Photos d’accidents et de tempête en mer

Merci Hubert ,
j'avais moi aussi trouvé cette photo, mais pas l'article s'y rapportant, il n'y avait aucune info sur cette dernière photo, mais l'article me le confirme à présent.
merci encore

Le « CMA CGM Florida » victime d’une collision au large de Shanghai le 21/03/2013


Le "CMA CGM Florida" devra regagner une zone de mouillage pour inspection avant réparation. (Photo Marc Ottini)

Le porte-conteneurs CMA CGM Florida, d’une capacité de 5 100 EVP, sous pavillon britannique, a été victime d’une collision à environ 140 milles au large de Shanghai, avec un cape-size taïwanais, le Chou Shan, 175 000 tpl, sous pavillon Panama, construit en 2005. Le CMA CGM Florida faisait route de Yangshan vers Busan, tandis que le capesize avait quitté Houlingcun. Le porte-conteneurs comporterait des brêches dans trois cales ainsi que dans une soute, provoquant la fuite de 650 tonnes de fuel. CMA CGM indiquait le 21 mars que le navire était en mesure de rejoindre la zone de mouillage de Yangshan.
Interrogée, CMA CGM a indiqué notamment : " Les autorités chinoises compétentes (MSA) ont été informées de l'incident et CMA CGM travaille avec une équipe d'experts afin de continuer à informer ses clients et partenaires et de réduire au minimum toute perturbation de notre service."


LE CHOU SHAN

Oups


https://www.youtube.com/watch?feature=player_popout&v=ByGSMmenPDM

Une deuxième

Décès à bord d’un catamaran de croisière à voile le 02/04/2013


Le catamaran de luxe "Mouse Trap" aurait été victime d'un démâtage qui a entraîné la mort de l'un des marins. (DR)

Un dramatique accident s’est produit à bord du catamaran de croisière à voile Mouse Trap, l’un des marins trouvant la mort à la suite du démâtage du navire. Le décès serait dû à un arrêt cardiaque. Le catamaran a activé sa balise de détresse et contacté le centre de consultation médicale maritime de Toulouse le 27 mars vers 18 h 13, l’alerte étant prise en compte par le Cross Griz-Nez, lequel a à son tour alerté le centre des Coast Guards américains de Portsmouth, en Virginie.
Le navire de 109 pieds (33,50 mètres) se trouvait à environ 500 milles au sud-est des Bermudes avec 9 personnes à bord, dont sept Français et deux Suisses. Il s’agirait d’un catamaran en carbone construit chez JFA à Concarneau, sur plans VPLP. Selon les informations diffusées par l’US Coast Guards, le mât du navire se serait brisé, entraînant le décès de l’un des membres de l’équipage.
Les deux navires de commerce les plus proches ont été invités à se détourner en se conformant aux informations fournies par le système d’assistance mutuelle internationale Anver, tandis qu’un avion Hercule HC 130 était dépêché sur zone depuis Elizabeth City (Caroline du Nord). Après être parvenu à mettre ses moteurs en route, le navire a ensuite annulé l’appel de détresse et mis le cap sur les Antilles où il est arrivé le 30 mars.

Sables-d’Olonne : l’ « Aphrodite » coule, les marins sauvés le 02/04/2013


L’ « Aphrodite » à quai le 27 mars dernier. (photo Jean-Marie Le Provost)

Le chalutier de 12 mètres Aphrodite des Sables-d’Olonne a sombré suite à une voie d’eau, le mardi 2 avril. Les deux marins ont été récupérés sains et saufs.
Ils avaient envoyé un Mayday au Cross Étel, à 9 h 50, signalant une voie d’eau importante dans le compartiment machine, alors qu’ils se trouvaient à environ 30 milles à l’ouest des Sables-d’Olonne. Le chalutier Nausicaa s’est vite rendu sur les lieux et a récupéré à son bord les deux pêcheurs à 10 h 10. Arrivé sur zone vers 10 h 40, l’hélicoptère Dauphin de la Marine nationale a constaté que le chalutier avait entièrement sombré. Le Cross avait aussi envoyé un canot tout temps de la SNSM. La météo sur zone : un vent du nord-est de 25 km/h et une mer agitée, selon la préfecture maritime de l’Atlantique. L’Aphrodite était un chalutier en bois (chalut de fond) construit en 1983 et armé par Laurent Thesson.

