les phares en mer et à terre (1)

Pas grand choses a dire mais il faut le mettre comme il se doit avec les autres

Localisation Saint-Valery-sur-Somme, Somme

Hauteur 6 m
Élévation 9 m
Portée 9 milles

Feux feu à éclats rouges / 4 s
Aide sonore non
Automatisation oui
Gardienné non

On ignore à quelle époque a été mise en place la signalisation lumineuse des approches de la baie de Somme. Dès le milieu du XVIIIe siècle en tout cas, est attestée l'existence des feux de Cayeux-sur-mer, il s'agissait d'un phare très primitif: un échafaudage de 9 mètres de haut, supportant à son sommet un creuset en maçonnerie lequel était rempli chaque jour de charbon auquel le gardien mettait le feu chaque soir.


La côte picarde possède aujourd'hui deux phares: Cayeux-sur-Mer (Brighton) et Ault-Onival ainsi que sept feux ou amers: le Hourdel, le Crotoy, Saint-Valery et Cayeux.
A Saint-Valery-sur-Somme, sur la digue de halage, se dresse une sorte de phare miniature, il s'agit d'un feu fixe d'entrée de port (ou lanterne). Il a remplacé l'ancien feu détruit en 1944 qui était un feu fixe rouge monté sur une cabane en tôle.

D'agréables pistes cyclables tracées à l'écart des routes nous emmènent au Hourdel. A l'extrême nord de la plage de Cayeux-sur-Mer se dessine la pointe du Hourdel,( voir page 25 sur ce forum) elle est la porte d'entrée des bateaux qui veulent gagner l'estuaire de la Somme. Cette pointe qui s'avance vers le centre de la Baie de Somme, abrite ce petit port de pêche, depuis 1830.
Le premier feu du Hourdel date de 1840. En 1852, ce feu de port fixe est monté sur une potence en bois de 10 mètres. En 1905, un nouvel appareil est monté sur une potence métallique et cabane en tôle de 10, 20m de hauteur. Il est détruit, en 1944.



St Valéry


Comme nous quittons la Baie de Somme une petite vidéo s'impose:

Encore plus jolie vue du ciel

Bonjour r1bjl et bonjour chers amis de "Phares en mer et sur terre".

Me voici revenu à mon port d'attache et c'est avec grand plaisir que je prends connaissance de tous les échanges qui ont eu lieu pendant mon absence.
C'est toujours aussi captivant.
En ce qui concerne le "Ventoux", et pour répondre plus particulièrement à notre ami r1bjl, j'y suis passé pour la cinquième fois, le 23 septembre.
Et bien rien n'a changé.
Notre "phare sur terre" était noyé dans la brume, alors qu'aux alentours le ciel n'était qu'azur.
Le mistral soufflait en force ; ce qui , normalement, aurait du en chasser le traditionnel "bonnet".
La température n'était que de +1°, à 10h00 du matin...
Cependant, rien ne semble devoir arrêter les cyclistes ; une véritable file continue de fourmis s'activait déjà à pédaler sur ces pentes redoutables.
Mon cher r1bjl, j'ai eu beau écarquiller les yeux pour trouver une une "escaladeuse" dans le tenue de celle que tu as nous a montrée en photo ; rien, rien, rien !!! ...
Pourtant, j'aurais bien aimé immortaliser pareil moment et te prouver que je pouvais rivaliser avec toi en matière de photos "intimistes".
Ce sera pour une autre fois.
Bien à vous tous.

Xavier

Le Phare de Calais

Je l'avait passé... sorry



Localisation

Calais, Pas-de-Calais


Construction

1848


Hauteur

55 m


Élévation

59 m


Portée

23,5 milles (43 km)


Feux

4 éclats blancs séparés sur période de 15 s


Optique

Verre taillé à 4 panneaux,
focale 0,30 m


Lanterne

Halogénures métalliques, 250 W


Automatisation

Oui


Gardienné

Non


Visiteurs

Oui, les visites étant gérées par l'association Opale Tour



Le phare de Calais est un phare d'atterrissage. C'est une aide à la navigation pour les navires qui entrent au port, et un repère pour ceux qui croisent dans le Détroit du Pas-de-Calais, le plus fréquenté du monde.

