Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (1)

Il a très bien pu tomber du côté des grands fonds, c'est à dire 6.000 mètres de profondeur  

Et s'il est tombé du côté des grands fonds, alors pour le retrouver il faudra attendre l'arrivée (prévue le 5 décembre) du navire océanographique russe YANTAR qui est le seul à pouvoir envoyer ses mimi-submersible à 6.000 mètres de profondeur !

Le navire de recherche océanographique argentin VICTOR ANGELESCU qui participe aux recherche :

https://twitter.com/INIDEPMdq/status/935506060659523584

traduction google :

Citation :

La Marine brésilienne retire deux de ses trois navires engagés dans la recherche du sous-marin argentin (29.11.2017)

RIO DE JANEIRO (Spoutnik) - La marine brésilienne a retiré deux de ses trois navires affectés à la recherche du sous-marin argentin "ARA San Juan" après l'autorisation donnée par la Marine Argentine.

« Le navire polaire et de recherche océanographique ALMIRANTE MAXIMIANO, qui cherche le sous-marin argentin depuis le 19 Novembre, reprendra son voyage vers la station antarctique Comandante Ferraz, tandis que la frégate RADEMAKER sera de retour au Brésil », a déclaré la Marine du Brésil.

L'autre bateau, le navire de sauvetage de sous-marins FELINTO PERRY, reste à la disposition des autorités argentines pour soutenir les recherches du sous-marin qui a disparu le 15 de ce mois.

En plus des moyens navals, le Brésil a également mobilisé l'Armée de l'Air, qui participe aux tâches de recherche avec les avions SC-105 Amazonas et P-3AM Orion.

Le sous-marin "ARA San Juan" est disparu le 15 novembre en face de la côte patagonienne de l'Argentine (sud), à 432 kilomètres de la côte, avec 44 membres d'équipage à son bord.

Source : mundo.sputniknews.com

https://twitter.com/UltimaHoracom/status/935626577441906694

traduction google de l'article :

Citation :

La recherche du sous-marin argentin « dans des heures critiques » après 13 jours perdu (28.11.2017)

La marine argentine a déclaré mardi qu'on vivait "des heures critiques" et de "beaucoup d'incertitude" dans la recherche du sous-marin ARA San Juan, après 13 jours de disparition dans l'Atlantique Sud avec 44 membres d'équipage à bord, et avec des conditions météorologiques qui ne favorisent pas le ratissage du fond de l'océan.

"C'est une situation très compliquée, critique, angoissante, de tension et d'inquiétude pour les familles et avec toute la marine comprise", a déclaré le capitaine Enrique Balbi, la seule voix autorisée de la marine pour les points presse quotidiens officiels du développement de la recherche.

À ce stade, après deux semaines de la dernière communication avec le sous-marin et avec des proches qui sont divisés entre ceux qui croient qu'il n'y a plus rien à faire pour leurs proches et ceux qui maintiennent l'espoir et la foi qu'ils vont rentrer à la maison , la recherche incessante essaie d'obtenir des fruits et de localiser le moindre indice du navire.

"À l'heure actuelle, le sentiment de tous les équipages de chaque navire qui participe à la recherche est de donner le maximum d'effort jusqu'à l'objectif final qui est de trouver le sous-marin", a déclaré le capitaine Fernando Sabadín sur le ARA Patagonia, un navire qui effectue des tâches logistiques en apportant de la nourriture, de l'eau et du carburant à d'autres bateaux participant à la recherche.

Actuellement, et autour de la zone où une explosion a été enregistrée le jour où le submersible a disparu, plus de 4 000 personnes et des moyens aériens, navals et logistiques de 13 pays collaborent pour trouver le plus rapidement possible le sous-marin et ses membres d'équipage dont l'état de santé n'est pas connu.

La recherche s'effectue sur un rayon de 36 kilomètres ce qui implique une surface circulaire de près de 4.000 kilomètres carrés, avec une profondeur variant entre 200 et 1.000 mètres, ont réitéré les autorités militaires aujourd'hui.

Comme c'est déjà arrivé les autres jours, la météo n'est pas bonne aujourd'hui, avec «des vents réguliers et des vagues entre deux et trois mètres», explique Balbi, retardant ainsi l'arrivée du navire norvégien Sophie Siem (compagnie Sipetrol), qui transporte un mini-sous-marin des États-Unis qui peut descendre jusqu'à 600 mètres de profondeur.

Cependant, plusieurs navires argentins et étrangers travaillent déjà sur le suivi et, en particulier le navire "Skandi Patagonia" de la compagnie Total, avec du personnel et du matériel de recherche sous-marine de la marine des États-Unis.

