Marine norvégienne - Norwegian Navy

Pour moi quand tu arrive vers un terminal tu réduit ta vitesse et change de course pour sécurité

Oui Christian, justement, la frégate a bien changé de course mais sur babord !!! Puisqu'ils voulaient éviter ce qu'ils prenaient pour le terminal (en fait le pétrolier) devant eux !

L'enquête devra dire maintenant comment tout cela a pu être possible

Et voici la vitesse de tous les contacts au large du terminal environ 30 secondes avant la collision :

T = Terminal
F = Frégate : 17,1 nœuds
P = Pétrolier : 7,2 nœuds
C2 = 2ème contact : 10,4 nœuds
C3 = 3ème contact : 9,9 nœuds
C4 = 4ème contact : 11 nœuds
C5 = 5ème contact : 9,2 nœuds

femmes à la barre ?

https://www.theweek.in/news/world/2018/11/20/norwegian-warship-accident-raises-questions-on-women-in-armed-fo.html

maurice a écrit:

femmes à la barre ?  

https://www.theweek.in/news/world/2018/11/20/norwegian-warship-accident-raises-questions-on-women-in-armed-fo.html

Oui, mais une blonde.

Oui, ça a fait un fameux débat sur les réseaux sociaux, parce que là-bas le féminisme c'est quelque chose

femme a la barre (brune ,blonde, noir etc...) responsabilité de l'off de quart

Oui, le barreur, que ce soit une femme ou un homme, ne fait que suivre le cap que l'officier de quart lui a indiqué de suivre

La collision s'est passée juste après le changement de quart, et c'est donc pendant le ce changement de quart que le pétrolier à quittait le quai du terminal !

La nouvelle équipe de quart croyant toujours voir les feux du terminal devant eux alors qu'il s'agissait en fait du pétrolier qui avait quitté le quai et venait vers eux !!!

Bonjour les amis.

Après celle du "ARA San Juan" ; nous voilà au coeur d'une nouvelle enquête, avec la frégate "KNM Helge Ingstad".
Et bien, si la seconde s'avère aussi compliquée (et cela en a tout l'air) que la première ; nous allons avoir du pain sur la planche.
Ah ! les changements de quart...
C'est toujours un peu le b.....
Alors, le faire quand on rentre dans un port ?
J'ai retenu vos différentes remarques ; elles sont toutes pertinentes, bien entendu.
Cependant, je me permets d'en rajouter quelques unes (bien que je ne connaisse le dossier, que par ce qui en est dit, ci-dessus) ; ce sont les miennes et n'engagent que moi.
Quand un navire de guerre rentre dans un port qu'il ne connaît pas, un pilote monte à bord ; là, il semble bien que cela n'a pas été le cas (à Toulon, c'était le cas pour les navires de guerre, eux aussi).
La veille optique et la veille radar sont plus vigilantes qu'en pleine mer ; là, visiblement, il y a eu un manque d'attention.
L'entrée dans un port se fait à 5/7 noeuds ; pas à 17.
Enfin ; qu'est-ce que cette mise en cause d'une femme-marin, à la barre ?
Elle n'a certainement fait qu'obéir aux ordres de l'officier de navigation, comme il se doit ; comment envisager qu'elle ait pu entreprendre une telle manoeuvre de son propre chef ?
Bref, comme tous les accidents...
Amitiés.

Xavier

Salut Xaxier, ils ne rentraient pas dans un port, ils traversaient le fjord pour aller vers leur base qui se trouve à +/- 50 km de là.

Mais, comme tu dis, le fait de traverser un fjord (chez nous on aurait appelé cela "navigation en eaux restreintes") fait que la vigilance veille optique et veille radar devaient être renforcées

Alors, dans ces conditions, comment se fait-il que personne sur la frégate n'a remarqué que le pétrolier avait quitté le terminal et faisait route vers vers eux ???

Tout le monde était-il vraiment à son poste ??? Combien de personnes étaient-elles de quart sur la passerelle et dans le CIC de la frégate ce soir-là ???

Le rapport préliminaire ne mentionne pas ce genre de détail pourtant très important !

.../...

Effectivement, s'ils ne rentraient pas au port ; cela change la situation, telle que je me l'était imaginée, à tort.
Pour le reste ; ce que j'ai dit me semble rester d'actualité.
Et puis, si l'on croise la sortie d'un fjord "pétrolier" ; on doit se méfier, doublement, non ?
Reste que, à moins que je n'ai "sauté" le passage ; qui a abordé l'autre ?
Et encore, si c'est le pétrolier ; par babord, ou par tribord ?
As-tu des réponses ?
Amitiés.