Jusqu'au 19ème siècle, c'est la Tour du Guet qui servait de phare. Le nouveau phare s'est allumé pour la 1ère fois le 15 octobre 1848. Nous avons fêté ses 150 ans à la fin du siècle dernier.





Si vous l'observez de l'extérieur, vous apercevrez une bâtisse qui lui est accolée. C'est l'ancien logement du gardien.
Le métier de gardien de phare s'est transformé en technicien des phares et balises.
A côté du logement s'élève le phare proprement dit. Construit sur un ancien bastion militaire, sa tour mesure 51 mètres de haut. Le plan focal de sa lampe est situé à 58 mètres de haut par rapport au niveau de la mer. Aujourd'hui le phare fonctionne à l'électricité, il est entièrement automatisé.


Il vous faudra monter 271 MARCHES pour parvenir au sommet.


Le fût est orné d'une étoile. Les étoiles ont toujours servi de repères aux marins et aux grands voyageurs. Rien d'étonnant donc que le service des Phares et Balises de France l'ait choisie comme symbole.


Le phare de Calais se reconnaît à sa couleur blanche et à son manchon noir.





SUIVEZ LE GUIDE - au phare de Calais par

Bonjour Christian, Polinar, r1bjl et autres amateurs de phares.

Tout d'abord, je vous remercie de m'avoir fait découvrir l'univers des phares et de m'avoir appris à les aimer.
Cependant, une question insidueuse vient, depuis quelques temps, titiller mon esprit.
Je pose le cadre : Je suis de quart à la passerelle, en pleine nuit et je découvre les éclats d'un phare, dans mes jumelles.
Je sais (je crois, tout au moins) que les éclats de la lampe "Fresnel" me permettent d'identifier le phare d'où sont émis ces derniers.
Mais une fois que j'ai reconnu "La Jument", par exemple ; comment vais-je faire pour me frayer un passage aux milieu des écueils ?
Je pense que la carte marine du coin est indispensable.
Mais de nuit, quand on ne voit rien ; le radar ?
Ainsi, par temps de brume ; le phare dispose-t-il d'une balise radar ou d'un système palliatif ?
Etc..., etc... ; les autres questions découlent toutes les unes des autres.
Comme vous pouvez le constater, je suis ignare en ce qui concerne la navigation ; mais ce n'est pas dans le noir d'un PC ASM que l'on peut s'initier à cette discipline, n'est-ce pas ?
Je pense que vous allez pouvoir, en quelque sorte, éclairer ma lanterne et je vous en remercie, par avance.
Bien à vous.

Xavier

Bonjour Xavier
D'abord il te faut des cartes marines bien a jouret pas des vieilles d'y il y a 1 an.
Ensuite on fait une navigation en eau restrainte ( un quat spécial) avec VIGIES dans les baignoires et un bon navigateur
et ceci reprend la navigation côtière par triangulation (3 points repére sur la côte avec relever de leurs azumut te donne une position du navire).
sans oublier le radar (maintenant plus modernes)
il y a aussi la radio (écoute des infos donnés par vos sémaphores sur la situation)
voilà en 2 mots ,mais d'autres t'en dirons plus , je ne suis qu'un pont et plongeur démineur.
voilà en gros une réponse a ta question.
Je laisse a mon amis René Leurquin t'expliquer la navigation en eau restrainte.
Maintenant je retourne au champ récolter mes pommes de terre (provision hiver).

Prochain phare celui Tréport

Bonsoir et merci Christian.

Merci pour ta réponse ; le principal est dit.
La triangulation, je connais ; je n'y avais pas pensé.
Reste le problème de l'absence de visibilité, mais je pense maintenant (triangulation) que la "gonio" peut avoir un rôle à jouer.
Quoiqu'il en soit, les explications complémentaires de l'ami René, seront les bienvenues.
Moi aussi, j'ai un potager et, en ce moment, je ramasse plutôt mes derniers haricots.
J'ai renoncé à cultiver des patates, car mes enfants et petits-enfants faisaient une véritable razzia dans mes BF17, rattes, etc...
Je ne savais pas que tu avais fait ta carrière militaire dans la plongée.
J'ai passé mon 1° degré à Toulon, au cours de mon stage plongée de "Jeunnesse et Marine", en juillet 1961.
Nous avions des instructeurs du commando "Jaubert", si j'ai bonne mémoire.
Le jour de l'examen, j'ai bien failli me noyer par la faute d'un "pétochard" qui m'a refusé l'embout, alors que nous faisions "la ronde", assis à 6, par -20 mètres de fond.
Mais cela est une autre histoire.
Bien à toi

