tout a fait d'accordavec toi
Cent trente-quatre pilotes belges ont servi dans leurs rangs, trente-quatre ont perdu la vie.
en voici un peux de leurs histoire:
le général Mike Donet était qualifié pour raconter l'histoire des pilotes belges qui combattirent de 1940 à 1945 dans la Royal Air Force ?
Personnellement, il réalisa en 1941 un véritable exploit en s'évadant de Belgique à bord d'un avion d'entraînement, à la barbe de l'occupant. Il rejoignit ainsi les quelques courageux aviateurs belges qui avaient gagné la Grande-Bretagne après l'armistice français. Incorporé dans la RAF, il commanda par la suite le 350 Squadron, la première escadrille belge, et obtint la Distinguished Flying Cross. Revenu en Belgique après la chute du Reich, il fut chargé de former ce qui est devenu la Force aérienne belge.
Des héros de sa trempe, il y en eut beaucoup parmi les pilotes belges. On n'oubliera pas, par exemple, le mitraillage de l'immeuble de la Gestapo,
avenue Louise, par Jean de Selys Longchamps, dont un buste commémore sur place le souvenir.
ses funérailles
Il y eut aussi Georges Jaspis qui, le 19 janvier 1944, signa la centième victoire de nos pilotes en abattant un Ju88 dans la propriété de sa mère, non loin de Wavre.
Il y en eut encore bien d'autres dont le général Donnet raconte les combats et les aventures dans son livre. Les aviateurs belges furent présents à la bataille d'Angleterre, à Dieppe, à la bataille de l'Atlantique, pendant les campagnes du désert africain et lors des débarquements de Sicile et en Italie. Ils se retrouvèrent au débarquement de Normandie, participèrent à la libération de la Belgique, à l'offensive des Ardennes et combattirent jusqu'à la défaite de l'Allemagne.
À leur tableau de chasse : 161 victoires confirmées, 37 avions probablement détruits et 61 endommagés, sans compter 42 bombes volantes abattues.
Ils ont permis à notre drapeau de flotter parmi ceux des nations alliées lors de la victoire
Voici leurs noms:
M. BUCHIN
R. de CANNAERT d'HAMALLE
B. de HEMPTINNE
R. de HEMRICOURT de GRUNNE
F. de SPIRLET
G. DOUTREPONT
A. JOTTARD
D. LE ROY du VIVIER
R. MALENGREAU
J. OFFENBERG
V. ORTMANS
J. PHILIPART
E.SEGHERS
A. VAN DEN HOVE D'ERTSENRYCK
W. VAN LIERDE
Quatorze autres (pilotes, observateurs et mitrailleurs) furent répartis, après une courte adaptation sur Bristol Blenheim, entre les Squadrons 235 et 236 du Coastal Command. Voici leurs noms:
L. DEJACE
R.DEMOULIN
GIOVANNI DIEU
H. GONNAY
L. HEIMES
L. JAVAUX
J. KIRKPATRICK
H. LASCOT
O. LEJEUNE
A. MICHIELS
L. PREVOT
R. ROMAN
A. VANWAYENBERGHE
F. VENESOEN
Rappelons que tout ceci se passait à une époque où il n'était pas encore question de constituer un gouvernement belge à Londres ce qui ne sera fait qu'après la Bataille d'Angleterre.
Vingt-neuf aviateurs belges se trouvaient donc disséminés dans des escadrilles de la R.A.F. Intégrés au sein de l'aviation britannique ils travaillèrent aux côtés de leurs camarades anglais et alliés avec une ardeur et un cran que le commandement anglais a maintes fois reconnu par l'octroi de hautes distinctions.
Pendant cette mémorable période de l'histoire, nos compatriotes comme leurs camarades se dépensèrent sans compter, volant sans répit des heures entières, ayant tout juste le temps de se poser pour se ravitailler en munitions et en carburant et ne se nourrissant que d'une maigre collation, avalée en hâte entre deux missions.
La Belgique était donc présente dès le départ, dans le ciel d'Angleterre au moment où se déroula la formidable lutte dont l'issue changea le cours de l'histoire.
Il ne faut surtout pas oublier que si la Luftwaffe avait su obtenir la suprématie aérienne, l'invasion de la Grande-Bretagne aurait probablement réussi et l'Angleterre occupée à son tour.
