Une tour est attestée sur des portulans dès le XIIème siècle. Elle s’appelle Arbondelle et on la dénomma semble t-il improprement Arundel ce qui lui conféra longtemps une origine anglaise. Cette tour était située à l'emplacement de la jetée de la Chaume et fut démolie au cours du 17ème siècle
Rappelons que le Bas-Poitou fut anglais pendant plus d’un siècle.
Probablement construit par les princes de Talmont sa vocation première qui est toujours d’actualité est d’éclairer les navires entrant dans le port.
A ses côtés, se trouve le logis du gouverneur des Sables qui fut pris par les Huguenots (février 1622). Le logis du gouverneur abrite un musée de la mer géré par l’association OCEAM.
Le croiseur de 3e classe Infernet du même type que le D'Estrées a été construit par les Forges et Chantiers de la Gironde à Lormont près de Bordeaux. Lancé le 7 septembre 1899, il est entré en service en 1900. L'Infernet déplaçait 2 500 tonnes, il était armé de 2 canons de 138 mm, 4 de 100mm, 8 de 47mm et 4 tubes lance torpilles. Ses machines de 8 500 cv lui permettait une vitesse de 20,5 nœuds. Il est d'abord affecté à l'Escadre du Nord, puis à l'Escadre de l'océan Indien, il quitte Brest le 12 mars 1901 pour Madagascar. Remplacé par le D'Entrecasteaux, il est de retour à Rochefort le 9 janvier 1906 et placé en réserve. Il est désarmé le 1er mai 1909. Le 16 novembre 1910, il s'échoue sur la plage de Sauveterre aux Sables-d'Olonne, ne pouvant être renfloué il est démoli sur place.
polinar Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Ven 5 Juin 2015 - 10:57
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Ven 5 Juin 2015 - 12:55
NON Guy pas les Baleines : déjà parut en page 3 et 4
Prochain : LA ROCHELLE
polinar Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Ven 5 Juin 2015 - 17:06
SCHOETERS CHRISTIAN a écrit:
NON Guy pas les Baleines : déjà parut en page 3 et 4
Prochain : LA ROCHELLE
CHASIRRON ,contemporaine des baleines suivra la ROCHELLE
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Dim 14 Juin 2015 - 8:03
La ROCHELLE
Les phares du Vieux-Port
Deux phares balisent l'axe du chenal :
le premier, lanterne rouge avec en dessous trois carrés rouges peints, se situe proche de la tour Saint-Nicolas (la plus grande des deux tours de La Rochelle) ;
et le « phare du Quai Valin », également appelé le « phare Blanc » (XIXe siècle).
Construction 1852 Hauteur 24 m Élévation 24.5 m Portée 14milles(26 km) Feux blanc scintillant/ 1.2 s Optique de direction Lanterne Lampe halogène 180 W Aide sonore non Automatisation oui Gardienné non Visiteurs non
Historique
Le premier phare guidant les bateaux jusqu'au vieux port est la tour de la Lanterne. Elle fut construite vers 1363 et marquait l'angle sud-ouest des fortifications de la ville. En 1445, elle fut rebâtie, et une lanterne fut installée à son sommet en 1468. En 1476, elle est définitivement terminée et prend le nom de tour de la lanterne. Faute d'entretien et suite au siège de 1627-1628, la lanterne de pierre s'écroule.
En 1852, on construit un alignement de deux phares, l'un est celui du quai Valin, l'autre est celui situé au pied de la tour Saint-Nicolas, derrière la maison des éclusiers. Le phare du quai Valin est équipée d'un feu fixe blanc. Initialement de 18 m de haut, il est surélevé en 1855 pour éviter d'être confondu avec les lumières de la ville.
En 1937, le feu devient un feu blanc à 2 occultations toutes les 6 secondes et il est électrifié.
l
Le phare du quai Valin est une tour octogonale en pierres lisses blanches accolée à la façade d'une maison à deux niveaux avec un toit à la Mansart.
