google de l'article :

Citation :

L'arrière-plan obscur d'Ocean Infinity, la société qui a commencé hier à chercher l'ARA San Juan

Une histoire avec plus de doutes que de certitudes (8.09.2018)

La société nord-américaine Ocean Infinity a participé à la recherche du vol MH370 de Malaysia Airlines et son action a suscité des plaintes de familles. Elle a des liens avec des fonds vautours et des associations humanitaires douteuses.

La société engagée par l’Etat argentin pour rechercher les restes du sous-marin ARA San Juan a soulevé plus de questions que de certitudes dans ses dernières interventions. Ocean Infinity a participé à la dernière étape de la recherche de ce qui reste comme le mystère le plus épais de l'histoire de l'aviation: la disparition en Mars 2014 du Vol MH370 de Malaysia Airlines avec 239 personnes à bord. Un an après que la recherche officielle de la société Boeing aie été abandonnée, la Malaisie a autorisé qu'on entame de nouvelles explorations mais, cette fois, sous un statut particulier : le 18 Janvier passé, la société privée américaine basée à Houston a accepté de chercher en étant payée seulement si elle trouve l'épave de l'avion (No cure, No pay). Le contrat stipulait que, dans les 90 jours, Ocean Infinity percevrait 20 millions de $ si elle trouvait l'avion dans les 5000 premiers km², 30 millions dans les 10 mille km² et jusqu'à 70 millions si les restes apparaissaient sur un périmètre plus vaste. Mais cette hypothèse d'effort supplémentaire pour la Malaisie par le biais d'une compagnie privée destiné à expliquer l'inexplicable est enveloppé dans des dispositifs qui ont juste embrouillé davantage le mystère de l'avion disparu et obscurci la véritable mission d'Ocean Infinity. Cette société qui entre maintenant en Argentine est engagée avec des fonds vautours londoniens, une paire d'associations humanitaires au profil curieux et toujours pas de position très claire sur leurs véritables objectifs: chasse au trésor des avions et des navires disparus ou l'exploration les fonds marins hyper stratégiques à la recherche de ressources pétrolières, minières et biologiques ?

Le problème commence par des questions sur les tâches réelles d'Ocean Infinity et sur les raisons pour lesquelles le Bureau australien de la sécurité des transports (ATSB) a été mis à nouveau au centre d'une recherche où il avait déjà échoué. Tout d'abord, en 2018, la zone d'exploration a été établie presque au même périmètre établi des années plus tôt par l'entreprise britannique de communication satellitaire Inmarsat à partir des soi-disant handshake pings (signaux passifs) qui auraient été émis par l'avion (sept fois) dans la phase de sa volatilisation. De là, il a été conclu que le Boeing était tombé au sud de l’océan Indien, ce qui a conduit une semaine après son examen à des milliers de kilomètres des explorations géographiques. Des dizaines d'avions et de navires de 26 pays ont déployé leurs technologies dans cette zone de l'océan. Cependant, cette information fournie par Inmarsat n’a jamais été vérifiée par aucune «empreinte tangible» dans la région. Les extrapolations mathématiques sophistiquées du principe n'ont abouti à aucune découverte: pas de corps, pas de parties ou d'éléments de l'avion. Après le ratissage de 120 mille kilomètres carrés avec un scanner haute résolution pendant 1.046 jours à un coût de 150 millions d'euros (qui a été donné à la société néerlandaise Fugro), ni une bouée de sauvetage, ni une goupille appartenant à l'avion n'a été trouvé. Les recherches ont officiellement pris fin en janvier 2017 et elles ont repris à la surprise générale un an plus tard. En 2018, il est retourné pratiquement au même endroit: est intervenue maintenant une société privée spécialisée dans la chasse au trésor et on a disposé une paire de données enrichies en partie avec des images de satellites français de mars 2014 et de nouveaux calculs basés sur ce qui précède avec ceux identifié à une superficie inférieure à 25 000 km2. Science ou chasse aux trésors ? The Times a révélé qu'Ocean Infinity (créé en 2017) travaille avec des fonds fournis par l'homme d'affaires Anthony Clake, partenaire important de la société de gestion d'actifs londonienne (fonds vautours doté de 30 milliards de dollars) Marshall Wace Asset Management. Il s'agit d'un investisseur bien connu dans les entreprises qui récupèrent des trésors qui, à ce jour, a trouvé onze épaves de navires avec des trésors à l'intérieur. Mais il y a plus: Paul Marshall est aussi un investisseur dans Ocean Infinity. Au cours de l'année 2012, Marshall et Clake ont tous deux été impliqués en Grande-Bretagne dans un scandale bien rodé : ils se servaient du sauvetage de bateaux avec des trésors pour éviter de payer des impôts. La structure avait été soigneusement montée par le "Robert Fraser Group" dont la filiale "Robert Fraser Marine" se consacre, entre autres objectifs, à l'exploration des fonds marins. Ocean Infinity n'est pas sorti seul dans cette aventure. Pour cela, il s'est associé à la société spécialisée dans la récupération de trésors "Deep Ocean Search" (DOS). En 2016, le DOS a réussi à récupérer 100 tonnes de pièces d'argent des entrailles du "City of Cairo", un bateau à vapeur britannique coulé en 1942 par une torpille allemande et qui se trouvait à 5 150 mètres de profondeur. Le trésor était estimé à environ 65 millions de dollars. "Deep Ocean Search" est une société franco-britannique créée en 2010 par le britannique John Kingsford qui a dans son son bilan positif d'avoir trouvé en 2016 les boîtes noires du Vol MS804 d'Egyptair qui a plongé dans la mer avec 66 personnes à bord. Selon le journal français Le Figaro, le groupe DOS est composé de 20 océanographes, tous français et anciens de la marine nationale, formés à Intechmer, l’institution française des sciences et techniques de la mer (le français Nicolas Vincent est le responsable des opérations).

