| | les phares en mer et à terre (1) | |
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Auteur | Message |
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wiro49 Amiral de flottille
Nombre de messages : 1061 Age : 75 Localisation : Jeumont, FRANCE ex Charleroi Date d'inscription : 12/01/2013
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 12 Jan 2015 - 16:01 | |
| - SCHOETERS CHRISTIAN a écrit:
- Salut Roland
bon reportage,mais saurais tu mettre tes photos a l'endroit, car si tu continue, j'aurais un torticoli d'ici peut et les autres aussi. De préférence place les photos avant 10h30 ( apéro jusque.......) Amicalement bien suuuuûr. Avant de les poster, je les ai mise à l’endroit, et je remarque, en effet, elles sont de coté?? Désolé, car les autres qui doivent suivre probablement, demain, ont été prisent de la même façon |
| | | VALKIRI Admin
Nombre de messages : 6085 Age : 86 Localisation : OSTENDE Date d'inscription : 27/09/2009
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 12 Jan 2015 - 17:16 | |
| L O wiro49 & Christian la majorité des photos ont étés remises Salut _________________ Dans la vie il y a trois routes L'estime:l'idéal que l'on poursuit La route vraie:la vie réelle de tous les jours La route sur le fond:c'est le destin ---> voir ma présentation |
| | | polinar Amiral
Nombre de messages : 50863 Age : 73 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 12 Jan 2015 - 18:28 | |
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| | | wiro49 Amiral de flottille
Nombre de messages : 1061 Age : 75 Localisation : Jeumont, FRANCE ex Charleroi Date d'inscription : 12/01/2013
| | | | polinar Amiral
Nombre de messages : 50863 Age : 73 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 13 Jan 2015 - 8:50 | |
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| | | SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7727 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 13 Jan 2015 - 9:06 | |
| le phare de Granville cap Lihou ou pointe du roc cap Lihou ou pointe du roc Le phare de Granville est implanté au cap Lihou sur la pointe du Roc, promontoire situé sur la commune de Granville intra-muros. L’ingénieur Augustin Fresnel vient valider la construction d’un bâtiment comprenant le phare date en 1826, il fut mis en service en 1er novembre 1828. Il s’agit d’une tour grise en granit de Chausey d’une hauteur de 16 mètres pour une élévation par rapport au niveau de la mer de 52 mètres, le foyer se situant à 49 mètres ; il comprend également un bâtiment abritant le logement des gardiens et la salle des machines. Son sommet est peint en rouge pour assurer de jour une entrée sur bâbord vers les ports de Granville, il est complété par une tour appelée « le loup » a laissé sur bâbord également. Son feu électrifié depuis 1924 est éclairé par une lampe halogène de 250 W, il se distingue par 4 éclats blancs toutes les 15s pour une portée de 23 miles (environ 42,5 km). Pendant la seconde guerre mondiale, les Allemands avaient peint le phare en vert pour qu’il se confonde avec la nature environnante. Aujourd’hui, Il est automatisé et télé contrôlé depuis le phare de Chausey, il ne se visite pas. Jusqu’en 1996, en cas de brume, un signal était émis par un son de corne toutes les 15 secondes depuis la tourelle Fourchie (corne 4 sons /60 s). Le système a été abandonné depuis. En 2008, le phare fait l’objet d’une inscription aux monuments historiques. Nota : le phare a subi très peu de modifications depuis sa construction. À part l’optique, les équipements intérieurs sont d’origine. À l’intérieur du phare on trouve différentes salles, dont une chambre à coucher avec le lit et les placards en chêne, des cheminées, de la marqueterie (décoration avec lions et feuilles). La coupole est en cuivre à boule et la girouette date de 1882. La salle de repos est en bon état général. Ses coordonnées géographiques sont : 48º 50’ 07" N 01º 36’ 47" W |
| | | SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7727 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 13 Jan 2015 - 9:31 | |
