| | les phares en mer et à terre (1) | |
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Auteur | Message |
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Xavier MONEL Amiral
Nombre de messages : 11359 Age : 82 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
| Sujet: Sanguinaires Sam 14 Fév 2015 - 8:44 | |
| Bonjour et merci, Christian. Les photos que tu as choisies sont splendides et l'une d'entre elles illustre parfaitement le nom de "Sanguinaires" qui a été attribué à ces ilôts. Que c'est beau, au coucher du soleil. On comprend pourquoi Tino Rossi avait choisi de construire sa demeure, là, à proximité immédiate de la pointe de Parata. Quant au "Tartu" ; c'est toujours un immense plaisir que de retrouver une de ses photos (et Dieu sait combien j'en ai...). Bonne journée à toi. Bon vent. XM Pour compléter le tableau >>> Quelques photos supplémentaires datant de mon dernier passage a Ajaccio, en 2013 |
| | | polinar Amiral
Nombre de messages : 50174 Age : 73 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 16 Fév 2015 - 16:25 | |
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| | | polinar Amiral
Nombre de messages : 50174 Age : 73 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
| | | | Xavier MONEL Amiral
Nombre de messages : 11359 Age : 82 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
| Sujet: Daudet Lun 16 Fév 2015 - 18:55 | |
| Bonsoir Polinar. Merci pour cette piqûre de rappel... Alphonse Daudet est bien loin ; aussi loin que mon enfance... Il faudra que je remette "Les lettres de mon moulin" sur ma table de nuit. La photo jointe est splendide. Je comptais parler des "Tours crêtoises" corses, un jour prochain ; l'Ile de Beauté en est ceinturée (une bonne centaine). Ma question aurait été " les tours crêtoises peuvent-elles être considérées comme des phares ? D'accord, leur première utilité était de protéger les populations des incursions barbaresques, en les prévenant à temps, pour qu'elles puissent se replier dans les montagnes. Mais n'avaient-elles pas, aussi, une vocation pour la sécurité navale ; les côtes sont tellement torturées... La question est ouverte ? Bien à toi et "bon vent". XM |
| | | polinar Amiral
Nombre de messages : 50174 Age : 73 Localisation : Dison / VERVIERS Date d'inscription : 02/11/2009
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 16 Fév 2015 - 20:21 | |
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| | | SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7724 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 17 Fév 2015 - 7:38 | |
| Bonjour Xavier ,Guy Et les autres Ne dit pas "Tours Crêtoises" Mais bien "tours Gênoises" Les tours génoises est une expression qui définit un ensemble de tours côtières disposé le long du littoral des anciens territoires de la République de Gênes. en Corse Nombreuses en Corse, elles se trouvent également, dans une moindre mesure, sur les côtes de l'île d'Elbe, de l'île de Capraia, de l'île de Tabarka en Tunisie, à Beyoğlu en Turquie ainsi qu'en mer Noire le long des rivages de Balaklava, d'Inkerman, de Kertch et Soudak en Ukraine, et d'Anapa sur le littoral russe. : guardiola 2 : terrasse 3 : salle de garde 4 : salle de repos 5 : réserves En France, certaines de ces tours sont classées monuments historiques Le littoral corse est constellé de tours (en corse torrre au pluriel ou bien torra au singulier ), devenues un des symboles de l'île. Bien que toutes ne soient pas d'origine génoise, on les appelle généralement "tours génoises", sans distinction. Tour génoise de Fautea La construction de ces tours génoises est la conséquence de la prise de Constantinople par les Turcs en 1453 ; les Barbaresques commencent à razzier les côtes et le feront pendant trois siècles. Elle débuta au XVIe siècle à la demande des communautés villageoises pour se protéger des pirates. En 1530, la république de Gênes dépêche deux commissaires extraordinaires, Paolo Battista Calvo et Francesco Doria, pour inspecter les tours et fortifications chargées de défendre l'île des invasions barbaresques. Tour génoise de Miomo En 1530 la Corse a 23 tours dont 10 au Cap1. Dès 1531, l'édification de quatre-vingt-dix tours est décidée sur le littoral corse, dont trente-deux dans le Cap Corse. Les travaux commencent sous la supervision de deux nouveaux commissaires extraordinaires génois : Sebastiano Doria et Pietro Filippo Grimaldi Podio. Il s'agissait d'étendre à la Corse le système de vigilance déjà en vigueur sur le pourtour méditerranéen. Ces Nids-de-pie placées en avant-poste prévenaient et défendaient des attaques des Barbaresques et de tous les dangers venant de la mer. En 1730 l'île a 120 tours dont 30 au Cap1. tours de Baragogna Aujourd'hui, sur les 85 tours dénombrées au début du XVIIIe siècle, 67 demeurent encore debout. Hormis les