les phares en mer et à terre (1)

Bravo r1bjl !
Bravo Christian !
Bravo Polinar !
Et bravo tous les amateurs de phares ; supporters de ce forum !
Soyez tranquilles, on en redemande ; et ce n'est pas fini ; nous sommes insatiables.
Personnellement, je pars pour 8 jours et je ne pourrai pas suivre vos périples, pendant tout ce temps.
Cela va me manquer, mais je me rattraperai au retour.
Hélas, au pied du mont "Ventoux" ; il n'y a pas de phare (mais il y a un énorme relais de radiotélécommunications).
Alors ! à Dimanche en 8, les amis ; vous allez me manquer, vous aussi...

Xavier

Hé les gars ne partez pas tous hein, moi aussi je serai absent du 28 au ?.... Mais pas pour faire du tourisme, bien qu'étant dans une chambre "D'Hôtel"! Il y aura la WIFI mais trop cher pour ça, donc absence totale du forum.

Alors, ainsi tu vas faire du vélo!!!!








un bel hôtel



Géographie


Altitude
1 911 m1

Massif
Monts de Vaucluse (Alpes)

Coordonnées
44° 10′ 28″ Nord 5° 16′ 44″ Est1

Administration


Pays
Drapeau de la France France

Région
Provence-Alpes-Côte d'Azur

Département
Vaucluse

Ascension


Première
26 avril 1336 par Pétrarque

Voie la plus facile
Route venant de Sault.

Géologie


Âge
95 millions d'années

Roches
Calcaires


Le mont Ventoux est un sommet français culminant à 1 911 mètres. Il fait environ 25 kilomètres de long sur un axe est-ouest pour 15 kilomètres de large sur un axe nord-sud. Surnommé le Géant de Provence ou le mont Chauve, il est le point culminant des monts de Vaucluse et le plus haut sommet de Vaucluse. Son isolement géographique le rend visible sur de grandes distances. Il constitue la frontière linguistique entre le nord et le sud-occitan.

Avant d'être parcourue par trois routes principales, qui ont permis le développement du tourisme vert et des sports de pleine nature aussi bien en été qu'en hiver notamment avec l'organisation de grandes courses cyclistes, de bolides motorisés ou autres défis, la montagne était sillonnée de drailles tracées par les bergers à la suite de l'essor de l'élevage ovin entre le XIVe siècle et le milieu du XIXe siècle. Ces chemins ont désormais été transformés en sentiers de randonnée, à l'instar des GR 4 et GR 9.

Sa nature essentiellement calcaire est responsable de sa vive couleur blanche et d'une intense karstification due à l'érosion par l'eau, avec la présence de nombreux pierriers dans la partie sommitale. Les précipitations sont particulièrement abondantes au printemps et à l'automne. L'eau de pluie s'infiltre dans des galeries et rejaillit au niveau de résurgences au débit variable telles la Fontaine de Vaucluse ou la source du Groseau. Le mont Ventoux est soumis à un régime méditerranéen dominant, causant parfois l'été des températures caniculaires, mais l'altitude offre une grande variété de climats, jusqu'au sommet à l'influence continentale de type montagnard, en passant par un climat tempéré à mi-pentes. En outre, le vent peut être très violent et le mistral souffle pratiquement la moitié de l'année. Cette géomorphologie et ce climat particuliers en font un site environnemental riche et fragile, constitué de nombreux étages de végétation, comme en témoigne son classement en réserve de biosphère par l'UNESCO et en site Natura 2000.

Si des peuplements humains sont avérés au niveau des piémonts durant la Préhistoire, la première ascension jusqu'au sommet serait l'œuvre, le 26 avril 1336, du poète Pétrarque depuis Malaucène sur le versant nord. Il ouvre la voie, plus tard, à de nombreuses études à caractère scientifique. Par la suite, pendant près de six siècles, le mont Ventoux va être intensément déboisé, au profit des constructions navales à Toulon, des fabricants de charbon de bois et des éleveurs ovins. Durant la Seconde Guerre mondiale, la montagne abrite le maquis Ventoux. Depuis 1966, le sommet est coiffé d'une tour d'observation de plus de quarante mètres de haut surmontée d'une antenne TDF.

Alors que l'élevage ovin a presque disparu, l'apiculture, le maraîchage et la viticulture, la récolte des champignons parmi lesquels la truffe, ainsi que la culture de la lavande sont toujours pratiqués.

En raison de ces particularités, le mont Ventoux est une figure symbolique importante de la Provence ayant alimenté récits oraux ou littéraires, et représentations picturales artistiques ou cartographiques.

