les phares en mer et à terre (1)

bonjour Guy voir M.P

Salut à tous,

Christian, j'ai 3 livres sur tous les phares de France, et quand j'ai commencé le sujet avec mes photos personnelles, j'avais pensé aussi y mettre quelques commentaires par la suite. Mais je vois que tu fais cela très bien, continue ainsi, c'est super.

Merci l'ami ça fait plaisir

Guy voir messagerie

complément:

Bretagne
Côtes d'Armor        Saint-Quay-Portrieux

Phare du Grand Léjon
48°44,907’ N – 02°39,876’ W




Matériau(x) du gros-oeuvre et mise en oeuvre : granite ; moellon



Le phare est constitué d'une tour cylindrique de forme tronconique surmontée d'une plate-forme supportant l'appareil d'éclairage composé d'une lanterne.
Hauteur de la tour au-dessus du niveau du rocher : 24, 80 m.
Forme du toit : Plate forme en pierre de taille, surmontée de la lanterne en ardoise et métal.
Hauteur au niveau des plus hautes mers : 18, 20 m


L'ouvrage a été réalisé en moellons ordinaires de nature granitique.
La pierre de taille provenant des carrières de Saint-Brieuc a été employée pour le cordon, les encadrements des ouvertures, la corniche, le parapet et le dallage de la terrasse supérieure.
Technique du décor des immeubles par nature : maçonnerie
Etat de conservation : bon état
Eléments d'historique
Datation(s) principale(s) : 3e quart 19e siècle
Datation(s) en années : 1862 ; 1882
Justification de la (des) datation(s) : datation par travaux historiques
Commentaire historique : Le phare du Grand Léjon est situé au nord et à l'entrée de la baie de Saint-Brieuc.
L'édifice, construit sur la roche du Grand Léjon, est entouré de nombreux écueils recouverts à marée haute.


Le premier projet de construction d'une tourelle en maçonnerie sur la roche dite du Grand Léjon, date de 1855. Les travaux de construction du phare débutèrent en 1859 et s'achevèrent en 1862. Dés cette époque la tour-balise fut conçue pour être par la suite exhaussée dans le but de recevoir un feu


. En 1877, un lieutenant de vaisseau proposa d'apporter des modifications à l'éclairage de la baie de Saint-Brieuc. Après une étude menée en 1877, attestant de la solidité de la tourelle, il fut décidé de l'exhausser pour y établir un feu gardé de 4ème ordre, blanc scintillant. Le premier allumage eut lieu en 1882.



Les travaux de construction de la tourelle primitive en maçonnerie présentaient de nombreuses difficultés en raison du débarquement possible uniquement à marée haute et par temps calme. On choisit de construire l'édifice avec des moellons plutôt qu'avec des pierres de taille plus difficiles à transporter sur la roche.
En 1954 la Commission des Phares décida de transformer le phare du Grand Léjon en feu à gaz,

non gardé

Bonjour à tous les amateurs de phares.

En jetant un coup d'oeil aux photos que j'avais prises en Bretagne, en 2009, je suis retombé sur celles-ci ; je les avais complètement oubliées.
J'ai pensé qu'elles pourraient intéresser quelques amateurs ?
Elles ont été prises de la Pointe-du-Grouin, à côté de Cancale ; par contre, je n'avais pas noté le nom de ce phare.
En compulsant la carte d'Etat-Major de la région, j'en suis arrivé à la conclusion que ce pourrait être celui de "La Pierre-de-Harpin".
Alors, l'un d'entre vous pourrait-il confirmer ou infirmer cela ?
Merci d'avance et "Bon vent".

Xavier

Salut Xavier,

C'est bien le HERPIN, je l'ai posté à la page 1 dans les tous premiers phares que j'ai postés.

Salut xavier
c'est bien le phare de la Pierre Herpin

Située au nord de Cancale, dans son prolongement se trouve le Phare de la pointe de Herpin.


ce phare  sert à tracer la ligne de départ de la course de la célèbre Route du Rhum.


Coordonnées 48° 43′ 46″ N 1° 48′ 54″ O  
Pays Drapeau de la France France
Localisation Ille-et-Vilaine, France
Construction 1882
Hauteur 24 m
Élévation 28 m
Portée 17 milles (31 km)
Feux éclat blanc à 2 occultations 6 s
Lanterne 150 W
Aide sonore oui
Automatisation oui
Visiteurs non





Le phare de la Pierre-de-Herpin indique l'entrée de la baie du mont Saint-Michel.
Situé au large de la pointe du Grouin, sur la roche de la Pierre-de-Herpin, ce phare en mer compte cinq étages.
Demandé dès les années 1850, il est mis en service le 1er octobre 182182.

Une corne de brume a été installée en 1909.
Rénovée en 1932 et supprimée en 1954, elle a été remise en service en 1964.
Il est électrifié en 1970

Bonjour rlbjl ; bonjour Christian.

Merci pour tous ces renseignements.
Mille excuses à toi, rlbjl ; j'ai totalement "Zappé" ta citation de l'Herpin...
Passez une bonne journée.

Xavier

C'est un plaisir Xavier.
Je crois qu' n'y avait pas d'explications sur ce phare

L O Pour ceux que la construction intéresse mais aussi des difficultés rencontrées go to    http://a-delarose.pagesperso-orange.fr/can-herpin-construction.html

marnage assez grand ,courant de 4 à 7 nœuds , débarquement des matériaux etc.....

Bonne
PS j'ai corrigé l'année de mise en service lire 1882 ald 1821.

Salut  

Bonsoir à tous.

Une photo archi connue du phare des Iles sanguinaires, en 1964, au large d'Ajaccio, Corse.
C'était au cours d'une escale ; j'étais, alors, à bord du D636 "Tartu".
Bonne soirée.

XM

complément pour xavier





oordonnées 41° 52′ 43″ N 8° 35′ 39″ E
Pays Drapeau de la France France
Localisation Ajaccio, Corse-du-Sud
Construction 1844
Hauteur 18,5 m
Élévation 98 m
Portée 24 milles (44 km)
Feux blanc à 3 éclats groupés /15 s
Lanterne Lampe halogène 180 W
Automatisation oui
Gardienné non
Visiteurs non



Le programme d'illumination de l'île n'avait pas été étudié en 1825 par Augustin Fresnel. C'est en 1838 qu'est décidé d'implanter 5 phares de premier ordre pour ceinturer l'île. Le phare des Sanguinaires sera le premier construit avant celui de Pertusato.
Il sera suivi de ceux de la Chiappa au sud, du phare de la Revellata à l'ouest et celui de la Giraglia au nord






L'archipel des Sanguinaires, paradis des oiseaux de mer et des dauphins est situé tout près des rives d'Ajaccio. A la belle saison, des excursions en bateau au départ du port Tino Rossi permettent d'accéder au site. De nombreux récits de voyageurs évoquent la majesté des lieux.

Alphonse Daudet y situe l'action d'une de ses lettres : « Figurez-vous une île rougeâtre et d'aspect farouche; le phare à une pointe, à l'autre une vieille tour génoise », « Encore un joli coin que j'avais trouvé là pour rêver et être seul ».






Le Tartu (D636)
est un escorteur d'escadre de classe T 53 de la Marine nationale française.
Nommé en hommage à Jean-François Tartu (1751-1793), capitaine de vaisseau,
il est construit aux ateliers et chantiers de Bretagne à Nantes, à partir de 2 décembre 1955,
il est lancé le 5 février 1958.
Il sert pendant une vingtaine d'années, jusqu'à ce qu'il soit désarmé en décembre 1979.
Il est coulé comme cible le 9 décembre 1998.