Marine norvégienne - Norwegian Navy

C'est pour ça qu'ils l'ont fait échouer sur les rochers pour éviter qu"elle coule dans les profondeurs !

Mais je ne sais pas si il sera possible de récupérer le navire

L O SITREP 09/11/18  1517A.


Selon un communiqué de presse de la marine, de lourds câbles en acier sont maintenant tirés de la terre aux cinq points de fixation soudés sur la coque à KNM Helge Ingstad.



Pendant les travaux, une caméra sous-marine est utilisée pour surveiller les conditions du fond autour du navire.

Selon le communiqué de presse, dix points d’attachement à terre et des ancrages associés sont préparés.

la prochaine phase planifiée de l'opération consiste à immobiliser le navire en toute sécurité sur une barge et à le transporter jusqu'à la BASE NAVALE  de Haakonsvern.

Salut  

Salut Francis, ça va être un boulot énorme pour mettre le navire sur une barge !!!

Oufti oui !

Suis curieux de voir comment ils vont s’y prendre.

Ce serait les grues de levage (qui peuvent soulever en tandem jusqu'à 14.000 tonnes) de la société Thialf qui devraient tenter de soulever la frégate pour la mettre sur la barge !?

Mais avant ça ils devront vider le carburant, les lubrifiants et les munitions...

Source : https://www.tu.no/artikler/fregatten-har-385-000-liter-diesel-ombord-dette-kommer-til-a-ta-lang-tid/450776

PS: pas facile à traduire même avec google !

le pétrolier est à peine égratigné  

https://twitter.com/EllinonPolitei/status/1060953294586159104

traduction google de l'article :

Citation :

La frégate norvégienne a ignoré plusieurs avertissements de collision émis par un pétrolier (9.11.2018)

L'équipage à bord de la frégate norvégienne KNM Helge Ingstad a ignoré les multiples avertissements envoyés non seulement par le pétrolier grec Sola mais également par les autorités de contrôle du trafic maritime basées à Fedje, rapportent les médias locaux. La frégate a répondu au moins une fois aux avertissements, affirmant qu'elle "avait le contrôle de la situation".

La frégate rentrait en Norvège après l'exercice Trident de l'OTAN , où elle avait même participé à un entraînement «haute visibilité».

L’équipage à bord de la frégate norvégienne qui est entrée en collision avec un pétrolier jeudi matin aurait été averti à plusieurs reprises de l’approche possible. Les équipages de certains navires de la région ont, quant à eux, signalé que la frégate n’était pas visible sur leur radar et qu’ils se tenaient à la place une «grande ombre sombre».

Le site norvégien de nouvelles "aldrimer.no", spécialisé dans la couverture critique de questions militaires et de défense, a indiqué que l'équipage à bord de la malheureuse frégate KNM Helge Ingstad avait répondu au moins une fois aux avertissements, affirmant qu'ils «avaient le contrôle de la situation».

Ils ne l'avaient apparemment pas.

Le coûteux navire de guerre qui revenait après des exercices de l'OTAN réussis, où il avait même participé à un entraînement «haute visibilité», a fini par entrer en collision avec un pétrolier complètement chargé, escorté par un remorqueur et avec un pilote à bord.

Des responsables de la défense ont annoncé vendredi matin que la frégate, maintenant avec une large entaille dans la coque à tribord, était restée stable pendant la nuit. Elle a été littéralement se coller aux rochers sur lesquels elle repose pour l'empêcher de couler et améliorer ses chances de sauvetage.

Les 137 passagers à bord au moment de la collision avec le pétrolier restent rassemblés au port d'attache de la frégate à Haakonsvern à Bergen. Jusqu'à présent, ils ont été protégés des médias, tandis que les responsables de la marine ont refusé de répondre aux questions sur les conséquences d'une telle collision. Ils affirment vouloir laisser cela à la commission d'enquête de l'État sur les accidents (Statens havarikommisjon), tout en notant que des enquêtes supplémentaires sont également en cours par la police locale et d'autres autorités.

Avertissements émis

Cependant, vendredi matin, le site "aldrimer.no" a indiqué que l'équipage du pétrolier Sola avait «appelé» la frégate à plusieurs reprises, de même que les autorités de contrôle du trafic maritime basées à Fedje. Ils ont averti que le Helge Ingstad était sur une trajectoire de collision possible, mais les avertissements ne semblent pas avoir été pris au sérieux.

"Nous avons plusieurs bonnes sources qui occupent une position centrale", a déclaré vendredi l'éditeur de ce site d'informations, Kjetil Stormark, à Norwegian Broadcasting (NRK). Stormark affirme qu'ils ont raconté, indépendamment les uns des autres, ce qui avait été dit dans les communications radio entre le pétrolier et la frégate, ainsi qu'entre les autorités responsables du trafic maritime et la frégate.

Le site d'informations, nommé d'après le dicton selon lequel la Norvège devrait « faire l'objet d'une invasion comme en 1940», a en outre indiqué que la frégate avait répondu au moins une fois qu'elle «contrôlait la situation».

Stormark a déclaré que les sources du site "aldrimer.no" avaient demandé à garder l’anonymat en raison des enquêtes officielles en cours sur la collision.

Ni les responsables de la défense ni les garde-côtes norvégiens n’ont commenté ce qui s’était passé avant l’accident, peu après 4 heures du matin jeudi.