Il n'y aurait jamais eu de débarquement en Normandie, ni de Libération des camps, ni de Libération tout court.
Vingt-neuf Belges ont donc pris part à la défense du dernier bastion de la Liberté.
Vingt et une victoires confirmées et six probables sont inscrites à leur palmarès entre le 11 août et le 31 octobre 1940.
Sept d'entre eux y ont perdu la vie, deux autres furent grièvement blessés.
Six des sept tués Belges se trouvent sur le tableau d'honneur des aviateurs tués au cours de la Bataille d'Angleterre, parchemin déposé à l'abbaye de Westminster dans la chapelle érigée à leur mémoire et dont les vitraux reprennent les insignes des escadrilles.
Le plus jeune de ce groupe de braves trouva la mort au-dessus du comté de Kent le jour de la Toussaint 1940; il s'appelait de Cannaert d'Hamalle. Il avait 21 ans… et était arrivé le premier en solitaire le 20 juin à Plymouth avec un convoi de Polonais.
Le 17 juin 1941, François de SPIRLET abat un Me au large du TOUQUET. Le 22 juin 1941, au-dessus de la Manche, son appareil reçoit un projectile en plein moteur. Blessé à la jambe, il est repêché par une vedette de la RAF et transporté à l’hôpital de Ramsgate. Le 20 juillet 1941, il obtient le grade de Flying Officer et le 25 août il est nommé « acting » Flight Lieutenant. Le 29 de ce même mois, après que l’escadrille ait été déplacée à Gravesend, il obtient sa seconde victoire en descendant un Me109E près de Gravelines. Le 31 octobre 1941, il est commissionné lieutenant de réserve d’Aéronautique et le 26 février de l’année suivante, il obtient le grade de capitaine de réserve d’Aéronautique.
Au mois d’avril 1942, l’escadrille a été équipée de Hawker Typhoon Ia et opère depuis l’aérodrome de Duxford. Le 26 juin 1942, quatre Typhoon décollent de Duxford en formation serrée. Le pneu gauche du Typhoon de François de SPIRLET éclate et le pilote qui ne peut éviter la collision avec son numéro 2, part en chandelle, fait une abattée et percute le centre de la plaine. C’est sans vie qu’on le retire des débris de son appareil.
un peut long mais il est de ma région
voici son histoire
Le Colonel Aviateur BEM Remy VAN LIERDE est né à Overboelaere le 14 août 1915. Il entre au service actif en septembre 1935 et est admis dans le personnel navigant élève en novembre de la même année. Breveté pilote en avril 1938, il passe au 1er Régiment d'Aéronautique. Affecté à la 3e Escadrille (Feuille de Houx), il effectue plusieurs missions de reconnaissance au cours des premiers jours de la Campagne de 1940. Abattu par la DCA allemande le 16 mai 1940, il sera transféré dans divers hôpitaux dont celui de Bruges d´où il parvient à s´évader le 29 mai.
En septembre 1940, il quitte la Belgique occupée et passe en France puis en Espagne. Il est malheureusement arrêté par les autorités espagnoles pour avoir franchi illégalement la frontière et doit subir les rigueurs des prisons espagnoles dont celles du tristement célèbre camp de Miranda. II parvient néanmoins à rejoindre I'Angleterre en juillet 1941 où il s´engage immédiatement dans la RAF.
Passé à la section belge de la RAF, il effectue une conversion et, promu "Pilot Officer" il est versé à l'Operational Training Unit 57 en octobre 1941 avant d'être affecté en janvier 1942 au Squadron 609 où il totalise 250 heures de vol sur Typhoon. C´est dans cette unité que, le 26 mars 1943, il effectue une mission. dans la région de Chievres où se trouve une base d´aviation allemande située non loin de 1'endroit où vit sa famille. Alors qu´il se trouve à quelques kilomètres seulement de cet aérodrome, Van Lierde voit décoller un appareil de transport ennemi. Il le prend en chasse et l'abat sous les yeux de sa femme et des habitants de Cheivres accourus pour assister au spectacle. Quelle ne fut pas sa surprise, après la guerre, de trouver dans le fond de son jardin, des morceaux de cet appareil, jalousement conservés par sa femme. Flight Lieutenant en septembre 1943 et Squadron Leader en février 1944. Van Lierde est successivement désigné pour la Central Gunnery School et pour la RAF Section de Manston.