Il est au bord du bassin à flots. Il est automatisé. Non gardienné, il ne se visite pas. Il est toujours secondé par le feu rouge, de l'autre côté du bassin, proche de la tour Saint-Nicolas.
Un 3e phare 46° 08′ 16″ N 1° 10′ 45″ O Localisation La Rochelle, Charente-Maritime Construction 2000 Portée 15 milles marins (27,78 km)
Le Phare présenté ci-dessus est sa réplique situé à l'extrémité du port des minimes à La Rochelle ....
Laissé à l'abandon en 1902 en raison des conditions extrêmes et de la construction du phare Año Nuevo, le phare de Patagonie est détruit. Ses vestiges sont découverts par André Bronner, dit « Yul Vernes », un aventurier rochelais, qui décide de le faire reconstruire en 1994 en collaboration avec les Ateliers Perrault Frères2. À travers la reconstruction de ce phare, Bronner souhaite favoriser les échanges culturels entre la France et l'Argentine. Pour ce faire, il crée à La Rochelle l'« Association du phare du bout du monde ».
Le 26 février 1998 — à l'autre bout du monde — le phare argentin émet à nouveau sa lumière. À 12 780 km de distance, André Bronner décide d'ériger, en mer et sur pilotis, une autre réplique du phare original de 1884 à La Rochelle. Celle-ci est inaugurée le 1er janvier 2000 face à la pointe des Minimes.
polinar Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Lun 15 Juin 2015 - 17:56
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 16 Juin 2015 - 7:22
Bonjour les amis Mon intervention serra courte, mais dans la doc sur ce phare en voici une très bien expliquée et très complète on ne peut pas mieux. (allez sur le site) je ne mettrais que quelques belles images.
voici le lien: Le phare de Chassiron - Evolution à travers les âges - Blog Photo ... photo-passion-55.over-blog.com
Hauteur 43 m (224 marches) Élévation 50 m Portée 28 milles (52 km) Feux Feu blanc à éclats réguliers 10 s Lanterne Lampe halogène 1 500 W
Automatisation 1998 Visiteurs oui 46º 02' 517" N 01º 24' 323" W
le semaphore
les jardins au pied du phare
A la pointe nord de l'île d'Oléron, la pointe et le phare de Chassiron passent pour avoir été baptisés ainsi en hommage à Charles de Chassiron.
Le Baron Charles Gustave Martin de Chassiron né à Nantes le 5 décembre 1818 et mort à Tarbes le 20 juin 1871 est un diplomate français. Il appartient à l’une des plus célèbres familles de Charente-Maritime.
Le hameau de Chassiron figurant à cet endroit sur de nombreuses cartes anciennes (carte des côtes de France de Didier Robert de Vaugondy (1778), carte de Cassini (avant 1800), cette attribution est infondée. En réalité, Chassiron est une déformation de « Cap Ciron », nom donné à la pointe de Chassiron au Moyen Âge.
polinar Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Jeu 18 Juin 2015 - 16:09
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Ven 19 Juin 2015 - 8:03
Bonjour a tous
Le phare de la Coubre
De par son emplacement, le phare de la Coubre est déjà une originalité. Situé sur la baie marine "Bonne anse", il voit en effet sa dune diminuée au fil des ans. A l'origine, en 1905, il se trouvait à plus 1,5 km pour n'être aujourd'hui qu'à 250 mètres (bien que là, c'est comme le nombre de participants à une manifestation, les chiffres varient en 250 et 400 mètres selon les sources). On estime que d'ici à une trentaine d'années, il aura les pieds dans l'eau. Et le passé donne raison à cette théorie , comme nous le prouve ce bref historique :
Dans le passé déjà, de nombreuses tours de bois ont été construites à cet emplacement, et reconstruites pour reculer devant l'avancement de l'océan sur les dunes. La dernière date de 1752. En remplacement de cette charpente, une balise sera érigée en 1811, mais ne résistera que 10 ans. En 1830, une nouvelle tentative est effectuée et l'issue ne sera pas plus heureuse. Finalement, il faudra attendre un décret impérial du 12 mai 1860 pour qu'un projet de construction d'un phare soit envisagé. La Coubre fait partie d'un projet ambitieux qui verra alors s'ériger de nombreux bâtiments : Créac'h, Triagoz, Hourtin, Contis, le grand Rouveau et Alistro. Dans les environs de Royan seront construits les deux phares de St Georges de Didonne et la pointe de Grave.
