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Sujet: Phare de Doëlan Jeu 4 Fév 2016 - 16:05
Bonjour Christian.
Tout à fait charmant, ce petit port de Doëlan. Et 2 phares, avec ça... Cordialement.
Xavier
VALKIRI Admin
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Jeu 4 Fév 2016 - 20:58
L O La rubrique phares excellent histoire photo construction détails etc....tout à fait différent de ce qu'on voie lorsqu'on est de quart sur la passerelle du navire. La publication nautique Liste des feux n'est pas une œuvre littéraire voir exemple ci dessous
et le carte marine assez sobre au point de vue représentation (voir carte)
Il faut quelques fois "inspecté " la carte avec une loupe comme Sherlock Holmes pour trouvé les caractéristiques surtout la nuit dans le "bac" a carte (exemple pris sur un MSC)
Salut
_________________ Dans la vie il y a trois routes L'estime:l'idéal que l'on poursuit La route vraie:la vie réelle de tous les jours La route sur le fond:c'est le destin
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Ven 5 Fév 2016 - 11:42
Bonjour Valkiri.
Vraiment, en l'état actuel de mes connaissances, en matière de navigation maritime ; je n'aimerais pas être à la barre, de nuit, pour renter au port de Doëlan. C'est tellement étroit, que le capitaine doit rentrer le tête dans les épaules, tellement il doit avoir la"trouille" de dévier sa course d'un petit demi-degré. Et alors, là... Mais je trouve que la carte, que tu nous dévoiles là, est assez explicite, quand même. Peut-être, parce qu'elle ne couvre qu'une toute petite zone ? Merci, donc. Bien à toi.
Xavier
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Sam 6 Fév 2016 - 14:44
le phare de Port Manec'h
Le phare de Port Manec'h Coordonnées 47° 47′ 59″ N 3° 44′ 21″ O
Localisation; Port Manec'h, Névez, Finistère Construction ;1866- 1867 Hauteur ; 8 m Feux feu à 4 occultations toutes les 12 secondes, secteurs blancs, rouge et vert Gardienné non Visiteurs non
Le phare de Port Manec'h ou phare de Beg ar Vechen est situé sur la pointe du même nom à l’embouchure de la rivière Aven et face à celle de la rivière Bélon sur la commune de Névez. La traduction du breton Beg ar Vechen s'est perdue dans le temps.
En voici quelques-unes : « pointe de la mèche » en référence à la mèche (Mechenn) utilisée autrefois pour la lanterne du phare, « pointe aux gerbes » car c'était un champ de blé dont les gerbes liées (Vechenn) étaient visibles depuis la mer, « pointe du soc » car la pointe, vue du ciel, ressemble au soc d'une charrue. Le phare a été construit entre 1866 et 1867 après plusieurs grèves des maçons qui étaient très mal payés.
Le phare est constitué d'une tour blanche cylindrique en maçonnerie surmontée d'une lanterne rouge. Le nom « PORT MANECH » figure en rouge. Le phare a été électrifié en 1936.
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Sujet: Nevez-Port Manec'h Sam 6 Fév 2016 - 14:58
Bonjour Christian.
Mon frère nous a menés à Bélon, mais il a laissé de côté Port-Manec'h. Dommage, quand je vois ce que tu nous fais découvrir dans le coin; entre autres avec ta video... Surtout que nous sommes passés par Nevez, en venant de la pointe de Trévignon. Un de mes amis de la "Royale" (qui habite dans le coin) m'a dit que c'était une faute majeure, car il y a "Kérascoët", tout à côté, et que c'est de toute beauté... Merci. Bien à toi.
Xavier
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Dim 7 Fév 2016 - 8:34
Bonjour les amis nous changeons de département une nouvelle page qui vas bien être éclairée:
Le MORBIAN (une vidéo s'impose)
Le Morbihan est un département français situé en région Bretagne, qui doit son nom au golfe du Morbihan, nom breton qui signifie « petite mer », de mor, la mer, et bihan, petit, par opposition à mor bras qui désigne l'Océan. Il correspond pour l'essentiel au royaume, devenu comté puis baillie de Broërec et plus anciennement à la cité des Vénètes. De tous les départements bretons c'est le seul à avoir un nom fait de termes bretons
Le Morbihan fait partie de la région Bretagne. Il est limitrophe des départements du Finistère à l'ouest, des Côtes-d'Armor au nord, d'Ille-et-Vilaine à l'est et de la Loire-Atlantique au sud-est, et bordé par l'océan Atlantique formant la Côte des Mégalithes. Sa superficie est de 6 823 km² pour 905 km de côtes.
