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Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Dim 7 Oct 2018 - 18:36
Le projet du consortium STX France, Socarenam et EDR + Thales pour la partie drones
Le consortium "STX France, Socarenam et EDR" n'a pas fait de communication pour dire si ils avaient bien rentré leur offre au ministère de la défense pour le 2 octobre.
Citation :
Le consortium "STX France, Socarenam et EDR " candidat pour le projet de navires MCM belgo-néerlandais (31.01.2018)
Les constructeurs navals français STX France et Socarenam ont uni leurs forces avec le réparateur de navires anversois Engine Deck Repair (EDR) pour tenter de remporter un contrat pour la construction de 12 navires de lutte contre les mines pour les marines de Belgique et des Pays-Bas.
Les deux marines achètent conjointement des navires de lutte contre les mines (MCM) et des frégates, et c'est la Belgique qui est en charge de l'acquisition de MCM et les Pays-Bas sont en charge de l'approvisionnement en frégates.
Le consortium franco-belge en lice pour la construction des navires MCM s'appelle "Sea Naval Solutions" et propose une version du navire multi-fonctions Deviceseas dévoilé par STX France en 2016.
STX France a adapté la conception de Deviceseas afin de servir de bateau-mère à un ensemble de systèmes autonomes complexes qui seront également acquis dans le cadre du projet.
La variante belge de Deviceseas aurait une longueur de 80 mètres et une largeur de 15 mètres, avec un déplacement de 3.700 tonnes. Avec un complément de 60 personnes, le navire pourrait transporter deux drones de surface (USV) et jusqu'à 8 systèmes sous-marins autonomes (AUV et ROV) logés dans un hangar dédié. La conception offre également suffisamment d'espace sur le pont pour accueillir deux conteneurs de 20 pieds destinés à des équipements supplémentaires.
EDR a noté que la conception proposée du navire est fortement axée sur les opérations de systèmes autonomes, ce qui en fait un choix approprié pour la Belgique et les Pays-Bas.
La conception de Deviceseas bénéficie d'un système de lancement et de récupération personnalisé mis au point par STX France en collaboration avec le spécialiste de l'industrie offshore, NOV BLM.
Le système peut déployer des drones allant de 80 kilos à 19 tonnes et mesurant jusqu'à 12 mètres de long.
Bien que reposant sur des systèmes autonomes pour les tâches de MCM, la conception proposée comporte toujours un sonar monté sur la coque du navire et optimisé pour la détection des mines. Le consortium a déclaré que la résistance des navires aux chocs serait inférieure à celle des chasseurs ou dragueurs de mines, mais qu’elle serait suffisante compte tenu du fait qu’ils ne seront pas obligés d’opérer directement dans les champs de mines pour effectuer des tâches de lutte contre les mines.
Selon STX, la signature acoustique du navire serait comparable à celle d’une frégate.
Enfin, il convient de noter que le navire offert aux marines belge et néerlandaise peut être équipé d'un radar 3D ainsi que d'un canon télécommandé, ce qui lui permet d'être utilisé pour des missions de surveillance et de patrouille en plus des tâches de déminage.
Le consortium a également défini le plan de construction en vertu duquel les coques seraient construites en France, puis équipées en Belgique.
Le processus d'approvisionnement en est actuellement à l'étape de la demande de renseignements et devrait être achevé d'ici la fin de l'année. Les livraisons devraient débuter entre 2023 et 2030.
