Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (3)

titian a écrit:

C'est bizarre ?
La marine argentine qui communique avec ses navires par gsm portable ?
8 à 12 euros la minute par satellite et il faut une carte prépayée ?
depuis l'intérieur du sous-marin ?
car il y avait une grosse mer ,des creux de 6 mètres
j'ai du mal à croire à cette géolocalisation par gsm de 08h36...

Non, ce n'est pas avec un gsm depuis l'intérieur du sous-marin, c'est avec l'antenne de télécommunication externe du sous-marin. Et c'est justement parce que il y avait une grosse tempête qu'ils n'ont plus communiqué avec la radio mais via le téléphone par satellites  :

Comme pour inmarsat avec le mh370 , c'est un sacré coup de pub pour
iridium, en promettant que le système sera perfectionné, en plus...

En comparaison , il y a l'AIS qui lui permet de localiser un navire mais
voilà il faut un équipement que iridium est loin d'avoir

Fonctionnement de l' AIS

Schéma général
L'AIS est composé d'un émetteur, de 2 récepteurs TDMA VHF2, d'un calculateur, d'un système ASN (appel sélectif numérique), d'un système de positionnement par satellite, d'un DCU (Display Control Unit : écran de contrôle) et est interfacé avec les instruments du navire (compas gyroscopique ou satellitaire, indicateur de vitesse de changement de cap (optionnel), loch…).

Le signal est multiplexé pour éviter que les navires ne se brouillent mutuellement en émettant au même moment. Pour accroître la capacité du système, la fréquence de rafraîchissement est modulée en fonction de la vitesse du navire et de ses évolutions : un navire lent et suivant une route rectiligne rafraîchira ses données avec une fréquence plus espacée.

Le multiplexage temporel est assez complexe. Chaque minute est divisée en 2 250 intervalles ('slots' en anglais). L'attribution d'un intervalle d'émission (incrémental, fixe, aléatoire, auto-organisé)3 fait appel à plusieurs algorithmes en fonction du mode de fonctionnement. La référence temporelle peut être primaire (UTC) ou secondaire (basée sur la réception d'autres messages).

La portée des communications VHF au sol étant limitée par la rotondité de la Terre, plusieurs entreprises se sont lancées dans la réception des signaux AIS par satellite4,5,6. Le système n'ayant pas été prévu pour une telle réception, il a fallu résoudre certaines difficultés techniques, notamment la résolution des collisions entre messages émanant de nombreux navires se trouvant dans la zone de couverture7.

Salut Titian,

Je possède un émetteur/récepteur AIS sur mon bateau : si ce système permet d'envoyer des messages, de parler en phonie, de recevoir des fichiers grib ou des data comme il est possible de le faire avec Iridium, fais-moi signe, c'est que j'ai raté quelque chose!

AIS et systèmes de communication comme Iridium, rien à voir !

Que cherches-tu au juste ?

Application à la plaisance de l'AIS

L'information fournie peut être affichée sur un ordinateur interfacé avec un récepteur VHF à condition de disposer d'un logiciel de décodage. Pour la plaisance, l'exploitation des signaux AIS uniquement en réception peut donc être un complément au radar lorsqu'il faut franchir les dispositifs de séparation du trafic (« rails »).

je cherche rien ...
simplement que je me rend compte que comme pour le MH370 on ne tient pas compte de toutes
les possibilités ...il est peut-être trop tôt ...mais le temps pour le Seabed est compté

Bonsoir les amis.

Alors là, toutes vos explications deviennent trop compliquées pour moi ; c'est de l'hébreux...
Cependant, je note que notre ami Titian revient sur ces fameux bâteaux de pêche.
Nous en avons parlé, de temps en temps, mais sans vraiment y attacher une grande importance.
N'empêche qu'ils ne décollent pas du banc, et que le chien de garde de l'ARA a toute les peines du monde à leur faire f..... le camp.
Comment travailler efficacement, alors, dans toute cette zone, d'une part.
Et si le soum était passé par là, d'autre part ?
On a déjà vu, dernièrement, des navires de pêche prendre de drôles de poissons, dans leurs chaluts...
Peut-être que cela vaudrait la peine que l'on se penche de nouveau, et avec plus de perspicacité, sur cette zone.
Enfin, bref ; on se perd en supputations...
Passez une bonne soirée ; la nuit porte conseil.

Xavier

traduction du tweet :

Citation :

Les analystes d'Ocean Infinity indiquent un secteur très probable entre les zones 1 et 2, partiellement englobées dans la zone-6, qui sera couvert lors du balayage à haute fréquence.