Incendie sur un chaland ostréicole en Charente-Maritime le 08/04/2013


Le « Cythère 1 » a pris feu au large de Nieul-sur-Mer. (photo Préfecture maritime)

Le lundi 8 avril, un chaland ostréicole en aluminium, le Cythère 1, a pris feu avec trois personnes à bord, heureusement sans faire de victime. Il se trouvait alors à moins de 400 mètres de la pointe de Digolet, au large de Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime).
Alerté par des témoins vers 10 h, le Cross Étel a dérouté l’hélicoptère Dauphin et une vedette de la SNSM. Les trois marins ont évacué leur navire sur leur annexe. Le plongeur de la Marine nationale, hélitreuillé vers 10 h 30 sur l’annexe, a constaté leur bonne santé. Entre-temps, un zodiac des pompiers de La Rochelle a remorqué le chaland vers des eaux plus profondes pour que l’équipe « feu navire » à bord de la vedette de la SNSM maîtrise le feu. Vers midi, la vedette de la SNSM a pu remorquer le chaland vers La Rochelle.

Rade de Lorient : abordage entre entre deux ferries desservant Groix le 08/04/2013


Le ferry "Ile de Groix" de la compagnie Océane. (Photo DR)


le ferry "L'Acadie"

Deux ferries reliant l’île de Groix au continent se sont légèrement accrochés, lundi 8 avril vers 7 h 40 en rade de Lorient. Un épais brouillard était signalé en mer au moment de l'abordage. Celui-ci n'a provoqué que peu de dégâts et n'a pas fait de blessé. Le trafic n'a pas subi de perturbation.
Les deux navires, l’Acadie qui rejoignait Lorient et l’Ile de Groix qui ralliait l’île, se sont touchés à bâbord au niveau de l’îlot Saint-Michel. La compagnie Océane, qui assure les liaisons entre l’île et le continent, a indiqué que de "petites réparations" devront être effectuées mais que rien n'empêche les deux ferries de naviguer. Une vitre devra notamment être remplacée.
Cet événement de mer rappelle un abordage similaire mais aux conséquences plus importantes, en juillet 2008, entre l’Ile de Groix et le Saint-Tudy dans la passe de la citadelle de Port-Louis, également par temps de brouillard.

Un chalutier de Grandcamp coulé en Manche par un cargo, l’équipage sauvé le 08/04/2013


Les marins du « Loïc-Lucas » (vu ici à Port-en-Bessin) ont pu être récupérés et ramenés à Dieppe (Archives Richard Goasguen).

Le chalutier de Grandcamp Loïc-Lucas a coulé en Manche, dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 avril, après une collision avec un navire de commerce néerlandais, l’Ambassadeur. Les quatre hommes d’équipage ont pu être récupérés et ont été ramenés à Dieppe.
L’Ambassadeur, long de 111 mètres, naviguait à vide, en provenance de Foynes (Irlande) et en direction de Moerdijk (Pays-Bas), La collision a eu lieu un peu après minuit, à 40 milles au nord du cap d’Antifer, dans des circonstances encore non précisées par la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord.
Une voie d’eau s’est déclarée sur le chalutier de 15,88 mètres, construit en 1991 et appartenant à Ludovic Rabasse. Les quatre marins se sont réfugiés sur le canot de survie peu avant que le bateau ne coule. L’Ambassadeur et des bateaux de pêche sur zone se sont déroutés. Le chalutier dieppois Rêve de Mousse I, arrivé le premier, a récupéré les marins avant de les débarquer à Grandcamp en début de matinée.