bon pour nos souvenirs militaires Xavier ;

mes restons dans nos phares
Comme dit plus haut on recommence depuis le nord; car certains ne sont pas signalés, d'où ,la liste page 13 est retenue (attention les pages )
ne pas effacer celle le la page 1 car elle vas décaler les autres .
Une autre liste serra donnée a Olivier pour rectifier les pages de situation exacte des phares sur le forum; et il y auras beaucoup de corrections( c-à - d si vous chercher un phare voir la liste page 13 qui serra régulièrement modifiée au niveau des pages )
merci de votre attention.

L O Xavier Emploi des phares pour la navigation;Tout d'abord de jour comme de nuit par bonne/mauvaise visibilité lorsqu'on navigue dans des zones de navigation comme Ouessant -chenal du four-Raz de sein etc.......  une bonne préparation du parcours est souhaitable.ex 1 les iles anglo-normandes: liste des feux avec caractéristiques jour/nuit ~route a suivre tracée sur la carte a échelle appropriée ~ action a prendre en cas de doute/mauvaise visibilité/panne de gyro/radar/log/sondeur/etc.. mais aussi vent -courant - état de la mer ~ instructions nautiques~point remarquable(alignement -pointe de cap etc..)
Un peu comme une "recette de cuisine"
Une fois sur place  prendre des relèvements régulièrement-suivre la route tracée sur la carte faire les corrections de route nécessaire pour resté sur le "track".
ex n°2 Phare gonio et signaux de brume
Endroit:St Andrew's Bay (Écosse) après l'appareillage black out des appareils de navigation le "vieux" décide de faire la navigation avec le gonio portable(voir photo) en prenant comme amer le phare de Girdle Ness situé a Aberdeen.
vu la visibilité réduite et la situation, faisons route à l'est pour nous écarté de la côte à +/- 5nm virement au 000° en prenant constamment le relèvement gonio + l'estime jusqu'au moment au nous avons le phare par le travers BB nous abattons sur 270° le vigies sont renforcées a un certain moment le signal de brume
 est entendu la course est rectifiée l'entrée du port est en vue  ~Accostage  terminé barre et machine.


Ex 3 Cross sand (côte est England) Rien ne va plus
En poste de navigation restreinte nous embouquons le Cross Sand channel; le radariste "chante" la profondeur indiquée sur l'écho sondeur 7 mètres  6 m  5 m (moment de tension sur la passerelle) 4 m le "vieux" ordonne demi-arrière puis stop-étudie la carte et donne l'ordre a l'officier de quart de reprendre la
route vers le largue. Nous mouillons a un autre endroit pour la nuit.
Rem:les instructions nautiques donnaient: les bancs de sable sont instables et peuvent se déplacés selon les conditions atmosphériques (mer forte courant etc..)donc dans ce cas-ci un "navigation sage" nous avons rebroussé chemin vu le peu de profondeur.

Salut 

Bonjour et merci Valkiri.

Tes explications et tes récits complètent parfaitement ce qu'écrivait Christian, hier.
Il en reste que la navigation reste une aventure bien compliquée, quand la côte est aussi déchiquetée qu'en Bretagne, Irlande, Ecosse, Grande Bretagne et autes...
En tout cas, ce n'est pas pour moi.
J'en retiens, quand même, que radar et gonio restent indispensables ; mais ça, je le pensais.
Et sans carte, alors là ; c'est du suicide...
Bien à toi.

Xavier

Le phare du Tréport


Coordonnées

50° 03′ 53″ N 1° 22′ 08″ E


Pays

Flag of France.svg France


Localisation

Le Tréport, Seine-Maritime


Construction

1844


Hauteur

14 m


Portée

20 milles marins (37 km)


Aide sonore

oui


Automatisation

oui


Gardienné

non



Le phare du Tréport est un phare situé en Seine-Maritime. Il est cylindrique, composé d'une tour blanche et verte et se situe en bout de la jetée-ouest de la ville du Tréport. Il marque l'entrée du port.