Les nouveaux navires remplaceront les chasseurs de mines de classe tripartite actuellement en service dans les marines belge et néerlandaise
- longueur : 80 mètres, - largeur : 15 mètres, - déplacement : 3.700 tonnes - équipage : 60 - artillerie principale : un canon téléopéré - Plateforme hélico pour hélidrone (UAV) - jusqu'à 8 systèmes sous-marins autonomes (AUV et ROV) logé dans un hangar dédié sous la plateforme hélico - deux véhicule de surface (USV) avec leur système de mise à l'eau/récupération - espace prévu sur le pont pour accueillir deux conteneurs de 20 pieds destinés à des équipements supplémentaires
Le navire MCM embarque deux drones de surface (USV) "Halcyon" de Thales :
Le USV Halcyon peut être équipé du sonar tracté à ouverture synthétique SAMDIS de Thales :
Et il peut embarquer jusqu'à 8 systèmes sous-marins autonomes (AUV et ROV) tel que l'AUV A27 de ECA Group qui est aussi équipé du sonar SAMDIS :
Et pour les hélidrones, comme Thales n'en fabrique pas, ils viendront donc d'une autre société comme par exemple le S-100 de l'autrichien Schiebel :
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Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Dim 7 Oct 2018 - 20:06
Le projet de l'association de Naval Group avec Piriou + ECA Group pour la partie drones
"Naval Group" et "Piriou" ont l'habitude de travailler ensemble, en 2013 ils ont créé la coentreprise "Kership" pour allier leurs expériences et de leurs savoir-faire dans le domaine de la construction navale.
Kership n'a pas encore publié d'infos concernant son projet de navires MCM pour la Belgique et les Pays-Bas, mais il est fort probable qu'il s’appuiera sur son modèle de Bâtiment Hydro-Océanographique Multi-Missions (BHO2M) qu'il adaptera en navire MCM selon les spécifications du cahier des charges belgo-néerlandais.
Le BHO2M est un navire Hydro-Océanographique Multi-Missions de dernière génération pouvant assurer des missions variées.
Le BHO2M est destiné à remplir des missions hydrographiques et océanographiques telles que la réalisation de relevés, le prélèvement de diverses matières et les analyses associées. Il peut également réaliser des missions secondaires comme la surveillance maritime, l’assistance humanitaire ou de plongeurs et le sauvetage en mer.
Le système scientifique intégré sur le BHO2M a été défini intégralement par le SHOM en capitalisant sur sa grande expérience en termes de définition, d’intégration et d’exploitation de l’instrumentation scientifique.
Navire derivé d’un design «Sea Proven»
Navire dernière génération défini conjointement avec le SHOM
Construction au standard européen
Intégration d’équipements scientifiques parmi les plus récents et répondant aux standards OHI
Endurance, tenue à la mer et performances élevées pour des missions de longue durée en haute mer
Navire modulable pouvant effectuer de nombreuses missions spécifiques grâce à un vaste pont arrière, des moyens de manutention, une zone VERTREP, des aménagements spéciaux
Le chantier naval d'Anvers optimiste pour une commande de la marine belgo-néerlandaise (3.10.2018)
Le réparateur de navires anversois "Engine Deck Repair" (EDR) fait partie d'un consortium pour la construction de douze navires de lutte contre les mines pour les marines belge et néerlandaise. Grâce à la technologie de pointe disponible, il estime ses chances de réussite.
EDR, anciennement Ship Repair, s'est associé avec la société de défense Thales Belgium, et les constructeurs navals français "Chantiers de l'Atlantique" (ex-STX France) et Socarenam, concourt pour décrocher un contrat pour la construction de douze navires de lutte contre les mines.
"Il y a un an, nous avons décidé de participer. Et hier nous avons soumis notre offre. Elle compte 40.000 pages. Ce seront des navires de lutte contre les mines et pas des chasseurs de mines ni des dragueurs ", souligne Stijn Van Doninck, directeur général d'EDR.
"La défense belge est un leader dans la lutte contre les mines. Et elle veut construire des navires équipés de drones pouvant fonctionner à la fois en surface et en plongée. Ce sont des technologies de pointe qui n'ont jamais été utilisées ensemble et jamais en mer ", explique-t-il.
Répartition des tâches
Si le consortium "Sea Naval Solutions" remporte la commande, les Chantiers de l’Atlantique et Socarenam seront responsables de la sous-structure du navire. "EDR fera la superstructure. C'est la partie la plus complexe avec toute l'électronique pour la technologie de combat et des drones. Cela nous le ferons avec Thales Belgium, avec qui nous avons créé une société de négoce temporaire (thv) ", a déclaré Van Doninck.