Comme ailleurs en Bretagne, les marées remplissent et vident les estuaires de fleuves -- grands et petits -- appelés localement en français rivières. C'est l'équivalent des abers du Léon et de ce que les géographes dénomment ria.
Le golfe qui a donné son nom au département contient 42 îles, dont deux forment communes : l'île d'Arz et l'île aux Moines.
Hors du golfe du Morbihan, dans le Mor Braz (« la grande mer », pour l'Océan) il y a quatre îles habitées
Je passe les phares de: Pen-Men voir page 19-20 phare de la pointe des Chats voir page20 Qui sont les phares de l'île de Groix
Le phare des Birvideaux
Coordonnées 47° 29′ N 0 3° 18′ O Localisation Quiberon, Morbihan Construction 1880-1934 Hauteur 29,40 mètres Feux deux éclats blancs toutes les 6 secondes Automatisation oui Gardienné non Visiteurs non
Le plateau rocheux des Birvideaux, entre Groix, Belle-Ile et Quiberon, fut longtemps une zone redoutée des marins. Tant de navires de commerce ou de guerre s'y sont perdus corps et biens qu'une légende racontait que le plateau était en réalité une île engloutie, hantée par des fantômes qui, pour se venger de leur sort, déchaînaient les flots avec une violence terrible. Les incessantes réclamations des navigateurs pour un balisage de la zone finissent par aboutir. Un chantier de 54 ans Après des essais infructueux d'encastrage d'une balise tubulaire en 1880, deux bouées sud et nord sont mouillées en 1889 et 1890. Peine perdue : les bouées chassent et leurs marques sont quasi illisibles. La construction d'une tourelle surmontée d'un feu s'impose, et c'est Léon Bourdelle, ingénieur en chef du Morbihan, qui prend l'affaire en main. Il propose d'ériger une balise en tube métallique dont le forage commence le 17 août 1880. Le 8 septembre, une tempête dévaste le chantier.
Ce n'est que huit années plus tard que les ingénieurs avancent l'idée de tout reprendre à la base. La Commission des Phares s'insurge, avançant le coût exorbitant du chantier et décide de l'ancrage d'une bouée jugée plus fiable que les premières. Il faut attendre le 26 septembre 1895 pour qu'à la demande de Léon Bourdelle, promu directeur du Service des Phares, les ingénieurs locaux planchent sur la réalisation d'une tourelle en béton octogonale équipée d'un feu permanent. Les travaux démarrent péniblement en 1905. Interrompu le temps de la guerre, le chantier reprend en 1921. Enfin, le 25 septembre 1934, le feu à gaz des Birvideaux s'allume, faisant taire à jamais la vilaine légende de l'île engloutie.
Xavier MONEL Amiral
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Sujet: Phare de Birvideau Dim 7 Fév 2016 - 9:35
Bonjour Christian.
Décidément, tous ces phares nous réserveront bien des surprise. Pour "Birvideauu" ; le haut de la tourelle est en briques, si je ne me trompe... Je ne me souviens pas avoir vu cela dans un de tes posts ? Sous toutes réserves ; bien entendu. Quant à la video ; splendide ! Merci. Bien à toi.
Xavier
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 9 Fév 2016 - 10:15
le phare de sauzon
Coordonnées 47° 22′ 30″ N 03° 13′ 02″ O
Localisation Sauzon, Belle-Île-en-Mer, Morbihan Construction 1859 Hauteur 8,35 m Portée 8 milles, 14,8 km Feux feu scintillant vert Gardienné non Visiteurs non
Le phare de Sauzon - est situé sur la commune de Sauzon à Belle-Île-en-Mer une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne L'activité principale de Sauzon à longtemps été la pêche : le port accueille les premières conserveries de poissons à partir de 1843. Aujourd’hui, son activité de port de plaisance se développe. Le feu de la jetée ouest du port de Sauzon est situé sur l'extrémité du môle occidental de l'entrée du port, et à 1,5 mille dans le sud-est de la pointe des Poulains. Le phare est mis en service le 15 août 1859, il s'agit au départ d'un feu fixe rouge sur une tourelle cylindrique en maçonnerie de 8,35 m de hauteur, construite par Antoine Robo3, entrepreneur à Napoléonville Pontivy.
