les phares en mer et à terre (1)

Le phare du château d'If
https://i.servimg.com/u/f18/16/68/07/31/02ba8e10.jpg

43° 17' N & 05° 20' E
se trouve à l'intérieur du périmètre de la fortification du XVIe siècle
situé à 2 km au large de Marseille.
Hauteur 17m
Feu 2 éclats blanc toutes les 6 sec situé a 27m au dessus du niveau de la mer
Portée 11 miles







Comme il n'y a pas grand chose a dire je meuble avec:

Le château d'If est construit sur un Îlot de l'Archipel du Frioul, proche des îles de Ratonneau et Pomègues dans la baie de Marseille.

C'est une fortification française édifiée entre 1527 et 1529 au centre de la rade de Marseille
43°16′47″N 05°19′31″E

Avant le château
C'est sur l'îlot d'If que fit escale en 1516 la nef portugaise qui convoyait de Lisbonne à Rome le célèbre rhinocéros indien que Manuel Ier de Portugal offrait au pape Léon X. Cet animal était en effet le premier rhinocéros visible en Europe depuis l'an 248. François Ier fit le déplacement avec sa cour pour venir le voir. De nombreux Marseillais se rendirent sur l'île pour admirer l'animal. Après quelques semaines sur l'île, la bête reprit son voyage mais le navire fit naufrage dans le golfe de Gênes. Le pape reçut bien le rhinocéros, mais celui-ci avait été empaillé, après la découverte de son cadavre suite au naufrage.



La construction
Le chantier du château d'If a démarré à la mi-avril 1529, retardé à cause du mauvais temps. La date de fin de chantier n'est pas connue. La première garnison et son gouverneur sont en place dès 1531. Une partie des matériaux de construction proviennent du siège de Marseille par les Espagnols en septembre 1524. Le lien entre le siège de 1524 et la construction du château d'If n'est pas établi. Le principal atout du bâtiment est sa situation au centre de la rade est de Marseille sur les routes de navigation les plus fréquentées. Le château d'If est la première forteresse royale de Marseille. La seconde est le Fort Notre-Dame construit après 1536 toujours sur l'ordre de François Ier. La construction d'une forteresse est un acte politique. Il s'inscrit dans le cas du château d'If dans un projet plus vaste de contrôle des côtes provençales : Marseille est au XVIe siècle « la plus belle fenêtre du royaume de France en Méditerranée du nord »



La prison
Les premiers prisonniers du château d'If sont enfermés en novembre 1540. Ce sont deux pêcheurs marseillais. Les derniers sont des prisonniers de guerre civils en septembre 1914 (Alsaciens et Lorrains). En dehors des cellules du rez-de-chaussée, dans lesquelles la promiscuité associée à une hygiène déplorable laisse aux prisonniers une espérance de vie de 9 mois, il est possible, moyennant finance, de louer une cellule au premier étage, appelée aussi « chambre passable » ou « pistole » (du nom de la monnaie servant au paiement) ; plus spacieuses, ces cellules ont généralement des fenêtres et des cheminées. Les prisonniers fortunés y étaient enfermés
Les plus célèbres prisonniers du château d'If (rééls et imaginaires)
Le commandant du Grand-Saint-Antoine, Jean-Baptiste Chataud, responsable de la peste qui frappa Marseille en 1720.


Le marquis de Sade.
Le corps du général Jean-Baptiste Kléber assassiné au Caire.
Le comte de Mirabeau, enfermé en 1774 sur la demande de son père.
L'homme au masque de fer y aurait séjourné.
Fanny Dillon, épouse du général Bertrand, en mars 1815.
et les héros du roman d'Alexandre Dumas, Edmond Dantès et l'abbé Faria

le trou de communication entre dantes et faria

Opposants républicains
120 personnes furent emprisonnées après les émeutes de 1848.
Après le coup d'État du 2 décembre 1851, le château reçut provisoirement 304 détenus en attente de leur déportation vers le bagne de Maison-Carrée (Algérie) ou celui de Cayenne (Guyane).

D'autres prisonniers politiques y furent également enfermés lors de la chute du Second Empire (1870), comme Gaston Crémieux, fusillé l'année suivante.

Une baleine
En 1870, une baleine de treize mètres est capturée aux abords de l'île. Elle est ensuite transportée au muséum du palais Longchamp où son squelette a été exposé jusqu'à la fin du XXe siècle.