La Coubre verra dans un premier temps une tour en bois provisoire, puis une tour en pierre de taille viendra la remplacer, et mise en service en 1895, et électrifiée cette même année. Cette tour s'effondrera à son tour
Localisation La Tremblade, Charente-Maritime
Construction 1905
Hauteur 64 m Élévation 64 m Portée 28 milles nautiques
Feux Feu blanc 2 éclats, 10 s Optique Lentille tournante 4 panneaux 1/4, focale 50 cm
Lanterne Lampe HMI 250 W
Automatisation 2000 Gardienné oui Visiteurs oui
Le phare de la Coubre est un phare situé en France sur la commune de La Tremblade dans le département de la Charente-Maritime en région Poitou-Charentes. Haut de 64 mètres en surplomb de la baie de Bonne Anse (océan Atlantique), le phare de la Coubre éclaire et sécurise l'accès à l'estuaire de la Gironde par la grande passe de l'Ouest, en facilitant le contournement des secteurs du banc de la Coubre et du banc de la Mauvaise, sur lesquels gisent de nombreuses épaves. De bien sinistre réputation, le banc de la Mauvaise, situé au large de la Côte Sauvage, est fortement déconseillé à la navigation de plaisance, du fait de la présence de hauts-fonds variables dépassant le zéro hydrographique et d'épaves, de déferlantes, de forts remous, et de courants contraires. En transit depuis l'estuaire vers le nord, il est préférable de contourner ces zones au large du Matelier Nord. Phare le plus élevé de la côte charentaise (300 marches),
il est agrémenté depuis la célébration de son centenaire, en 2005, d'un écomusée qui retrace la vie des phares dans l'estuaire de la Gironde
Un feu secondaire, abrité dans une lanterne appelé « barbette »,
s'accroche, en encorbellement, à mi-hauteur de la tour, marquant le passage de la partie du phare peinte en blanc à la partie rouge. Au pied de la tour, quatre projecteurs pour la protection des oiseaux migrateurs fonctionnent aux heures d'allumage, pour détourner leur attention. La mer continuant à ronger la côte, le phare n'était plus qu'à 200 mètres environ lors du raz-de-marée du 27 décembre 1999. La dune ayant encore reculé de 50 mètres. Le phare a oscillé mais a résisté à des rafales de vent de 218 km/heure.
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Dim 28 Juin 2015 - 8:14
le phare de CONTIS
Localisation Saint-Julien-en-Born, Landes
Construction 1863 et 1948
Hauteur 39 m Élévation 41,5 m Portée 23 milles nautiques
Feux Feu blanc à 4 éclats, 25 s Optique Fresnel 4 panneaux, focale 30 cm
Lanterne Lampe halogène 180 W
Électrification 1951 Automatisation 1999 Gardienné non Visiteurs oui
44º 05'45" N 01º 19'10" W.
Jusqu'en 1790, le plus grand des deux clochers de l'église Sainte-Marie de Mimizan sert d'amer, facilitant la navigation diurne dans cette partie du golfe de Gascogne. Il s'effondre à cette date par vétusté et manque d'entretien. Lr clocher restant
(Le plus grand des deux clochers, celui de la croisée et aujourd'hui disparu, est recouvert de bois en forme d'ardoise et sert d'amer. À cette époque, il est en vue de l'océan, avant que ne s'élève et progresse dangereusement la dune (ou tuc) d'Udos. Quand la tempête met les bateaux en difficulté en les entraînant dangereusement vers le rivage, les marins voient alors surgir le clocher de derrière la dune. De là naît le vieux dicton gascon dans sa forme locale : « Que Diou nou preserbi dou coudic de la baleine, dou cantic de la Sirène et dou clocher de Mamisan ». (Que Dieu nous préserve du chant de la sirène, de la queue de la baleine et du clocher de Mimizan). En 1790, il s’effondre par vétusté et manque d'entretien, écrasant le chœur et le transept.).