Le 20 mars 1905 il est remplacé par un feu fixe blanc ; actuellement, il s'agit d'un feu scintillant vert dont la portée est de 5 milles. Beaucoup plus récents, les feux rouges et vert de l'entrée du port ont une hauteur de 5 mètres et une portée de 8 milles
Sauzon le port
Le port, bien défendu des vents dominants, permet déjà aux bâtiments vénètes de s'abriter. Puis, à la suite du déclin de l'Empire romain d'Occident, les pillards saxons, font de Sauzon leur repaire depuis lequel ils lancèrent des expéditions sur les côtes. Il y resteront pendant deux siècles. Les Bretons insulaires chassés de leur île virent s'installer à leur tour à Sauzon au Ve siècle, vivant de la pèche et de l'agriculture. La paroisse de Sauzon est créée en 1708. En 1831, le roi Louis-Philippe accorde les crédits nécessaires à l'aménagement du port. En son honneur la commune de Sauzon est rebaptisée Port-Philippe. Mais ce vocable ne fut jamais réellement adopté par la population si bien que la commune reprit son nom originel le 10 avril 1895. À partir de 1843, trois conserveries de poissons s'intallent sur la commune qui connait alors un fort développement urbain, notamment avec la construction ou la rénovation des maisons situées le long du quai, lesquelles se caractérisent par leur structure à deux étage
VALKIRI Admin
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 9 Fév 2016 - 17:51
VALKIRI a écrit:
L O La rubrique phares excellent histoire photo construction détails etc....tout à fait différent de ce qu'on voie lorsqu'on est de quart sur la passerelle du navire. La publication nautique Liste des feux n'est pas une œuvre littéraire voir exemple ci dessous
et le carte marine assez sobre au point de vue représentation (voir carte)
Il faut quelques fois "inspecté " la carte avec une loupe comme Sherlock Holmes pour trouvé les caractéristiques surtout la nuit dans le "bac" a carte (exemple pris sur un MSC)
Pour illustré le "bac à cartes" voici une photo (contour en bleu)
Salut
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Sujet: Phare de Sauzon Mar 9 Fév 2016 - 18:01
Bonsoir Christian.
J'ai bien cru que ta photo n° 3 avait pour but d'immortaliser un "pilier de bar". Mais s'il y a tables et chaises ; où sont donc les consommateurs ?... Ils se sont fait "rincer" ? Trêve de plaisanteries ; bravo, comme toujours. Merci. Bien à toi.
Xavier
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mer 10 Fév 2016 - 7:48
Le phare du Palais à Belle île Coordonnées 47° 20′ 49″ N 0 3° 09′ 04″ O
Localisation Le Palais, Morbihan
Construction 1891 Portée 4 et 9 milles
Feux fixes Automatisation oui Gardienné non Visiteurs non Les feux du Palais sont les deux phares signalant l'entrée du port de Palais à Belle-Île-en-Mer, dans le Morbihan. Ils sont colorés selon le système de balisage latéral. Le feu vert est situé sur le musoir de la jetée du Nord, il porte à 4 milles. Le feu rouge est situé sur le musoir de la jetée Sud, il porte à 9 milles
Le phare de la pointe de Kerdonis
Coordonnées 47° 18′ 36″ N 3° 03′ 34″ O Localisation Locmaria, Morbihan
Construction 1879 Hauteur 13,70 m Élévation 37,90 m Portée 15 milles Feux feu rouge à 3 éclats 15 s Optique lampe halogène de 80 W Automatisation oui Gardienné non Visiteurs non Statut patrimonial bien recensé dans l'inventaire général du patrimoine culturel
Le phare de Kerdonis est situé sur la pointe de Kerdonis, à l'extrémité-est de Belle-Île-en-Mer, dans le Morbihan. C'est une maison-phare typique.
Héroïsme de la famille du gardien
Ce phare est célèbre pour la triste aventure qui s'y déroula une nuit d'avril 1911. Alexandre-Désiré Matelot, le gardien, décède alors brutalement et c'est son épouse et ses enfants qui vont allumer le feu et s'en occuper cette nuit-là. Ils en connaissent le fonctionnement et l'importance Puis la veuve continue d'occuper le poste, en attendant la nomination d'un nouveau gardien et en espérant une régularisation financière de sa situation. En effet, quand son mari gardien de phare meurt en service, la veuve reçoit généralement une pension. L'affaire aurait pu en rester là, mais la presse s'en empare et fait de la veuve et des orphelins de véritables héros. Les dons affluent, Jeanne-Louise est décorée... et l'Administration, mise en cause pour son manque de chaleur et de compréhension, finit par la promouvoir gardienne auxiliaire à Lorient Dès le 16 juin, l’État reconnut le courage de cette famille dévouée et Charles Dumont, ministre des Travaux publics, Postes et Télégraphes décerna à Mme veuve Matelot, née Eugenie Bedex, la médaille d'honneur des travaux publics.
