C'est si beau la mer ; mais les plages???????
Nous nous trouvont a WISSANT
https://youtu.be/HRCx6ZXjOlEhttps://youtu.be/zwjonZwAXRohttps://youtu.be/g3XCqQdN9gcEt c'est reparti ! Une fois de plus, des pieux Rommel ont été mis à jour sur la plage de Wissant. La commune nichée entre les deux caps n'en est pas à sa première découverte, et ce n'est certainement pas la dernière
A Wissant, douze pieux traités : quatre mines antichar et un obus neutralisés
mercredi 25.01.2012, 06:00
Depuis hier matin et jusqu'à demain soir, les plongeurs-démineurs de la Marine nationale neutralisent une quinzaine de pieux Rommel sur la plage de Wissant.
Ce sont des vestiges de la Seconde guerre mondiale, mais ils n'ont aucun secret pour les plongeurs-démineurs de Cherbourg. Depuis hier matin, cinq spécialistes de engins explosifs, épaulés par neuf militaires du 3e régiment du génie de Charleville-Mézières, travaillent au désamorçage de pieux Rommel, découverts au cours du mois de novembre sur la plage de Wissant par des véliplanchistes.
Après une dernière reconnaissance des lieux lundi soir, les spécialistes ont débuté leurs opérations hier dès 8 heures, alors qu'un large périmètre de sécurité était établi autour de la commune, entraînant également le confinement de la population. « Toutes les précautions doivent être prises dans ce genre d'opération », explique le lieutenant de vaisseau Geoffroy, au poste de commandement, installé pour l'occasion en mairie de Wissant. C'est lui qui coordonne la mission, en relation radio permanente avec les démineurs sur la plage.
Hier matin, ces derniers ont tout d'abord dégagé les pieux ainsi que leurs blocs, d'un mètre cube chacun et renfermant les charges explosives. C'est ainsi que trois premiers blocs ont été mis à nu. « Il faut ensuite placer des charges explosives sur le béton afin de le fendiller et atteindre le contenu des blocs sans le faire exploser ». La phase la plus délicate de l'opération. Le contenu des blocs est ensuite évalué : « Si c'est important en terme d'explosifs, on pétarde au large, en mer. Sinon, nous les enterrons dans le sable et procédons au pétardage ».
Hier midi, trois de ces pieux avaient été neutralisés, sans le moindre incident. Sauf que, et c'est souvent le cas selon le lieutenant de vaisseau Geoffroy, d'autres pieux ont été découverts par les démineurs, ce qui porte le nombre total des engins à 17. Tous étaient découverts hier soir, et douze avaient été totalement neutralisés. « Nous avions pensé avoir terminé ce mardi soir, mais ça ne sera vraisemblablement pas le cas avec ces nouvelles découvertes. »
L'obus de 270 mm pétardé ce matin
De ce fait, la matinée de demain, qui avait été prévue si jamais des retards étaient observés, servira aux spécialistes pour désamorcer les cinq derniers engins. Et leur permettra aussi de constater que « les Allemands étaient très étonnants dans la conception de leurs pieux. Ils rassemblaient tous les explosifs qu'ils avaient en leurs possession, qu'ils soient de conception allemande, anglaise ou française. Nous apprenons beaucoup sur le terrain, tous les engins sont différents et nous nous servons de ces missions pour améliorer nos connaissances ».
Les démineurs ont aussi constaté que tous les blocs n'étaient pas piégés. Seuls les trois découverts le matin l'étaient et contenaient, en tout, quatre mines antichar et un obus de 270 millimètres. Si les mines ont été pétardées dans le sable, l'obus le sera ce matin, au large, à trois kilomètres des côtes, par mesure de sécurité.
https://youtu.be/ISyeT5POWbchttps://youtu.be/cqcLgLB-yr4