En 1843, lors de la visite de la reine Victoria, un tableau qui représente l'événement montre la présence d'un phare1.Il apparait également sur un croquis de 1845 du peintre anglais Joseph Mallord William Turner. En 1846, Le peintre Auguste Jugelet réalise une estampe montrant le phare dans sa première version.

En 1907, un nouveau phare est érigé, des cartes postales l'attestent












Le Phare.
Derrière la poissonnerie, commence la massive jetée en pierre de 4 mètres d'épaisseur, à l'extrémité de laquelle se dresse le phare. Le phare, c'est une tour blanche de 13;5 m de hauteur.

Une porte massive et un escalier en colimaçon conduisent à la lanterne. (On ne visite pas) La lanterne, c'est l'œil et l'indicatif du port. En dix secondes, le marin en mer voit : Lumière pendant 0,76 seconde ; obscurité 2,12 s ; lumière, 0,76 s ; obscurité, 6,36 s. Chaque phare, chaque port a un indicatif différent (des signaux différents). La portée de ce phare, signalant l'entrée du port, est de 14 milles  par temps clair.


Par temps de brume, la portée du phare diminue beaucoup et se trouve insuffisante. On fait alors marcher la sirène et, en cas de panne de cette dernière, c'est la cloche qui la remplace: deux coups brefs suivis d'un long silence (comme les coups de lumière du phare). Phare, sirène et cloche marchent électriquement et des batteries d'accumulateurs sont mises automatiquement en service en cas de coupure du secteur (du courant électrique).


le Tréport


Ville du Tréport à l'origine petit village de pêcheur situé sur le littoral de la manche et à l'embouchure de la Bresle petit fleuve côtier séparant la Normandie de la Picardie. Cette petite ville est nichée aux pieds des falaises, dont certaine atteigne 110 métre de haut (les plus hautes d'europe) . Le Tréport va connaitre un développement croissant depuis  1056 date de la création d'une abbaye bénédictine par Robert 1er comte d'Eu.

Le nom du Tréport est un nom gallo-romain: il vient du celte Traez (rivage qui se découvre quand la mer se retire) et du latin Portus.
L'Ulterior portus (port maritime avancé) était le nom donné par les romains.

A la Belle Époque fut construit un grand Hôtel Le Trianon sur les falaises, reliées par un funiculaire.
Il servit d'hôpital pour les Anglais pendant la première guerre mondiale, et sera rasé par les Allemands en 1942.
Ravagée après 7 bombardements pendant la seconde guerre mondiale, la Ville du Tréport se verra remettre la Croix de Guerre pour honorer le courage et la combativité de ses habitants.

La vocation touristique du Tréport date de 1831, année ou le Roi Louis Philippe fait construire la première villa.
Mais c'est en 1873 que la station connait un réel essor avec l'ouverture de la ligne de Chemin de Fer "Paris - Le Tréport". La Société des Chemins de Fer du Nord et de l'Ouest, dont les affiches présentent Le Tréport comme la plus jolie plage d'Europe à 3 heures de Paris amène des centaines de touristes.
Des 1936, les "trains des Congés Payés confirment l'attrait touristique du Tréport qui reste jusque dans les années 50, l'une des plages les plus fréquentées par les Parisiens. Station balnéaire classée depuis le 12 juillet 1960.

Bonjour Christian.

Les phares mènent à tout et le tréport est vraiment une bien belle petite ville.
Je l'avais oublié ; merci.
Bien à toi.

Xavier

Christian

Le phare du Cap Gris nez


Position : 50 52,2 N
001 35,1 E
Localisation : Audinghen
ESM : 23230
Construction : 1952-1955.
Hauteur : 31 m.
Élévation : 72 m.
Portée : 29 milles.
Feux : Feu blanc à éclats régu-liers toutes les 5 s.
Optique : Optique tournante en verre taillé à 2 éclats au 1/4. Focale 0,375 m.
Lampe halo de 1000W. Feu blanc à éclats réguliers 5 secondes. Portée 26 milles.
Lanterne : Lanterne métallique de Ø3 m à montants verticaux à deux rangs de vitrage cylindrique.
Aide sonore : Sirène 1 son toutes les 60 s.
Habité : non
Automat. : oui



Le phare actuel du cap Gris-Nez éclaire le détroit de Pas-de-Calais. Il fut mis en service en 1957. C'est une construction en pierres apparentes se trouvant dans le site classé (1987) des deux caps de la Côte d'Opale (cap Blanc-Nez et Gris-Nez). À son pied se trouve le CROSS Gris Nez (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage).

