Des fusiliers marins en protection à bord des thoniers

28/10/2009

Vidéo - Seychelles : la France protège ses navires de pêche

La pêche aux Seychelles n’est plus un plaisir. A l’heure de repartir pour 5 semaines de mer, le Glénan et le Drennec ont encore en tête les attaques qu’ils ont subi le 10 octobre.


Voir le reportage-vidéo sur ---> Le portail des sous-marins

28/10/2009

Protection des thoniers : Vers des EPE dopées

C'est à la fois le retour de l'expérience, mais aussi de la multiplication des attaques : la taille des équipes de protection embarquées (EPE) engagées sur les thoniers va croître (1). Hier, on a enregistré la 4e attaque en moins de quinze jours, ce qui démontre bien, si besoin était, la pertinence de ce dispositif monté dans des temps records par la marine nationale.
Seulement, la diversification des modes d'action des pirates, et leur adaptation rapide à la cuirasse française conditionne un renforcement......


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28/10/2009

7 suspects arrêtés après l'attaque du Cap Saint Vincent (maj2)

Sitôt l'alerte donnée après l'attaque du thonier breton "Cap Saint Vincent", à 350 miles au large de Mogadiscio, la frégate allemande Karlsruhe (qui fait partie de la flotte anti-piraterie de l'UE "Atalanta") a reçu l'ordre de mettre le cap sur le lieu de l'attaque. Avec les indications données par le bateau de pêche breton, il a fait ce qu'on appelle en langage maritime "une route de chasse". Et un hélicoptère de la frégate Canaris a décollé. "Deux skiffs rapides ont été localisés en train de fuir la zone de l'attaque", selon le QG d'Atalanta. "L'hélicoptère a alors tiré des coups de semonce. Les skiffs se sont arrêtés". Les militaires européens ont observé que les suspects "jetaient par-dessus bord différents matériels, sans doute de l'attirail de piraterie". Après abordage par le RHIB de visite du Karlsruje, les militaires européens ont "trouvé sept personnes à bord. Le thônier breton (qui avait poursuivi sa route) a alors été prié de retourner afin d'identifier les attaquants. Après leurs déclarations, les sept pirates sont détenus à bord du Karlsruhe" (1). Il faut noter que - contrairement aux informations d'Ecoterra - "aucun blessé n'a été signalé parmi les personnes appréhendées" a précisé un porte-parole d'Atalanta.....


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28/10/2009

Piraterie : attaque d’un thonier français déjouée par une EPE

Mardi 27 octobre, le Cap Saint Vincent, un thonier français, a subi une attaque de pirates à environ 500 nautiques au Nord-Ouest des Seychelles et 250 nautiques des côtes somaliennes. Une équipe de protection embarquée (EPE) était à bord du thonier et a repoussé l’attaque.

Le Cap Saint Vincent a été approché par deux skiffs de pirates. Les fusiliers marins et commandos marine présents à bord ont effectué des tirs d’avertissement (artifice éclairant) puis de semonce et enfin sur les skiffs attaquants. Ceux-ci ont alors rompu l’assaut.....


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29/10/2009

Un bateau de pêche thaïlandais pris en otage par des pirates somaliens

NAIROBI — Des pirates somaliens ont pris en otage un bateau de pêche thaïlandais jeudi au nord des Seychelles, a-t-on appris auprès de la force navale de l'Union européenne.

Selon un communiqué de presse diffusé par l'opération "Atalante", le "Thai Union 3" a rapporté avoir subi une attaque de pirates qui se trouvaient à bord de deux embarcations.

L'attaque s'est produite à 320km au nord des Seychelles et à 1.050km des côtes somaliennes. Un avion a été dépêché sur place et a constaté que les pirates se trouvaient à bord du bateau de pêche. Le navire se dirige maintenant vers la Somalie. Avec cette dernière prise, les pirates détiennent désormais huit bateaux.

