Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (3)

https://twitter.com/Los44AraSJ/status/1047914490912813056

traduction google du rapport quotidien :

Citation :

Rapport n°58 sur la recherche de l'ARA San Juan - jeudi 4/10/2018

Rapport de 11h

Navigation

45°43'29"S  60°11'08"W
Course : 200°
Vitesse : 0 nœud
Climat : vent de 19 nœuds, vagues de 6,5 mètres.

NOUVEAUTÉS

Tôt le matin, vers 04h00, le profileur de sous-sol (sub-bottom profiler) a été abaissé pour vérifier la profondeur réelle dans le secteur nord-est de la zone 5, où 1300 mètres de profondeur ont été vérifiés. Pour des raisons climatiques, avec des vagues de 6,5 mètres on ne pouvaient pas déployer les AUV's dans la zone ouest de la zone-5 qui doit être balayée. On s'attend à ce que l'intensité diminue au cours de la journée ainsii ils pourront être déployés.

L'analyse des données des résultats positifs de la zone-3 a été complétée. Il reste à effectuer l'alignement des Canyons des zones 4 et 5 et à analyser le reste de la zone-5. En ce qui concerne la zone-6, il s'agit du trajet (el AVIS) qu'aurait dû emprunter le San Juan à partir de sa dernière position connue enregistrée par l'Iridium et d'une largeur de 25 km, en tenant compte du tiroir où ils aurait pu se déplacer.






Les familles de l'équipage de l'ARA San Juan

Voici les détails de la nouvelle zone de recherche...

https://twitter.com/clarincom/status/1047973932005904384

traduction google de l'article :

Citation :

Le nouveau plan de recherche du sous-marin ARA San Juan suivra la route vers Mar del Plata (4.10.2018)

Ocean Infinity prévoit de ratisser le chemin que devait suivre le sous-marin, sur un parcours faisant 25 km de large.

Alors qu’il abandonne les zones qu’il avait ratissé sans succès au cours des trois premières semaines, Ocean Infinity prépare son nouveau pari pour retrouver l’ARA San Juan.

Dès qu'ils en auront terminé avec l'analyse des données en attente et avec le balayage du reste de la zone-5, la dernière zone incorporée à l'opération, ils commenceront à suivre l'AVISS, c'est à dire le chemin que le sous-marin aurait dû suivre jusqu'à Mar del Plata, une fois qu'il a eu rapporté une partie des inconvénients dont il avait souffert dans sa section de batterie.

Le point de départ sera la position d'où il a contacté la base navale pour la dernière fois, le 15 novembre au matin.

Selon le système de communication par satellite Iridium, ce dernier contact a eu lieu à 8h36 ce jour-là.

"De là et dans la direction nord-est, un tiroir sera tracé, large d'environ 25 kilomètres, où seront déplacés les cinq véhicules sous-marins autonomes (AUV) dont dispose le navire", a expliqué une source qui voyage à bord du Seabed Constructor.



À Puerto Belgrano, où se trouve le siège du Comandement des Opérations, de l’entraînement et de l’enrôlement de la Marine (COAA), ils n’ont toujours pas précisé la zone-6 que Ocean Infinity incorporera à l’opération dans les prochaines heures.

Jusqu'à présent, la société a trouvé 14 indices (contacts), mais la plupart d'entre eux se sont révélés être des formations du relief sous-marin.

Cette nouvelle zone (la n°6) de recherche "contiendrait une partie des zones 1, 2, 5 et de nouvelles surfaces au nord sur la derrota (la route) du sous-marin", ont-ils expliqué depuis la base navale sur le nouveau secteur.

Par contrat, l’entreprise est libre de concevoir son champ d’action. À sa sortie, le 7 septembre, la zone de recherche comptait cinq zones initiales (1, 2, 3A, 3B et 4), qui coïncidaient avec les secteurs déjà étudiés lors de la première phase de l’opération de recherche, coordonnée par le COAA et dans laquelle avaient été écartés environ 80 contacts.

Le 21 septembre, la zone-5 a été ajoutée, mais elle n’a pas encore été complètement balayée, la partie ouest de la zone-5 étant en attente de balayage.

Cette tâche a été retardée par des conditions météorologiques défavorables, avec des vagues pouvant atteindre 6,5 mètres, avec lesquelles le navire s'est retrouvé en revenant à l'aube en haute mer, après son arrêt technique mardi à Comodoro.

En plus de cette tâche en suspens sur le fond marin, le Seabed Constructor doit encore ratisser les canyons, une sorte de rivières sous-marines, des zones 4 et 5.

