Un équipage insuffisant peut mettre le navire en danger ?

19.10.2009

Des équipages insuffisants peuvent mettre les marins en danger

Lorsque le croiseur américain Port Royal s’est échoué au large d’Hawaï en février dernier, les enquêteurs ont identifié des causes liées au matériel et au personnel. Une partie des instruments de navigation du navire, comme le sondeur ne fonctionnait. L’équipage n’avait donc aucun moyen de savoir ce qui se passait.

Mais l’enquête a aussi révélé 2 autres problèmes, qui devient bien trop courant au sein des bâtiments de surface américain : le commandant manquait de sommeil et les veilleurs qualifiés avaient été affectés à d’autres tâches.

Ces 2 problèmes — trop de travail et pas assez de monde pour le faire — sont les conséquences d’une réduction importante de la taille des équipages des bâtiments américains, une pratique appelée “un équipage optimal”, qui réduit lentement les effectifs des bâtiments de la flotte.

Les conséquences, illustrées par des documents internes, ne sont pas à prendre à la légère :

- Horaires de travail accrus et réduction des précieux temps de repos,
- Réduction des effectifs affectés à l’entretien préventif et aux réparations,
- Personnel expérimenté affecté à d’autres tâches et jamais remplacé,
- Disponibilité moindre des bâtiments et parfois des accidents.

Selon un rapport de l’inspecteur général de la Navy, les problèmes de personnel sont le point dont les commandants d’unité se plaignent le plus.....


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On peut parfois palier au manque de personnel par l'expérience de l'équipage à bord. mais il y a des limites. Le sommeil et le repos(récup)sont important et monter en 2 bordées, ça peut durer mais pas plus de 12 heures par jours. Il m'est arrivé avec le 912 durant OCEAN SAFARI en 85 de faire 22 jours de mer en 2 bordées. Je ne vai pas dire que c'est facile et que personne n'était fatigué, mais le corps humain s'adapte.
De toute façon, il y a un minimum d'équipage à respecter.
L'affaire du sondeur montre que le quart navigation manquait d'expérience car on peut bien naviguer sans.
rappelez-vous les bacs décommissionés qui partaient en mer quand même. L'équipage réduit en général à 60% et on s'en sortait bien.
Le Wandelaar était comme çà quant il est parti à Bodö chercher le 913 et il en est revenu(le 912)

tu te rappelle quand nous avons pris les Miliciens a bord pour allez faire une visite des Fjords en turbine, mais une chose qui étais très facile pour nous les piéces de 5 franc pour téléphoner,car cela fonctionnais dans les cabines de Bodo et qui a été engueuler le F913, car nous nous étions en train de faire le voyage de retour.

n'oublions pas que pour un équipage de frégates E71 cela se passait de cette façon en deux bordée 6 on 6 aff s'est a dire normalement 6 heures de quart ensuite 6 heures de repos et de nouveau 6 heures de quart mais n'oublions pas que lorsque nous étions en repos il vallait aller manger après notre quart donc attende dans la fille de la cuisine ensuite prendre une douche on venait nous réveiller une heure avant de monter de quart donc sur nos 6 heures de repos vous enlever a coup sur 2 bonnes heures pour tout cela donc reste 4 heures de repos entre chaque quart a la fin sur 24 heures 8 heures de repos pour 16 heures debout et avec le F913 nous avons tenus le coup comme cela pendant une période de 31 jours en mer sans escales avec le commandant MATHIEU et avec le cox'n LANGBEEN ceux qui les ont connus s ait de quoi je parle

sa je pense que j'ai connu commandant en second MATHIEU et avec le cox'n LANGBEEN sur le Zinnia et de mauvais souvenir avec le cox'n

Autant j'aimais le quart bordée(6 on/6 off), autant je détestait le quart couleur . Sur les MSC's, on était souvent en couleur . Et il y a 1 jours sur 3 ou on ne dort pas. De plus, e, bordée, quant c'est relax ou entre 2 exercices, on peut encore splitter . Et ça fait du bien de pouvoir se détendre 1 heure ou 2 durant ton quart en buvant un café et en regardant une vidéo . Ca change un peu la routine. Et comme le dit Nain de Jardin, tout marin un peu civilisé se lave avant et après son quart, mange avant et après son quart , ce qui reste à peine 4 heures de repos pendant son 6 off.

zorz langebeen le meme qui etait l'ocp en 72 ? Si c'est lui c'est fanta d'avoir survecu chapeau

