A la fin du CIP, j'avais été muté sur le Breydel. A la première inspection il me manque une paire de n°2. Je ne les avais pas perdus mais je les avais reportés à l'intendance pour réparation tellements ils étaient élimés. Ireréparable, je devais attendre car (la FN était pauvreje le répète)ma pointure manquait. A la première inspection du kit-bag j'ai beau m'expliquer, rien à faire, je suis au rapport du 1er.LT le lendemain. Celui-ci, le seul officier antipathique que j'ai connu à la FN me colle sans hésiter quinze jours de "balles". Je trouve cela immérité et injuste. Je demande le rapport du commanadant contre l'avis de mes copains qui pense que ma punition en sera encore alourdie. Le lendemain au rapport, le commandant De Poorter, patient et débonnaire, m'accorde deux heures pour aller à la caserne demander un justificatif, ce qui fut fait. Le lendemain ma punition était supprimée. Suite de l'histoire, une bonne quinzaine d'année plus tard, je découvre deux grandes enveloppes officielle de la FN dans ma boite aux lettres. L'un contenait un diplôme qui m'accordait la médaille militaire de 2ème classe pour quinze ans de bons et loyaux services (rappellons que j'étais milicien et que je n'ai fait que trois rappels), la seconde contenait une facture de 145 f. pour perte de la perte d'une paire de bottines !