Source : The Canadian Press

30/10/2009

Somalie: les thoniers espagnols auront des armes de guerre pour se protéger

MADRID, 30 oct 2009 (AFP) - Le gouvernement espagnol a autorisé vendredi les gardes de sécurité privés embarqués à bord de thoniers espagnols d'utiliser, après en avoir reçu l'autorisation, des armes de guerre pour se défendre des attaques de pirates, fréquentes dans l'Océan Indien.
La sécurité "à bord des navires espagnols se trouvant hors des eaux territoriales et en situation particulière de danger, pourra être assurée par des agents d'entreprises de sécurité utilisant un armement adéquat", a déclaré vendredi la vice-présidente, Maria Teresa Fernández de la Vega.
"Les armes pourront être, après autorisation, de gros calibre et auront les caractéristiques définies par les ministères de la Défense et de l'Intérieur selon un règlement définissant la possession, le contrôle, l'utilisation et l'acquisition par les entreprises de sécurité privées de ce type d'armes", a-t-elle ajouté, à l'issue du conseil des ministres hebdomadaire.
Le gouvernement espagnol veut avec cette mesure renforcer la sécurité des navires espagnols thoniers pêchant dans l'Océan Indien, mais continue de refuser d'embarquer des militaires à bord des bateaux, comme le font depuis juillet des fusiliers marins français.
Certains thoniers espagnols ont déjà embarqué des gardes privés, jusqu'ici seulement équipés d'armes de moindre calibre.
La vice-présidente de l'exécutif espagnol a indiqué que le nouveau décret pourrait entrer en vigueur "de manière immédiate" dès la semaine prochaine.
Par ailleurs, Mme de la Vega a renouvelé le "soutien du gouvernement aux familles du (thonier) Alakrana", retenu avec 36 hommes d'équipage, depuis le 2 octobre par des pirates somaliens, qui réclament une rançon de 4 millions de dollars pour libérer le navire.
Que les familles "gardent espoir, nous faisons tout le nécessaire pour qu'ils reviennent dès que possible", a-t-elle affirmé.

Source : AFP

31/10/2009

L'Espagne autorise des gardes armés sur ses navires civiles

MADRID, 31 octobre (Reuters) - L'Espagne a voté vendredi une loi autorisant la présence de gardes armés à bord de navires civils navigant en eaux dangereuses, telles qu'au large de la Somalie où un thonier espagnol a été capturé il y a un mois.

Au sortir du conseil des ministres, le vice-Premier ministre Maria Teresa Fernandez de la Vega a déclaré à la presse que la nouvelle loi s'appliquerait aux navires battant pavillon espagnol, hors des eaux territoriales nationales.

"La sécurité pourra être assurée par des gardes au moyen d'armes autorisées et compatibles avec une prévention des risques et une protection efficaces", a-t-elle dit.

Maria Teresa Fernandez de la Vega a en outre inndiqué que Madrid faisait tout son possible pour libérer les 36 membres d'équipage du thonier Alakrana, capturé le 2 octobre.

Source : Reuters

31/10/2009

Encore un thonier basque menacé en Somalie

Une nouvelle attaque de pirates a mis en danger le thonier basque Artza de Bermeo (Pays Basque sud), l'un des premiers à disposer désormais d'une sécurité privée à bord.

C'est aux premières heures de ce samedi que le thonier Artza de Bermeo (Pays Basque sud) a fait l'objet d'une attaque de pirates somaliens dans les eaux internationales à 250 milles de la côte.

A bord de trois embarcations, les pirates ont essayé de s'approcher du thonier basque, avant que, finalement, il ne réussisse à échapper à son abordage.....


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1/11/2009

Nouvelle intervention des EPE pour protéger un thonier contre les pirates

Un thonier breton, l’Avel Vad (de la compagnie France Thon / CMB), a été attaqué samedi deux skiffs de couleur bleue.

Les fusiliers marins embarqués à bord (EPE : Elément de protection embarqué) ont répliqué par des tirs de semonce. Les pirates, comme lors des précédentes interventions, ont stoppé leur attaque.

Source : Le portail des sous-marins

1/11/2009

Les pirates remplissent leur besace. 3 Thoniers basques et breton attaqués

Après avoir déstocké à la fin de l'été (lire : Opération "déstockage" chez les pirates somaliens... Attention au retour, offensif), le temps pour les pirates somaliens de remplir leur besace est effectivement venu. En quelques semaines, ils ont capturé cinq navires. Ils réclament ainsi 7 millions de $ de rançon pour les deux britanniques, les Chandler, capturés sur un yacht (ils ont abandonné le yacht transférant leurs otages à terre). De quoi garnir la hotte du père Noël somalien. Le rythme est actuellement soutenu et garanti, à raison d'un ou deux bateaux par semaine : le singapourien Kota Wajat (le 15 octobre), le britannique Lynn Rival (le 22 octobre), le thaïlandais Thaï Union jeudi dernier (29 octobre). Et, samedi dans la nuit, c'est au tour d'un bateau de pêche yéménite d'avoir été capturé, au large d'Eyl, ont annoncé les pirates, selon Reuters. Les pêcheurs se seraient défendus et auraient tué un pirate et blessé un second. Les pirates attaquent tout azimut.....