Deep Ocean Search et Ocean Infinity avaient trois mois pour trouver les débris de l’avion. Dans une interview publiée par Le Monde le 12 janvier, le ministre des Transports de Malaisie, Liow Tiong Lai, a déclaré qu'il y avait "85% de chance pour que l'avion se trouve dans cette zone". Le PDG d'Ocean Infinity, Oliver Plunkett, a déclaré à un journal australien: "Il existe une possibilité réaliste de trouver l'avion". Les explorateurs des fonds ont affrété le navire norvégien Seabed Constructor (de la compagnie norvégienne Swire Seabed) pour commencer les recherches. Ce navire est équipé des meilleures technologies d'exploration sous-marine. Il dispose de 8 véhicules sous-marins autonomes (Hugin 6000) qui peuvent descendre jusqu'à 6000 mètres de profondeur, un héliport et une grue capables de soulever 250 tonnes à 4 000 mètres de profondeur. Le navire et ses 8 drones peuvent scanner l'équivalent de 140 000 terrains de football (1 000 km2) de fonds marins en 24 heures. Parmi toutes ces grandes certitudes technologiques, certaines énigmes vont toutefois nuire à la réputation des expéditionnaires d’Ocean Infinity et des gouvernements de Malaisie et d’Australie. Le 1er février 2018, le navire Seabed Constructor a disparu des radars. Le navire a éteint son transpondeur et a ainsi coupé toute possibilité de suivre sa trace à travers les multiples appareils GPS connectés à Internet. Le Seabed Constructor est réapparu trois jours plus tard au milieu d’une avalanche de spéculations, non seulement sur son sort, mais surtout sur la véritable nature de sa mission. La presse australienne a allégué que la disparition du Seabed Constructor avait eu lieu très près de l'endroit où plusieurs navires coulés avaient été découverts avec de possibles trésors à l'intérieur. Ce détail a donné de la force à la théorie du complot selon laquelle Ocean Infinity travaillait de manière cachée à la recherche de trésors maritimes et pas à la recherche du Boeing 777. La compagnie a expliqué que la « coupure » avait été faite exprès, afin de ne pas "réveiller" de faux espoirs quand on examinait deux fois le même secteur. Au début de Mars 2018, Ocean Infinity a annoncé qu'elle avait terminé l'exploration de la ceinture restreinte de 25.000 kilomètres carrés située au sud de l'océan Indien, où tant la Malaisie que l'Australie ont indiqué le possible emplacement des restes de l'appareil.