+ que

Bonjour Christian.

Considérant que le Mont Ventoux est comme un phare sur terre, tant il est visible de loin, je comptais bien en prendre une photo et la mettre sur le site.
Et bien tu es encore allé plus vite que moi.
Ce n'est pas un problème ; bien au contraire.
J'aurai l'occasion de prendre des clichés dans d'autres sites.
Quant à l'ascension de ce sommet ; je l'ai faite, il y a bien longtemps et je ne pense pas que je la referai à plus de 73 ans.
Par contre, ce jour-là ; je n'ai pas eu la chance d'avoir pareille entraîneuse, devant moi.
Et, si cela avait été le cas, je ne pense pas que je me serais surpassé pour la mettre dans ma roue...
Je pars dans quelques instants, en laissant mon ordinateur à mon domicile.
Je coupe donc le contact jusqu'au Dimanche en 8.
Bien à toi, bien à tous.

Xavier

Avec la meilleure volonté du monde, je ne saurais pas le suivre non plus ou alors .

Pas besoin de la suivre, il suffit de l'attendre en haut pour la réconforter après une telle montée!

J'y suis allé au sommet, c'est assez impressionnant et on peut dire que ça souffle la haut . Montée dangereuse, car beaucoup de cyclistes descendent à fond les manettes sans faire attention. Par contre, beaucoup de tricheurs, qui montent les 3/4 en voiture, sortent alors les vélos et font le reste en pédalant et font semblant d'être "crevés" lorsqu'ils vont faire estampier leur carnet de route au sommet!! J'en ai vu pas mal dans ce cas!

le phare de Berck


Localisation Berck, Pas-de-Calais


Construction 1950
Hauteur 44,50 m
Élévation 57 m
Portée 24 milles marins

Feux 1 éclat blanc régulier 5 s
Optique Verre taillé à 4 panneaux,
focale 0,30 m
Lanterne Halogénures métalliques, 250 W
Automatisation oui
Gardienné non
Visiteurs non



En 1361, il existe un phare ou plutôt un "foïer" à Berck.
C'est un édifice carré de 6,5 mètres de haut, en grès provenant des carrières de Marquise.
Il est entretenu par du charbon de bois et des fagots.
Il est transformé vers 1600.

Un nouveau phare est construit en 1835 sur la pointe du Haut-Banc.( Il est nommé le "p'tit Eu") sur un terrain appartenant au Sieur Bailly alors propriétaire de la parcelle; ce dernier donna verbalement au conducteur Lens, chargé des travaux, l'assurance que l'Administration pouvait exécuter en toute confiance cette tour et qu'il ne réclamerait rien en échange de cet usage. On se contenta alors de cette promesse verbale mais en 1850 le nouveau propriétaire ne l'entendit pas de cette oreille et exigea une indemnité. Le service maritime local lui proposa une somme de 180 francs mais il refusa et réclama 1000 francs pour ce terrain. Cette demande fut jugée exorbitante et pour finir il fallut avoir recours à la voie d'expropriation. En juillet 1854 les jurés devant procéder à l'évaluation de l'indemnité étaient convoqués et décidaient que la somme de 500 francs correspondait à la réelle valeur des terres


C'est une tour cylindrique d'une hauteur de 20 mètres au-dessus de la mer et centré sur un corps de logis d'une hauteur de 4 mètres.
Berck devenant ensuite une station de bains de mer assez réputée, il est construit un hôpital maritime et un hospice qui gênent la visibilité des éclats lumineux du phare.




En 1868, on accole donc au premier phare une tour plus élevée, appelée phare du Haut-Banc.
C'est une tour cylindrique en brique et peinte en blanc, reliée par un couloir à l'ancien phare.



Il possède 116 marches pour une hauteur de 35,6 mètres au-dessus du niveau des plus hautes mers.
Son foyer porte à 16 milles. il utilise du pétrole. C'est un feu fixe de quatrième ordre et émet un éclat blanc toutes les cinq secondes.
Il est ensuite peint en larges bandes rouges et blanches: deux rouges et deux blanches.



En 1944, il est détruit par des bombardements. l'optique avait été mis à l'abri.


Entre 1958 et 1959 est construit un nouveau phare, premier du genre puisqu'il est composé d'un empilement d'anneaux en béton précontraint sur une idée de l'architecte Georges Toury.
Les bâtiments de service sont construits par l'entreprise Boffa et Bogio et la tour par Devlaminck, ECL de Faches-Thumesnil.
L'escalier est composé de simples travées droites et n'est pas à vis comme dans la plupart des autres phares.
Mais dès 1964, il commence à se fissurer et des suintements apparaissent. Lors des fortes tempêtes il oscille.
En 1990, il est fermé au public pour cause de travaux pour le sécuriser.