Le premier phare


Construction :  1837.
Allumage  : 15 novembre 1837.
Hauteur  : 14 m, puis surélevé à 24 m en 1861.
Description  :  Tour cylindrique en briques centrée sur un soubassement carré avec fenêtres et portes terminées par un arc en plein cintre. Couronnement du fût par corniches à denticules et rambarde métallique. Le phare est complété en 1869 par des bâtiments annexes accolés aux côtés du phare et comportant les salles des machines pour l'électrification.

1837 (15 novembre) : Feu fixe blanc, optique de 0,92 m de focale. Huile végétale. Pour éviter toute confusion avec le feu de Dungeness, un feu auxiliaire fixe varié par des éclats longs toutes les 2 minutes est ajouté un peu en avant de la tour principale.

1842 : Le feu est remplacé par un feu à éclats de 30/30 secondes et le fanal additionnel est supprimé.

1848 : Feu tournant à éclipses de 30 secondes en 30 secondes.

1855 : Construction d'une maison d'habitation regroupant les logements des gardiens.

1861 (18 novembre) : Feu tournant à éclipses de 30 secondes en 30 secondes catadioptrique. La mise en place d'un poste sémaphorique rend nécessaire l'exhaussement de la tour en brique de 14 à 24 m de hauteur.

1869 (15 février) : Nouveau feu, focale 0,30 m électrique à éclipses avec en plus l'optique de 1861. Electrification.

1875 : Huile minérale.

1885 (15 septembre) : Feu électrique à 3 éclats blancs groupés et 1 éclat rouge.

1890 : Construction de logements supplémentaires.

1899 (15 février) : Feu à éclats réguliers 5 secondes, cuve à mercure.

1905 : Renforcement par le remplacement des machines magnétoélectriques par des alternateurs.

1908 (septembre) : Renforcement du feu.

1912 : Mise en place d'une sirène à disque.

1924 (15 janvier) : Radiophare.

1936 : Les machines à vapeur qui servaient à l'alimentation du phare en électricité sont remplacées par des moteurs Diesel.

1940 (1er janvier) : Au Cap Gris Nez. Tour cylindrique blanche avec soubassement rectangulaire, peinte en noir à la partie supérieure et formant groupe avec un sémaphore et divers bâtiments. Feu à éclat blanc toutes les 5 s. Portée 23 milles. Optique 4 panneaux au 1/4 de focale 0,30 m. Optique double. Fonctionnement à arcs électriques. Sirène de brume à air comprimé installée sur la galerie supérieure du phare. Un son de 3 s. toutes les minutes.

1941 (janvier) : L'optique est démontée et envoyée à Saint-Nazaire pour équiper le feu de la pointe Saint-Gildas.

1944 : Le phare est détruit.



Le second phare (provisoire)


Construction : 1946.
Allumage  : 1946.
Hauteur  : 31 m.
Description  : Un feu provisoire est installé en 1946 sur une charpente métallique.

1946 : Un feu provisoire ainsi qu'une sirène sont installés sur une charpente métallique.

1948 : Nouveau radiophare.

1951 (20 août) : Une D.M. autorise les travaux de reconstruction.

1952 (novembre) : Le chantier commence et la nouvelle tour est reconstruite. Le feu provisoire est toujours en place.

1953 : Reconstruction des logements.

Le troisième phare


Construction : 1952-1955.
Allumage  : 24 septembre 1955.
Hauteur  :
Description  : Tour cylindrique en maçonnerie de pierres.

1955 (24 septembre) : Feu provisoire sur une tour cylindrique en maçonnerie de pierres de 24 m de hauteur. Nouvelle optique de 0,375 m de focale à lampe à incandescence avec deux panneaux supplémentaires de chaque côté pour une utilisation par temps de brume avec éclairage par lampes à arc formant 1 éclat régulier 5 secondes. Portée 11km.

1956 (août) : Nouvelle lanterne de Ø 4 m. (actuelle).

1958 (janvier) : Feu définitif avec le même caractère qu' avant la guerre, 1 éclat blanc toutes les 5 secondes.

1986 : Automatisation.