| Le plus ancien phare de France il est déjà paru sur le forum ,et plus tard, je mettrais une plus grande description historique, mais, voici un rappel: En 1611, le phare de Cordouan, le plus ancien phare de France en activité et habité, situé à l’entrée de l’estuaire de la Gironde, est achevé. Six phares jalonnent la côte française à la fin du XVIIe siècle, quinze en 1770. A l’époque, l’allumage se fait encore par un feu de bois sur une plateforme. Coûteux et incommode, ce système est remplacé par celui des lampes à huile munies de réflecteurs à partir de 1770, méthode qu’on améliore en utilisant un mécanisme d’horlogerie et des miroirs paraboliques à partir de 1787. En 1791, le phare de Cordouan est équipé de douze miroirs paraboliques de quatre-vingt-un centimètres construit par Étienne Le Noir sur les indications de Borda. C’est alors le phare le plus puissant du monde. Les miroirs ne donnent pourtant pas pleinement satisfaction. A partir de 1813, le ministère de la Marine confie à François Arago et Augustin Fresnel le soin d’améliorer le système d’éclairage des phares. Fresnel pense que des lentilles sont plus adaptées que des miroirs pour concentrer la lumière. Il présente en 1819 à l’Académie des Sciences un Mémoire sur un nouveau système d’éclairage des phares. Le système est installé le 20 juillet 1823 au phare de Cordouan, et rencontre très vite un grand succès. Un programme général d’éclairage des côtes françaises est lancé. En août 1881, le phare d’Ar-Men, « l’enfer des enfers » à l’extrémité de la Chaussée de Sein, est mis à son tour en service. Fruit de quatorze ans de travaux, le phare d’Ar-men accueille des gardiens jusqu’au 10 avril 1990, date de la dernière relève et de l’automatisation du phare. Puis c’est au tour du phare de la Jument, situé au large de l’île d’Ouessant, à l’entrée des courants violents du Fromveur, d’être allumé le 15 octobre 1911. « Enfers » des phares de pleine mer, « purgatoires et paradis » des phares établis sur une île ou à terre, c’est à travers ce classement que les gardiens de phares français exprimaient la diversité de leurs conditions de vie et soulignaient en particulier l’extrême âpreté des conditions de travail dans les phares de pleine mer battus par les vents et les tempêtes. Pour célébrer les quatre cents ans de Cordouan, les cent trente ans d’Ar-Men et les cent ans de la Jument, le département Sciences et techniques propose une sélection de documents à consulter en salle C, ainsi qu’une bibliographie sélective. Le "Versailles de la mer" fête ce week-end ces 400 ans. Inauguré en avril 1611, le phare de Cordouan est un véritable témoin du passage du Moyen Age à la Renaissance. Construction royale, il fête cette année près de quatre siècles d'histoire. Dernier phare en mer habité, le Syndicat mixte de l'estuaire de la Gironde, qui le gère désormais, assure son gardiennage, malgré l'automatisation. Un cas unique en France. Et pour célébrer cet événement, de nombreuses festivités sont organisées. |
| | | wiro49 Amiral de flottille
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| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 13 Jan 2015 - 9:48 | |
| Petit Fort Pilippe Construit en 1843, il est en briques et enduit d’un badigeon qui le protège des embruns et de la pluie. Il mesure 29 mètres de haut et la maison des gardiens se trouve au pied de la tour. Pour atteindre son sommet, il faut préalablement gravir 116 marches. Jusqu’en 1932, le phare est peint en blanc. De cette manière, pense t-on, il se détache mieux sur le fond du paysage de Petit-Fort Philippe. Après sa restauration, en 1931 – 1932, il acquiert sa couleur actuelle qui le rend reconnaissable entre tous grâce à sa spirale noire et blanche qui lui valut le surnom de « Black and White ». Le phare, qui échappe à la destruction durant la Seconde Guerre mondiale, est éteint au départ en retraite de Maurice Bienaimé en 1985. Il ne guide plus les marins mais fait toujours partie intégrante du paysage du hameau. Il offre une vue imprenable, du haut de son sommet. Au temps de la lampe à huile. Septembre 1843 : le feu de Gravelines est allumé. Une lentille de Fresnel diffuse la lumière d’une lampe à huile de colza. Au temps de la lampe à pétrole. 6 octobre 1904 : installation de l’éclairage par vapeur à pétrole. Décembre 1931 : mise en peinture de la spirale noire du phare. Au temps du phare électrique. 1945 : le phare apparaît mutilé par la guerre : sa tour est décapitée et criblée de trous. Les Allemands ont emporté la coupole de la lanterne. 1949 : rénovation du phare. 1985 : Maurice Bienaimé, dernier gardien du phare prend sa retraite. 