le saviez-vous

Bonjour à vous tous.

Et bien, on en apprend des choses, avec vous, les amis…
Merci.
Cordialement.

Xavier

Ostende d’antan
J’avais montré une œuvre de François Musin dans ce forum mais l’artiste était aussi ostréiculteur et investisseur immobilier en son temps.



Juin 1852 Musin obtient un morceau de terre dunaire en concession du ministère des Travaux publics. Il était situé à l'ouest de la vieille Ostende, à l'extérieur des murs de la ville. La même année, il a pu louer le morceau de sol dunaire adjacent. Il y fit construire un pavillon en bois, le tout premier construit sur la plage à l'ouest d'Ostende. Il loue le complexe, connu sous le nom de "Pavillon des Dunes", à deux cousins ​​Constant et Charles Beerblock qui le dirigent. Dans le pavillon, il y avait un restaurant, un café, une aire de jeux et un hébergement limité. François Musin n'y habitait pas vraiment, mais y avait un studio.
Il fut en effet un pionnier de l'expansion urbaine occidentale et un pionnier dans le domaine du tourisme côtier. Un peu plus loin, le roi Léopold I devait installer ses premiers pavillons royaux plus tard en 1863.
François Musin fait agrandir ce pavillon en 1865 et l'a transformé en hôtel. Il le revendit ensuite en mai 1877. Le pavillon fut démoli en février 1879. Le prestigieux Splendid Hotel fût ensuite érigé sur le même site (détruit en mai 1940 par des faits de guerre).
Lorsque Léopold 1er lui acheta deux tableaux, une "Vue à Ostende" et une "Vue de Vlissingen" (1845), cela signifia immédiatement un soutien publicitaire et une renommée considérable qui dépassa nos frontières pour le jeune artiste. En 1847, il fournit pour le livre Monuments et Vues d'Ostende de J.B. Lauwers deux lithos. Les autres lithographies du livre sont de François Stroobant.
François Musin vivait déjà dans la maison parentale de Keizerskaai dit oestersputten à Ostende, qui était la ferme ostréicole de ses parents, située au phare d'Ostende à l'extérieur des anciens murs de la ville. La division du domaine montre que François Musin disposait d'un espace d'exposition dans le restaurant parental de l’exploitation ostréicole.
Le 11 mai 1853, il laissa sa part dans la ferme parentale à son frère Auguste. Dans cette fosse à huîtres, ou plutôt dans le bâtiment du restaurant adjacent, il a été autorisé à continuer à utiliser son studio, tandis que le restaurant continuait à servir également de salle d'exposition. Le bâtiment a été démoli en 1885 pour la construction de l'actuelle Visserskaai.

l’oestersputten

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Chris**

La cartographie du 16ème et 17ème siècle est un monde merveilleux où les éditeurs cartographes, les savants, mathématiciens, astronomes et érudits de toutes origines ne cessaient de partager ou de copier leurs travaux à la découverte de nos terres connues et inconnues au delà des océans. Mais en dehors de la cartographie instructive ce furent les cartes maritimes qui furent les premières vraiment utilisées. Celles-ci reprenaient exclusivement les descriptions côtières et les points de repérage pour les navigateurs de l’époque. Ces cartes ne reprenaient en général aucune description des terres intérieures encore méconnues pour beaucoup d’entre elles.
Parmi ces grands cartographes des siècles d’or nos deux compatriotes Mercator et Ortelius ont été des fers de lance, Anvers leur berceau et Plantin Moretus l’imprimeur d’exception.

J’ai choisi de vous montrer trois exemplaires très particuliers





Hessel Gerritsz, cartographe de la Compagnie des Indes néerlandaises, a réalisé cette carte maritime luxueuse en 1622. Elle évoque l'histoire de la découverte du Pacifique, avec les portraits de Balboa, Magellan et Lemaire. On y trouve l'état le plus récent à l’époque des connaissances sur cette région du monde, comme une partie de la côte Nord de l'Australie, découverte par Janszoon en 1606. L'iconographie présente les conditions de navigation selon les zones de l'océan. On y voit les repères côtiers.


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Oronce Fine cartographe natif de Briançon fût le premier à représenter une carte de France nommée Gallia en 1525 dont aucun exemplaire n’a été retrouvé. Il réédite la carte en 1538 dont existent des exemplaires dans des collections.
La carte ci-dessus est la projection bi-cordiforme de 1531 imitée en 1538 par Mercator qui sera à son tour copié par les Italiens Salamanca et Lafreri ; les bois originaux seront réutilisés jusqu’en 1555 dans des contextes différents. La mappemonde cordiforme est, quant à elle, reproduite en Italie du Nord jusqu’en 1587, d’abord à Venise en 1559 où elle est pourvue d’un texte en turc pour être diffusée dans le Moyen-Orient. Symbole de la charité chrétienne, le cœur fait de la carte de Fine un véhicule de la propagande religieuse



Guillaume Le Testu, explorateur, navigateur et cartographe natif du Havre  et basé à Dieppe il mourut sur les rivages du Panama exécuté par des soldats d’un vaisseau espagnol en 1573.
Manuscrit, Hémisphère entouré des figures des vents.1556

Chris**

Salut a tous
Comme tout le monde le sais il y plusieurs variétés d'huitre , mais les connaissez-vous?