En 1856, la Commission des phares décide, sous l'égide de Napoléon III, de renforcer les dispositifs de navigations dans ce secteur par la construction d'un nouveau phare, qui se situerait à égale distance de de Biarritz et d'Arcachon. La construction du phare de Contis-les-bains, comme on dit alors, est ainsi ordonnée par décret de Napoléon III en 1860. Les travaux débutent en 1862, sous la direction de l'ingénieur-historien des sciences Frédéric Ritter. Les fondations et le corps de la colonne du phare sont en garluche. Les ouvertures et la couronne sont en pierre de Saint-Savinien. On accède à l'époque à la coupole par un escalier en fonte de 183 marches. Sa hauteur totale est de 41,5 m et la hauteur de sa focale est de 39 m.
Son éclairage est à l'origine d'une portée remarquable de 80 km. La lampe fonctionne dans un premier temps à l'huile de colza, puis tour à tour à l'huile de baleine et au pétrole.
Les travaux prennent un certain retard, en raison d'une main d'œuvre insuffisante et des difficultés techniques rencontrées. La hauteur de onze mètres de la dune sur laquelle l'ouvrage est bâti constitue notamment un obstacle. L'entreprise chargée des travaux fait faillite en 1863, les travaux sont toutefois repris par une autre et achevés. En 1873, un tremblement de terre ébranle l'édifice, provoquant l'apparition de fissures sur les murs et de fuites de mercure. En 1917, des pannes répétées du système de rotation contraignent les gardiens à le pousser manuellement. Cette situation perdure jusqu'en 1928, date à laquelle il est remplacé.
Entièrement blanc à l'origine,
le phare est embelli en 1937 et orné de deux bandes noires en forme de double vis d'Archimède par le peintre Bellocq,
afin qu'il puisse aussi servir d'amer, c'est-à-dire de repère de jour à la navigation. Il se classe ainsi dans la catégorie des phares « barber's poles » (du nom des enseignes de barbier aux États-Unis) noirs et blancs, caractérisée par deux bandes noires effectuant chacune un enroulement autour du corps du phare. La première bande noire prend naissance à la base du phare au niveau de la porte ouest, la seconde bande débute à la base du phare au niveau de sa porte est. Le 21 août 1944, l'armée allemande fait sauter la coupole avant de quitter Contis. Gabriel Brouste, entrepreneur à Saint-Julien-en-Born, procède aux travaux de remise en état qui débutent en octobre 1948. En 1950, on réduit considérablement la puissance de la lampe pour la porter à 42 km et l'on inverse le sens de rotation de faisceau, portant depuis à 23 milles nautiques (soit 43 km environ).
Son escalier rénové compte désormais 192 marches. Aujourd'hui, en plus de son code lumineux, 4 éclats en 25 secondes, sur une cadence de 4-4-4-13 secondes, le phare de Contis est le relais de systèmes de radionavigation et de télécommunication. Les gardiens du phare se succèdent jusqu'en 1999, année où il est automatisé. Le dernier d'entre eux est à l'origine d'un petit musée, dont le navigateur Titouan Lamazou est le parrain.