Ces "secteurs fantômes", comme on les appelle, des zones 1, 2 et 3 ont déjà été balayés et leurs données analysées, mais ils n'ont pas montré de résultats coïncidant avec la présence du sous-marin.

Une fois ces activités terminées, le navire norvégien déploiera les AUV's pour ratisser la route qui aurait dû ramener l'ARA San Juan vers sa station naturelle.

Source : clarin.comr

traduction du tweet :

Citation :

À 23h52. l'AUV)5 a été lancé dans la zone n° 5.

À 00h51. Il a été récupéré suite à des problèmes de communication.

La calibration des équipements a été effectuée  à bordet il a été relancé à 04h21. Sans nouveauté.

Les AUV's continueront à être lancés pour remplir le plan de recherche actuel dans la zone n° 5.

https://twitter.com/Armada_Arg/status/1048160540349140992

Cette photo, envoyée par la marine argentine, a été prise à bord du Seabed Constructor et elle montre le tracé de la nouvelle zone (la n° 6) :

https://twitter.com/InfoMdpya/status/1048191070746501120

traduction google de l'article :

Citation :

ARA San Juan: "Aujourd'hui, apparaissent des doutes jusque sur le jour où il a disparu" (5.10.2018)

Loin de trouver des certitudes, le scepticisme grandit au fil des mois pour les parents des sous-mariniers de l'ARA San Juan, qui insistent pour critiquer les "mensonges" de la marine argentine, après les déclarations de la justice confirmant des "pressions" de hauts gradés de la Marine pour effacer les dernières communications du navire avant sa disparition.

Dans le cadre de l'attente qui est entretenue par la recherche effectuée Ocean Infinity, qui n'a toujours pas retrouvé le sous-marin après avoir analysé de multiples contacts, la mère du membre d'équipage Celso Vallejos, Zulma Sandoval, a avoué ressentir "beaucoup d'angoisse" par le manque de "certitude" dans l'information.

"Nous savons que ceux de la marine nous ont menti dès le premier instant et ils continuent de nous mentir. Nous leur demandons et ils continuent avec la même position; Je ne sais pas quelle est la fin de ceci. Je n'ai même pas la certitude qu'ils nous donnent la position exacte de la dernière communication; Aujourd'hui, j'ai même des doutes sur le jour de la disparition ", a-t-elle déclaré.

Dans une interview avec elmarplatense, la mère du sous-marinier a mis en doute le "secret" qui préserve toujours les autorités pour déterminer "ce qui s'est passé et où se trouve le navire. "Ce que nous voulons, c'est qu'ils s'effondrent et disent la vérité, mais jusqu'à présent, cela n'a pas été fait", a-t-elle déclaré.

"Nous sommes optimistes avec la société, mais ils ne donnent pas le lieu exact de la dernière communication. Je pense que ces informations sont cachées ", a déclaré Sandoval, qui a averti:" S'ils ne nous disent pas la vérité et la sécurité que le sous-marin a ce qu'ils supposent, peu importe la société et la technologie, nous ne les trouverons pas. "

Dans ce contexte, le parent du membre de l'équipage a exigé que les hauts responsables de la marine argentine et du ministre de la Défense, Oscar Aguad, qu'ils "mettent leurs grain de sable" afin de pouvoir aller de l'avant avec l'emplacement de l'ARA San Juan. "Vous ne pouvez pas couvrir tous les malheurs", a-t-elle signalé.

« Mon cœur de mère dit que rien n'est arrivé à mon fils. Je pense qu'il est quelque part. Chaque jour que je me lève, je demande à Dieu  de me donner ce miracle de savoir où il se trouve », a conclu la mère de Vallejos.

Source : mdpya.com.ar

Bonsoir les amis.

Le vide a été réciproque : croyez-moi.
Bon, du coup ; nous revoilà dans la "mélasse".
Le mystère s'épaissit, encore...
Après les icebergs ; on nous laisse à penser, que la dernière position donnée par le "soum" ne serait pas la bonne.
Bref, une fois de plus ; on nous aurait menti.
Et si, ce que ressent ce coeur de mère, s'avérait être la vérité.
Cela paraît peu probable, voire incroyable ; mais, au point où nous en sommes.
Imaginez-vous que le "San Juan" se trouve isolé, avec son équipage tenu au secret (secret d'état), dans une crique perdue de l'Argentine.
Ou bien arraisonné par les anglais, retenu aux Falklands ?
La guerre des Maldives n'a-telle pas laissé des traces ?
Voilà, mon délire perdure : je vais me mettre à écrire des romans...
Amitiés.

Xavier


Ps : La photo ; pour du ratissage, c'est du ratissage...