Un phare et une prison musée
La prison devint finalement un simple lieu de tourisme. Des navettes font actuellement la croisière depuis le Vieux-Port.
Jusqu'en 1950, un gardien de phare et sa famille vivaient encore sur cette île.

toujours sur place ,Christian

salut Guy et les amis des phares
pour celui de Sainte Marie  = pas grand chose :
phare éteint= monument
43° 17′ 56″ N 5° 21′ 29″ E


Le phare Sainte-Marie ou « phare de la Joliette » est un phare situé à Marseille. Cet édifice construit en 1855 se situe au nord de l'esplanade de la Joliette qui marque l'entrée des bassins du Grand port maritime de Marseille.
C'est une tourelle cylindrique en pierre calcaire de 21 m sur un corps de logis en maçonnerie.
L'électrification du feu fut effectuée en 1922.
Il est désormais éteint




Comme rien a dire alors cecci comme nous sommes a Marseille


et je ne pouvais passer ceci a vous de le découvrir:

A Vos Cartes Et PASTIS

salut a tous avant de continuer,
un petit intermède avec:



prochain phare "le Planier

Bonjour Christian.

Mais quelle bonne idée tu as eue là !
A quand la prochaine sortie ?
J'ai retrouvé les mêmes sensations que quand j'étais à la barre du "Dolphin", à Brest, en 1960, lors de mon stage d'initiation à la Marine.
A cette époque, cependant, j'étais plus intéressé par les bâtiments de guerre que par les phares...
Je le regrette, mais aujourd'hui, grâce à cette merveilleuse rubrique, je suis en passe de rattraper mon retard.
Merci.
Bien à toi.

Xavier


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Christian

43° 11’ 55” N 5° 13’ 51” E

Le phare, qui a une portée de 42,5 Km (23 miles)
lampe à éclats 5 secondes 150w en 24v,
est doté, depuis 1959, d'un système de guidage par radio des navires.
Il fût automatisé par la suite en 1986.
Il abrite également une ancienne sirène à trois cornets.

Le Phare, après maintes destructions et reconstructions a été bâti en pierres de Cassis.
L'île, inhabitée, est actuellement interdite d'accès à cause de l'état de délabrement avancé des anciennes installations scientifiques et des bâtiments destinés aux gardiens du phare qui jouxtent le phare lui-même.
Le premier phare, rendu nécessaire en raison du danger permanent des récifs qui affleuraient à certains endroits à moins d'un mètre, "fut édifié en 1320 à la suite d'une ordonnance de Robert d'Anjou, roi de Jérusalem et de Sicile, ordonnant à chaque patron de barque accostant Planier d'y apporter 100 pierres pour la construction d'une tour. Au sommet de cette première tour haute de 12m50, on brûlait des branches de pin et du charbon de terre amenés du continent."

En 1774, un nouveau phare, une tour génoise d'une hauteur de 20 mètres, fut érigé. Le feu était constitué de 14 lampes à huile placées au foyer de réflecteurs en cuivre argenté. La consommation était d'un litre d'huile de colza par heure. Malheureusement l'argenture des réflecteurs supportait mal l'air marin et la pollution due à la combustion. On envisagea alors d'utiliser des lentilles. Mais ce n'était pas évident. D'une part, des lentilles de grand diamètre (1m) à très forte courbure (focale de 1m) étaient irréalisables, mais elles se seraient vraisemblablement cassées à proximité de la source de lumière (et donc de chaleur).
C'est donc en 1819 qu'une invention d'optique révolutionna l'éclairage des phares : les lentilles de Fresnel. Augustin Fresnel eut l'idée de juxtaposer des lentiles annulaires concentriques, sous forme d'échelons décalés, formant une lentille ultramince segmentée, moins sensible à la chaleur, et de très bonne qualité optique. "Chaque élément annulaire de la lentille a un rayon de courbure différent et un centre de courbure propre, ce qui permet de supprimer l'aberration sphérique".Fresnel, nommé responsable de l'eclairage des Côtes de France, décide de construire à Marseille un phare de "premier ordre", doté de 16 demi-lentilles.
Une troisième tour de 36 mètres est alors construite à partir de 1825. Fresnel ne verra jamais ce phare fonctionner. Il meurt en 1827 de la tuberculose.
L'électrification amena la construction d'une quatrième tour de 58 mètres en 1876, toujours avec l'optique de Fresnel, qui donnait des performances exceptionnelles.