Le centre de trafic maritime de Fedje a toutefois confirmé à "aldrimer.no" que tous les navires se trouvant dans la zone abritant le grand terminal pétrolier de Sture devaient signaler leur position et signaler leur arrivée au moins une heure avant leur entrée. Les règles applicables à la zone située le long de la côte ouest de la Norvège, appelée Øygarden en raison de toutes ses îles (øy) , s'appliquent aux navires militaires et civils.

La réglementation demande également à tous les navires d'écouter le canal VHF 80 pour communiquer avec les autres navires. Cela semble avoir été particulièrement important jeudi, après que des équipages à bord d'autres navires dans la région ont signalé que la frégate n'était pas visible sur leur radar. Cela ne se voyait pas non plus sur le populaire système de trafic maritime "AIS" qui repère et identifie les navires: le Helge Ingstad n'est apparu sur l'AIS qu'après la collision et a ensuite été identifié comme un «navire de guerre de l'OTAN».

Les enquêtes progressent

La police et la commission d'enquête sur les accidents sont désormais chargées d'établir officiellement la cause de la collision et d'expliquer comment une frégate moderne, chargée d'équipement de haute technologie, censée pouvoir suivre tous les mouvements autour de celle-ci, y compris les sous-marins, pourrait éventuellement avoir omis de remarquer un pétrolier se dirigeant vers son tribord (à droite). Certains responsables maritimes, y compris un commandant de marine à la retraite, ont également noté que la frégate aurait dû céder à tout trafic venant de la droite.

La zone autour du terminal pétrolier de Sture est également surveillée jour et nuit. Bien que la frégate soit conçue pour être difficile à voir, elle aurait dû être vue par tous les autres navires qui l’entourent. La collision a forcé la fermeture temporaire du terminal jeudi, ce qui a mis un terme à la production de plusieurs gisements pétroliers en mer qui livrent à Sture. Les réclamations financières pour les pertes générées par la collision sont donc susceptibles de s'accroître.

Source : keeptalkinggreece.com

https://twitter.com/norway/status/1061222074667036672

traduction google de l'article :

Citation :

KNM Helge Ingstad: ils travaillent toujours sur la sécurisation du navire (10.11.2018)

"Nous approchons maintenant du point où le navire sera sécurisé et nous pourrons commencer la phase suivante", ont déclaré les forces armées. Le pétrolier Sola TS a quitté la Norvège.

La nuit s'est écoulée. Les travaux se poursuivent pour sécuriser le navire. Nous avons maintenant affecté quatre vaiers sur dix, qui stabiliseront et corrigeront le navire ", déclare à Aftenposten, l'officier des communications de la marine, Torill Herland.

La prochaine phase de l'opération consiste à envoyer des personnes à bord pour avoir une vue d'ensemble des dégâts. Ensuite, le plan consiste à embarquer le navire sur une barge et à le transporter jusqu'a la base navale de Haakonsvern.

La marine a déclaré à NTB que le navire devrait être élevé sur une barge avant d'être vidé de ses munitions.

Les forces armées signalent au Bergens Tidende que le travail de sécurisation prendra du temps.

Le Sola TS a quitté la Norvège

Le pétrolier qui est entré en en collision avec la frégate Helge Ingstad a reçu un signal clair lui demandant de quitter la Norvège. Par conséquent, le Sola TS est parti samedi matin en direction de la en Grande-Bretagne, selon un communiqué de presse de la compagnie maritime Tsakos Columbia Shipmanagement SA.



Le navire était détenu par la police norvégienne après l'accident. Ils ont mené des interrogatoires avec des personnes clés parmi l'équipage.

Le pétrolier était en route pour la Grande-Bretagne avec 625 000 barils de pétrole brut à bord lors de la collision avec la frégate.

À l'approche de la prochaine phase

Selon Herland, de la marine, ils pourront bientôt envoyer des gens à bord afin de vérifier l'étendue des dégâts.

"Nous approchons maintenant du point où le bateau sera sécurisé et nous pourrons commencer la phase suivante", a déclaré Herland.

C'est seulement quand ils monteront à bord qu'ils pourront vérifier si la frégate peut être refermée.

- Avant de pouvoir procéder à de telles évaluations, nous devons examiner le montant des dommages. Cependant, cette frégate sort depuis longtemps, a déclaré Thomas Gjesdal, officier de presse et d'information de la marine, à Bergens Tidende .

La frégate KNM Helge Ingstad a perdu le contrôle et a atterri sur les rochers après une collision avec le pétrolier Sola jeudi matin.

Le navire se dirigeait vers le sud le long de la côte après avoir participé à l'exercice de l'OTAN Trident Juncture, lorsque l'accident s'est produit.

Vendredi soir, la frégate est venue s'échouer sur les rochers afin de l'empêcher de couler.

Plan d'avancement supplémentaire

Herland dit qu'il est difficile de dire quoi que ce soit à propos de l'horizon prévisionnel.

"Une fois le navire stabilisé, nous allons faire appel à des personnes pour l’observer et déterminer l’étendue des dommages. Sur la base de ces observations, nous examinerons comment le retrait aura lieu.

Ce sont l'administration des côtes et les forces armées qui travaillent au stockage des navires.

La responsabilité de découvrir ce qui s'est passé ici au sein de la Commission norvégienne de l'aviation civile pour les transports, ainsi que de la propre commission des accidents de l'armée, de la police et des représentants de l'État du pavillon du navire-citerne de Malte.

La police est en train d'enquêter. Il y a des interrogations d'équipage sur les deux navires.

Source : aftenposten.no

Des câbles d'acier ancrés à terre et reliés à la frégate pour la stabiliser :