Salut,

Pour un voyage de +/- trois mois , nous étions trois télégraphistes à bord . Les lois internationales disent que dés trois télégraphistes à bord, le quart doit être continu. .. pas de chance, nous avions un chef de station (Geldof) pour ne pas le citer, qui a refusé de monter de quart et ne voulait que monter comme homme de jour . Nous avons fait tout le voyage 6on/6off avec tout de même un changement lors d'une escale, pour que nous ayons tous les deux quand même la possibilité d'aller une fois boire un verre à la cantine ou participer à une activité à bord . 6off ne veut pas dire 6 heures de someil non plus. C'était a peu près 8 heures debout, 4 heures repos etc.. inutile de vous dire la taille des poches sous les yeux après les trois mois . Enfin, on a vu du pays...

A+
Pat.

Sur le Mechelen en 75, navire océanographique, nous avions une mission d'une semaine avec des chercheurs civils, dans le Channel pour récolter les températures de l'eau et les envoyer immédiatement à un labo civil à Bruxelles.

Comme j'étais seul radio à bord, on nous a envoyé un MTR radio pour m'aider à faire les quarts 6op/af.

Comme il était MTR et moi QMT, il a décidé qu'il prendrait le second quart ! il s'est mis a picoler sec en crânant bien que savions que du mauvais temps aller arriver.

Moi j'ai donc pris le premier quart. Manque de bol on a essuyé une sacrée tempête et il fallait continuer la mission. Toutes les heures il fallait envoyer par radio les mesures faites par les civils. Et le CDT voulait deux météos française et anglaises toutes les heures à la demande des civils.

Le Mechelen allégé de tous les armements et des matériaux de dragage tenait mal la forte mer. et moi aussi.

Quand ca été le tour de mon collègue, dont j'ai heureusement oublié le nom, était malade et ne voulait pas monter son quart.

Comme j'étais le radio attitré du bord, j'ai mis mon matelat dans la station radio j'ai pris son quart, ca faisait 12 heures d'affilées.

Après 12 heures de quart, il ne voulait toujours pas se lever, rétorquant qu'il était toujours malade et encore 6 heures de plus

Le Cox et le CDT Verheyen l'on su et sont venus le sortir de sa couchette manu militari et ils m'ont envoyer dormir.

Après ses 6 heures de quart (ou plutôt de sommeil dans la station radio ) j'ai dû reprendre tous les messages qu'il n'avait pas envoyé et m'en occuper en vitesse. Et ca été comme ca jusqu'à la fin de la semaine.

Au retour à quai, le Cox'n et le CDT Verheyen, qui était un homme bien et juste, l'ont physiquement pris et l'on jeté dehors sur le quai. Ce con il voulait encore une pinte avant de partir

Salut,

Comme on dit, ou il y a de la gène, il n'y a pas de plaisir...
des Z, il y en a partout et il y en aura tojours partout.

A+
Pat

salut pat ton chef télégraphiste s'était geldof ou delgof car si s'est delgof il est sur le forum avec le speuno cox'on f912 et pour le chef langbeen en effet s'était bien celui qui était a brugge en 1972 sur le F913 WESTHINDER nous en avions 3 de langbeen un cox'n un secrétaire second maitre neveu du premier et un matelot milicien également neveu du premier donc de partout a bord nous étions grillé pour la moindre connerie et cela pendant deux longue année sauf pour le milicien

sur le F912 a connu encore mieux en 6on 6AFF 6 heures de quart pendant la période 07OO a 13OO puis quart d'alerte 1 debout jusqu'a 18OO puis souper et remonte de quart jusqu'a 0100 a 23H30 transfert de nuit avec le rotterdam transfert commencé est = a transfert terminé conclusion fini a 03H30 du matin puis douche et remonte de quart a 07HOO jusqu'a 13H00 puis rebelotte quart d'alerte 1 tout le monde debout de nouveau jusqu'a 17H00 remonte de quart jusqu'a 01H00 du matin rentrée et poste de manoeuvre a denhelder pour un fueling embarquement des controleurs hollandais changement de quart a quai tribord deviens babord départ en mer a 09HOO quart d"alerte 1 et puis remonte de quart de 13H00 A 19H00 coclusion nous avons passé 36 heures sans sommeil chance en quart d'alerte 1 j'étais dans le canon ce qui nous permettais de piquer un petit somme quand la tourelle ne tournait pas super le voyage merci commandant

Salut,

C'était bien Geldof (pas sur de l'orthographe), un neerlandophone, sympa mais alergique aux quarts, spijtig voor ons...