Ce matin, la corvette argentine "ARA Robinson" après avoir embarqué un véhicule submersible russe a largué les amarres vers la zone d'opérations comprise entre 200 et 300 mètres, tandis qu'on maintient pour le 5 décembre l'arrivée du navire russe Yantar, avec un équipement de haute technologie d'inspection sous-marine et pqui eut effectuer des recherches à des profondeurs allant jusqu'à 6 000 mètres.

Il s'agit d'une "opération humanitaire sans précédent", a souligné le capitaine, qui a insisté sur le fait que, malgré des "heures critiques", "très incertaines", et ayant passé tant de jours sans nouvelles du navire, il n'y a pas de date d'achèvement de la recherche ou du retrait d'unités étrangères.

"Ce sont des moments décisifs et, parfois, on y va, c'est pourquoi nous sommes tous unis et unis pour essayer de nous donner espoir et être forts", a-t-il reconnu à la base navale de Mar del Plata - il y a plus d'une semaine le sous-marin devait être arrivé là où attendent les parents et Marta Vallejos la sœur de Celso Oscar un sonariste du sous-marin.

La division entre les proches est devenue claire lundi, quand Itatí Leguizamón, l'épouse de l'opérateur radar Germán Oscar Suárez, a assuré qu'elle avait été attaquée par des proches d'autres marins après avoir supposé à la télévision "qu'ils étaient morts".

Les autorités, pour leur part, ne se risque pas à dire quel est l'état des marins tant qu'on n'a pas localisé pas le navire.

Au cours des dernières heures, il y a eu beaucoup de critiques qui ont été dirigées vers la Marine après la publication du texte intégral du dernier message que le commandant de l'ARA San Juan a envoyé, peu de temps avant de disparaître,  pour alerter d'une entrée d'eau dans le système de ventilation et qui a atteint les batteries provoquant un court-circuit et un début d'incendie.

Balbi a précisé mardi que "il y a plus d'une semaine" il avait rendu compte publiquement de la panne, mais a ajouté que l'organe militaire ne pouvait pas montrer le document, divulgué par la tv, parce qu'il aurait violé la loi.

"Une fois l'avarie réparée, il a continué à naviguer", a déclaré le porte-parole de la Navy, qui a précisé qu'hier après le court-circuit, la batterie était "isolée électriquement" et que le sous-marin pouvait continuer en immersion vers Mar del Plata propulsé par le circuit arrière.

En ce sens, le porte-parole a insisté sur le fait que ce "début d'incendie" n'a jamais été considéré comme une "urgence ou un dommage majeur" et que même le commandant de l'ARA San Juan, "avec 22 ans d'expérience", ne lui a pas donné non plus de l'importance, puisque si cela avait été le cas "il aurait fait surface et aurait informé le commandement la marine pour qu'il l'accompagne à un port".

Le dernier endroit où se trouvait le sous-marin était à environ 432 kilomètres de la côte argentine de Patagonie, où il était en route depuis la base navale d'Ushuaia, la plus méridionale du pays, vers Mar del Plata.

Source : ultimahora.com

Le navire de recherche océanographique argentin VICTOR ANGELESCU qui participe aux recherche :

Pour trouver le sous-marin perdu sur la zone, un navire de recherche océanographique utilise un sondeur multifaisceaux (multibeam echosounder) qui se trouve sous sa coque :



Image de l'épave du NSM McKenzie générée grâce à des sondeurs multifaisceaux en Colombie-Britannique


et le navire de recherche océanographique peut aussi utiliser (en association à son sondeur sondeur multifaisceaux) un sonar à balayage latéral (side scan sonar) qu'il tracte derrière lui et qu'il fait descendre à la profondeur souhaitée :



image de l'épave d'un sous-marin générée par un sonar à balayage latéral

source

traduction google de l'article :

Citation :

68% de la zone de recherche du sous-marin ARA San Juan a déjà été ratissée (29.11.2017)

La Marine a signalé que 8 navires balayaient un secteur de 40 kilomètres carrés. Elle a rejeté que le capitaine du navire sous-marin aurait sollicité un changement de direction.

Après 14 jours de recherches, la marine argentine avec la collaboration de 18 autres pays n'a toujours pas pu détecter le sous-marin ARA San Juan, dont la dernière communication avec la base navale a eu lieu le mercredi 15 novembre.

Le porte-parole de la Marine, le capitaine Enrique Balbi, a informé que selon la conjonction de différents rapports techniques ils ont réduit la zone de recherche à un rayon de 40 kilomètres carrés, ce qui représente une zone de "20 fois la capitale fédérale". De ce secteur, 68% a déjà été ratissé.