On sait que le phare actuel, complètement automatisé aujourd'hui, est en fait le cinquième phare, les allemands ayant détruit totalement le phare du Planier quelques jours seulement avant la libération de Marseille.
Mais, ce que l'on connaît moins, c'est comment l'optique de Fresnel, elle, fut sauvée, grâce à... un ingénieur allemand, militaire. Comme le rapporte Yvon Georgelin (revue Marseille, No 181, 1997), en décembre 1942, un mois après l'invasion de la zone libre, Monsieur Grand, directeur du Port,et Monsieur Peltier, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, furent contactés par un capitaine de frégate allemand chargé des Phares et Balises en zone occupée. Cet officier de la marine allemande leur demanda de visiter le phare du Planier. Ce commandant allemand n'était pas un officier de carrière, mais un ingénieur civil du service des phares en Allemagne, mobilisé. Il leur expliqua que l'optique constituait un très bel ensemble dont deux exemplaires seulement existaient en France avant la guerre : celui du cap Griz-Nez, que les Français avaient fait sauter lors de leur retraite, et celui du Planier, qu'il fallait absolument démonter et mettre à l'abri en le remplaçant par une optique de fortune, avant l'arrivée de contingents plus importants de la Wehrmacht et notamment des SS qui feraient tout sauter. Il laissa même son numéro de téléphone à Paris pour être prévenu en cas d'incident. Grâce à cet ingénieur allemand, l'ensemble optique du Planier put être mis à l'abri dans le Lubéron, aux environs de Cucuron, où il fut retrouvé intact à la libération.

Depuis, le pauvre phare reste bien seul. Automatisé en 1992, abandonné de ses gardiens, il a connu une éphémère seconde vie grâce à une association de plongeurs qui y a investi temps et argent, avant de succomber à une multiplication de procédures préfectorales et municipales peu reluisantes). Malgré les propositions de réaménagement proposés par le journaliste Jean Kehayan pour en faire un symbole de Marseille, ville d'immigration, aucun projet ne voit le jour. Enfin classé monument historique, il a été immédiatement interdit d'accès par la municipalité depuis fin 2004. Son accès est aujourd'hui grillagé. Le phare est emprisonné, mais, grâce à l'optique de Fresnel, il brille chaque nuit.












Le messerschmitt de l'ile du Planier

Bonjour et.. merci Christian, merci Polinar.
Aujourd'hui, nous sommes tout particulièrement gâtés.
A bientôt et "Bon vent".

Xavier

Le phare 'Sauðanesviti nyrðri

Islande
Localisation Norðurland vestra
Construction 1934
Hauteur 10,5 m
Élévation 37 m
Feux 3 éclats blancs ou rouges 20 s
Gardienné Non
Visiteurs Non
66°11'13.1''N - 18°57'02.9''W



Le phare de Skagatá (en islandais : Sauðanesviti nyrðri) est un phare situé sur un cap à 5 km au nord de Siglufjörður, dans la région de Norðurland vestra.


Phare Sauðanes (Sauðanesviti nyrðri) à l'ouest de l'embouchure de la Siglufjörður dans le nord de l'Islande en juin 2008. Il est un des plus beaux et des plus idylliques phares situés de l'Islande à notre avis. Pour l'atteindre, on laisse la rocade mieux encore à l'est de Varmahlið et se met en marche la route 76. Puis suivez la route 76 peu avant le tunnel avant de Siglufjörður. Le phare est bon d'être vu de la route et d'un gravier chemin descend abruptement il œuvres depuis 1934, hauteur de construction 10,5 m, hauteur de feu 37 m, plage de lumière blanche 16 sm - rouge 12 sm, caractéristique [Fl (3) WR 20 s] trois clignote toutes les 20 seconde

L O Très beau phare et photo mais aussi très peu "vu" par le personnel navigant de la F.N.
La partie sud de l'Islande elle était plus fréquentée lors des campagnes de Garde-Pêche
comme l'exemple ci-dessus.
L'escale de Reykjavík; la course finale- direction partie sud-ouest de l’ile avec le phare de Grindavik comme point de repère 

et le phare (couleur orange)


Salut 

L O Pour Xavier
Je ne connaissait pas le Dolphin.
Voici une photo de ce "beau" voilier

Merci aux Cols bleus et pompons rouges ~ légende de la photo prise d'un hublot du Richelieu en 1963
Salut