Important pour Anvers
Le contrat représente une valeur de plus de 2 milliards d'euros. Il s’agit d’un contrat important pour notre société et nos fournisseurs, mais également pour le port d’Anvers. La concurrence dans le secteur de la réparation avec les Pays-Bas est grande. La construction de nouveaux bâtiments a déjà disparu ici. Si nous obtenons ce contrat, nous pourrons en récupérer une partie ", a déclaré Van Doninck.
Il estime que les chances du consortium sont élevées. "L'armée belge a besoin de trois technologies pour lesquelles seul Thales est puissant", a-t-il souligné. L'appel d'offres inclut aussi le constructeur naval néerlandais "Damen" et un consortium français comprenant Naval Group, Piriou et ECA Group.
La décision sur l'attribution du contrat tombera à la fin de cette année. La construction du premier navire pourrait commencer à partir de 2021. La livraison du premier navire est prévue pour 2024 et le dernier en 2030. "Cela signifie des emplois pendant des années. Nous pouvons également assurer la maintenance des navires en tant que EDR ", conclut Van Doninck.
EDR emploie 120 salariés permanents et compte doubler si le contrat est remporté. L'année dernière, une partie de l'ancien chantier a été démolie, nettoyée et équipée d'un nouvel atelier ultramoderne. Un nouvel entrepôt logistique est en cours de construction. Avec trois navires en cale sèche et un quatrième en attente, les activités se déroulent à toute vitesse.
Naval Group et ECA Group proposent une solution innovante de chasse aux mines à la Belgique et aux Pays-Bas (9.10.2018)
Naval Group et ECA Group viennent de nouer un partenariat technologique et commercial dans le domaine de la Guerre des mines robotisée. La première application concrète s’est faite dans le cadre de la réponse à la consultation lancée par la Belgique dans le cadre d’une coopération belgo-néerlandaise pour la fourniture de douze chasseurs de mines...
Les pratiques de chasse aux mines sont en train de vivre une véritable révolution car elles font appel massivement à des systèmes autonomes évoluant en surface, dans les airs et sous la mer. Ce changement de paradigme entraînera des transformations qui impacteront les forces navales dans leur ensemble. La capacité de guerre des mines du futur devra s’établir, puis évoluer en fonction des menaces et des progrès technologiques, dans les domaines du personnel, des équipements, de l’interopérabilité et de l’organisation, des concepts et de la doctrine, des infrastructures et de la logistique.
Préparant ce futur proche, Naval Group et ECA Group viennent de nouer un partenariat technologique et commercial en matière de guerre des mines robotisée visant à développer et promouvoir une offre de navires militaires dédiée à la guerre des mines (MCM – Mines Counter Measures), intégrant les drones, les sonars, la drague et les systèmes télé-opérés. Associés dans un consortium constitué pour cet appel d’offre, Naval Group et ECA Group proposent une solution de guerre des mines robotisée innovante et entièrement intégrée à un navire militaire MCM. Les deux partenaires ont associé l’ensemble de leurs solutions les plus performantes, résilientes et déjà éprouvées pour d’autres clients pour proposer aux marines belge et hollandaise une solution globale, intégrée et cybersécurisée et au coût de possession maîtrisé. Au-delà de ces solutions les deux partenaires ont constitué une équipe de maitrise d’œuvre implantée en Belgique qui s’appuiera sur de nombreux partenaires locaux avec qui les alliances sont d’ores et déjà nouées.
Ce partenariat réunit les compétences de Naval Group, leader européen du naval de défense en charge de concevoir, fournir et maintenir en condition opérationnelle des navires militaires porteurs de drones et celles d’ECA Group, roboticien expert en guerre des mines depuis des décennies en charge de concevoir et fournir les moyens projetables sur le champ de mines (drones, sonars...). Ce prolongement d’une collaboration née il y a 60 ans, vise à intégrer les systèmes de drones UMIS™ à bord des navires Naval Group, à proposer des dispositifs de mise à l’eau et de récupération garantissant un haut niveau de disponibilité de ces moyens à la mer et enfin à les intégrer au système de combat du navire pour gérer de bout en bout leur mission.
Au-delà de ces solutions les deux partenaires ont constitué une équipe de maitrise d’œuvre implantée en Belgique qui s’appuiera sur de nombreux partenaires locaux avec qui les alliances sont d’ores et déjà nouées.