"Il est très difficile de savoir combien de temps il nous faudra pour couvrir les 100%. "Les navires avancent à très basse vitesse pour permettre aux sondes et aux sonars de pouvoir détecter la présence possible du sous-marin", a déclaré Balbi.

La force navale argentine a démenti catégoriquement deux versions qui circulaient hier soir: la première faisait référence à un rapport supposé du navire "Sophie Diem" d'un contact avec l'ARA San Juan. La seconde indiquait que le capitaine du sous-marin avait demandé un changement de cap vers Puerto Belgrano dans le but de réparer l'avarie dans des batteries.

"En aucun cas il n'y a eu une demande pour un navire de soutien, si cela avait été le cas, cela aurait déclaré en urgence, et si il avait déclaré une urgence, il aurait toujours dû naviguer en surface et ce quelles que soient les conditions météorologiques. Ce qui s'est passé, le capitaine ne l'a pas considéré comme une urgence, ou même quelque chose de sérieux, c'était un court-circuit", a-t-il expliqué.

Balbi a également précisé que tous les documents liés à l'opération de l'ARA San Juan - même les confidentiels - seront livrés au tribunal de Marta Yáñez, au juge fédéral qui s'occupe de l'affaire.

Source : infobae.com

Voici une vidéo montrant (en animation) un drone sous-marin autonome UUV BLUEFIN en action. En principe, quatre drones similaire (appartenant à l'US Navy) sont embarqués sur le navire norvégien Skandi Patagonia et participent à la recherche du sous-marin argentin.

 excellent 

olivier a écrit:

La Marine a signalé que 8 navires balayaient une zone de 40 kilomètres carrés pour retrouver le sous-main.

Le porte-parole de la marine argentine a indiqué qu'il y avait 8 navires qui ratissaient la zone de recherche du sous-marin. Mais je pense que c'est 7 navires, le 8ème étant le navire norvégien "Sophie Siem qui est équipé d'un mini-sous-marin américain de sauvetage mais pas de recherche !

En tous cas voici les 7 navires qui ratissent la zone de recherche divisée en secteurs de couleurs différentes:



- Bleu = Research ship & Icebreaker HMS Protector (UK)
- Bleu ciel = Anchor Handling Vessel ARA PUERTO ARGENTINO (Argentine)
- Gris = Research and Survey Vessel VICTOR ANGELESCU (argentine)
- Jaune = Research and Survey Vessel Atlantis (USA)
- Orange = Research and Survey Vessel Cabo de Hornos (Chili)
- Rose = Research and Survey Vessel ARA Austral (Argentine)
- Vert = Offshore Supply Vessel Skandi Patagonia (Norvège, avec les drones sous-marin UUV BLUEFIN)

l'espoir de les retrouver vivants s'amenuise de jour en jour hélas (mauvais souvenir il y a des années en France, l'Eurenyce et la minerve je crois au large de Toulon pour le dernier

Le navire brésilien de sauvetage de sous-marins FELINTO PERRY est arrivé dans le port de Mar Del Plata où il reste à la disposition des autorités argentines pour un possible sauvetage de l'équipage du sous-marin disparu.

https://twitter.com/Armada_Arg/status/935879270345465857

https://twitter.com/YeixonSequera/status/935941256848596992

traduction google de l'article :

Citation :

Le service météorologique confirme un temps optimale pour la recherche du sous-marin ARA San Juan (29.11.2017)

Le Service météorologique national (SMN), a confirmé mercredi que "les conditions météorologiques seront favorables jusqu'à samedi prochain, aucune grosse vague n'est attendue ni de mauvais temps". De cette manière, la zone où le sous-marin ARA San Juan est recherché aura quatre jours optimaux pour pouvoir détecter le navire argentin.

Pour ce mercredi il y aura des vents modérés, qui atteindront 30 kilomètres par heure, ce qui est normal pour cette région du sud de l'Argentine, a rapporté le SMN.

"Quant à la hauteur des vagues, les prévisions pour aujourd'hui (mercredi) et demain sont qu'elles ne dépassent pas trois mètres, avec une moyenne de deux mètres. Ce sont de bonnes conditions, en général, pour naviguer ", a déclaré Cindy Fernández, un employé du service SMN.

Hier, le porte-parole de la marine, Enrique Balbi, avait parlé du climat et déclaré que les conditions n'étaient pas bonnes dans les dernières heures, raison pour laquelle le navire battant pavillon norvégien "Sophie Siem" n'était toujours pas arrivé sur la zone.

Source : globovision.com