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1/11/2009

Pirates: Le thonier capturé est en Somalie

Un thonier battant pavillon thaïlandais capturé vendredi par des pirates, avec 23 Russes, deux Philippins et deux Ghanéens à bord a atteint les côtes somaliennes, rapporte dimanche l'agence RIA Novosti. Le navire avait été attaqué à 370 kilomètres au nord des Seychelles. Selon Sergei Ivanov, porte-parole de l'affréteur singapourien du Thai Union 3, "tous les membres d'équipage sont sains et saufs". Selon RIA Novosti, des négociations devraient commencer lundi. Aucune rançon n'a été demandée pour l'instant.

Source : lejdd.fr

1/11/2009

Nouvelle attaque de pirates somaliens sur un thonier français

BREST — Un thonier breton de l'armement CMB de Concarneau (ouest) a été l'objet d'une attaque de pirates au large des côtes somaliennes samedi, la seconde pour cet armement en moins d'une semaine, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.

Selon l'état-major des armées à Paris, l'attaque de l'Avel Vad s'est produite samedi à 07H30 GMT (08H30 heure de Paris) à mi-chemin entre les côtes somaliennes et des Seychelles. Soit "à 350 nautiques (650 km) de la Somalie", a précisé à l'AFP une source syndicale proche des thoniers.

Le bateau de 67 mètres naviguait en binôme avec un autre thonier, le Trévignon, lorsqu'ils ont repéré un bateau-mère de pirates somaliens, selon cette même source.

Au moins une embarcation rapide s'est dirigé vers l'Avel Vad avec "une attitude agressive", selon l'état-major. Les militaires embarqués à bord du thonier ont alors tiré des artifices puis des coups de sommations qui ont fait fuir les pirates. Ces derniers n'ont pas été retrouvés.

Mardi, des pirates somaliens avaient déjà attaqué un thonier de l'armement CMB, le Cap Saint Vincent, "en plein milieu de journée", contrairement à leur habitude de s'approcher au lever ou au coucher du soleil, avait indiqué son président Jean-Yves Labbé.

Les militaires français embarqués à bord avaient alors tiré sur les pirates pour les éloigner. Ceux-ci avaient finalement été capturés par une frégate allemande après avoir été pris en chasse par l'hélicoptère d'une frégate espagnole.

"Ce qui devient assez pesant, c'est le nombre d'équipes de pirates en activité, assez impressionnant", avait alors déploré l'armateur, qui n'était pas joignable dimanche pour confirmer la nouvelle attaque.

Source : AFP

2/11/2009

Alakrana: un mois plus tard, toujours aux mains des pirates

Les familles des membres d'équipage sont affligées par tant de jours d'incertitude. Dès ce lundi, les navires pourront embarquer du matériel de guerre.

Le décret permettant les navires espagnols d'embarquer du personnel spécialisé avec du matériel de guerre entre en vigueur ce lundi, un mois depuis que la ministre basque de la Pêche, Pilar Unzalu, a confirmé le détournement du thonier biscayen Alakrana par des pirates somaliens dans l'Océan indien.

Au moment du détournement le thonier se trouvait dans des eaux internationales, en dehors du périmètre de sécurité de l'Atalanta, l'opération européenne anti-piraterie.

Quelques jours plus tard, la marine espagnole interpellait deux pirates qui participaient à la séquestration du thonier et le juge espagnol Baltasar Garzon ouvrait une procédure judiciaire contre le deux pirates, les inculpant de prise d'otage et de terrorisme.....


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5/11/2009

Alakrana: des marins basques débarqués par les pirates

Les pirates somaliens ont menacé de les remettre aux familles des deux pirates somaliens détenus par la marine espagnole et incarcérés à Madrid.

Les pirates somaliens ayant détourné le thonier basque Alakrana ont fait débarquer en Somalie trois marins basques, élus par tirage au sort parmi les membres de l'équipage prisonniers, a annoncé Maria Angeles Jimenez, l'épouse du marin Gaizka Iturbe, sur les ondes de Radio Euskadi.

