les bistrots, bars et dancings d'antan...

L O  Brest cela me rappelle le poème de Jacques PREVERT :   Barbara
 

Que de bons souvenirsssssssssssssssssssssssssssssssssssssss  

Salut  

L O Brest n'était pas bars, bistrots,dancings mais aussi la terre bretonne et le Finistère
Voici une excursion effectuée lorsque j'était a/b du M 908 Truffaut 1975/76
le point principaux étaient  1)Pointe St Mathieu -Le Conquet - 2)le menhir de kerloas 3) L'Aber wrac'h et sur le retour vers Brest arrêt crêpes et cidre mais je ne me rappelle plus du village.
Sur la carte les traits en rouge indique la direction et non le chemin parcouru distance +/- 85N km

Salut

Bonsoir a tous,dans les messages que j"ai pu lire sur les bistrots de Brest,je n"ai pas vu apparaitre le nom de celui ou j'ai vécu une soirée mémorable cela s'appelait chez Mado est ce que cela évoque quelque chose dans la mémpire de l'un d'entre vous,c'est vrai que lorsque nous sortions de chez elle on avait l'esprit pas mal embrumé par le pastis ce qui laisse peut de place pour les souvenirs.

polinar a écrit:

11 octobre 72.....carnet de bord"nous sommes allés sentir les fesses de mado .et....fin de soirée dernier verre,tout le monde la tripote .... ,

Je ne m'y suis jamais rendu, mais voici des souvenirs pour vous :

Par leromantique 17 Février 2013, 16:03:10

ce texte  m'a été inspiré de mon année que j'ai passé à brest dans la marine en 1971.le personnage ainsi que son bar ont réellement existés.

ah! ce troquet de "mado"
ce troquet à matafs
c'est sûr qu'ils ne buvaient pas que d'leau
ils en sortaient les trois-quart du temps complètement paf


la cuisse légère,une poitrine avantageuse
fière qu'elle était,un peu entremetteuse
elle portait la culotte,un vrai patron
la "mado",on aurait dit un garçon

ah! ce troquet de "mado"
ce troquet de frais moussaillons
plus d'un,elle en a croqué de beaux
sans se priver de toucher leur pompon

aujourd'hui,quand on vient chez "mado"
belle madelon,elle est à son comptoir
et a ses toujours beaux moussaillons
gratis,elle leur sert un coup à boire.


C’est une patronne de bar à l’ancienne. Marie connaît tous ses habitués, enchaîne les cigarettes, fait dépôt de gravettes pour les pêcheurs du soir, parle d’une voix grave et rit avec retenue. On dit d’elle qu’elle a la gouaille. Patronne des Embruns depuis 33 ans, elle fermera définitivement son bistrot à la fin mai. Nous avons choisi de l’écouter tout bas, quelques jours après le premier tour.

.......Mais j’étais pas la seule patronne de bistrot. Y avait Mado, qu’avait un œil en verre......

je me souviens de la dernière partie de la soirée je l'ai passé sur la banquette avec Mado sur mes genoux,elle me disait qu'elle en pinsait un peu pour moi, et moi donc avec ma main sur ses cuisses;Un grand moment.

extrait du quai
Salut les mecs,
Au sujet de la Mado, un p'tit extrait d'un texte que j'écris...