Ils ne donnent pas les noms des entreprises belges impliquées
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Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Mer 10 Oct 2018 - 17:25
Citation :
Sea Naval Solutions.be
Sea Naval Solutions est un consortium composé de 4 entreprises, Engine Deck Repair – Thales Belgique - Chantier d'Atlantique & Socarenam, créé en 2018 dans le but précis d'offrir la solution la plus adaptée au projet MCM des marines belge et néerlandaise. Chacune apporte son expertise et ses compétences, faisant de SNS (Sea Naval Solutions.be) le meilleur candidat pour ce projet innovant.
interview du PDG des chantiers des l'Atlantique
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Sujet: Le point sur les futurs navires MCM belgo-néerlandais Jeu 11 Oct 2018 - 13:22
Le point sur la situation des futurs navires MCM belgo-néerlandais
Trois candidats, pour la construction des 12 navires MCM belgo-néerlandais, ont remis leur offre au ministère de la défense le 2 octobre 2018 (date limite), il s'agit de :
Remarque : Le groupe suédois Saab s'est retiré parce qu'il aurait trouvé les termes de l'appel d'offres trop courts, et le groupe espagnol Navantia, qui avait aussi rentré un dossier, a été écarté parce qu'il n’offrait pas les garanties bancaires nécessaires, selon le ministère de la défense belge.
Alors, un des critères très important de l'appel d'offres était d'impliquer des sociétés belges dans le projet des candidats, et dans ce sens le constructeur naval néerlandais DAMEN a été le premier des trois candidats a donner le noms des sociétés belges qui étaient impliquées dans son projet de navire MCM, et ces sociétés sont :
Citation :
Pour son projet MCM, Damen s'est associé avec les sociétés belges suivante :
1 - IMTECH BELGIUM pour la maitrise d’œuvre du projet MCM, 2 - Le bureau d'étude MULTI à Temse, 3 - Le chantier naval GUARDEC à Zeebrugge, 4 - Le constructeur de moteur diesel ABC Engines à Gand, 5 - Le prestataire de services techniques Engie FABRICOM à Hoboken, 6 - Le fabriquant d'armes FN-Herstal à Herstal, 7 - OIP Sensor Systems à Oudenaarde (acquis en 2003 par l'israélien Elbit).
Le deuxième candidat, à avoir annoncé la remise de son projet au ministère de la défense, est un consortium franco-belge nommé "Sea Naval Solutions.be" et composé des constructeurs naval français "Chantiers de l'Atlantique" (ex STX France) et Socarenam, du réparateur de navires anversois Engine Deck Repair (EDR) + Thales Belgium pour la partie drones :
Citation :
Alors le plan du consortium "Sea Naval Solutions.be" serait que les Chantiers de l’Atlantique et Socarenam construisent la structure du navire en France, et qu'ensuite les navires soient terminés et équipés à Anvers par EDR et Thales Belgium. Et c'est EDR qui sera chargé de la maintenance des navires et Thales Belgium de la maintenance des drones.
Le troisième candidat a avoir annoncé qu'il avait sous-mis son projet le 2 octobre, est une association du constructeur naval français "Naval Group" (ex DCNS) avec le français ECA Group pour la partie drones. Naval Group et ECA Group ont indiqué que des sociétés belges étaient impliquées dans leur projet mais on ne sait pas lesquelles !?
Citation :
Naval Group et ECA Group proposent une solution de guerre des mines robotisée innovante et entièrement intégrée à un navire militaire MCM. Les deux partenaires ont associé l’ensemble de leurs solutions les plus performantes, résilientes et déjà éprouvées pour d’autres clients pour proposer aux marines belge et hollandaise une solution globale, intégrée et cybersécurisée et au coût de possession maîtrisé. Au-delà de ces solutions les deux partenaires ont constitué une équipe de maitrise d’œuvre implantée en Belgique qui s’appuiera sur de nombreux partenaires locaux avec qui les alliances sont d’ores et déjà nouées.