Tout indique que c'était un nouveau canular. Les familles des victimes de l’accident ont accusé Ocean Infinity d’être malhonnête et les États de Malaisie et d’Australie d’avoir mis plus de fausses pièces sur un tableau brumeux. Jusqu'à présent, seules trois pièces de l'avion ont été trouvées, mais pas dans la mer elle-même, mais sur les côtes de la Réunion, de Madagascar et de la Tanzanie. Le français Ghyslain Wattrelos a enquêté sur l'accident tout au long de quatre années et a concrétisé le résultat de ce travail dans un livre : Vol MH370, Une vie détournée, aux Éditions Flammarion. Sur le vol MH370 de Malaysia Airlines voyageaient sa femme, sa fille et son fils ! Wattrelos a délié tous les nœuds et a mis en contraste les tests et les contre-tests. Sa conclusion est la même que celle de nombreux experts: « Ce n’est pas un accident mais une action volontaire qui a précipité l’avion vers le néant. Un Boeing de dernière génération doté d'une technologie très précise ne disparaît pas de cette manière. Il y a beaucoup de gens qui savent et ne veulent pas dire ce qui s'est passé. La Malaisie ment, c'est que les États-Unis et la Grande-Bretagne ont les données, et l'Australie joue un rôle ambigu dans tout cela. Il y a 239 personnes sans aucune information. Ma famille a disparu et les réponses me manquent. L'avion n'est pas tombé là où ils le cherchent. Cette histoire est encore pleine de pages blanches ». Beaucoup soupçonnaient que l'apparition soudaine d'Ocean Infinity était un autre coup de pinceau tricheur pour remplir ces pages blanches. "Tout cela a été n'importe quelle chose", a déclaré Florence de Changy, journaliste et auteur d'une autre enquête sur la catastrophe (Le vol MH370 n'a pas disparu, éd. Les Arenes).

A la fin de ses expéditions infructueuses dans l'océan Indien, le directeur général de Ocean Infinity, Oliver Plunkett, a déclaré dans une comminuqué (29 mai): « Une partie de notre motivation pour reprendre la recherche tente de fournir des réponses affectées. Par conséquent, avec un cœur brisé, nous finissons notre recherche actuelle sans avoir atteint cet objectif ". Certains chercheurs doutent de la validité des données Inmarsat et estiment que le vol MH370 n’a jamais atteint le sud de l’océan Indien. D'autres encore font confiance à ces données, mais remettent en question les déductions effectuées. Ocean Infinity a contribué à accroître les théories du mystère et du complot. La société n'existe légalement que depuis juillet 2017 mais sur son site internet, elle a évoqué "ses 90 ans d'expérience". Les plongeurs et les spécialistes du sauvetage sous-marin ont toujours regardé avec étonnement l’apparition d’Ocean Infinity et les énormes risques encourus avec les conditions du paiement de leurs services à la découverte des restes de l’avion. La structure de cette société texane est curieuse. La journaliste française Florence de Changy a révélé qu'elle est liée à un groupe restreint de britanniques, à des entreprises américaines dans le domaine maritime, à la chasse au trésor professionnelle et à certaines organisations qui consacrent leurs énergies ... à des actions humanitaires telles que Flotilla Foundation et Elba Charitable Foundation. "Les deux fondations sont présidées par Oliver Plunkett, elles ont la même secrétaire et trésorière, Melanie Smith, qui est également directrice des opérations d’Ocean Infinity." Un autre détail ressort  dans cette intrigue enfumée: Ocean Infinity est le partenaire référent du MACS : Maritime Archaeology Consultants Switzerland. Le MACS a été impliqué en Colombie dans une collection douteuse d'irrégularités qui a conduit l'ancien président Juan Manuel Santos à d'abord lui attribuer le sauvetage du galion San José (un galion espagnol coulé au XVIIIe siècle près de Carthagène des Indes) et ensuite à « suspendre les termes du processus en cours ». Son directeur, Ross Hyett, dirige également Argentum Exploration, entreprise où Paul Marshall détient une haute participation.