Dans le bastringue, c’était déjà chaud bouillant, la Mado en bonne allumeuse, chaloupait entre les tables, la mini jupe au ras du bonbon,. 
Du côté face, c’était du même tonneau, lorsqu’elle se penchait en avant, il y avait plein air pour ses nibards. 
Subrepticement quelques paluches s’égaraient. 
_ Tient ! Elle est rouge, ce soir !
Moi ignare.
_ Quoi ?
_ Sa culotte, tu ne vois pas ?
_ Si, maintenant que tu le dis.
La Jota, surpris, me matait bizarrement. Il faut avouer que la chaleur aidant et le manque d’habitude, j’avais du mal à étaler…
J’avais les étiquettes en feux, à l’atmosphère enfumée venait s’ajouter la buée qui voilait mes carreaux. 
D’ailleurs, à cet instant précis, je n’étais plus du tout sur, que ce soient mes verres de lunettes qui étaient embrumées.
Je planais, dans une douce torpeur, il me semblait que si je me mettais à battre des bras, j’allais m’envoler.
Une voix rauque, se voulant ensorceleuse, des demis de bière sur un plateau, une paire de miches à peine cachée, par un étroit triangle de soie rouge, se pavanait effrontément sous mon nez. 
L’atavisme ancestral du mâle, prenait alors le dessus ! Je lui collais, sans ménagement, une paluche au fondement.
V’là, qu’elle se mettait à couiner, la tronche dans son plateau, le buste couché sur la table, le houblon prenant la poudre d’escampette dans un fracas de verres brisés.
Et encore ! Ce cul offert, provocateur, qui se trémoussait dans la brume devant moi. 
D’ailleurs, qu’est-ce qu’il foutait là ! Si ce n’était pour en faire un bon usage !
_ Halte, à la provocation ! Que je gueulais !
Je lui remettais le couvert, des deux pognes, pour être sur de ne pas la rater.
Alors là ! Mes aïeux ! Hystérique ! Elle se mettait à beugler, comme ce n’est pas permis. 
On dirait dit, qu’on lui avait collé le valseur, sur un grill !
Une vraie sirène, les vieux du coin qui avaient vécu la dernière guerre, devaient croire que c’était le retour des bombardements.
Des nervis, avec des biceps gros comme des ballons de rugby nous, tombaient illico sur le râble.
Et, moi dans mon délire libidineux, je criais à l’injustice !
Je braillais tout mon soûl, tout en effectuant un vol plané, par-dessus une caisse en stationnement.
_ Elle n’avait qu’à cacher son cul la salope !!!
Ma tête rencontra, à ce qui me parut être sur le coup, un pare brise.
Dans un dernier éclair de lucidité, j’entendis confusément, les glapissements de l’autre morue.
Puis, plus rien…

.. . .

Et bien moi, je ne vais pas parler des buibuis d'Ostende ou de Bruges, je vais parler des café de Charleroi , de la période avant mon service militaire c'est à dire lorsque j'avais 16, 17, 18 ans en 1961,1962,1963. Il n'y avait pas de dancing et tous le monde se retrouvait au Black and White, on était serré comme des sardines, et on se passait les verres au dessus des têtes; le patron s'appelait Hamar, c'était un homme d'Afrique du Nord et je vous jure qu'il faisait la loi ! Puis il y avait le St James où on passait des nuits à jouer au 421 et puis, le S-Bémol où on dansait sur les tables les jours qu'on était beuré. Pour les plus anciens, ils sortaient au Kamina mais moi je ne l'ai connu que quelques mois.
Lorsqu'on était fauché, on buvait une bière de table au Palais de la bière sur la place de la ville haute, c'était une Piedboeuf brune à 1 fr. c'était comme pour tout le monde je suppose la période des flirts, des blousons noirs, des chaînes de vélo, etc.... c'était ma jeunesse !!!

Bonjour WAKTOR LOSENKO  ,    moi aussi je suis de CHARLEROI a cette période il y avais comme dancings LA RESERVE  en dessous du palais des expos v. haute et le CHAT NOIR v.basse , le PARISANIA avec sa célèbre pèche aux foulards ( cela consistait a dénuder les hotesses habillées de foulards sur la célèbre : salade de fruits de BOURVIL )  avec de petites cannes a peches distribuées dans la salle. le WEST - SALOON v. haute, et pour terminer la nuit (chez GASTON  FRITURE ) avec le plat célèbre BOULETTES SAUCE TOMATE FRITTES . Qu ' elle époque !  A+ le CAROLO  

Il est beau notre pays

Faut avouer que c'était une belle période de notre vie

Bon week-end a vous

Richard, tu as raison, j'avais oublié la Réserve quant au Parisiana, à l'époque c'était un peu cher pour moi, je ne me souviens pas y avoir mis les pieds, mais c'est vrai, qu'est ce qu'on s'est amusé. on partait à plusieurs en voiture aux étangs de Virelles le week-end et on essayait de faire rougire les dames qui passait leur journée aux vitrines de la ville basse, puis on allait draguer les filles de la Garenne, même maintenant je suis carolo avant tout, puis wallon puis belge !