Accident mortel sur le "Mouse Trap" : enquête en cours le 12/04/2013


C'est la rupture d'un hauban sur le "Mouse Trap" qui aurait causé la mort du chef-mécanicien français. (DR)
Le Mouse Trap, 33,50 mètres, construit par le chantier JFA à Concarneau, battant pavillon des îles Caïmans, a rallié par ses propres moyens la marina Fort Louis dans l'île de Saint Martin, après l’accident mortel qui l’a touché, à 500 milles des Bermudes, le 27 mars, du fait du démâtage du navire.
Il a été placé sous scellés le temps pour la brigade de recherche de la gendarmerie d'effectuer les premières constatations. Les scellés ont depuis été levés indique-t-on de source proche de l'enquête.
Pour l'heure, c'est le parquet de Basse-Terre en Guadeloupe qui gère ce dossier sur la base de l'article 74 du Code Pénal, où il s'agit de déterminer les causes du décès de l’un des marins, alors que 8 autres personnes étaient à bord.
La victime était âgée de 53 ans et domiciliée à Nice. Chef-mécanicien de son état, il était à la barre du bateau au moment de l'accident et effectuait diverses vérifications notamment sur le système électrique. Il a été tué "après la rupture d'un tirant bâbord". L’identité n’a pas été divulguée. Contrairement à certaines informations diffusées, il n'y a pas eu d'autre blessé.
Au moment de l'accident, indique-t-on de source proche de l’enquête le vent était faible et la mer peu agitée.
La catamaran demeure pour l'heure à la marina de Fort Louis. L'équipage a été entendu à titre de témoin.
Le 19 juin 2011, un autre catamaran à voile a été victime d’une rupture dans son gréement, à l'ouvert du Golfe de Saint Florent en Haute-Corse. Le second capitaine de l' Allure était décédé après que le mât du navire, en carbone comme celui du Mouse Trap, se soit brisé. Saisi par le Ministère des Transports, le BEA Mer avait mis en garde sur la difficulté de prévoir la rupture d’un mât en carbone.

97 marins évacués d'un navire-usine chinois en feu au large de l'Antarctique le 18/04/2013


Sur cette photo prise par un avion chilien, on aperçoit la fumée s'échappant du navire-usine "Kai Xin". (Photo Armée de l'air du Chili)

97 marins ont été évacués d'un navire-usine chinois en feu au large de l'Antarctique, le mercredi 17 avril. L'équipage a été secouru par un navire norvégien qui se trouvait à proximité cependant que les militaires chiliens se mobilisaient pour éviter d'éventuels dommages à l'environnement.
Les marins ont abandonné le Kai Xin, un chalutier pêche arrière, et ont été recueillis sur le Juvel, également un navire-usine, à environ 34 milles de la base de recherche chilienne Bernardo O'Higgins, au nord de l'Antarctique.
Le navire chinois n'était pas sur le point de sombrer et les navires proches étaient en mesure de le remorquer pour l'éloigner de la côte si nécessaire, ont précisé des responsables chiliens. Jeudi, un remorqueur chilien se dirigeait vers le navire en feu. Le Kai Xin avait appareillé d'un port de l'Uruguay et les autorités chiliennes ignoraient mercredi combien de fuel il transportait.
Greenpeace a indiqué que le navire fait partie d'une flotte internationale de 50 navires autorisés à pêcher près des côtes de l'Antarctique par la Commission pour la conservation des ressources marines de l'Antarctique. Selon Greenpeace, le Kai Xin est autorisé à pêcher du krill.

Accident du « Mouse Trap » : la cause serait la rupture du mât le 22/04/2013

Le parquet de Basse-Terre, en Guadeloupe s’apprète à transmettre le dossier au parquet de Nice quant aux circonstances du décès du catamaran Mouse Trap, construit chez JFA à Concarneau sur plans VPLP. L’accident est survenu le 27 mars à 500 milles au sud-est des Bermudes. Le navire a ensuite été consigné à Saint-Martin.
D’après les premiers témoignages, l’accident se serait déroulé alors que le catamaran sortait d’un grain. Le vent avait chuté et le bateau aurait tapé contre une vague plus grosse que les autres. Les clients et le reste de l’équipage, soit 8 personnes qui s’étaient réfugiés à l’intérieur en raison du grain, auraient alors entendu un grand boum. Le mât, construit à Lorient par Lorima, se serait rompu au tiers supérieur. Dans sa chute, il aurait entraîné un hauban qui aurait ripé, écrasant le skipper sur la barre et le tableau de commande. L’homme âgé de 53 ans serait mort sur le coup. La famille a porté plainte pour homicide involontaire.