La ministre espagnole de la Défense, Carme Chacon, a assuré que le gouvernement "sait exactement" où se trouvent les marins débarqués et que ceux-ci se trouvent en bon état de santé.

Les pirates somaliens ont menacé de les remettre aux familles des deux pirates somaliens détenus par la marine espagnole et incarcérés à Madrid.

Autant que leurs collègues ne soient pas remis en liberté, les pirates vont faire débarquer les membres d'équipage, a expliqué Gaizka Iturbe, selon Maria Angeles Jimenez.

"Le gouvernement a mis les pieds dans le plat. Que toute l'Espagne s'en rende compte. Les mensonges, ça suffit! On ne joue pas avec la vie de 36 marins," a-t-elle dénoncé.....


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5/11/2009

Thonier Alakrana: les pirates font pression en débarquant trois marins

MADRID - Trois marins du thonier espagnol Alakrana ont été débarqués jeudi sur la côte somalienne par les pirates qui les retiennent en otage depuis le 2 octobre, suscitant la vive inquiétude de leurs familles tandis que le gouvernement y voit un moyen de pression pour obtenir une rançon.

En début de matinée, "les pirates ont ordonné (à plusieurs membres d'équipage) d'appeler leurs familles pour leur dire que trois d'entre eux allaient être débarqués à terre", ce qu'ils ont fait une heure plus tard, a expliqué la ministre de la Défense Carme Chacon en conférence de presse.

"Nous savons exactement où ils sont et qu'ils se portent bien", a-t-elle ajouté, assurant que l'Espagne travaillait "inlassablement sur tous les fronts, politique, diplomatique, militaire et du renseignement, pour obtenir la libération de tout l'équipage".

Les épouses des pêcheurs de l'Alakrana, très inquiètes, se sont faites l'écho de l'angoisse de leurs proches et ont reproché au gouvernement espagnol sa lenteur à résoudre cette situation.

"Les pirates utilisent l'angoisse des familles pour tenter d'atteindre leur objectif criminel", a commenté Mme Chacon, en référence à la rançon de 4 millions de dollars qu'ils exigent.

La ministre espagnole a exclu l'hypothèse d'une libération de deux pirates somaliens incarcérés en Espagne pour avoir participé à l'assaut de l'Alakrana, telle que l'exigent les pirates comme préalable à toute libération.

L'arrestation des pirates en flagrant délit fait partie des missions et devoirs de l'opération antipiraterie Atalante, à laquelle participe l'Espagne dans l'océan Indien, a-t-elle souligné.

"Le gouvernement ne prend pas en compte les demandes des pirates. Leur principale demande est que leurs deux compagnons (détenus en Espagne, ndlr) leurs soient rendus", avait déclaré dans la matinée l'épouse d'un pêcheur de l'Alakrana, Maria Angeles, à la Radio nationale (RNE).

"Mon mari vient de m'appeler. Il pleurait et il a très peur. Ils sont menacés. Ils vont tous très mal. Ils disent que si cela continue, ils vont tous mourir", a témoigné l'épouse d'un autre pêcheur, Silvia Albes.

Selon d'autres témoignages, les pirates auraient menacé jeudi leurs otages de les transférer à terre et de les remettre aux familles des deux pirates présumés emprisonnés en Espagne.

Les pirates à bord de l'Alakrana ont en outre fait une démonstration de force en tirant en l'air et en jetant une grenade à la mer, selon le ministère de la Défense et les familles des marins.

D'après les médias espagnols, ils cherchaient à dissuader toute manoeuvre d'approche de la frégate espagnole Canarias, qui se trouve à 50 miles marins de l'Alakrana et à effrayer les familles parlant avec les pêcheurs au téléphone.

Le capitaine de l'Alakrana, Ricardo Blach, joint par la radio nationale, a confirmé que les trois pêcheurs débarqués sur la côte somalienne étaient de nationalité espagnole. Il a dit ne pas croire "beaucoup" à une menace d'exécution des pirates. "La peur est là", a-t-il toutefois reconnu.

Quant au reste de l'équipage, "nous sommes sur le pont, nous dormons par terre et nous passons le reste de la journée assis sur une chaise. Quand nous voulons aller aux toilettes, nous devons leur demander l'autorisation et parfois ils nous la refusent", a-t-il raconté.

Source : AFP