Comment seront nos futurs chasseurs de mines ? (Part. 1)

Voilà, on connait maintenant les 3 offres (le bateau-mère + les drones) des 3 candidats, et ce que l'on peu dire, c'est que quel que soit celui qui décrochera le contrat, on aura ce qui se fait de mieux au monde en matière de lutte contre les mines

Alors, évidemment, on doit se pincer pour y croire ! Parce que quand on voit dans quel état en est arrivé notre "petite" marine, qui a été rabotée sans relâche depuis des décennies, on a beaucoup de mal à y croire et on est un peu comme Saint-Thomas, on y croira seulement quand on le verra

Alors, non seulement notre marine va faire un bond technologique incroyable avec ces 6 nouveaux navires MCM et leurs drones, mais mieux encore, les spécialistes des drones (soit Atlas Elektronk, ECA ou Thales) vont venir s'implanter chez nous (centre d'excellence, recherche et développement, etc...) pour y concevoir les drones du futur

Et, je dois bien reconnaitre que si tout cela va jusqu'au bout, alors on pourra quand même dire merci à la NVA (oui je sais ça fait bizarre !) parce que c'est la seule force politique du pays qui aura poussé pour réinvestir dans l'armée !

Reste maintenant une énorme inconnue, que va faire le gouvernement actuel (qui est en affaire courante) ? Va-t-il avoir le cran de désigner un vainqueur parmi les 3 candidats et donc de signer le contrat avec lui ??? J'espère vraiment qu'ils ne vont pas laisser passer une chance pareille

Et vous, qu'est-ce que vous pensez de tout ça ? Venez donner votre avis ici en-dessous  

Re..., Olivier.

Tu connais déjà ma réponse.
Bien sûr, je ne comprends pas toujours tous les problèmes politiques qui se posent à votre cher pays.
Mais cela ne m'empêche pas de l'avoir en très haute sympathie.
Et quant à votre Marine ; je ne vous dis pas...
Bien entendu ; je lui souhaite le meilleur, et cela en fait partie.
Alors, vive la Marine Royale belge et vive la Belgique et ses anciens et nouveaux marins, mes amis.
Amitiés.

Xavier


PS : A suivre, aussi ; les Frégates...

Re Xavier,

T’inquiètes, nous aussi on n'y comprend plus rien à la politique chez nous

Et je me souviens que sur notre forum, il y 2 ou 3 ans, on avait tout simplement pronostiqué la dissolution de notre marine, tellement la situation était catastrophique

Et maintenant on va avoir ce qui se fait de mieux comme navires MCM, sans parler des nouvelles frégates qui suivront et du nouveau navire de recherche océanographique dont la construction, en Espagne, devrait débuter ce moi-ci  

Quelqu'un aurait-il une idée de ce que c'est, ce qui se trouve "en suspension" de chaque coté de la passerelle ???

Citation :

Les enchères montent pour les chasseurs de mines (1.02.2018)

Le consortium Sea Naval Solutions, composé de deux entreprises belges et de deux sociétés françaises, évalue ses propositions de retours économiques pour le marché des chasseurs de mines à 2,3 milliards.



Environ 2,3 milliards de retombées économiques sur une période de 20 ans: c'est ce que propose le consortium franco-belge Sea Naval Solutions s'il obtient le remplacement des chasseurs de mines en Belgique et aux Pays-Bas.

Sea Naval Solutions est un des trois candidats participant à la compétition visant à fournir douze navires de lutte contre les mines aux marines belge et néerlandaise (six pour chaque pays). Un contrat global de deux milliards d'euros.

Le consortium est composé de deux entreprises belges et de deux sociétés françaises: le chantier Engine Deck Repair (EDR) à Anvers, le spécialiste des drones Thales Belgium (TBE) à Tubize, Socarenam et Chantiers de l'Atlantique. Ce qui fait dire aux responsables des deux premières entreprises qu'ils sont "la réponse belge aux défis de la lutte contre les mines pour le futur".

500 emplois

Avec son offre, le consortium prévoit un chiffre d'affaires de 2,3 milliards d'euros généré en deux décennies pour l'économie belge, répartis à concurrence de 70% en Flandre et de 30% à Bruxelles et en Wallonie. Ce qui représenterait un impact positif sur l'emploi de plus de 500 personnes et le renforcement des capacités de construction navale industrielle en Belgique.

Concrètement, Socarenam construirait les coques des bateaux mères et installerait les moteurs sur ses chantiers à Saint-Malo et Boulogne-sur-Mer. Le chantier français a construit les nouveaux navires de patrouille Castor et Pollux de la marine belge.

La conception des bateaux mères et l'intégration des systèmes de drones serait de la responsabilité des Chantiers de l'Atlantique, qui ont développé un navire et un système innovant de lancement et de récupération de drones répondant aux nouveaux besoins en matière de guerre des mines.

Engine Deck Repair pour sa part, qui était encore il y a quelques années entre les mains de la compagnie de transport maritime de conteneurs suisse MSC, l'un des plus gros clients du port d'Anvers, sera chargé d'une partie de la construction des navires et de l'intégration de certains équipements dans ses installations d'Anvers.

