Recherche du sous-marin argentin disparu: les news (1)

Ca devient du show là. Si ça continue, on va apprendre que le staff a entendu l'explosion en direct.

A quoi cela servait-il d'entretenir le suspense alors ? Et pourquoi n'ont-ils pas envoyé immédiatement dans la zone des batiments plus pointus comme on en envoie actuellement puisque la situation semblait grave dès l'appel radio ?

Des avions mais d'après ce qu'ils savaient 90% de chances que le sous-marin soit sous l'eau...

Comme souvent, on s'en tape pas mal des équipages et des risques qu'on leur fait prende

shrek a écrit:

Ca devient du show là.  Si ça continue, on va apprendre que le staff a entendu l'explosion en direct.

Tant qu'on ne l'aura pas retrouvé, on va en entendre de toute sorte

possible encore de retrouver des survivants

FONTENAI CHRISTIAN a écrit:

possible encore de retrouver des survivants

En principe, non, puisque ses réserves d’oxygène sont épuisées, mais comme on ne sait pas ce qui c'est réellement passé, ni où il est actuellement, on peut tout imaginer !

On ne sait pas beaucoup de chose sur le déroulement exact des recherches, mais je suppose que la zone a été divisée par le nombre de navire équipé de sonar qui peuvent descendre balayer le fond, en fait c'est un peu comme sur une zone de chasse aux mines, chaque chasseur se voit attribuer un secteur qu'il doit ratisser méticuleusement de long en large

Et en attendant, je continue de surveiller les news...

Je pense que nos CMT's seraient tout à fait capable de participer aux recherche du sous-marin argentin  

Et, pour cela le CMT utiliserait son SPVDS Double Eagle MKIII = Self Propelled Variable Depth Sonar = sonar propulsé à profondeur variable, qui peut aller très profond :


source


source

Et voici un suivi d'une chasse auc mines par le Narcis en Baltique :

olivier a écrit:

D'après les mesures, la zone de chasse du NARCIS les rails font +/- 7 km et la distance entre deux rails est de +/- 100 mètres :

Le gros problème, en fait, ce serait les conditions météos de l'Atlantique sud

La zone de recherche du sous-marin est divisée en secteur de couleur et chacune des couleurs correspond à un navire qui effectue des recherches en ce moment :



- Bleu = Research ship & Icebreaker HMS Protector (UK)
- Bleu ciel = Anchor Handling Vessel ARA PUERTO ARGENTINO (Argentine)
- Gris = Research and Survey Vessel VICTOR ANGELESCU (argentine)
- Jaune = Research and Survey Vessel Atlantis (USA)
- Orange = Research and Survey Vessel Cabo de Hornos (Chili)
- Rose = Research and Survey Vessel ARA Austral (Argentine)
- Vert = Offshore Supply Vessel Skandi Patagonia (Norvège, avec les UUV's américains)

date de quelques jours :

Petite présentation du superbe navire chilien de recherche océanographique "Cabo de Hornos" qui participe aux recherches du sous-marin perdu :

Point presse du jour par la marine argentine. Traduction google de l'article :

Citation :

Heures critiques pour la recherche du sous-marin argentin après 13 jours sans la moindre trace (28.11.2017)

Selon les experts, les possibilités de retrouver en vie les 44 membres de l'équipage du sous-marin ARA San Juan sont très faibles, mais les recherches n'ont pas de date de fin et dans les prochains jours des équipes de secours internationales vont continuer à venir.

Le sous-marin argentin « ARA San Juan » et ses 44 membres d'équipage sont toujours portés disparus dans l'Atlantique Sud, a déclaré mardi le porte-parole de la Marine, malgré le ratissage international intense qui continue et les renforts qui viennent s'ajouter.

« Actuellement, nous avons aucune indication et aucun contact », a déclaré Enrique Balbi, porte-parole de la Marine Argentine (Marine) dans leur conférence quotidienne à Buenos Aires.