2004 : la ville de Gravelines devient propriétaire du phare. Construit en 1843, il est en briques et enduit d’un badigeon qui le protège des embruns et de la pluie. Il mesure 29 mètres de haut et la maison des gardiens se trouve au pied de la tour. Pour atteindre son sommet, il faut préalablement gravir 116 marches. Jusqu’en 1932, le phare est peint en blanc. De cette manière, pense t-on, il se détache mieux sur le fond du paysage de Petit-Fort Philippe. Après sa restauration, en 1931 – 1932, il acquiert sa couleur actuelle qui le rend reconnaissable entre tous grâce à sa spirale noire et blanche qui lui valut le surnom de « Black and White ». Le phare, qui échappe à la destruction durant la Seconde Guerre mondiale, est éteint au départ en retraite de Maurice Bienaimé en 1985. Il ne guide plus les marins mais fait toujours partie intégrante du paysage du hameau. Il offre une vue imprenable, du haut de son sommet. Au temps de la lampe à huile. Septembre 1843 : le feu de Gravelines est allumé. Une lentille de Fresnel diffuse la lumière d’une lampe à huile de colza. Au temps de la lampe à pétrole. 6 octobre 1904 : installation de l’éclairage par vapeur à pétrole. Décembre 1931 : mise en peinture de la spirale noire du phare. Au temps du phare électrique. 1945 : le phare apparaît mutilé par la guerre : sa tour est décapitée et criblée de trous. Les Allemands ont emporté la coupole de la lanterne. 1949 : rénovation du phare. 1985 : Maurice Bienaimé, dernier gardien du phare prend sa retraite. 2004 : la ville de Gravelines devient propriétaire du phare. |
| | | wiro49 Amiral de flottille
Nombre de messages : 1061 Age : 75 Localisation : Jeumont, FRANCE ex Charleroi Date d'inscription : 12/01/2013
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 13 Jan 2015 - 9:59 | |
| Tour et feu à Calais Construite probablement au 13e siècle cette tour est le plus ancien monument de Calais. Malgré tout l’origine de cette tour n’a jamais pu être précisée. Elle serait pour certains, une des « tour à feu » que Charlemagne fit édifier pour protéger les côtes de la Morinie des raids barbares. Selon d’autres, elle aurait fait partie d’un système défensif construit par Philippe de Hurepel en 1224. C’est de la première plateforme de la tour qu’en 1347, Jean de Vienne, Gouverneur de la ville, informa les Calaisiens des dures conditions édictées par le roi Edouard III pour la réédition de la cité. En avril 1580, un tremblement de terre assez violent secoua la ville et fit s’écrouler la moitié de la tour. Le guetteur fort heureusement, avait pu se réfugier dans la partie restante d’où il ne fut délivré que deux jours plus tard. En 1696, la tour fut bombardée par la flotte anglaise et endommagée une fois de plus, puis réparée et modifiée : une plate-forme entourée d’une rampe en fer la couronne désormais. Destinée à servir de vigie, cette tour se vit dotée, en 1818, d’une lanterne tournante à deux feux et fonctionnant à l’huile, elle a servi de relais de télégraphe et de phare jusqu'en 1848. Le sommet, qui culmine à 38 mètres, reçut une cage de verre qui existait encore avant le bombardement de 1940. La cloche posée au sol date quant à elle de 1770. Alors que Calais était détruite à plus de 70% à l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la tour a été épargnée pendant les conflits mondiaux. |
| | | wiro49 Amiral de flottille
Nombre de messages : 1061 Age : 75 Localisation : Jeumont, FRANCE ex Charleroi Date d'inscription : 12/01/2013
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 13 Jan 2015 - 10:08 | |
| Phare de Calais Le phare de Calais est un phare d’atterrissage. C’est une aide à la navigation pour les navires qui entrent au port, et un repère pour ceux qui croisent dans le Détroit du Pas-de-Calais, le plus fréquenté du monde. Jusqu’au 19ème siècle, c’est la Tour du Guet qui servait de phare. Le nouveau phare s’est allumé pour la première fois le 15 octobre 1848. Nous avons donc fêté ses 150 ans à la fin du siècle dernier. Si vous l’observez de l’extérieur, vous apercevrez une bâtisse qui lui est accolée. C’est l’ancien logement du gardien. En effet, il fallait absolument habiter sur place pour entretenir le phare lorsqu’il fonctionnait à l’huile puis au pétrole et que son mécanisme de rotation devait être remonté régulièrement. Aujourd’hui le phare fonctionne à l’électricité. Il est entièrement automatisé. Le métier de gardien de phare s’est transformé en technicien des phares et balises. Ce sont eux qui assurent la maintenance de tous les équipements