En médaillon : les enfants Matelot
La famille Matelot, héros du Phare de Kerdonis
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Ven 12 Fév 2016 - 9:24
Le phare de l'île d'Houat
pas beaucoup a dire seulement un phare en bout de ljetée
Au début de l’ère néolithique en Bretagne (vers 5000 av. J.-C.), le niveau de la mer avait déjà remonté et Houat faisait alors partie d’un système insulaire avec Hoedic, séparées du continent par le passage de la Teignouse. Progressivement, vers 3500 av. J.-C., elle se sépara de Hoedic en raison de la remontée du niveau de la mer. À l'inverse d'Hoëdic, on ne relève pas à Houat de trace d'occupation romaine.
Aux XVIe et XVIIe siècles, l'île subit les rivalités navales entre France, Angleterre et Espagne. La population est fréquemment rançonnée par les flottes étrangères.
De la Révolution jusqu'à la fin du XIXe siècle, Houat dépend de Belle-Ile et est régie par la « charte de Houat et d'Hoêdic ». À l'époque, le curé faisait office de maire, d'officier d'état civil et parfois même d'enseignant. Elle fut érigée en commune en 1891, dans le cadre du canton de Quiberon.
L'île compte trois forts édifiés au XIXe siècle dans le but de se défendre des Britanniques. Ils n'ont quasiment jamais servi : le fort principal, au sud-ouest du village « à l'intérieur des terres », le fort de la pointe d'En Tal, qui est plutôt une simple redoute et le fort du Beniguet à l'extrémité ouest de l'île.
Les Houatais ont protégé leurs bateaux dans trois ports successifs : Une première digue, un simple empilement de grosses pierres sèches, protégea le port primitif à partir de 1824. Appelé Port-Collet, ses vestiges bien conservés servent aujourd'hui à abriter quelques catamarans l'été. Une partie de ses pierres a été utilisée pour construire le deuxième abri de l'île, qu'il jouxte. Le port d'Er Beg, dit « le vieux port », situé au sud de la grande plage proche du village (Treac'h er Goured), a été édifié en 1915-1916, en partie par des prisonniers allemands ; en 1932, un second môle en béton armé, parfois appelé quai Cappio (du nom de l'entreprise qui en fut responsable), complète l'ensemble. La digue sud est détruite le 21 janvier 1951 par une forte tempête de sud-est, qui emporta au passage plusieurs chalutiers. Ce port n'a jamais été reconstruit, il en reste une jetée partiellement submergée et le second môle. Le bâtiment blanc et cubique qui se dresse au-dessus est l'ancien « hôtel du port ». Le port actuel, Port Saint-Gildas, date des années 1960. Son financement est en partie dû à un appel national à la solidarité, après la tempête catastrophique de 19513. Il est situé sur la côte nord à proximité immédiate du village ; les rotations par bateau avec le continent sont quotidiennes. En eau profonde, ce port a donné un second souffle à l'activité halieutique. On y trouve des douches ainsi qu'un service de manutention
Le pare de Hoëdic
Le phare de l’ile d’Hoedic a été allumé le 1er décembre 1857 ; il s’agissait d’un feu fixe blanc sur une tourelle carrée et corps de logis en maçonnerie de 12 m de hauteur. Cet ouvrage remplaçait un échafaud en charpente mis en service en 1836.
Le feu a été éteint lors de l'allumage du phare des Grands-Cardinaux et le bâtiment a été agrandi pour recevoir les familles des 3 gardiens des Grands-Cardinaux.
Feu de Hoedic sur la pointe orientale de l'île, ancien phare
ce qui reste actuellement
il fut décidé en 1835 d'installer un fanal sur l'île d'Hoedic mais les fonds manquaient si bien que la Commission des Phares pria l'ingénieur Potel de faire "exécuter d'urgence un échaffaud de 8 à 10 m de hauteur pour l'installation de ce fanal" ... disposé de manière à recevoir le coffre à doubles portières qui a servi au fanal provisoire de l'île d'Yeu et sur lequel s'ajoutera une petite lanterne, renfermant un appareil catadioptrique.