citadelles littorales de Bastia, Bonifacio, Ajaccio, Calvi, Algajola, Saint-Florent, et celles intérieures de Corte et Sartène, ce sont les seuls restes d'architecture militaire qui subsistent dans l'île. Tour génoise de Pino La garnison d'une tour se constituait de deux à six hommes (les torregiani) recrutés parmi les habitants et payés sur les taxes locales. Ces gardiens devaient résider en permanence dans la tour. Ils ne pouvaient s'en éloigner que deux jours maximum, pour le ravitaillement et la paye, et un par un. Ils assuraient la vigie avec les feux et signaux réglementaires: ils montaient matin et soir sur la plate-forme, renseignaient navigateurs, bergers et laboureurs sur la sécurité, communiquaient par feux avec les tours les plus proches astucieusement positionnées à portée de vue, et surveillaient l'arrivée d'éventuels pirates. En cas d'alerte, le signal donné sur la terrasse au sommet de la tour, sous forme de fumée, de feu ou d'un son de culombu (grande conque marine), prévenait les environs de l'approche d'un navire hostile. S'ensuivait le repli général des bêtes et des gens vers l'intérieur. Les deux tours les plus proches s'allumaient alors et ainsi de suite, ce qui permettait de mettre toute l'île en alerte en quelques heures. Certaines garnisons ont dû se défendre contre les envahisseurs, et on retrouve à leur base les restes des combattants. C'est ainsi que la fameuse tour de l'Osse Tours de l'Osse (dont certains ont pu dire, sans preuve avérée et sous l'effet d'une étymologie fantaisiste, que son nom se doit aux ossements ensevelis à ses pieds). Les tours étaient toujours insuffisamment armées. Elles servaient principalement de postes douaniers et d'amers. Les torregiani négligeaient souvent leur rôle militaire, pour se concentrer sur le contrôle du commerce maritime et la perception de diverses taxes. Ils pratiquaient aussi le négoce du bois et l'agriculture sur les terres environnantes. Bien que les absences injustifiées soient interdites sous peine de galères ainsi que le remplacement par une personne autre que les gardiens titulaires, au fil du temps, certaines tours sont désertées par leurs gardiens. Elles se dégraderont, tomberont en ruines, ou seront détruites, faute de défense. Dans une communication, Joseph de Freminville rapporte le règlement promulgué le 17 mai 1612 par le Sénat de Gênes, en raison de négligences générales signalées, applicable « « in tutte le torri dell'isola tanto di quà quanto di là da'monti da osservarsi dai capi e torregiani », sous peine de deux ans de galères : 1° Défense de sortir plus d'un homme à la fois pour un laps de temps qui ne doit pas dépasser deux jours et seulement pour des causes urgentes, telles que pour aller chercher des approvisionnements ou la solde ; 2° Obligation de monter quotidiennement sur la plate-forme avant et après le coucher du soleil pour examiner s'il n'y a pas de corsaires en vue et, dans ce cas, faire les signaux accoutumés ; 3° Défense de se faire remplacer; ceux qui sont payés pour la garde des tours doivent remplir personnellement leur mission ; 4° Obligation de renseigner immédiatement les navigateurs qui les interrogeraient sur la sécurité de la route qu'ils suivent ; 5° Chaque soir, les tours doivent communiquer entre elles par les signaux conventionnels faits par le feu. » La tour d'Agnellu depuis la crête de Cima di a Campana |
| | | Xavier MONEL Amiral
Nombre de messages : 11359 Age : 82 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
| Sujet: Tours génoises Mar 17 Fév 2015 - 11:37 | |
| Bonjour Christian. Mais où avais-je la tête ? ; à l'envers, sans aucun doute... Bien sûr que ce sont des tours génoises et non pas des tours crêtoises. Merci de me l'avoir remise à l'endroit. J'espère que mes cousins corses n'auront pas eu vent de mon lapsus ; sinon... Ceci étant dit ; grand merci à toi, pour cette documentation si riche, tant dans le texte que dans l'illustration. J'ai beaucoup appris, grâce à toi, et je t'en suis reconnaissant. Après ce comparatif "osé", de ma part, entre phares et tours ; je pense qu'il faudra que l'on en revienne bien vite au sujet principal... Bon vent, Christian. XM |
| | | SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7724 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 17 Fév 2015 - 12:09 | |
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| | | SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7724 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mer 18 Fév 2015 - 7:42 | |
