Bonjour les marins

À la veille de l'été, les marins-pompiers ont organisé un exercice feu de forêt




Les marins-pompiers viennent d'achever leur cycle de trois mois de formation par cet exercice grandeur nature, qui met en musique l'ensemble de leurs compétences.

Photo BMPM

C'est un ballet tragique. Qui se joue le plus souvent entre terre et ciel, au milieu de la pinède enflammée et des rafales de mistral. À Marseille, lorsque le feu attaque les zones boisées, les marins-pompiers redoutent chaque fois le pire. D'abord parce que les forêts et les espaces naturels jouxtent presque toujours des secteurs habités. Pour faire face à ces périls, les secours doivent présenter la riposte la plus rapide et la plus efficace possible.

Même si la période sensible ne dure qu'environ trois mois, il faut affronter les premiers jours à risques, mêlant sécheresse et vent violent, avec une robustesse à toute épreuve.

Chaque début de saison, ils organisent donc un exercice grandeur nature pour se mesurer aux circonstances les plus dantesques, mais aussi et surtout pour améliorer l'emploi de leurs moyens sur le terrain. Le scénario s'est déroulé hier matin, entre le quartier de la Grotte Rolland et la Campagne Pastré, un périmètre encore préservé où la forêt de pins et les espèces animales protégées sont légion. Poussées par un vent de sud-ouest de 80 km/h, les flammes se sont propagées à la vitesse de 1300 m/h.

Avec 150 hommes sur le terrain, l'appui de 50 engins, des avions bombardiers d'eau (Canadair et Dash, lire ci-dessous), la lutte contre les flammes s'est déroulée précisément comme dans la réalité. Sur place, le vice-amiral Jean-Michel L'Hénaff, à la tête du bataillon des marins-pompiers, insistait sur la nécessité de ce type de manoeuvres : "C'est un exercice de synthèse. Nos hommes se sont entraînés depuis trois mois. Maintenant, c'est la mise en situation."

"Tous les ans, on bloque une période de trois mois pour refaire une mise à niveau"

Bien plus qu'un jeu de rôle, il s'agit de répéter aussi toutes les techniques acquises lors des semaines précédentes. À la tête de cette opération de grande envergure, le capitaine de corvette François Le Duff, est chargé de vérifier que tous les rouages s'enclenchent parfaitement. "Tous nos marins-pompiers sont formés aux feux de forêt. Tous les ans, nous bloquons une période de trois mois pour refaire une mise à niveau et être sûrs que les interventions soient les plus rapides possible. Il faut que nous soyons aussi très performants pour nous-mêmes. C'est le genre d'intervention où il y a le plus d'hommes blessés."

Dans les tout prochains jours, la période officielle "feu de forêt" va s'ouvrir. Toute l'organisation des marins-pompiers est alors modifiée. Davantage d'effectifs sont mobilisables à tout moment et par jour de grand vent et de forte sécheresse, de nombreux camions d'intervention sont "prépositionnés" dans les zones à risque. "Pour l'instant, on a de la chance, il a plu ces derniers jours, concède le vice-amiral L'Hénaff. Mais nous restons très attentifs. Avec quelques jours de grand vent, le stress hydrique est là et tout peut aller très vite."

Cette année, les marins-pompiers ont rajouté un aspect environnemental à l'opération. Dans ce site faisant partie du Parc national, toutes les zones sensibles ont été balisées pour éviter de détériorer la flore et la faune.

Bonjour Henri40 moi ausi je joue au marin pompier avec la diference ma pompe est une pompe avec du vin rose bonne journe

Hier aprés midi

Bonjour Henri40 belle fhoto de ton coin

Les anciens marins connaissent bien cet hydravion !