Voilà,
Alors comme je suppose que les belges veulent absolument garder la main sur les navires MCM, le consortium franco-belge "Sea Naval Solutions.be" semble avoir de bonnes chance de décrocher le contrat !? Parce si c'était Damen qui devait l'emporter alors les belges n'auraient plus le contrôle de la situation !!!
Qu'est-ce que vous en pensez ???
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Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Ven 12 Oct 2018 - 16:59
difficile à dire. Les intérêts du service n'étant pas toujours les intérêts des décideurs. Question : les belges veulent-ils vraiment garder la main sur quelque chose. Il me semble que la privatisation prends de l'ampleur
olivier Admin
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Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Ven 12 Oct 2018 - 18:04
Jocava a écrit:
Question : les belges veulent-ils vraiment garder la main sur quelque chose. Il me semble que la privatisation prends de l'ampleur
Salut Jocava,
Vu l'état général du pays et l'état actuel de notre marine, c'est vrai que ce n'est pas encourageant
Mais bon, je pense quand même (oui je sais, je suis un éternel optimiste ) que notre marine veut vraiment chapeauter le programme MCM du début à la fin, et comme les belges sont responsables du projet MCM, ils auraient bien aimés construire les chasseurs de mines en Belgique, mais malheureusement comme on a plus de chantier naval capable de faire ça, ils doivent donc choisir un constructeur naval étranger qui le fera à leur place, en même temps les belges demandent à ce chantier naval étranger de s'allier avec des sociétés belges, comme par exemple avec un réparateur de navires, qui pourra aider à la finition des navires et se charger ensuite de leur maintenance...
De plus, l'école belgo-néerlandaise de guerre des mines EGUERMIN se trouve à Ostende, et donc que ce soit n'importe lequel des 3 candidats qui décrochent le contrat (Thales, Atlas Electonik ou Eca Group) leurs simulateurs pour les drones/robots/sonars (USV, AUV, ROV, sonar, etc...) devraient normalement être installés à Ostende où devraient être formé les futurs détecteur/opérateur de drone...
Mais bon, on est en Belgique et donc tout peu changer très vite
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Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Sam 13 Oct 2018 - 12:13
C'est quand même dommage que SAAB (avec son MCMV80) se soit retiré de la compétition au dernièrement moment, parce que ce sont les seuls qui voulaient faire construire les navires en Belgique, du moins en partie ! Et c'est d'ailleurs peut-être parce qu'ils n'ont trouvé personne chez nous capable de construire leur navires qu'ils se sont retirés
Citation :
Saab envisage de s'associer avec l'industrie belge dans le cadre de son offre de chasseurs de mines pour les marines belge et néerlandaise
Saab a le plaisir d'annoncer qu'elle organise actuellement une tournée industrielle en Belgique afin de rencontrer des entreprises actives dans l'industrie de haute technologie en matière de défense et d’activité maritime. En tant que candidat pour le remplacement des chasseurs de mines de la marine belge et néerlandaise, Saab a l'intention de coopérer avec l'industrie locale pour offrir une solution en matière de chasseurs de mine qui prévoit la construction, l’exploitation et l’entretien en Belgique.
En s'adressant directement à l'industrie belge, Saab a identifié des opportunités de partenariat fiables à intégrer dans la chaîne de valeur des chasseurs de mines visant à l'autonomie de maintenance et, par conséquent, à la protection des intérêts de sécurité de la Belgique pendant tout le cycle de vie des navires, qui s'étend sur plus de 40 ans.
Durant cette visite industrielle de cinq jours, les spécialistes de Saab dans les domaines de l'architecture et de l'assemblage naval, des logiciels et de la communication rencontreront différentes entreprises actives dans la construction navale, la conception, l’assemblage maritime, le matériel informatique et maritimes dans les trois régions en Belgique. Saab étudie actuellement la possibilité d'assembler les navires en Belgique et de développer des partenariats à long terme avec des entreprises belges compétentes.
Forte d'une expertise reconnue dans le domaine des navires composites à faible signature, Saab met en avant ses avantages en termes de sécurité d'exploitation et de réduction des coûts du cycle de vie, comme le confirment les nombreux essais de matériaux et plus de 40 ans de service. S’associer avec des acteurs industriels belges actifs dans le domaine des matériaux composites garantirait également la fabrication en Belgique et apporterait un potentiel de développement important au niveau local.