de signalisation maritimes de Calais. Il y a le phare et son antenne Goniométrique, mais aussi les balises en mer, les feux de jetée, et les balises d’entrée de port. Tous ces appareils sont placés sous leur responsabilité. A côté du logement s’élève le phare proprement dit. Construit sur un ancien bastion militaire, sa tour mesure 51 mètres de haut. Le plan focal de sa lampe est situé à 58 mètres de haut par rapport au niveau de la mer. Il vous faudra monter 271 marches pour parvenir au sommet. Le fût est orné d’une étoile. Les étoiles ont toujours servi de repères aux marins et aux grands voyageurs. Rien d’étonnant donc que le service des Phares et Balises de France l’ait choisie comme symbole. Le phare de Calais se reconnaît de jour, à sa couleur blanche et à son manchon noir. Impossible de le confondre avec son voisin de Grand fort Philippe décoré d’une spirale blanche et noire ou avec celui de Berck rouge et blanc. Chaque phare a sa particularité qui lui permet d’être reconnu par les marins du monde entier. Le jour, c’est sa couleur et sa forme qui le distinguent. La nuit c’est le nombre, la durée et la couleur de ses éclats lumineux qui constituent sa signature. Celui de Calais émet quatre éclats de 0,1 seconde toutes les 2.4 secondes puis un noir de 7.4 secondes. Le cycle complet dure 15 secondes. En haut du fût, un balcon vous permet d’admirer le paysage à 360° à la ronde. Le Cap Blanc-nez, l’arrière pays du Calaisis, la ville de Calais, les ports de commerce et de voyageurs vous apparaîtront sous un angle inhabituel. Par temps clair, vous pouvez même apercevoir les côtes anglaises. Pour des raisons de sécurité, vous ne pouvez pas accéder au balcon par grand vent ou tempête. Au-dessus c’est la lanterne. Elle n’est pas accessible au public mais vous pouvez y jeter un oeil. C’est le cœur du phare. Sa raison d’être. La lanterne protège le système optique constitué de quatre lentilles de Fresnel. Il est absolument interdit d’y toucher. Contrairement aux idées reçues, c’est l’optique qui tourne autour de la lampe qui est fixe. La puissance de la lampe n’est que de 250 watts, mais son faisceau lumineux, concentré par la lentille de Fresnel, a une portée de 23 milles nautiques soit 43 kilomètres, largement suffisant pour le détroit du Pas de Calais. Le système optique tourne à une vitesse très précise afin de respecter le cycle de 15 secondes et la cadence des 4 éclats lumineux qui permettent d’identifier précisément le phare de Calais. L’optique est posée sur un lit de mercure afin de limiter les frottements. On est frappé par la taille minuscule du moteur d’entraînement. Sécurité oblige, celui-ci est secondé par son frère jumeau. En cas de panne ! De même un ensemble de batteries prend automatiquement la relève en cas de coupure d’électricité. Et, si celle-ci excède 2 heures, un groupe électrogène fournit l’énergie nécessaire au bon fonctionnement des installations. Sécurité toujours, bien que la lampe soit changée avant sa durée de vie théorique, un capteur décèle toute défaillance et avertit le technicien d’astreinte. L’électronique et l’informatique sont venues remplacer la vigilance, le dévouement et le courage légendaires des gardiens de phare. Le phare de Calais, de part sa position géographique particulière, assure d’autres fonctions que la signalisation lumineuse et visuelle. On trouve à son sommet une antenne Gonio qui aide la capitainerie du port à définir la position des bateaux, des émetteurs de police, des émetteurs de télévision, des émetteurs de téléphonie et des caméras de surveillance du port. Lors de votre ascension n’hésitez pas à marquer des poses. Montez à votre rythme, regardez le paysage, respectez les installations et pensez à ces marins du monde entier qui, chaque nuit, scrutent les éclats lumineux et disent : « Là c’est Calais, France ». Phare en position verticale |
| | | polinar Amiral
Nombre de messages : 50863 Age : 73 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 13 Jan 2015 - 10:20 | |
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| | | SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7727 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 13 Jan 2015 - 10:22 | |
| Bon pour moi Guy mais pas ce W-End |
| | | SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7727 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mer 14 Jan 2015 - 10:38 | |
| Histoire des phares français.