A+
Pat.

Pat a écrit:

Pour un voyage de +/- trois mois , nous étions trois télégraphistes à bord . Les lois internationales disent que dés trois télégraphistes à bord, le quart doit être continu. .. pas de chance, nous avions un chef de station (Geldof) pour ne pas le citer, qui a refusé de monter de quart et ne voulait que monter comme homme de jour

j'ai aussi connu ça

le mec a vite changé d'avis

je suis sympa, mais quand on me ch. dans les bottes, je sais devenir la pire des putes. Il n'a pas pu dormir pendant une semaine, non-stop. Comme mon quart de prédilection était le minuit-6 et que ça ne dérangeait personne que je prenne d'office celui-là, toutes les nuits j'envoyais le milicien le shoter 2 ou 3 fois pour un problème dépassant la compétence théorique d'un B2. Il pestait, il râlait, mais il devait venir. Un jour il a refusé, j'ai averti le CIC que je ne savais pas assurer le service puisque simple B2, je ne connaissais pas le truc qu'il fallait faire pour rétablir la com' avec le comsquad dans la situation donnée. Me souviens que c'est le second qui est venu l'inviter à quitter son plumard et plus vite que ça. Après cette semaine infernale, il a intégré le 6/6 sans plus de problème, et miraaaacle, il n'y a plus eu le moindre pépin "insolvable pour un B2" qui s'est produit de tous mes quarts jusqu'à la fin des manoeuvres.
On en a eu un autre aussi, comme il y avait 2 chefs de quart, monsieur se croyait à la croisière s'amuse, et son café durait plus longtemps que nos quarts. Il a eu quelques surprises du genre lui aussi. Je me souviens d'une bande perforée pour le crypto, que théoriquement c'était à lui de faire le changement de clé car clé nationale d'un autre pays chez qui on était en manoeuvre. Monsieur bronzait plage arrière. Le milicien est allé lui apporter la bande, déchirée au mauvais endroit, avec un "le chef de quart est désolé, le canister a coincé, vous savez pas venir faire quelque chose?"
La course dans la coursive ;-) Puis après l'avoir laissé suer pendant 1 heure, à jurer mais c'était sa responsabilité non-assumée donc il savait rien dire, ohhh, miraaaacle, je m'étais trompé de canister, j'avais déchiré par inadvertance notre "national" du jour, dont on n'avait pas besoin. Après coup, son service est devenu quasiment acceptable.

Oui Pat,

j'ai connu aussi un combat des chefs sur la Godasse en 73. L'ancien second radio qui était à bord croyait devenir chef mais un nouveau chef Carrijn est arrivé !! Bien entendu aucun des 2 ne voulait monter les quarts, mais ca allait quand même, car nous étions 2 QMT, moi même et André Février(stagiaire) et un vieux 1er matelot Jacques ?? Au lieu de muter le second, il est resté étrangement à bord et aigri, le chef lui demandait ouvertement toutes les semaines de demander sa mutation, il ne voulait pas et ca a duré 1 an à pourrir l'ambiance de la station radio !!

Le jour de mon anniversaire en mer il était prévu que un des 2 chefs prennent mon quart 24-04H. J'avais payé un fût mais les 2 chefs qui m'avaient promis se sont pris le bec, ne se sont pas entendus alors j'ai pris pris mon quart, je n'ai rien bu car boire des pintes et prendre du morse ca ne fait pas beau ménage, les radios du forum s'en souviennent certainement. Le pâtissier est venu gentillement m'apporter mon morceau de gâteau dans la station radio. Tout le monde était heureux de boire à ma santé sauf moi bien entendu !!

Mais, le chef Carrijn nous accordait quand même le luxe de ne pas aller au rassemblement le matin à 08h il y allait à notre place à condition de nous pointer un peu avant à la station radio pour voir si nous n'étions pas passé par dessus bord ! et nous allions nous recoucher après. Mais de temps à autre le Cox'n ?? (Daniel l'a counnu aussi en 74 je crois) nous foutait au steak.

Heureusement aussi le Chef Carrijn avait obtenu du Cox'n qu'en escale, on ne monte pas s/off de quart à la coupée mais radio de quart, c'était quand même plus relax mais ca nous faisait 1 jour sur 3.