Le point sur la situation

Le Seabed Constructor a redéployé ses 5 AUV's dans la zone de recherche. 2 AUV's terminent de balayer le nord-ouest de la zone-5 et les trois autres ont commencé à ratisser du nord vers le sud la nouvelle zone (la n°6) créée à partir de la position du dernier appel du sous-marin à sa base le 15 novembre à 8h36 et en suivant le trajet que le sous-marin aurait dû emprunter pour rejoindre sa base de Mar del Plata. Cette nouvelle zone de recherche à une largeur de 25 km :




PS: j'ai de plus en plus l'impression qu'il va falloir un sacré coup de bol pour tomber sur l'épave ! Le problème, c'est que le temps est compté...

Bonjour à tous,

Il semble bien que l’orientation actuelle de la recherche se base de moins en moins sur ces 3 indices associés:

1- la localisation par le CTBO d’une éventuelle explosion du sous-marin
2- l’heure à laquelle cette explosion s’est produite
3- la position approximative du sous-marin lors de l’appel Iridium

Mais que, par contre, elle prend à présent en compte cette association :

1- La position du point Iridium bien sûr, position qui semble cohérente car située sur le cap qu’aurait dû continuer à suivre le San Juan depuis son
dernier appel « officiel » pour rejoindre sa destination, « officielle » elle aussi.
2- L’heure de cet appel bien sûr.
3- Le cap que, logiquement, le San Juan aurait dû continuer à tenir, depuis le point Iridium encore une fois.

Dans ces conditions, je me demande VRAIMENT pourquoi on n’assiste pas à une mise en pression maximale et immédiate de tous ceux qui sont concernés par les 3 appels attribués au San Juan plus de 3 heures après l’appel Iridium afin d’obtenir vérité et certitude.

Car si ces appels étaient confirmés, en tenant compte du temps écoulé entre eux et l’appel Iridium d’une part et la vitesse minimale présumée du sous-marin d’autre part, il serait sans aucun doute possible de préciser une zone de recherche plus cohérente, mais SURTOUT de préciser une zone dans laquelle le sous-marin a peu de chance de se trouver, à moins d’avoir stoppé sa progression ou s’être dérouté pour obtenir de l’assistance.

En effet, en prenant le point Iridium comme centre d’un cercle dont le rayon égal 3h30 (durée entre les appels) x 7 knts (vitesse minimale présumée du sous-marin), on constate que la zone ainsi définie et dans laquelle le sous-marin a peu de chances de se trouver recouvre une bonne partie des zones explorées SANS SUCCÈS jusqu’ici !!!

Mon raisonnement par l’absurde vaut ce qu’il vaut : je ne sais pas si on retrouvera le San Juan un jour, mais ce qui est certain, c’est que la lenteur des enquêtes concernant les rétenteurs d’informations est suspecte et ne facilite pas la recherche.

IRIDIUM est un satellite qui retransmet une communication , c'est tout.
Il n'est pas équipé pour localiser une communication.

on est reparti vers ce qui s'est passé avec le MH370 et Immarsat , le
satellite British qui a enmené tous ceux qui participaient aux recherches
sur une piste de lapin qui ne menait nulle part , ç-à-d le grand sud de l'océan indien
Pas équipé Immarsat pour localiser

le seabed le recherche sur sa route vers Mar del Plata. Mais il se peut que le
commandant , paniqué, ait pu prendre la route de Commodoro Rivadavia

et on ne tient toujours pas compte d'une zone au sud-est calculée par des experts
du Naval intelligence office de l'Us Navy d'après les gisements donnés par le CBTO
depuis Tristan da cunha et l'île du Crozet. Ces gars là n'ont fait que çà pendant des
dizaines d'années avec le système d'écoute SOSUS pour répérer les soum soviets
qui voulaient passer de l'Arctique à l'Atlantique nord sur la pointe des pieds
ils tiennent compte qu'un bruit peut être ralenti par des couches d'eau de températures
différentes et une salinité différente

clic pour agrandir



Point 4 : la position estimée de l'implosion par l'analyste acoustique de l'Office of Naval Intelligence, Bruce Rule.

et le même mais vu de plus haut :

clic pour agrandir


[/quot

Au point 4 , il y a 2400 mètres de profondeur

Mais non, il ne s’agit pas d’UN satellite, mais bien d’une constellation de satellites, +/- 70 je crois.

Par recoupement et détermination des relais activés lors d’une communication il est déjà possible pour l’opérateur de géolocaliser de manière satisfaisante l’appelant et la nouvelle génération de satellites sera encore plus performante.
Par ailleurs, comme pour l’AIS, une communication par un Iridium couplé au GPS est capable de transmettre une position précise.