Ce feu provisoire fonctionna jusqu'en novembre 1857.
* premier janvier 1836 : feu fixe blanc sur un échafaud en charpente, construit par le sieur Hemery (soumission du 4 septembre 1835). * premier décembre 1857 : feu fixe blanc sur une tourelle carrée et corps de logis en maçonnerie de 12m de hauteur.
Le feu est éteint lors de l'allumage du phare des Grands-Cardinaux. Le bâtiment est agrandit pour recevoir les familles des 3 gardiens des Cardinaux.
( grand Cardineaux voir page 21-22) Rappel: Le phare des Grands-Cardinaux est situé sur le rocher des Grougue-Gués, au sud de la chaussée des Grands-Cardinaux, elle-même au sud de l’île d’Hoedic. Terminé durant l'été 1879, il a été allumé le 1er janvier 1880. Il s’agit d’une tour légèrement tronconique de 27 mètres, en maçonnerie de pierre lisse et consoles assemblées par des plates-bandes supportant une balustrade à dés. Le feu a été automatisé le 30 novembre 1973.
Xavier MONEL Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Ven 12 Fév 2016 - 10:39
Bonjour Christian.
L'ile d'Houat ; encore un bien joli petit phare. Finalement, il y en a beaucoup qui ont été édifiés en bout de jetée. Quant aux "Grands-Cardinaux ; heureusement que tu fais un rappel des pages. Sinon, il nous faudrait faire des recherches pendant des heures, tant le sujet est vaste... A quand un index ? Merci pour tout le travail que cela te donne. Cordialement.
Xavier
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Ven 12 Fév 2016 - 11:33
Merci Xavier Ce n'est pas toujours façile de trouver cela peut prendre du temps.
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 16 Fév 2016 - 8:38
Le phare de Port Navalo Entrée du Golfe du Morbihan
Coordonnées 47° 32′ 52″ N 02° 55′ 07″ O Localisation Port-Navalo, Morbihan Construction 1891 Hauteur Hauteur de la focale : 18,9 mètres Élévation 31,80 mètres Portée 14,4 milles nautiques Feux 3 occultations groupées à 6 secteurs coloré, blanc, rouge et vert Optique Focale de 0,25 Lanterne Lampe halogène 180 W, secourue par une lampe halogène de 90 W. Automatisation Gardienné non Visiteurs non
Si Port-Navalo a passé les siècles, c’est peut-être grâce à sa bonne étoile Dans les archives des Phares et Balises, il apparaît que la tour, considérée comme secondaire par les Allemands sous l'Occupation, reste à l'abandon, délestée de son optique en 1942. En 1944, l'ingénieur Le Net la sauve du dynamitage. Ce dernier argue face à l'occupant que « les phares n'appartiennent à personne car ils servent à épargner les vies des marins de toutes les nations et celles de leurs passagers. » Une mission parfois difficile à remplir. Le phare de Port-Navalo est posté à la pointe de la Presqu'île de Rhuys. Son alignement avec la Teignouse trace l'axe permettant d'entrer sans encombre dans le Golfe du Morbihan. Une voie d'accès bien connue aujourd'hui qui n'a pourtant pas toujours été sans risque. Le 26 août 1922, le naufrage du cuirassé « La France » révèle trop tard un haut-fond passé inaperçu et non cartographié, placé en plein sur l'alignement des deux feux.
Deux phares
Le phare originel est la plus petite des deux tourelles visibles de part et d'autre de la maison du gardien. Datant de 1840, son système d'éclairage, aujourd'hui éteint, est alors doté d'un feu fixe blanc placé à dix mètres de haut, avant d'être renforcé en 1864 en direction de la Teignouse. Mais ce n'est pas assez. Deux paramètres caractérisent un phare efficace : - sa hauteur doit être suffisante pour dépasser l'horizon, - sa lampe de puissance adéquate pour être visible de loin sans gaspiller d'énergie. C'est donc une tour cylindrique de 19 mètres de haut qui a pris le relais en 1895. Electrifiée en 1930, la lanterne est actuellement équipée d'une lampe à halogène de 180 w qui éclaire le golfe à quinze milles d'un feu blanc, rouge et vert à trois occultations toutes les douze secondes.