De tout temps, les navigateurs ont été confrontés au même problème, l'approche nocturne des côtes. De jour, ils avaient des points de repères connus (les amers) mais de nuit, ils devaient s'écarter des côtes au risque de faire naufrage.
Aux environs des ports des bûchers étaient allumés lors de l'arrivée prévue d'un navire. A la fin du 17° siècle, Colbert et Vauban ont eu l'idée d'un programme d'éclairage des côtes. Ce programme était surtout destiné aux ports militaires. Seul le phare de Cordouan balisait la côte Atlantique. C'est ainsi que fut décidée la construction des phares des Baleines et de Chassiron.
Ce n'est qu'au 19° siècle, qu'un vaste programme est mis sur pied, le " programme de 1825 ". L'idée était de "repousser les limites de la nuit". Ce projet, qui s'appuyait sur les relevés de Beautemps-Beaupré, organisait la signalisation des côtes françaises en construisant 51 phares dont 28 de premier ordre, 5 de second ordre, 18 de troisième ordre et un complément de 40 feux de port.
Les feux de premier ordre étaient répartis uniformément sur la côte de manière à avoir toujours un feu fixe entre deux feux tournants à fréquences différentes. La personne la plus importante ayant contribué à ce vaste programme est Léonce Raynaud. Architecte, ses plans ont permis la réalisation de plus de 130 phares. Il en contrôlera les édifications.
Mais ces constructions n'auraient servi à rien s'il n'y avait pas eu un bon éclairage. Au départ, on brûlait de l'huile puis du charbon. Mais la portée était réduite. La clé de voute du projet a été Augustin Fresnel (puis son frère Leonard, après le décès d'Augustin).Il a mis au point un système de lentille qui porte son nom. Ce système permet de concentrer la lumière pour en augmenter la puissance ce qui eu comme effet d'en augmenter la portée. De plus, il a réalisé les feux tournants. Il s'agit d'effectuer une rotation temporisée des optiques. Chaque phare sera ainsi reconnaissable par la fréquence de ses éclats.
Mais les budgets vont manquer et la construction sera échelonnée jusqu'en 1880. Ce programme sera complété par la construction d'une vingtaine de phares en mer (entre 1855 et 1916), réalisation plus difficile. Je ne citerai qu'un exemple, celui d'Armen qui a duré 14 ans… D'autres phares seront construits plus tard pour compléter le balisage.
A la fin de la seconde guerre mondiale, de nombreux phares seront détruits ou fortement endommagés. Ils seront tous reconstruits.
Depuis la fin du XX° siècle, la presque totalité des phares sont automatisés. Cela a permis de réduire les frais. Mais cela a également été le début de la lente dégradation de ceux-ci. Les gardiens n'étant plus présents, les réparations sur l'édifice ne seront plus effectuées. Seul l'entretien de la partie optique sera maintenu. Un gardien de phare à la retraite a dit : "Un phare automatisé est un phare mort".
De nombreuses améliorations ont été apportées ces dernières années comme les diodes électroluminescentes (réduction de la puissance consommée et durée de vie très longue), les éoliennes seront remplacées par des panneaux solaires….
Les phares de premier ordre ont leur utilité remise en question depuis l'utilisation du GPS. Les phares accessibles sont confiés à des collectivités locales ou des entreprises privées. Ils ont pour mission d’entretenir le site et d'organiser les visites au public.
Quant aux phares en mer (donc non accessibles), personne ne voudra investir dans l'entretien car cela ne serait pas rentable. La seule solution serait de les classer monuments historiques. Mais cela est un autre problème …
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| | | polinar Amiral
Nombre de messages : 50863 Age : 73 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mer 14 Jan 2015 - 12:30 | |
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| | | polinar Amiral
Nombre de messages : 50863 Age : 73 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Ven 16 Jan 2015 - 23:39 | |
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| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) | |
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