La recherche du sous-marin est concentrée dans un rayon de 36 kilomètres dans l'Atlantique sud, à environ 450 kilomètres au large de la côte de Patagonie.

"Ce sont des heures critiques, c'est une situation difficile mais nous sommes toujours à sa recherche", a insisté le porte-parole.

Au moins huit navires divisent la carte du fond marin en une «surface circulaire de près de 4 000 kilomètres carrés», a déclaré M. Balbi. La profondeur de recherche varie entre 200 et 1000 mètres.

La zone de recherche est concentrée autour du point où une explosion a été signalée le jour de la disparition, le 15 novembre, trois heures après la dernière communication du sous-marin.

Dans le dernier message, à 07h30 (GMT 10h30) ce jour-là, le « ARA San Juan » a rapporté par communication téléphonique qu'il avait surmonté une avarie dans les batteries -dûment rapportée le matin - suite à un court-circuit provoqué par une à une entrée d'eau par le snorkel.

« L'entrée d'eau de mer par le système de ventilation vers le réservoir de batterie n° 3 a provoqué un court-circuit et le début d'un incendie. Les batteries de proue sont hors service. Nous naviguons pour le moment en immersion. Je vous tiens informés. », est écrit sur un message naval envoyé par le navire, dont le contenu exact a été divulgué par la presse argentine lundi soir.

Balbi avait déjà signalé cette panne de batteries, précisant que cette situation n'était pas considérée comme une urgence.

Une fois cela surpassé, le sous-marin pouvait "continuer à naviguer même en suivant le cours d'immersion jusqu'à Mar del Plata", a-t-il déclaré lundi.

Le sous-marin a navigué le dimanche 11 d'Ushuaia (3.200 km au sud) vers Mar del Plata (400 km au sud), la station de poste habituelle.

Là, les proches de l'équipage ont continué mardi à la base navale de Mar del Plata à attendre des nouvelles, dans un climat de malaise.

«C'est une journée. Ce sont des moments décisifs. Nous sommes tous ensemble et unis pour nous donner l'espoir et la force », résume Martha Vallejos, la sœur d'un membre de l'équipage qu'il ya trois jours a commencé un jeûne comme une forme de « prière ».

Selon les experts, les chances de les retrouver en vie sont très minces.

Mais les recherches n'ont pas de date de fin et dans les prochains jours continueront d'arriver des équipes de secours de la Russie et des États-Unis pour soutenir le travail dans la région.

"Aucun marin ne quitte le navire", a déclaré Balbi.

Source: eluniversal.com.mx

Citation :

« 13 jours de recherche avec des moments de grande incertitude, la situation est très incertaine et il existe beaucoup de faux échos » a dit Enrique Balbi aujourd'hui dans au point presse de la marine.

En parlant de "beaucoup de faux échos" ça me rappelle une situation de chasse aux mines en 88 avec le Crocus dans le détroit d'Ormouz, on ne faisait que trouver des faux contacts, en fait c'était des vrais écchos mais ce ce n'était pas des mines mais des barils de carburant vides jetés à la mer par des pétroliers qui passaient par-là et qui jonchaient le fond du détroit, ils y en avaient partout dans tout le détroit  

Citation :

«Si le San Juan a coulé après l'explosion, il sera impossible de le remonter à la surface»(28.11.2017)

Les recherches du sous-marin argentin disparu dans l’Atlantique Sud avec 44 marins à bord se poursuivent treize jours après le dernier contact avec l’équipage. Le dernier message émis le 15 novembre dernier par le submersible faisait état d’un court-circuit et d’un début d’incendie, quelques heures avant que le contact avec lui ne soit définitivement perdu.

Un incident semble être survenu lorsque de l’eau de mer est entrée dans le navire par le schnorkel, tube qui permet aux sous-marins équipés de moteurs diesel, comme le San Juan, de faire fonctionner ces moteurs tout en étant en immersion, en évacuant les gaz d’échappement et en aspirant de l’air frais. « L’entrée d’eau de mer par le système de ventilation vers le réservoir de batteries numéro 3 a provoqué un court-circuit et un début d’incendie », indique le texte.