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Dim 5 Juil 2015 - 8:44
le phare de Biarritz
Localisation Biarritz, Pyrénées-Atlantiques
Construction 1830 à 1832
Hauteur 44,2 m Élévation 79,2 m Portée 26 milles (48 km)
Feux 2 éclats blancs, 10 s Optique Fresnel 4 panneaux au 1/4 Focale 70 cm
Lanterne Lampe aux halogénures métalliques 1 000 W Électrification 1953 Automatisation 1980 Gardienné non Visiteurs oui
Le phare de Biarritz se dresse sur le sommet de la falaise de la Pointe Saint-Martin qui semble s'avancer dans la mer. Ce site est une frontière naturelle qui sépare les rives sablonneuses des Landes et les rives rocheuses du Pays Basque. Du haut de ses 44 m, la tour blanche se situe au sud de l'embouchure de l'Adour pour marquer la proximité du port de Bayonne. Elle domine ainsi la ville de Biarritz. Les falaises illuminées
Autrefois, de grands feux étaient allumés sur les falaises (les marins puissent distinguer l'entrée du port dans la nuit). Ensuite des tours furent construites, sortes de cheminées dans lesquelles étaient allumés des feux dégageant d'épaisses fumées que les marins apercevaient du large. La tour cheminée qui portait le nom de "Tour de la Haille" (la haille était le combustible utilisé), fut construite sur les fondations d'une ancienne tour du château fort de Ferragus sur le plateau de l'Atalaye. La tour de la Haille fut détruite par les Allemands en 1943. Une seconde tour, celle-ci construite sur l'emplacement actuel de l'Eurotel, à la pointe du Hart, porta le nom de "Tour de la Humade".
Elle fut démolie en 1863. Enfin, une lanterne fut placée au sommet d'une deuxième tour du château fort de l'Atalaye. Elle servit de phare jusqu'en 1834. Des fondations à même la roche D'allure moins architecturale que celui de Cordouan, le phare de Biarritz n'en est pas moins un des plus remarquables du littoral français. La construction du phare fut amorcée en 1830 et ne s'acheva qu'en 1834. Il se compose d'une tour cylindrique et d'un soubassement octogonal ;
sa structure est faite de pierres taillées. Ses fondations s'appuient en pleine roche à l'extrémité ouest de la pointe Saint Martin, une presqu'île étroite. Le souci majeur à l'époque fut d'appuyer les fondations du phare sur le rocher qui se trouvait à 5 m de profondeur, afin d'éviter tout désordre de construction et une inclinaison de la tour. Le volume des déblais fut tel qu'après les travaux de fondations, le sol fut exhaussé d'un mètre sur tout le plateau. La base de l'édifice repose par 29 m au dessus des plus hautes marées et la lanterne à laquelle on accède par un escalier en colimaçon de 248 marches, domine de 73 m le niveau de la mer. Son feu blanc à deux éclats blancs est émis par une lampe aux halogénures métalliques de 1 000 W. Sa portée est d'environ 48 km.
Les quelques 248 marches permettent d'accéder à la plate-forme supérieure où une splendide vue sur le littoral, les arrière-pays landais et basque, jusqu'aux Pyrénées attend les visiteurs. Visible jusqu'à une quarantaine de kilomètres en mer, le phare offre une vue à 360°. Il est possible d'admirer au nord la barre de l'Adour. A l'est, ce sont les coquettes villas et les flèches élancées de la vieille Cathédrale de Bayonne. Au sud, voici Hendaye, Saint Jean de Luz. A l'ouest, des vagues se brisent sur des rochers et une foule de promeneurs profitent de la plage. (attention aux commentaires )
En attendant les nouvelles directives de mon amis Guy le prochain phare serra celui de "Le phare de Socoa"
Archer Amiral
Nombre de messages : 32581 Age : 76 Localisation : LIEGE Date d'inscription : 09/03/2012
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Dim 5 Juil 2015 - 13:09
Que celui qui n'a jamais bu me jette la première bière.
Une vie saine, au grand air et des rêves plein les yeux.
SCHOETERS CHRISTIAN Amiral
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Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mar 7 Juil 2015 - 9:00
Le phare de SOCOA.