Le cas de la Flotilla Foundation et son grand intérêt pour les cartes des fonds marins sont très significatifs. Sur son beau site Web, la fondation vise à "améliorer les relations de l’humanité avec l’environnement, en particulier les océans et les mers". Là, ils y expriment leur intérêt pour "l'acquisition et la donation de cartes et de données des fonds marins et océaniques à des organisations qui leur permettent d'utiliser de telles cartes et données pour la recherche scientifique". Trésors de navires coulés, avions disparus, cartes de fonds marins (hyper stratégiques), fonds vautours, missions impossibles à réaliser dans le temps et financièrement suicidaires, évasions fiscales, tout ça sent le poker dont les véritables paris sont sous la mer. 90% des fonds marins sont encore inexplorés. Depuis 2000, plusieurs pays se sont précipités pour explorer ces zones submergées où, parmi les ressources pétrolières, minérales ou biologiques, se cache peut-être la survie de la planète. Il est paradoxal qu’une société américaine fondée en 2017, dirigée par un Britannique et alimentée par des capitaux également britanniques, pénètre dans les fonds marins argentins. Les océans sont aussi infinis et secrets que les intentions de ceux qui peuvent atteindre leurs profondeurs.

Source : pagina12.com.ar

Il est presque arrivé dans la zone de recherche !

Le Seabed Constructor est très proche de la zone. Les bateaux de pêche sont surtout restés en dehors du box de recherche.

https://twitter.com/MikeChillit/status/1038442158183915520

trés rapide
wait and see i' thing so" good luck"

Salut Christian, oui il a été très vite

traduction du tweet :

Citation :

Mise à jour des détails du Seabed Constructor avec les zones 1 2 3 les plus probables pour Ocean Infinity et P1 (petit rectangle) probablement pour l'Armada Argentina. Dans un peu plus d'une heure, ils arriveront à la zone d'opérations avec une température de 10 ° C, un vent Ouest-Nord Ouest de 30 km / h et des vagues de 1,6 m.

https://twitter.com/DaniMColu/status/1038449550309183488

Remarque: on dirait qu'ils sont vraiment pressés ! J'ai comme l'impression qu'ils vont le trouver tout de suite !? Mais bon, inutile de s'emballer, ça fait neufs mois qu'on attend, donc...

Bonsoir les amis.

A toute vapeur (18 kn), cap plein est ; ils savent où ils vont.
Et comme, par hazard, les pêcheurs chinois reviennent à la surface ; dégagez !!!
Et s'il était dessous, comme nous l'avions pensé, à un certain moment...
Tout s'accélère, semble-t-il.
Amitiés.

Xavier

Voilà, le Seabed Constructor est dans la zone de recherche et comme vous pouvez le voir tout les bateaux de pèche sont en dehors de la zone

https://twitter.com/MikeChillit/status/1038483980897714176

Le Seabed Constructor est passé au dessus de la position de la dernière communication de l'ara San Juan et il continue vers le sud-est à environ 13 nœuds :

https://twitter.com/MikeChillit/status/1038497346051600384

Le Seabed Constructor annonce sur l'ais « manœuvrabilité restreinte » (restricted manoeuvrability) et sa vitesse est 0,1 nœud.

Il doit déployer les AUV's !?

https://twitter.com/juanmab/status/1038509805483290624

Oui, Olivier.
La pêche commence...
Amitiés.

Xavier

traduction du tweet :

Citation :

Cette carte montre le suivi complet du Yantar entre le début de décembre et la fin de février. Et, le Seabed Constructor est justement allé se placer sur la marge sud-est de l'œuvre de Yantar. J'ai longtemps été préoccupé qu'il y avait eu peu de ratissage au sud de l'emplacement du Seabed Constructor. C'est bon, IMO.

https://twitter.com/MikeChillit/status/1038519951206834177