Les satellites Iridium circulant sur une orbite basse, ils ne sont visibles par l'utilisateur du terminal Iridium qu'environ 7 minutes (au niveau de l'équateur où la couverture est la plus mauvaise) à 9 minutes. Lorsqu'une communication est en cours, elle est relayée par une des antennes du satellite durant en moyenne 55 secondes avant d'être prise en charge par une antenne adjacente. Lorsque le satellite sort de la ligne de vue de l'utilisateur, le relais est pris en charge par un satellite adjacent. Si aucun autre satellite n'est visible, la liaison est coupée. Ceci arrive dans 25 % des cas à l'équateur mais dans 10 % des cas aux latitudes plus élevées. Pour limiter le nombre de stations (téléports) nécessaires pour assurer la connexion avec les systèmes de télécommunications terrestres, les communications sont transmises de satellite en satellite jusqu'à atteindre celui qui survole la station terrestre. Cette disposition permet de réduire à quatre le nombre de stations au sol par lesquelles transitent les communications. Lorsque la liaison est établie entre deux utilisateurs de terminaux Iridium, aucune station terrestre n'est impliquée.

Par ailleurs, je connais l’existence du système SOSUSS et j’ai d’ailleurs commis un post à ce sujet et aussi au sujet des systèmes connus qui lui ont succédés (il y en a d’autres évidemment… !)

Le problème avec la position des amerloques, c’est qu’elle est peu compatible avec les autres données (gisement et distance par rapport à la dernière position communiquée par le San-Juan par exemple). Pour moi, ça ne veut toutefois pas dire qu’elle est fantaisiste mais bien qu’elle est plus improbable que les autres.

C’est tout !

c'est ce qu'on avait dit de Immarsat , des calculs savants pour localiser par les relais
et un ping toutes les heures...

il faut que le navire ou l'avion émettent sa position
le ou les satellites ne peuvent pas localiser , même pas la direction d'où vient le signal

Salut titian,

Je ne sais pas comment fonctionne leur système satellites mais une chose est certaine c'est qu'ils savent localiser les appels, dont ceux du ARA San Juan. Ce n'est pas possible autrement, puisque cette fameuse position de 8h36 (le dernier appel du sub) a été prise en compte par toutes les marines qui l'année passée ont participé à la recherche du sous-marin, dont l'us navy, la marine russe, la royal navy,... et maintenant ocean infinity

Par contre pour ce qui est de la position du CTBTO (enregistrement de l'anomalie hydroacoustique) là c'est beaucoup plus aléatoire ! Et d'ailleurs cette position n'est plus utilisée par ocean infinity.

titian a écrit:

on est reparti vers ce qui s'est passé avec le MH370 et Immarsat , le
satellite British qui a enmené tous ceux qui participaient aux recherches
sur une piste de lapin qui ne menait nulle part , ç-à-d le grand sud de l'océan indien
Pas équipé Immarsat pour localiser

le seabed le recherche sur sa route vers Mar del Plata. Mais il se peut que le
commandant , paniqué, ait pu prendre la route de Commodoro Rivadavia

la position " fameuse " de 08h36 du San Juan est calculée par estimation depuis
son départ de Ushuaia , en estimant sa vitesse et donc la distance parcourue depuis
c'était la seule disponible et tout le monde est aller dessus et n'ont rien trouvé

autre chose :
Le Seabed le cherche maintenant sur sa route de Ushuaia vers Mar del plata, la route
directe...
Et s'il avait pris une route pas directe ?
La zone de recherche ratissée par le Seabed est particulièrement encombrée de bateaux
de pêche qui doivent être maintenu à l'écart par une frégate argentine.
Pour un sous-marin , c'est un danger car ces bateaux de pêche traînent leurs chaluts
sur plusieurs centaines de mètres derrière-eux; Avec le Godetia , on contournait les
pêcheurs par leur arrière et à une dsitance de 1200 mètres.
Içi , c'est toute une flotte de pêcheurs ! Le San Juan , pour l'éviter , a peut-être écarté
sa route beaucoup plus à l'Est , de combien de nautiques ?

Voilà ce que j'ai trouvé concernant les téléphone Iridium, certain modèles sont équipés d’une puce GPS et de la fonction SBD Iridium permettant d’envoyer des messages courts et ainsi de permettre le suivi du téléphone (géolocalisation – Tracking) :



source: globalmarinesoftware.com

C'est bizarre ?
La marine argentine qui communique avec ses navires par gsm portable ?
8 à 12 euros la minute par satellite et il faut une carte prépayée ?
depuis l'intérieur du sous-marin ?
car il y avait une grosse mer ,des creux de 6 mètres
j'ai du mal à croire à cette géolocalisation par gsm de 08h36...