Xavier

Oui Xavier,

Le pétrolier (chargé à bloc) a prévenu la frégate plusieurs fois de virer sur tribord parce qu'ils allaient se rentrer dedans ! Problème (d'après le rapport au-dessus) la frégate a vu le pétrolier sur le radar mais en visuel ils pensent que le contact à coté du pétrolier est le pétrolier, et ils pensent que le pétrolier (qui est encore tout feux allumés sur le pont) fait partie du terminal !

Et quand ils comprennent enfin que c'est bien le pétrolier qui leur arrive dessus, ils tentent une manœuvre d’évitement mais il est trop tard et le pétrolier leur dedans sur l'arrière tribord faisant une entaille de 30 mètres de long !

@VALKIRI

Francis, toi qui a été navigateur, qu'est-ce que tu penses de l'évaluation des événements de ce rapport préliminaire ?

Citation :

Une enquête et une analyse approfondies de ces facteurs nécessiteront beaucoup de travail. Cependant, l'AIBN peut procéder aux évaluations préliminaires suivantes de la séquence d'événements :

La nuit était claire lorsque le 'KNM Helge Ingstad' a navigué vers le sud le long de Hjeltefjorden, et les lumières du terminal Sture devaient être visibles de loin. Lorsque le terminal est devenu visible du «KNM Helge Ingstad», le «Sola TS» était à côté du terminal. L'équipage du «Sola TS» se préparant au départ, le pont du pétrolier était bien éclairé. À distance, il serait difficile de séparer les phares du pétrolier des phares du terminal. De plus, les phares ne se sont pas déplacés car le pétrolier était toujours à quai. Il est fort probable que ces deux facteurs aient donné tôt à l’équipage du «KNM Helge Ingstad» l’impression que les lumières appartenaient à un objet immobile.

Après le changement de quart entre 03h40 et 03h45, l’équipe de la passerelle a compris la situation. Bien que le 'Sola TS' ait quitté le quai vers cette heure-là, les feux ne bougeaient que relativement peu lorsque le pétrolier se dirigeait du sud vers le nord. L'utilisation des feux de pont par le pétrolier après le départ a également empêché l'équipage du «KNM Helge Ingstad» de repérer les feux de navigation du «Sola TS».

Lorsque le KNM Helge Ingstad ', vers 4 heures du matin, a déclaré qu’ils ne pouvaient pas virer à tribord, cela reposait sur la perception constante que les feux étaient immobiles et qu’un virage à tribord les enverrait directement dans l’objet éclairé. Ils pensaient également qu'ils communiquaient avec l'un des trois navires surveillés au nord qu'ils suivaient au radar. Ce n'est que juste après cela que l'équipage du «KNM Helge Ingstad» a appris qu'il se trouvait sur la trajectoire de collision. Il était alors impossible d'éviter une collision.

Selon l'évaluation préliminaire de l'AIBN, l'accident n'a pas été causé par un seul acte ou événement, mais peut s'expliquer par une série de facteurs et de circonstances complexes et en interaction. L’équipe d’enquête cherche à identifier et à comprendre ces facteurs. Jusqu'à présent, l'AIBN n'a vu aucune indication de systèmes techniques ne fonctionnant pas comme prévu jusqu'au moment de la collision.

salut a tous

- vitesse exessive dans le fjord
- pourquoi ne pas s'être écarter d'office de l'entrée et sortie du terminal.
- pas de réaction du post contôle de la navigation" a terre.

le seul qui intervient est le pétrolier se renseignant qui vient vers eux qui apparait puis disparait
-dans la frégate on doit bien entendre la radio branchée sur la navigation et donnant des infos.
-le pétrolier ne quitte pas le terminal sans autorisation.Il aurait pus attendre que la frégate soit passée pour sortir mais si il a reçu l'autorisation a qui la faute????
Pour ce qui est du changement de quart, c'est comme la blonde a la barre.

Bonjour Olivier, bonjour Christian.

A première vue, je dis bien à première vue ; dans cette tragédie, le seul dont la conduite paraisse normale, c'est bien le pétrolier...
Mais, comme d'habitude ; wait and see.
Amitiés.

Xavier