Les systèmes de combat seront entièrement intégrés par Thales en Belgique, de même que le système de lutte anti-mines. Enfin, la maintenance des différents équipements sera effectuée sur les sites de Zeebruges, d'Anvers, d'Ostende et de Tubize par des équipes belges. Une cinquantaine de sociétés et institutions belges seraient impliquées au total.

Le consortium estime qu'un de ses atouts majeurs réside dans le fait que ses systèmes ont déjà été construits et testés. Il fait référence au programme franco-britannique MMCM, au cours duquel les nouveaux systèmes de repérage et de destruction des mines ont été développés pendant dix ans.

Les deux autres candidats à ce marché belgo-néerlandais sont, d'une part, le consortium Belgium Naval & Robotics, qui réunit les deux sociétés françaises Naval Group et ECA-Robotics et, d'autre part, le chantier naval néerlandais Damen Schelde associé à la société Imtech België. Le contrat doit être attribué prochainement par le gouvernement sur la base du choix de la Défense.

Source : lecho.be

olivier a écrit:

Quelqu'un aurait-il une idée de ce que c'est, ce qui se trouve "en suspension" de chaque coté de la passerelle ???

Moi je dirais deux antennes directionnels a ondes courtes pour la transmission sécurisé avec les drones naval.

Frédéric Van Brande a écrit:

Moi je dirais deux antennes directionnels a ondes courtes pour la transmission sécurisé avec les drones naval.

Salut Frédo,

On dirait bien que ça doit être quelque chose dans ce sens là

Moi je pencherais pour des antennes directionnelles wifi longue portée ???
Ah, en tout cas, je serais quand même curieux de voir toute la technologie qu'il y a sur ces bacs là

Bonjour les amis.

Ces réponses me paraissent bien plausibles.
A moins que ce ne soit un laser (mais, quelle en serait l'utilité ?).
Amitiés.

Xavier

L O Avec la technologique de nos futures plate-formes de lutte contre les mines et les images "futuresque" des "tools boxes"montrant la lutte sur mer(USV),sous-marine (UUV -ROV) et en vol aérien (UAV) 
https://i.servimg.com/u/f62/11/36/46/11/concep10.jpg


je pense qu'il est utile de montrer à la future génération de marins ce que le dragage de mines était:

Drague Oropesa à bord d'une Algérine période décade 1950.
Quel changement de la plage AR  vers le Centre de Contrôle et de Commande du bâtiment-mère (CCC où 3C)

Salut  en attendant les décisions "ministérielles" 

Bonjour Francis, il y aura toujours la possibilité de configurer un USV avec un système de dragage à in fluence (mais plus de dragage mécanique)

Et puis, il y aura toujours beaucoup de travail sur la plage arrière des nouveaux navires MCM avec la mise à l'eau (et la récupération) des drones

Mais c'est vrai que cela va faire un bon technologique incroyable

Bonjour Francis, bonjour Olivier.

Il va falloir se familiariser avec toutes ces nouvelles techniques.
Et le vocabulaire ; je ne vous dis pas...
Amitiés.

Xavier

Pour le projet de "Sea Naval Solutions" la partie drones (toolbox) sera fournie par Thales :


USV (Unmanned Surface Vehicle - drone de surface)

Le mothership pourra embarquer jusqu'à 3 USV (drones de surface) de type Halcyon. Les USV sont modulables en plusieurs configurations selon la mission demandée :



USV Module 1 : USV + T-S (towed sonar) = USV équipé du sonar remorqué SAMDIS (pour la détection et la classifications des mines),
USV Module 2 : USV + ROV + USV équipé d'un robot sous-marin filo-guidé muni d'une caméra et de charges explosives (pour l'identification et la neutralisation)
USV Module 3 : USV équipé d'un système de dragage à influences (dragues magnétiques et acoustiques remorquées pour influencer les mines magnéto-acoustiques)

Les USV sont connectés en permanence avec le centre de contrôle du mothership, et ils envoient en temps réel les images du sonar remorqué et/ou les images en temps réel de la caméra du ROV.

AUV ou UUV (Autonomous Underwater Vehicle ou Unmanned Underwater Vehicle - drone sous-marin autonome)

Alors, le mothership pourra en embarquer jusqu'à 4 drones sous-marin autonomes (AUV ou UUV). Sur l'image de présentation, les AUV sont de Thales et donc je suppose qu'il  s'agit d'une mise à jour de l'AUV "ASEMAR" produit par Thales en coopération avec ECA ?



L'AUV est équipé de plusieurs capteurs dont le sonar à ouverture synthétique SAMDIS. L'avantage de l'AUV sur l'USV, c'est qu'une fois sous l'eau il n'est pas gêné par les conditions météo à la surface. Les AUV de dernière génération ont une autonomie en batteries de 60 heures. L'AUV est programmé à l'avance. L'AUV communique par ondes acoustiques avec les USV qui sont sur la zone et qui lui envoie en permanence la posiyion GPS. L'inconvénient avec l'AUV, c'est qu'on ne sait pas voir les images de son sonar en temps réel, les images sont analysées après que l'AUV a été récupéré par le mothership.

