Petite nouvelle de St Croix en 52

Bonjour à tous,

Elle est vraie! En 52, quand on a ouvert Stcroix il n'y avait pas de cuisine en état ce qui fait que nous étions approvisionné en bouffe chaude par la caserne d'artillerie de Bruges, je ne sais pas ou elle se trouve d'ailleurs, la plupart du temps tout était mélangé et tiède. Plus tard, après quelques travaux nous étions enfin prêt pour alimenter les hommes, c-a-d l'unité École qui venait de s'installer, plus tard je vous expliquerai ce qu'étaient nos quartier.
Un soir, nous étions couché les feux éteint, lumière aussi, c'était un soir d'hiver il y avait du verglas sur les rues intérieures, nous n'avions pas chaud les nuits d'hiver à Bruges, donc cette nuit là on a entendus des bruits de voix et des gars qui couraient partout, j'ai demandé à Gaascht qui dormait dans le lit à côté du mien ce qui se passait, réponse négative, on s'est levé et habillé pour voir se qu'il se passait dehors.
À côté de notre baraquement une rue descendait en pente douce vers l'arrière du camp, des matelot galopaient vers les WC, il y avait bien un petit bâtiment qui abritait quatre WC turc mais avant d'y arriver il y avait un espace en demi cercle le long de la clôture, il n'y avait pas de mur à St Croix que des clôtures, la plupart trouée, et tout le long de cette clôture il y avait des matelots, accroupis et se soulageant parce qu'il n'avaient pas pu se rendre jusqu'au WC,on a su que certains n'ont même pas eu le temps de baisser le pantalon, en tout cas nous en avons vu un qui a glissé sur le verglas et quand il s'est relevé il a dit "trop tard"
vous imaginez le cirque, je vois encore la scène. Je me suis tourné vers Gaascht et je lui ai demandé ce qu'il avait mangé au dîner et il m'a répondu: pas du pain de viande, car nous avons tout de suite compris qu'il s'agissait d'un empoisonnement alimentaire. Tout la nuit ce fut un va et vient dans la caserne.
Le lendemain matin nous étions attendus par les autorités car bien sur il y eu une enquête. Nous ignorions ce qui avait mal fonctionné et surtout nous savions que tout était normal, moi j'avais gouté le mélange de viande pour voir si l’assaisonnement était correct, j'adore la viande hachée crue, bref nous savions que la viande ne pouvait pas être la cause. Petite mise au point, quand les pains de viande sont sur les plaques ont passe à la cuisson et plus tard lorsque tout est cuit et refroidis nous les mettions au frigo parce qu'ils sont destinés au dîner du lendemain. Plus tard et après interrogatoire en règle nous avons apprit que la commune avait eu une coupure de courant, ce qui veux dire que la viande s'est réchauffée, les bactéries ont proliféré et après les frigos ont refroidi le tout sans tuer les bestioles. Je dois avouer que je n'étais pas à l'aise nous étions visés par tout le monde et nous risquions de passer un mauvais quart d'heure, heureusement la cause ne nous était pas imputable et nous étions soulagé. Notre responsable était le quartier maître Ledain.









Ledain est le gars du centre celui qui est bien habillé. Lui aussi n'était pas à l'aise..

La scène semble amusante mais nous n'avions pas envie d'en rire, croyez-moi.

Jacques

Bonjour tout le monde,

Je voudrais faire une rectification au sujet de la mention en dessous de la dernière photo. Le gars entre Gaascht et moi n'est pas Ledain, lui il était le stooker
qui nous fournissait en vapeur, vous remarquerez sans doute à notre équipement la différence entre les cuistots et le chauffeur de chaudière!!!
Pour Ledain il faudra se référer à la première photo vous le reconnaitrez surement à ses dents de cheval.
Voilà.

Jacques

Superbe les photos, merci Jacques

Superbes photos d'époque, Jacques

Bonjour à tous

Lorsqu'on voit les bâtiments de l'époque, on peut dire que dans les années 70 nous étions au RITZ

Salut Jacques,
Super ces photos Jacques, tout une époque... Fred
S'agissait-t-il de Maître Ledain que nous avons connu à la DIP en 62 ?

Bonjour Jacques,
J'ai fait mon C.I.P en décembre 1952 , nous avions les cuisines ,mais
l'intoxication alimentaire aussi , tu n'y étais pour rien déjà muté à OOSTENDE
Amicalement
un contemporain

Bonjour à vous tous,

Merci le gars, je n'y suis pour rien, je n'avais pas d'appareil photo à l'époque , surtout, mes souvenirs sélectifs.