Il demande à reprendre du service en operation, acceptant ainsi d'abandonner son grade de Squadron Leader et est affecté Squadron 3 où il abat 20 bombes volantes, puis au Squadron 164 en août 1944. Nommé à nouveau Squadron Leader, il participe à la tête de cette Escadrille britannique à la défense aérienne des forces d´invasion. Le Colonel Van Lierde compte, à la fin de la guerre, un sérieux palmarès à son actif : 7 avions détruits. 1 avion endommagé, 37 bombes volantes abattues, 250 véhicules et 6 navires endommagés. 9 locomotives détruites. Cet impressionnant tableau de chasse aide à forger sa réputation. Il est d'ailleurs le seul pilote belge à porter 2 bars sur sa "Distinguished Flying Cross" (DFC) accordée par Sa Majesté. le Roi d'Angleterre. Surnommé "l'as belge des bombes volantes", le Colonel Van Lierde n´a cependant pratiqué qu´une fois la technique dite de déviation des V1, technique trop dangereuse, étant donné qu´un détonateur pouvait être attaché à l'aile et que la manœuvre pouvait endommager l'aile de l´avion. Il était plus simple, selon lui, de l´abattre au canon.
En mai 1945, le Squadron Leader Van Lierde est désigné successivement pour le 84 Group Support Unit et le Belgian Recruting Mission for Liaison Duties au Quartier Général de la 2d Tactical Air Force. En août 1945, il est affecté au Squadron 350 puis, de retour en Belgique, est commissionné Major en juin 1946 et prend le commandement du "A" Wing (1 Wing de Chasse à Beauvechain) en novembre de la même année. D´octobre 1947 à novembre 1950 il est Chef du Bureau Ops au Groupement des Opérations. C'est pendant cette période qu´il suit les cours au RAF Staff College en 1948. Désigné d'abord comme Chef de Détachement de la Base de Chièvres et ensuite Commandant du 7 Wing de Chasse le 1er décembre 1950, il obtient en 1953 son Brevet d'Etat-Major à I'Ecole de Guerre pour occuper ensuite l´emploi de Chef d'Etat-Major du Groupement des Opérations.
Le Major aviateur Van Lierde est nommé Aide de Camp du Roi Léopold III en septembre 1953. C´est en novembre 1958 qu´en compagnie du capitaine Yves Bodart , il se rend en Angleterre au terrain d´essai de 'HAWKER AIRCRAFT LTD' à Dunsford afin de prendre contact avec le monoplace d´interception "Hawker Hunter" dont la Force Aérienne Belge sera dotée prochainement. Pour la première fois, deux pilotes belges vont traverser le "mur du son" à bord d'un chasseur à réaction.
Promu Lieutenant-Colonel en septembre 1954, il est nommé Chef de Cabinet Adjoint du Ministre de la Défense nationale en septembre 1956.
Nommé Colonel en septembre 1958, le Colonel aviateur Van Lierde prend, début 1959 le. commandement de la base de Kamina. il s'y distingue en maintenant intact. par sa compétence et son énergie, le dynamisme des troupes des Forces Terrestre et Aériennie perpétuellement en alerte et lancées inopinément dans des operations très délicates et très urgentes. Il a réussi dans ses relations avec l'ONU à sauvegarder le prestige et l´honneur des Forces belges et à maintenir l´autorité nationale sur la Base jusqu'à l'extrême limite permise par les impératifs politiques. Son action a également permis le sauvetage d'un grand nombre de réfugiés.
De retour en Belgique, il occupe successivement les fonctions de chef du Bureau Ops à la Présidence du Comité des Chef d'Etat-Major, Commandant du 7 Wing de Chasse et Commandant de la Base de Chièvres. Pensionnè le 1er janvier 1968, le Colonel Van Lierde est decéde le 8 juin 1990.
Le Colonel Aviateur BEM Remy Van Lierde, DFC est parrain de la promotion d'élèves-pilotes 89A
VAN LIERDE Remy, S/L (RAF ...)
Distinguished Flying Cross