Henrik Vassallo, Vice-Président and Directeur pour la France et le Benelux, a ainsi déclaré: “Dans le cadre de ses activités, Saab conçoit, construit et entretient des solutions navales de classe mondiale. Grâce à son portefeuille technologique complet, Saab est le seul fabricant de défense navale capable d'offrir à la fois la construction navale et l'intégration de la toolbox comme une solution complète de chasseurs de mines. Cela positionne Saab comme un partenaire européen fiable dans la lutte anti-mines, ainsi qu’un candidat solide dans le cadre du remplacement des capacités de chasseurs de mines belges et hollandaises."
Au fil des années, Saab a bâti son succès sur des partenariats long terme et mutuellement bénéfiques avec des acteurs locaux dans les pays où elle opère. Ces partenariats ont débouché sur la construction de navires et de sous-marins, par exemple en Australie, au Japon et à Singapour. Saab a fait ses preuves dans le domaine de la coopération industrielle, y compris pour d'autres programmes liés aux chasseurs de mines, ayant conduit à d’importants transferts de technologie et des créations d'emplois, débouchant sur une croissance industrielle locale et des capacités opérationnelles de pointe.
Nombre de messages : 1612 Age : 59 Localisation : Dinant Date d'inscription : 19/11/2007
Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Sam 13 Oct 2018 - 12:33
Quand ils avaient annoncé la nouvelle à la télé, on avait vu à l'époque un gars des chantiers navals de Beez qui était optimiste......on n'a plus jamais rien entendu, quoi que j'ai toujours douté que ce soit possible là-bas.
olivier Admin
Nombre de messages : 46121 Age : 56 Localisation : Quaregnon (Bel) Date d'inscription : 27/06/2007
Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Sam 13 Oct 2018 - 12:43
Oui je me souviens et la vidéo est sur le forum, mais bon là-bas ils construisaient surtout des barges et des péniches, mais pas des navires de haute mer ! Faut être réaliste, on n'a plus l'outil chez nous pour construire seul des navires complexes comme les futurs navires MCM ! C'est pourquoi les candidats s’associent avec des "réparateurs de navires" qui sont surtout implantés à Anvers et à la côte...
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Nombre de messages : 810 Age : 58 Localisation : Ciney Date d'inscription : 14/08/2010
Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Sam 13 Oct 2018 - 21:45
shrek a écrit:
Quand ils avaient annoncé la nouvelle à la télé, on avait vu à l'époque un gars des chantiers navals de Beez qui était optimiste......on n'a plus jamais rien entendu, quoi que j'ai toujours douté que ce soit possible là-bas.
bonjour bonsoir il y a plusieurs années déjà , si mes souvenirs sont bons , ils avaient rentré un offre de prix pour rénover ou amélioré le MSI RDS .. j'ignore le pourquoi et l'aboutissement de l'histoire fût l'achat dus Stern Peut-être qu'ils aient une envie de s'agrandir et d'avoir une ouverture sur le monde . Mais pour cela, ils doivent avoir un accès à la mer .
A partir de Beez , cela est impossible . S'ils parviennent à s'agrandir et avoir une ouverture sur la mer A ce moment , je pense qu'ils seront plus crédible aux yeux de pas mal de pays Je pense , ils sont bons pour les canaux , fleuves mais, à ce jour ils n'ont encore aucune expérience de stabilité à la mer ( houle vague etc...) a moins de s'associer à d'autres sociétés . Maintenant , cela est mon avis personnel
calamar1942 Amiral
Nombre de messages : 9506 Age : 82 Localisation : Espagne,spanje,empuriabrava Date d'inscription : 01/11/2009
Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Dim 14 Oct 2018 - 12:01
Bosco Amiral
Nombre de messages : 4431 Age : 74 Localisation : Dinant (Bel) Date d'inscription : 28/06/2007
Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1) Dim 14 Oct 2018 - 12:43
Bobo, le chantier de Beez construit des bateaux jusque 110 m
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Sujet: Re: Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)
Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)