Le navire-usine chinois en feu en Antarctique a coulé le 23/04/2013


La pollution de la mer par les hydrocarbures devrait être assez limitée, l’incendie ayant duré plus de quatre jours (photo armée de l’air du Chili)

Le Kai Xin, un chalutier usine chinois qui avait pris feu le mercredi 17 avril au large de l’Antarctique, a coulé le dimanche 21 avril, a annoncé la marine chilienne.
Ce naufrage a eu lieu dans le détroit de Bransfield, entre la péninsule antarctique et l’archipel des Shetland du sud, non loin de la base de recherche chilienne Bernardo O'Higgins. Il n’a pas fait de victimes, puisque les 97 marins avaient été secourus par un navire norvégien, le Juvel.
Selon la marine chilienne, qui avait dépêché un remorqueur, le Lautaro, la pollution par hydrocarbures devrait être assez limitée, l’incendie ayant duré plus de quatre jours.
Le Kai Xin, chalutier de 104 mètres autorisé à pêcher dans les eaux antarctiques par la commission régionale de pêche CCAMLR, appartenait à la compagnie Shangai Kaichuang Marine International.

Dix marins syriens morts ou disparus après une collision au large de la Grèce le 29/04/2013


Le "Pirireis" venait d'Algérie et se rendait en Ukraine avec une cargaison d'engrais. (Photo DR)

Dix marins syriens sont morts ou portés disparus après une collision entre deux navires de commerce survenue lundi 29 avril au large du Péloponnèse, au sud-ouest de la Grèce.
Le Pirireis, un navire transportant de l'engrais et battant pavillon des îles Cook, a heurté le Consouth, battant pavillon d'Antigua-et-Barbuda et naviguant à vide, peu avant 7 h du matin à 80 milles au large de la ville côtière de Methoni.
"Le Pirereis a coulé en sept minutes", a indiqué une porte-parole du ministère grec de la marine marchande, ajoutant que les corps de deux des 17 membres d'équipage syriens ont été retrouvés par les marins du Consouth.
Les membres d'équipage du Consouth (10 Polonais, 5 Russes, 1 Philippin) sont pour leur part tous indemnes. Ils ont participé aux recherches menées par les garde-côtes grecs pour retrouver les 8 marins portés disparus du Pirireis.
Les causes de l'accident restaient encore imprécises, lundi 22. La météo était bonne et la mer calme. Le Consouth naviguait entre la Turquie et Malte. Le Pirireis, propriété de la compagnie maritime turque Emiroglu, transportait de l'engrais. Il venait d'Algérie et se rendait en Ukraine.
S'exprimant au micro d'une radio, le ministre grec de la marine marchande, Kostis Mousouroulis, a indiqué qu'une "erreur humaine" était probablement à l'origine du drame.


Le Consouth

Guyane : trois morts et onze disparus dans le naufrage d’une pirogue le 02/05/2013


Marine nationale, forces armées en Guyane, Gendarmerie maritime… D’importants moyens ont été déployés pour les recherches. (Photo Jean-Marc Tanguy)

Six rescapés, trois morts et onze personnes toujours portées disparues. C’est le bilan provisoire du naufrage d’une pirogue survenu, le samedi 27 avril vers 20 h, près de l’embouchure du fleuve Approuague en Guyane. L’embarcation était partie d’Oiapoque au Brésil, avec une vingtaine de migrants clandestins à bord.
Les deux premiers rescapés ont été récupérés le dimanche après-midi par un bateau de pêche guyanais qui a prévenu les secours en rentrant à Dégrad-des-Cannes. Des opérations de recherche ont alors été déclenchées, permettant la découverte, dans un premier temps, de deux corps et de l’épave.
La ville d’Oiapoque, située au bord de l’Oyapock, fleuve frontalier entre le Brésil et la Guyane, est considérée comme l’un des points de départ des clandestins qui entrent illégalement en Guyane. L’an passé, près de 10 000 ressortissants étrangers en situation irrégulière ont été reconduits aux frontières.