Les huîtres du bassin d’Arcachon



Le bassin d’Arcachon est une des principales régions ostréicoles de France. On y élève une huître creuse qui se distingue des autres variétés d’huîtres car elle est charnue quel que soit son calibre et a un goût assez prononcé. Elle est de couleur vert clair. Elle se prête à une dégustation lors d’un apéritif ou d’une entrée. Elle peut également être consommée chaude. C’est une affaire de goût. Mais dans tous les cas, les saveurs seront au rendez-vous.
Les huîtres du bassin d’Arcachon
De l’huître plate à l’huître creuse

A l’origine, les huîtres du bassin d’Arcachon étaient plates. On les appelait les gravettes. Il s’agissait de coquillages à l’état sauvage dont la population a été mise en péril par une commercialisation intensive au début du 19ème siècle. Alors que l’ostréiculture semblait être abandonnée au sein du bassin, une poignée d’ostréiculteurs testèrent la mise en place de parcs, puis l’utilisation de tuiles chaulées. Ce fut un succès qui permit à l’ostréiculture de cette région de reprendre vie.

Mais l’huître plate va progressivement être remplacée par l’huître creuse portugaise qui a été introduite suite au délestage d’un navire qui avait été coincé par une tempête. Les huîtres qu’il transportait étant devenues avariées, elles furent jetées par-dessus bord et proliférèrent.

Dans les années 20, une épizootie touche et décime les huîtres plates et épargne les huîtres portugaises. Aujourd’hui, il reste quelques gravettes à l’état naturel mais elles sont rares.

Quelques années après, les huîtres portugaises vont également être victimes d’épizooties et disparaître. Pour continuer à faire vivre le secteur ostréicole de la région, des huîtres creuses japonaises furent introduites , elles sont la seule espèce élevée aujourd’hui au sein du bassin.
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Les ports ostréicoles

Les huîtres du bassin d’Arcachon sont élevées au sein de 23 ports ostréicoles. Parmi les plus réputés, on peut citer :
•Andernos,
•Arès,
•Audange,
•La Barbotière,
•La Hume,
•La Teste,
•etc.



Les techniques d’ostréiculture

Au sein du bassin d’Arcachon, les huîtres sont élevées dans des parcs qui sont installés au sein des crassats. Il s’agit de zones qui sont immergées ou émergées selon les marées. L’eau s’écoule à l’aide de chenaux (voies d’écoulement principales et séparation des crassats) et d’esteys (voies secondaires).

Les ostréiculteurs jouent avec les courants des marées au niveau des chenaux pour contrôler la croissance des huîtres. En effet, selon la force des mouvements de l’eau, il y aura plus ou moins de sédimentation. C’est également de ces derniers dont dépend la présence de planctons qui sont à la base du régime alimentaire de ces coquillages.

Bonjour Christian.

Je pensais tout presque tout savoir sur les huitres, mais on en apprend, tous les jours.
C'est le cas, ce matin ; merci Christian.
Il n'en reste, pas moins que j'adore les huîtres ; 2 ou 3 douzaines ne me font pas peur.
Je pense qu'il en est, de même, pour toi, qui es un fin gourmet.
Tu arroses cela avec un "Muscadet", ou un "Gros Plant" ; c'est le paradis…
Amitiés.

Xavier

Bonjour Charly.

Si l'occasion se présente, pour moi, de retourner, un jour, en Belgique ; j'y songerai (hélas, l'âge avance...).
Sinon, tu peux toujours passer au "Vi Houget" ; le patron est un ami de Guy, et, sans doute, pourra-t-il faire un geste, pour toi.
Amitiés.

Xavier

Les Gros plant sont dans les carrefours français frontaliers, je ne sais pas si c’est buvable je n’ai jamais goûté ce vin de Loire mais à ce prix, essayer n’est pas coûteux. Donc Maubeuge,Aulnoy sous Valenciennes, Armentières (on en profite pour dire bonjour à Line Renaud) ou pour les Ardennes, Charleville.
Amitiés Chris**

Bonjour les amis.

C'est certain ; le "Gros Plant" ; c'est un peu "rêche", mais il s'accorde bien avec les huîtres.
Le "Muscadet", l'est, un peu moins.
Mais le rapport qualité/prix est là.
Pour ceux, dont les cordons de la bourse sont plus "lâches" ; alors, il n'y a pas à hésiter, "Sylvaner", même si c'est un "Alsace".
Enfin, tout cela ; ce sont mes goûts.
Et les goûts et les couleurs ; n'est-ce pas ?
Amitiés.

Xavier

Je vais souvent à La Halle place du Minck à Dunkerque pour m'empiffrer des Utah Beach…. une poissonnerie Bar à Huître….le bonheur….

Bonjour les amis
Il y a même un grand cru dans les Sylvaner les zotzenberg...hé oui c’est le nom du vignoble! Et les belges sont au rendez-vous. Voici un groupe de compatriotes en visite au vignoble. On remarque qu’un gars a une vareuse du brasseur bruxellois Cantillon, comme quoi l’institution bière/vin est toujours bien vivante chez nous.

[quote="Xavier MONEL"]Bonjour les amis.

C'est certain ; le "Gros Plant" ; c'est un peu "rêche", mais il s'accorde bien avec les huîtres.

LES HUITRES petit déjeuner des gilles de Binche 23,24,25 février
avec du champagne (Pas la tournée d'eau minéral)