| suite des........ Roches Douves: Coordonnées géographiques : 49°06,303 N – 02°48,848 W (WGS 84) Hauteur totale : 64,60 mètres Feu : blanc à éclats réguliers tournants toutes les cinq secondes Optique : double, tournantes, quatre panneaux, distance focale 0,30 mètre, lampe de 70 watts Portée : 24 milles Situation Le phare des Roches-Douvres est situé en Manche à mi-route des îles de Bréhat et Guernesey. C’est le phare européen le plus éloigné des côtes. Historique Le premier phare En 1866, la tour, une colonne métallique de 57 mètres de hauteur, fut montée à Paris pour l’exposition universelle de 1867 puis démontée et envoyée à Bréhat dans les Côtes d’Armor afin d’être remontée sur le plateau des Roches Douvres. La construction dura 2 ans. Il était équipé d’un feu dioptrique à éclats blancs toutes les quatre secondes, fonctionnant à l’huile végétale dans un premier temps puis à l’huile minérale à partir de 1875, une cloche servait de signal sonore par temps de brume. En 1903, l’optique est installée sur une cuve à mercure et le feu fonctionne aux vapeurs de pétrole. avant En août 1944 le phare est détruit par les troupes allemandes. Le second phare Après la seconde guerre mondiale, André Le Bras, ingénieur de la subdivision des phares et balises à Lézardrieux, est chargé de reconstruire les phares du secteur. Pour les Roches Douvres, la construction métallique est abandonnée pour un bâtiment en granite rose. Il sera le dernier phare en mer construit sur les côtes françaises. Les travaux débutent en 1947. Monsieur Le Marié, chef de chantier et Pierre Renault, chef des tailleurs de pierre, tentent de trouver des solutions pour simplifier les travaux. Deux cales sont construites de part et d’autre du plateau rocheux pour permettre le déchargement des matériaux. L’éloignement et l’utilisation de granite ne facilitent pas le chantier. Le granite est puisé dans un stock constitué par les allemands, à Ploumanac’h. Les pierres sont taillées puis numérotées sur le continent avant d’être transportées sur le chantier. Les blocs de granite sont ensuite assemblés pour former l’un des phares les plus imposants de France. Par beau temps il faut trois heures pour se rendre aux Roches Douvres mais si la météo est défavorable le temps de trajet peut doubler. Durant la construction, la cinquantaine d’ouvriers est logée à bord du Titan, un navire de 42 mètres de long. Dès que la mer devient mauvaise, les ouvriers se réfugient sur le navire. En 1950, le deuxième étage est atteint et le personnel peut loger dans le phare. Il faudra attendre novembre 1951 pour que le bâtiment principal soit achevé. Avec ses cinq étages habitables et ses 75 fenêtres en bois exotique , le phare des Roches Douvres offre une vie agréable aux gardiens qui ont connu l’austérité du phare métallique. Deux types de granite sont utilisés pour constituer la tour qui culmine à plus de 60 mètres. On alterne le granite rose avec un granite gris d’une carrière de Trégastel. Pour détacher la tour du ciel, son sommet est peint en vert. L’achèvement des travaux marque la fin de la période de reconstruction des 135 phares détruits pendant la seconde guerre mondiale. Pour saluer l’évènement, le feu sera allumé dans la nuit du 13 au 14 juillet 1954. Les travaux auront duré 7 ans, 11 000 tonnes de matériaux acheminés et plusieurs centaines d’ouvriers auront participé au chantier . yannick et sa lanterne Le nouveau faisceau lumineux, produit par deux optiques de 70 watts chacune, a une portée de 24 milles. L’alimentation électrique est produite par deux groupes électrogènes, des panneaux solaires et deux éoliennes de type Superwind. Automatisé, les derniers gardiens ont quitté le phare des Roches Douvres le 6 octobre 2000 |
| | | SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7724 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Ven 20 Fév 2015 - 7:34 | |
| je vois que les phares de Guy se sont éteints et qu'il a perdu son livre dans l'obscurité marine. Le phare de LOST-PIC Coordonnées: 48° 46′ 46″ N 2° 56′ 25″ O Localisation: Plouézec, Côtes-d'Armor Construction: 1893-1894 Hauteur: 15 m Élévation : 20 m Portée : 11 milles Feux : Feu à secteurs blanc et rouge, à occultations toutes les 4 s Aide sonore: Non Automatisation: 1936 Gardienné: Non Visiteurs : Non A l'extrémité Est des Mets-de-Goëlo, en avant du port de Paimpol, approuvé par la décision ministérielle du 3 novembre 1892, - travaux adjugé à l'entreprise Stourm en mai 1893, -15 août 1894 : feu à occultation toutes les 4 secondes secteurs rouges et blancs, sur une tour carrée en maçonnerie et tour semi-circulaire accolée de 13,40m de hauteur ; ce phare est le premier de France gardé par un couple. -premier juin 1913 ; alimenté à l'acétylène. -automatisation du feu * 1936 : nouveau feu, mêmes caractéristiques. -optique détruite en 1944. -19 mars 1948 : rallumage du feu, feu à occultation toutes les 4 secondes, secteurs blancs et rouges. -2 août 1977, installation de l'aérogénérateur sur la lanterne. Historique Une pétition des marins-armateurs de Paimpol, présentée et soutenue par le député Armez le 12 août 1890 à l'assemblée départementale, demande