Par exemple, comme les murs n'existaient pas, nul besoin de passer par le corps de garde, il y avait plein de trou dans les clôtures et pas d'appel au lit donc nous pouvions rentrer à l'heure que nous voulions et nous en profitions sans reproche de personnes, sauf si on se faisait ramasser par les flics gestapo de Bruges, nous avons été tabassé sur la rue et emmené au poste dans la jeep allongée qu'ils utilisaient, naturellement ils ont appelés les NP qui sont venus nous reprendre à 4h du matin, là on y a gouté.
Autres choses, l'hiver que nous avons eu a été dur, les baraquements, construits par les allemands pour en faire un camp de prisonnier, étaient fait de carcasses métallique avec un mur de brique entre les pilasses et sur le dessus des fenêtres a bascule avec uns chaînette pour les tenir ouverte, des vitres martelées et un toit en Éternit. Quand je me couchait je me couvrait de mes trois couvertures, vous connaissez? Et par dessus je tendais mon ciré. Le matin il y avait une couche de glace entre mon ciré et mes couvertures, la j'ai eu froid.

A part ça on se bidonnait mon vieux, tu parles si on s'amusait même pendant le boulot. Et puis NOUS mangions bien, j'étais le boucher, c'est tout dire!
Un plaisir que nous avions de temps en temps, Les artilleurs de Bruges venaient dans les prés derrière la caserne faire des exercices et pour cette raison deux chasseurs de la Force aérienne venaient faire piqués sur les canonniers, c'étaient des Gloster Météor, De toute beauté que c'était.
Entre parenthèses ces prairies n'existent plus, on bâtis dessus.






Vous avez remarqué la prestance, les gars .

Allez, à plus tard.

Jacques

Salut Freddy,

En ce qui concerne Ledain, je l'ignore car il y a dix ans entre ces photos et ce que tu me dis, mais si tu l'as connu il ne devrait pas avoir tellement changé sauf si c'est celui avec un sourire de cheval, avec nous c'était un brave type, de plus il venait de Verviers ou de Pépinster puisqu'il connaissait Jacques Gaascht.

A plus Freddy,

Jacques

Salut tout le monde,

Eh, qu'est-ce qui se passe, je ne suis pas 1er matelot, j'ai refusé le grade quand on me l'a offert après un an de service. je ne veux perdre mes copains moi!

Expliques-moi Olivier.

Jacques

Salut Jacques,

Les grades sont fictifs et grimpent au fur et à mesure que tu postes des messages, regardes les explications via le lien ci-dessous :

des grades marine fictifs pour les membres de notre forum

Cok Jacques a écrit:

Salut Freddy,

En ce qui concerne Ledain, je l'ignore car il y a dix ans entre ces photos et ce que tu me dis, mais si tu l'as connu il ne devrait pas avoir tellement changé sauf si c'est celui avec un sourire de cheval, avec nous c'était un brave type, de plus il venait de Verviers ou de Pépinster puisqu'il connaissait Jacques Gaascht.

A plus Freddy,

Jacques

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Jacques et Freddy
Le chef Alexis Ledain (Fusilier Marin)que beaucoup ont connu lors de leur DIP est Disonais (à côté de Verviers)...Mais je ne le reconnais pas sur ces photos . Par contre il figure sur d'autres dans le sujet " Sainte Croix années 60.Et aussi photo de groupe devant le refectoire sur http://www.belgian-navy.be/t4563p30-passage-a-la-fn#107676

Roger

Bonjour Roger,

OK Roger, merci de ces précisions, en effet on ne parle pas du même gars car le mien, de Ledain, ne s'appelait pas Alexis et venait de la section ménage,
C'est forcé qu'il y ai des méprises, après tout ils sont tous en bleu.
Mes amitiés Roger.

Jacques
,

Bonjour Jacques,

Tu as raison, il y avait deux Ledain à la FN, un fusiller marin et un commissaire aux vivres ( fonction qui a été créee bien après ton passage pour permettre au coq qui était bloqué au grade de MTR de passer B1 et pouvoir continuer à monter en grade)

Salutations

Bonjour Stan,

Merci Stan, voilà au moins une précision, en fait dans mon cip il y avait le frère de mon Ledain, dont je ne me souviens pas parce qu'il ne faisait pas partie de ma chambrée, et ensuite est venu composer notre équipe de Bruges l'autre Ledain qui était volontaire et il me semble qu'il avait parlé de cette position en équilibre auquel il était confronté, et il ne devait pas être le seul puisque les autorités supérieure ont crée un nouveau statut dont tu nous parle.
Heureusement que nous pouvons poser des questions et que des gars comme toi savent nous répondre, c'est génial.
Merci encore Stan.

Bien à toi,
Jacques