Localisation Ciboure, Pyrénées-Atlantiques
Construction 1844
Hauteur 12 m Élévation 36 m Portée 12 milles (22,2 km) blanc 8 milles (14,8 km) rouge Feux scintillant blanc et rouge Optique Fresnel Lanterne Lampe aux halogénures métalliques 1 000 W Automatisation 1970
Gardiené non Visiteurs non
43º 23' 80" N 1º 41' 10" W
Le phare de Socoa est une maison-phare située à Ciboure. Il surplombe d’un coté les falaises de la corniche d’Urrugne, d’un autre coté le Fort de Socoa et la baie de Saint-Jean-de-Luz. Sa construction date de 1844. Il fut érigé à la requête des marins pêcheurs de Ciboure qui souhaitait construire un phare à proximité du Fort de Socoa. Il remplace un ancien phare en bois érigé en 1816 à quelques mètres du site actuel.
Il fut électrifié et revu en 1936. Comme les autres phares du port, Jacques Pavlovky serait intervenu dans cette opération.
Ce phare est une tour carrée de 12 mètres de hauteur. Sa position sur la falaise lui permet de situer à 36 métres au dessus du niveau de la mer. Le feu est visible à 12 miles.
Il est scintillant blanc et rouge. Il s'agit d'un feu à occultations (2+1) (toutes les 12 secondes alternance blanc/rouge). Depuis 1970, le phare est automatisé et n’a plus de gardien. Le phare de Socoa est situé sur le chemin du littoral de la Côte Basque,
le sémaphore de Ciboure est à proximité.
Il n’est pas ouvert à la visite. " le phare peut être ouvert pendant les journées du patrimoine".
Guy je suis en attende des prochaines étapes vers la méditerranée
Xavier MONEL Amiral
Nombre de messages : 11359 Age : 82 Localisation : 01480 MESSIMY SUR SAÔNE Date d'inscription : 23/07/2013
Sujet: Phare de Socoa Mer 8 Juil 2015 - 8:48
Bonjour Christian.
Toujours aussi complets et intéressants, tes documentaires sur les phares. Je profite de ce dernier envoi pour te demander si tu connais cette "Vigie" située sur la "côte de granite rose", à proximité du chemin des douaniers, sur la commune de Perros Guirrec (Côtes d'Armor) ? Je dis bien "Vigie" et non pas "Phare" ; ce qui n'est pas exactement la même chose, à ce que j'en sais. Cependant, je pense que tu accepteras de voir ma demande incluse dans cette rubrique. J'ai oublié son nom et malgré mes recherches sur le web, je n'ai rien trouvé. Or, sachant combien sont grandes tes connaissances en la matière et ta perspicacité ; je ne doute pas un instant que tu ne puisses me renseigner. Merci d'avance. Bien cordialement.
Nombre de messages : 7724 Age : 69 Localisation : ghislenghien Date d'inscription : 10/07/2011
Sujet: Re: les phares en mer et à terre (1) Mer 8 Juil 2015 - 9:38
Bonjour Xavier Il s'agit du sémaphore de Ploumanach
Située à 3 kilomètres du centre-ville de Perros-Guirec, symbole notoire de la Côte de Granit rose, Ploumanac’h demeure célèbre pour ses sentiers piétonniers le long de la mer, ses landes d’ajoncs et son sémaphore. Poste de Guet situé à la pointe de la Clarté à l’ouest de Perros-Guirec, il assure la communication entre les terriens et les marins depuis 1806.
Propriété de la Marine nationale, le sémaphore de Ploumanac’h dispose d’une vue circulaire et d’une mâture articulée ; il est chargé de surveiller et de réguler les activités maritimes, de prévenir des naufrages et de transmettre les informations météorologiques. Au début du XXe siècle, le sémaphore est complété par un poste télégraphique. Détruit en 1944 lors d’un bombardement allemand, il sera reconstruit en 1948.
Jusque dans les années 1960, le drapeau noir était hissé, et 2 coups de canons étaient également tirés afin de prévenir les personnes qui devaient intervenir lors d’un potentiel naufrage.Il diffuse toujours aujourd’hui des signaux lumineux du haut de sa mâture pour prévenir de la direction et de la force des vents. Des visites guidées sont organisées lors des Journées européennes du Patrimoine pour valoriser ce patrimoine maritime hors-norme, tout comme au sémaphore de Brignogan sur la côte nord finistérienne