Via la Marine argentine

https://twitter.com/MalvinasData/status/1048986570685128704

Bref, pour ocean infinity le secteur le plus probable pour le trouver reste le secteur de départ ! Donc ils vont le reratisser mais sous un autre angle (en biais) et ils vont prolonger les recherches en suivant le chemin qu'il aurait dû emprunter pour aller à Mar del Plata...

traduction du tweet :

Citation :

Ma mise à jour du suivi de nuit. Le Seabed Constructor se concentre maintenant sur la zone-6 et ils en ont probablement terminé avec la zone-5. Les AUV's 1 et 7 sont probablement proches d'être récupérés et redéployés. Rude météo à venir pour mardi et mercredi.

https://twitter.com/LabratSR/status/1049097810304544768

traduction du tweet :

Citation :

Le Seabed Constructor a lancé les 5 AUV's dans le nord de la zone-6. Aujourd'hui, le destroyer ARA Argentin a quitté Puerto Belgrano pour remplir les tâches de protection de la zone de recherche.

https://twitter.com/juanmab/status/1049099551792087042

https://twitter.com/Los44AraSJ/status/1049302795831136256

traduction google du rapport quotidien :

Citation :

Rapport n°66 sur la recherche de l'ARA San Juan - lundi 8/10/2018

Rapport de 11h

Navigation

45°49'03"S  59°28'57"W
Course : 177°
Vitesse : 3 nœuds
Climat : temps calme, vent de 4 nœuds, vagues de 1 mètre.

NOUVEAUTÉS

À 22 h 30, l’AUV-7 a été déployé dans la zone-6 et, pour le moment, il fonctionne normalement. À 4h40, l’AUV-1 a été déployé également dans le nord de la zone. Et pour le moment il fonctionne normalement. Il est prévu de récupérer cet après-midi les AUS's 2, 5 et 6, pour la journée de demain les déployer les 5 ensemble au sud de la zone-6, déjà reprogrammé pour naviguer à 30 mètres au-dessus du fond et avec une résolution de 230 kHz. L’idée est d’anticiper le mauvais temps qui est attendu pour mercredi. L’analyse des données de la zone-5 s’est achevée sans nouveauté.






Les familles de l'équipage de l'ARA San Juan

Citation :

pour la journée de demain les déployer les 5 ensemble au sud de la zone-6, déjà reprogrammé pour naviguer à 30 mètres au-dessus du fond et avec une résolution de 230 kHz.

Donc, si je comprend bien, Ocean Infinity va de nouveau scanner la zone du dernier contact Iridium avec les 5 AUV's à la fois placé à 30 mètres du fond marin avec une fréquence de résolution de la fréquence du "Side Scan Sonar" EdgeTech 2205 plus élevée :

Bonsoir Xavier,

Il y peu de temps, tu as écrit ceci : « Voilà, mon délire perdure : je vais me mettre à écrire des romans... »
Ben, si tu cherches un co-auteur, je suis là.

Comme le montre le super document posté par Olivier, le 15/11/17, le San Juan a communiqué 8 fois en utilisant le système Iridium en 6 heures de temps.
C’est à partir de là qu’une fois de plus je me suis posé pas mal de questions.

En effet, les 3 appels qui ont suivi 3h30 plus tard le dernier appel Iridium connu - appels considérés de plus en plus probables - n’ont pas été émis par ce même système puisqu’ils l’ont été sur des fréquences radio réservées au San-Juan.
Je me suis demandé pourquoi – et c’est logique ! - puisque dans des circonstances difficiles, c’est l’Iridium qui a été utilisé sans réserve.

Et je me suis répondu ceci :

En immersion, les sous-marins ne disposent pas de moyens de communication radio conventionnels mais peuvent pourtant communiquer par l’intermédiaire d’une antenne filaire maintenue en surface par flotteur. Je pense que c’est ce qui s’est passé et que c’est aussi ce qui explique la mauvaise qualité de la transmission vu l’état de la mer à ce moment.
Ceci veut dire que tout ou partie du trajet du San Juan depuis le dernier point Iridium connu s’est fait en immersion, donc à faible vitesse. D’où l’orientation de la recherche actuelle.

Mais (le roman continue !) pourquoi, étant en grande difficulté et constatant l’échec de ses tentatives de communication n’est-il pas venu en position pour pouvoir utiliser l’Iridium ou un autre moyen ?

Eh bien, je pense qu’il ne le pouvait plus et que c’était la raison de ces trois appels !

Je me suis demandé alors quelle décision aurait bien pu prendre le Commandant après avoir constaté que le San-Juan ne pouvait plus récupérer une flottabilité positive.

Et là aussi, je me suis répondu mais j’arrête ici par crainte du ridicule.

Alors, Xavier, on signe le contrat ?

Amicalement bien sûr !

Salut Olivier,

Je viens de tourner les pages de la présentation EdgeTech. Pas compris grand'chose évidemment, mais on a peine à croire que les vagues de sable de la page 43, ce n'est pas une photo !

j'ai une question à 10 cents

ET quid de la bouée de détresse ?
le San Juan en était-il équipé ?

Elle se largue soit manuellement , soit automatiquement.

Lors du naufrage du Koursk , il y avait celle de l'un des deux nuke subs  américains
impliqués qui était à la dérive

Le Scorpion avait la sienne coincée par les tôles tordues

le Dakar israélien , on l'a retrouvée des mois plus tard , dérivant à 430 km du lieu du naufrage

Pour le San Juan , on n'en parle même pas

titian a écrit:

Pour le San Juan , on n'en parle même pas

Si au début de l'affaire, ils en ont parlé, mais comme ils n'ont rien trouvé, il n'y a pas d'explication pour le moment