Le cuirassé "LA FRANCE"
a été construit à Saint Nazaire aux Chantiers de la Loire en 1911 et a été lancé le 7 Novembre 1912. Il mesurait 165m de longueur pour 27m de largeur, un tirant d'eau de 9.60m, son tonnage était de 23400 Tx. Ses machines étaient composées de 4 turbines "Parson" alimentées par 24 chaudières "Belleville". L'ensemble développait environ 28000cv .Il possédait un important armement comprenant 12 canons de 305mm, 22 de 138mm et 4 tubes lance torpilles. Il avait également deux ancres de 9T chacune plus deux de réserve de 1.8T. Lancé en 1912, il finit ses essais en 1914 et prend son service actif à Brest. Ses frères jumeaux sont le "Paris" construit à la Seyne sur mer, le "Metz" et le "Strasbourg".
Le 26 Août 1922 à 0h57, revenant d'une campagne d'exercices devant Belle-ile, il talonne une roche dans le passage de la Teignouse. Le commandant ordonne de stopper les machines. Mais voyant que le navire paraît déséchoué, et qu'il conserve son erre, il fait remettre les machines à 10 noeuds et poursuit sa route sur l'alignement du feu blanc de Port-Navalo. En même temps, il fait inspecter le fond du navire. Vers 1h10, les machines et dynamo stoppent faute de vapeur, privant le navire d'énergie et de lumière. Il ne peut même plus mettre les embarcations de secours à l'eau. Peu à peu le courant se lève et pousse la "France" vers les hauts fonds. Pour éviter toute nouvelle voie d'eau, le commandant ordonne de mouiller. Le cuirassé ne peut plus manoeuvrer se remplit rapidement d'eau et prend de la bande sur bâbord Il est 1h 49, quand le cuirassé le "Paris" alerté par le télégramme de la "France", vient mouiller à proximité. L'évacuation commence dés l'arrivée des premières embarcations du "Paris". A 3h15, le "Strasbourg" et le "Metz", deux autres navires de l'escadre, arrivent sur zone et mettent leurs embarcations à l'eau, accompagnant celles du "Voltaire" déjà là. Le commandant Guy, chassé de la passerelle par la gîte, est tombé à la mer. Il est récupéré légèrement blessé. La "France" chavire sur bâbord et fait un tour en quelques secondes. Il n'y aura que trois disparus dans le naufrage.
Le commandant Guy sera jugé et relaxé par le Tribunal Maritime de Lorient, le 13 décembre 1922. La roche qui avait causé la perte de son navire n'était pas mentionnée sur les Instructions Nautiques . Elle sera ainsi nommée "Basse nouvelle "... Après une vaine tentative de renflouage, faite par la société Pasquet & Bons, des entreprises se succèderont à la démolition des tonnes d'acier de l'épave. De mai 1935 à février 1952, l'entreprise Neptune, puis pour finir la société Armor de Nantes finira le chantier en 1958. Les vestiges du naufrage sont aujourd'hui exposés au Musée de Quiberon.
Les travaux de dérasement : La Marine Nationale envisage de renflouer le navire. Mais le coût des travaux et le coût de sa remise en état sont disproportionnés pour un croiseur déjà surclassé par d'autres unités. On abandonne donc le projet assez rapidement. Mais l'épave constitue un sérieux danger pour la navigation. Les Ponts & Chaussées sont chargés de lancer des appels d'offres pour effectuer le dérasement de cette gigantesque épave. Une première société, Pasquet & Bons de Paris obtient le contrat. Elle espère renflouer le cuirassé en un seul morceau en insufflant de l'air à l'intérieur de l'épave. Les tentatives vont échouer et l'épave restera en l'état jusqu'en 1935. La seconde tentative est faite par la société Neptune qui rachète l'épave avec le projet de la découper sur place. Les travaux se succèderont péniblement à cause du mauvais temps et des déboires de la compagnie.Celle-ci cesse finalement ces travaux au début de l'année 1939. La guerre met fin à toute tentative jusqu'en 1952. c'est la société Neptune qui reprend les travaux, jusqu'à sa faillite. En 1953, c'est le tour de la société Atlantique de racheter l'épave. Les travaux vont beaucoup vite car il n'est plus question de sauver du matériel intact après toutes ces années d'immersion. On utilise alors la dynamite, placée dans des containers pour démanteler les gigantesques tôles blindées On extrait ainsi quelquefois plus de 80 tonnes par jour. Les tourelles de 305 mm sont découpées au fond.
µù
Connaissant vos gouts pour la bonne cuisine (recette du Morbihan)