la construction et l'allumage d'un feu sur l'îlot Lost Pic pour baliser de nuit l'entrée de la baie de Paimpol pour les navires qui viennent de l'est ou du nord de la baie de Saint-Brieuc. Les projets précédents avaient tous été refusés par l'administration des Ponts et Chaussées : projet de feu sur la pointe de Minard en 1861 et à la Coromandière (1862), en 1872 sur le Grand Metz de Goëlo, projet de feu à Bilfot, à la pointe de la Vierge en 1885, et en 1883, projet d'établissement d'un fanal sur le sémaphore, pour l'atterrage à Port Lazo, avec un appareil de 0,30 de distance focale, établi sur le mât de pavillon du sémaphore (le service étant assuré par les guetteurs). Le fanal de Lost Pic sera enfin construit à l'entrée de l'anse de Paimpol, établi sur la roche de Lost Pic, roche dénudée faisant face au continent et plus particulièrement à la pointe de Bilfot, distante de 1300 mètres. Il complète le feu de Pors Don, allumé en 1880, mais demeurant très insuffisant pour s'aventurer dans la baie de Paimpol, en venant du large, après avoir contourné le plateau de la Horaine. Le projet d'un feu de 4e ordre, dessiné en 1892 par l'ingénieur ordinaire Guillomoto, sera réalisé en partie en régie directe pour les travaux préparatoires. L'adjudication des travaux à l'entreprise eut lieu au mois de mai 1893. L'entrepreneur Stourm avec lequel le contrat avait été passé, termina la construction de l'édifice au mois d'avril 1894. La maison-phare offre un logement pour une famille de gardiens. Mais le feu de Lost Pic fut transformé en feu permanent non gardé en 1912. Il est aujourd'hui automatisé. L'appareil d'éclairage d'origine était composé d'un feu fixe de 0,50 m de diamètre avec un dispositif de clignotement éclairant deux secteurs colorés, l'un en blanc et l'autre en feu rouge. Ce feu fonctionnait à l'huile minérale. En 1912, le feu de Lost Pic fut transformé en feu à incandescence par l'acétylène dissous, fonctionnant sans gardien permanent. En 1936, on substitua le propane à l'acétylène au feu de Lost-Pic. L'optique fut détruite à la fin de la Seconde Guerre Mondiale par les troupes d'occupation. Le feu définitif fut rallumé le 19 mars 1948. Le feu fonctionne avec des accumulateurs de 24 v, alimentés par un aérogénérateur installé sur la tour et par un aérogénérateur solaire photovoltaïque. De la table d'orientation située au bout de la pointe de Bilfot, la vue s'étend de l'Ile de Bréhat à l'ouest au Cap Fréhel à l'est. Le fanal de Lost-Pic fait face à la côte, amer à la fois symbolique et mémoriel, il rappelle l'histoire maritime du Goëlo et des débuts de la signalisation maritime, lorsque le clocher de Plouézec et le moulin du Craca et de représentaient les seuls amers pour les navigateurs. |
| | | Xavier MONEL Amiral
Nombre de messages : 11359 Age : 82 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
| Sujet: Phare Port-Cros Ven 20 Fév 2015 - 11:23 | |
| Bonjour Christian et autres amateurs... A l'époque (2010), j'ai omis de noter le nom de ce phare... Il est situé sur la côte nord de Port-Cros ou bien de celle de l'Ile du Levant (Aïe, aïe, aïe ; le zoom n'arrange pas les choses...). En tous cas, il est à tribord, quand on quitte l'anse du port de Port-Cros, direction "Le Lavandou". Aurais-tu (auriez-vous) une idée sur la question ? Merci d'avance. Bien cordialement. Xavier |
| | | SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7724 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Sam 21 Fév 2015 - 7:20 | |
| bonjour Xavier d'après tes infos il n'y a que le phare du cap Bénat qui correspond Végétation autour, couleur du phare, sa hauteur, forme, le feux,... Aucuns autres correspond a ta photo Le phare du cap Bénat ou phare du cap Blanc se trouve à l'est du fort de Brégançon et fait partie de la commune de Bormes-les-Mimosas, proche du Lavandou. La date de sa construction n'est pas connue car les archives ont été détruites. Le phare se trouve en bordure du domaine résidentiel privé du Cap Bénat et n'est donc pas accessible en voiture. L'accès se fait par le magnifique sentier côtier qui part du port de Bormes les Mimosas (la Favières). Il faut environ deux heures de marche pour arriver au phare. Il est en réalité construit sur le Cap Blanc au sud-ouest du Cap Bénat. Il mesure 15,55 mètres et s'élève à 63,45 mètres au-dessus du niveau de la mer. Son feu rouge à 1 éclat 5s est éclairé par une lampe halogène de 1000 w. Il a une portée de 21 milles (environ 38 km). Ses coordonnées géographiques sont : 43° 05' 18" N 06° 21' 49" E Il est automatisé et télécontrôlé depuis Porquerolles. Il n'est pas gardienné et ne se visite pas. |
| | | Xavier MONEL Amiral
Nombre de messages : 11359 Age : 82 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
| Sujet: Phare du cap Bénat Sam 21 Fév 2015 - 7:57 | |
| Bonjour Christian.