CLASSEMENT

Il est proposé en 2010 pour être classé au titre des Monuments Historiques.
22 novembre 2010 en soirée: ce phare n'est pas retenu pour être classé

Bonjours les amis des phares

Le phare de Cayeux- sur- mer



Localisation Cayeux-sur-Mer, Somme (entrée de baie de Somme)

Hauteur 28 m
Élévation 35 m
Portée 19 milles

Feux 1 éclat rouge régulier, 5 s
Optique Éclats tournants, 4 lentilles de Fresnel, focale 0.375m
Lanterne Halogénures métalliques, 250 W
Automatisation 1999
Gardienné Oui
Visiteurs Non


50º 11' 70" N
01º 30' 75" E
Le phare de Cayeux, situé dans le village de Brighton-les-Pins, mesure 31,85 mètres de haut. Mis en service en 1951, il remplace l'ancien édifice détruit par les allemands en Août 1944.
C'est une tour cylindrique en béton armé et briques.
Son feu, émis par une lampe aux halogénures métalliques de 250 W, est rouge à éclats réguliers 5s. Sa portée est de 19 milles (environ 35 km).

Historique

- De 1770 à 1780 : présence d'un feu fixe creuset à charbon sur tourelle de 9 m.
- En 1797, la tourelle est équipée d'une lanterne à cinq lampes à huile (extinction en 1835).
- Le 1er décembre 1835 : allumage sur tour métallique de 27 m sur un corps de logis. Rééquipement d'une nouvelle lanterne en 1892.



- Le phare est détruit le 31 août 1944 par les troupes allemandes.
- Un feu provisoire est mis en service le 25 avril 1947 en attendant la construction du phare actuel.
Actuel





En septembre 1951, le nouveau phare est mis en service. C'est une tour cylindrique en maçonnerie lisse, peinte en rouge et blanc. Un pavillon attenant sert de logement pour le gardien.





Il est automatisé depuis 1999. Le contrôle s'effectue du bureau de Saint-Valery-sur-Somme où il y a toujours un membre du personnel d'astreinte


Si vous passer par Cailleux S/ Mer
A voir :

Le lien avec la mer a toujours été très présent dans la vie des habitants de Cayeux-sur-Mer et ce jusqu'au début du 20ème siècle. Les traces de ce fort passé maritime sont encore nombreuses dans la ville.
La Chapelle des Marins ou « l'étoile de la mer »,




située à proximité du quartier du même nom où jusqu’à la fin des années 1940 les pêcheurs débarquaient directement leurs poissons sur la grève (appelée localement le porroi) est l'un des monuments auxquels les Cayolais sont extrêmement attachés.
Dédiée à Notre Dame de la mer, la chapelle des marins fut construite par les marins eux-mêmes à la fin des années 1850 grâce aux cotisations prises sur les parts de pêche. Ce lieu de culte permettait aux pêcheurs de faire des offrandes (les ex voto) à la Sainte Vierge pour la remercier de l'aide qu’elle pourrait leur fournir en mer ou de les avoir ramené sains et saufs au rivage.

Au 19ème siècle, le Canot de sauvetage « Amiral Courbet » était utilisé pour aller au secours des naufragés. Au début du 20e siècle, ce canot fut remplacé par  le « Benoit Champy »
https://i.servimg.com/u/f21/16/68/07/31/berck-10.jpg
conçu pour les plus redoutables tempêtes afin d'aller porter secours aux marins en difficultés. C'est armé de 12 hommes que cet insubmersible canot « voile-aviron » long de 10 mètres, bravait les flots. Après avoir secouru les marins en péril  pendant prés de cinquante cinq années, il fut vendu à l’école de voile des Glénans. Retrouvé à l'abandon et en piteuse état par un Cayolais, le « Benoit Champy »  fut totalement rénové et remis en son état d'origine par un Cayolais, amoureux du patrimoine maritime de sa commune : Henri Duthoit.


Ce riche témoignage du passé maritime Cayolais est entretenu par une association : « Les Pompons Rouges », qui ouvre volontiers les portes de leur « trésor », inscrit aux Monuments historiques, au public afin de transmettre leur passion du monde de la mer, de la pêche et de l’histoire maritime Cayolaise.

Alors René tu veux toujours être gardien de phare?