Le San Juan avait appareillé le dimanche 11 novembre d’Ushuaia, dans l’extrême sud de l’Argentine, pour regagner Mar de Plata, son port d’attache. Il naviguait dans le golfe de San Jorge, à environ 450 kilomètres de la côte de l’Argentine. Peu après, ne explosion sous-marine a été enregistrée à proximité de la dernière position donnée par le sous-marin. Lundi, douze jours après sa disparition, les navires et les avions de quinze pays continuaient leurs opérations pour détecter le sous-marin. Les opérations se concentraient dans une zone de 36 kilomètres de rayon autour du point où est survenue l’explosion qui semble avoir envoyé le sous-marin par le fond.

Depuis l’annonce de l’explosion, il semble quasi-impossible de retrouver des survivants. Mais si le San Juan est localisé, que sera-t-il possible d’entreprendre ? Pour Bernard Prézelin, ancien capitaine de vaisseau de réserve et auteur de l’ouvrage Flottes de combat (éd. Maritimes et d’Outre-Mer), il est impossible de remonter à la surface un submersible abîmé et s’il y a eu une entrée d’eau.

Par nature, un sous-marin est un bâtiment qui doit être indétectable. Comment coordonner les recherches avec une telle difficulté ?

C’est l’explosion détectée par la marine qui a permis de déterminer la zone dans laquelle le sous-marin – ou son épave — est susceptible de se trouver. Sur le plan technique, seules les ondes acoustiques peuvent être utilisées pour localiser dans l’océan le sous-marin. Ce qui implique le recours à des sonars très puissants, qui permettent de détecter des corps fixes ou mobiles, mais leur portée est limitée, de l’ordre d’une dizaine de kilomètres. Et un sonar, si puissant soit-il, ne délivre pas d’images. Si l’on parvient à retrouver le San Juan, il faudra ensuite envoyer de petits sous-marins, équivalents aquatiques de robots drones équipés de caméras, pour voir dans quel état il se trouve.

Selon les éléments dévoilés, le dernier message du sous-marin argentin disparu faisait état d’un court-circuit et d’un début d’incendie après une entrée d’eau de mer. A quoi peut-on s’attendre aujourd’hui ?

Les recherches se poursuivent mais aujourd’hui, alors que l’on sait qu’il y a eu une explosion à bord, il semble hautement invraisemblable que l’équipage ait pu survivre à de tels événements. Si un sous-marin accuse des entrées d’eau, il coule par le fond, c’est pour ainsi dire inévitable. Un tel événement est dramatique en termes humains, pour l’équipage et ses proches. Et c’est aussi une perte matérielle terrible pour la marine argentine, déjà peu dotée, qui perd le plus récent de ses trois sous-marins

Si les équipes de recherches parviennent à localiser le San Juan, sera-t-il possible de remonter le sous-marin ?

Malheureusement, plusieurs éléments rendent cette tâche quasiment impossible. D’abord, s’il y a bien eu une explosion à bord, le bâtiment risque d’être déchiqueté. Ensuite, si le sous-marin a coulé à une profondeur supérieure à 700 ou 800 mètres, ce qui est probable dans le périmètre de recherches, la pression de l’eau serait telle qu’elle écraserait l’appareil. Par ailleurs, même en l’absence d’explosion, remonter à la surface un bâtiment de cette taille-là exigerait des moyens colossaux. Autant l’homme est capable d’aller dans l’espace, autant il lui est difficile de tracter du fond des océans un énorme submersible fortement endommagé.

Source: 20minutes.fr

La corvette « ARA Robinson », a embarqué un véhicule submersible russe télécommandé à distance, dans le port de Comodoro Rivadavia avant de partir vers la zone de recherche et de sauvetage du sous-marin San Juan :

https://twitter.com/Armada_Arg/status/935504123704864768

Quand on regarde de près la zone de recherche, il peut très bien avoir coulè à plus de 2.000 mètres de profondeur !