Et bien décidément, tu es incollable !!! Bravo ! Mais bien sûr que c'est le phare du cap Bénat. Tout me revient, maintenant, à la lumière, non pas du phare, mais de tes explications. Cette photo, je l'ai prise le matin, en allant à Port-Cros, et non pas en en revenant, le soir. Comme quoi, la mémoire peut jouer bien des tours... Conclusion, il faudrait toujours doubler une photo prise au zoom, par une autre d'ensemble. Merci Christian ; j'étais certain que tu aurais la réponse. Passe un bon week-end et "Bon vent".
Xavier |
| | | SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7724 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Sam 21 Fév 2015 - 8:28 | |
| Merci Xavier C'est un plaisir de faire ces recherches (pas évidents a trouver). aller a ta prochaine perte de mémoire |
| | | SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
Nombre de messages : 7724 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
| Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Sam 21 Fév 2015 - 9:04 | |
| re bonjour Xavier Un complément d'infos sur ce phare Edifice / site Phare du Cap Bénat aussi appelé Phare du Cap Blanc (Etablissement de signalisation maritime n°1475/000) localisation Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Bormes-les-Mimosas aire d'étude Subdivision de Toulon lieu-dit au sud-ouest du cap Bénat dénomination phare parties non étudiées logement ; garage époque de construction 4e quart 19e siècle année 1895 auteur(s) maître d'oeuvre inconnu Historique En arrière de l'ancienne batterie du Cap blanc. Batterie basse du cap Blanc Bénat en avant plan - 01 juillet 1863 : allumage sur un candélabre en fonte, éteint en 1895. - 05 mai 1895 : allumage sur une tour ronde avec corps de logis de 12, 60 m de hauteur description - Description architecturale : Hauteur au dessus de la mer : 62, 20 m. Taille générale : 14 m. Hauteur de la focale : 12, 20 m. Description : tourelle cylindrique en maçonnerie lisse adossée à un bâtiment de un niveau en maçonnerie lisse avec garage et appentis. Rambarde en matière composite. Différentes dates de construction. - Description technique : 1ère optique : 05 mai 1895 : feu à 1 éclat rouge toutes les 5 secondes. Optique de focale 0, 1875 m à 4 panneaux au 1/4. Autres optiques : 1917 : feu à éclat rouge toutes les 5 secondes. Optique de focale 0, 25 m. 4 panneaux au 1/4. (vapeur de pétrole). Cuve à mercure : 1895. Combustibles : Huile minérale : 1895. Vapeur pétrole : 1917. Automatisation : 1984. - Etat actuel : tourelle cylindrique en maçonnerie lisse adossée à un bâtiment de un niveau en maçonnerie lisse avec garage et appentis. Hauteur : 15, 5 m. Terrain. Lanterne Ø 2, 20 type BBT rouge restaurée en 1994. Boiseries disparues. Rambarde modifiée. Intérieur en mauvais état. Escalier abîmé. 1 niveau de vitrage. Optique de 0, 25 m de focale à éclats réguliers au 1/4, sur cuve à mercure mixte (comprenant un habitacle pour les réservoirs de vapeur de pétrole et d'air) Ø 80 BBT. Lampe halo 1000W. Feu rouge à 1 éclat toute les 5 sec. Portée 21 milles. escaliers escalier dans-oeuvre état mauvais état |
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