UAV (Unmanned Aerial Vehicle - hélidrone)

Sur l'image de présentation, l'hélidrone utilisé semble être un UMS Skeldar V-200. L'hélidrone est équipé d'une caméra haute réolution utilisable de jour comme de nuit. L'hélidrone sert aussi de relai pour les communications (et la transmission d'images en temp réel) entre les USV et le motehership.



Système de mise à l'eau/récupération des USV et AUV :

Les USV, AUV ou ROV, qui constituent la « toolbox », sont acheminés depuis le pont et le hangar par le Boat Handling System (BHS), un système dédié facilitant la manutention, qu’il s’agisse de les déployer, de les récupérer ou de changer leur configuration (certains drones peuvent mettre en œuvre plusieurs charges utiles).



Le BHS débouche à l’arrière, où les engins sont pris en charge et déployés automatiquement via un portique supportant un panier. Constitué de sangles précontraintes, ce panier flottant est retenu par des câbles à la partie débordante du portique et guidé pour les phases de montée et de descente par des rails verticaux situés à l’aplomb de la poupe. Ces rails éliminent les mouvements latéraux (effets de lacet/embardée/cavalement) qui rendraient difficile l’entrée de l’engin dans le panier. Seuls subsistent les mouvements de roulis, tangage et pilonnement. Ainsi, quand il est dans l’eau, le panier flotte en épousant les mouvements du drone à récupérer, tout en étant maintenu par les rails et les câbles le reliant au portique. Une fois l’engin dans le panier, celui-ci se resserre pour contraindre sa position. Le panier est alors relevé, d’abord sur l’arrière, la gravité maintenant le drone ou l’embarcation. La remontée du panier est très rapide puisqu’elle doit durer 10 secondes maximum avant de solidariser le dispositif au portique. Dès lors, il suit les mêmes mouvements que le bateau-mère. La phase de translation peut ainsi débuter avec la dépose du drone ou de l’embarcation sur le BHS puis son retour vers l’emplacement de stockage.

Pour le projet de "Damen" la partie drones (toolbox) sera fournie par Atlas Elektronik :


USV (Unmanned Surface Vehicle - drone de surface)

Le mothership pourra embarquer 2 USV (drones de surface) de type ARCIMS. Les USV sont modulables en plusieurs configurations selon la mission demandée :



USV Module 1 : Combined influence minesweeping module (USV équipé de dragues magnétiques et acoustiques remorquées pour influencer les mines magnéto-acoustiques)
USV Module 2 : AQS-24 sonar minehunting mission module (USV équipé du sonar remorqué AQS-24B de Northrop Grumman pour la détection et la classifications des mines),
USV Module 3 : Minehunting and disposal module (USV transportant des AUV "Seacat" et équipés DE "Seafox C" (pour l'identification et la neutralisation des mines)
USV Module 4 : ROV mission module (USV équipé d'un ROV)



Les USV sont mis à l'eau (et récupéré) via une porte de chaque de chaque coté du garage à USV :



AUV ou UUV (Autonomous Underwater Vehicle ou Unmanned Underwater Vehicle - drone sous-marin autonome)

Le mothership pourra en embarquer plusieurs drones sous-marin autonomes (AUV ou UUV) de type "Seacat" :



Les AUV sont logés dans containers installés sur la plage arrière du mothership. Les AUV sont mis à l'eau et récupéré depuis le container :



UAV (Unmanned Aerial Vehicle - hélidrone)

Sur l'image de présentation, on ne distingue pas bien quel est le type dl'hélidrone utilisé, mais comme Atlas Elektronik ne produit pas d'hélidrone, ce pourrait être par exemple le "CAMCOPTER S-100" de l'autrichien Schiebel :

La taille des navires me fait une forte impression.

Quand je vois cela je me demande à quoi nous aurons droit pour les frégates.


Pour le contrat, je pense que le gouvernement, même en affaire courante, prendre la décision. Car ils savent que si nous ne choisissons pas, eh bien les Pays-Bas feront cavaliers seuls et auront toutes les retombées chez eux.

vince01 a écrit:

La taille des navires me fait une forte impression.

Quand je vois cela je me demande à quoi  nous aurons droit pour les frégates. (voir réponse)


Pour le contrat, je pense que le gouvernement, même en affaire courante, prendre la décision. Car ils savent que si nous ne choisissons pas, eh bien les Pays-Bas feront cavaliers seuls et auront toutes les retombées chez eux.

L O vince pour les futures frégates  +/- 6.000T

avec comme caractéristique:Longueur: 144 mètres
Largeur: 18.8 mètres
Déplacement: 6100 tonnes
Max. vitesse: 29 noeuds
Portée: 5 000 milles marins à 18 nœuds
Endurance: 30 jours en mer
Stabilisation: rouleau de gouvernail (semblable au LCF)
Équipage: 122 marins (hébergement pour 160 personnes maximum)
Espace de stockage pour 3 RHIB de 12 mètres
Hangar pour 2x hélicoptères de transport moyen et/ou UAV (hélidrones).
Salut