les phares en mer et à terre (1)

le phare de Fort de bouc



Localisation Martigues, Bouches-du-Rhône
Construction 1840
Hauteur 28,5 m
Élévation 32 m
Portée 13 milles marins
Feux 2 occultations 6 secondes (7 secteurs colorés:blanc-rouge-vert)
Optique d'horizon
Lanterne Lampe halogène 90 W
Automatisation oui
Gardienné oui
Visiteurs oui

Le phare du Fort de Bouc est aménagé sur la tour d'un ancien fort, situé sur l'îlot de Bouc, à l'entrée du canal de Caronte reliant la mer Méditerranée et l'étang de Berre


Connu sous les noms de Caserne Suffren de Martigues et fort Vauban,

Située en bordure de mer, la commune de Port-de-Bouc est créée le 2 septembre 1866 par détachement de Fos et Martigues. Elle se trouve actuellement au coeur de la zone industrielle de Martigues, dans le grand port pétrolier de Lavéra.


Le Fort de Bouc est propriété de la commune de Martigues. Connu également sous les noms de Caserne Suffren de Martigues et fort Vauban, le fort de Bouc est situé sur l'ancien îlot de Bouc, à l'entrée de l'étang de Caronte qui relie la mer méditerranée à l'étang de Berre. Élevé sur la rive sud du Passe qui traverse Port-le-Bouc, le fort est rattaché à la terre depuis le comblement du canal de Canevielle.

 
A l'origine, au XIIe siècle, il s'agit d'une simple tour carrée en pierres apparentes veillant sur l'abri naturel de Bouc et de Martigues. En 1536, Charles-Quint envahit la Provence et charge l'amiral génois Andréa Doria d'enlever l'îlot et le fort. Défendue vaillamment par les Martégaux, la place reste invaincue. Au XVIIe siècle, Richelieu fait enfermer de nombreux prisonniers politiques au sein du fort, dont Laurent de Coriolis, Président du Parlement d'Aix, coupable de s'être rangé aux côtés de Gaston d'Orléans, et qui finit ses jours au sein de cette prison d'État en 1644.



Sur ordre de Louis XIV, Vauban améliore l'ouvrage en 1664 en flanquant la tour de puissants remparts. La citadelle est désormais une fortification bastionnée, dotée d'un système de défense caractéristique qui supprime les angles morts et les secteurs sans feu.


Le fort est remis au ministère de la Guerre le 1er juin 1932, avant d'être occupé par le service des Phares et Balises. Lors du second conflit mondial, les troupes allemandes s'installent au sein du fort pendant l'occupation.





La tour de la citadelle est aujourd'hui surmontée d'une tourelle cylindrique accueillant un phare haut de trente-deux mètres, électrifié depuis 1936 et perpétuant ainsi la mission des anciens farots moyenâgeux.


Un petit mot sur PORT DE BOUC





Port-de-Bouc était originellement un hameau de la commune de Fos. C'est Napoléon Bonaparte qui ordonne en 1805 l'aménagement du port et de la ville, par décret impérial ; mais en 1820, seule la jetée est achevée, et les plans établis ne seront jamais réalisés. Alexandre Dumas, qui visite le site en 1834, n'y trouve que « trois maisons dont deux étaient fermées faute de locataires, et dont la troisième [était] transformée en auberge »4.

Le 2 septembre 1866, Port-de-Bouc est devenue une commune.

Embrassant la mer, la ville affirme sa vocation industrielle et maritime, elle devient terre marine. L’art des bateaux, de la transformation des énergies issues de la mer a trouvé son port d’attache.

En 1850 pour le développement du port de commerce, ainsi que des activités industrielles telles que les salins, l’usine à plomb, nous sommes en 1876 pour l’installation de la sècherie de morues Cabissol de la Lèque, nous sommes en 1894 pour l’ouverture de la raffinerie de pétrole “La Phocéenne”.

En 1899, à la porte du XXe siècle les chantiers et ateliers de Provence, spécialisés dans la construction navale s’implantent à Port-de-Bouc. Quelques années plus tard, deux usines de produits chimiques, Saint-Gobain et Kuhlman, choisissent elles aussi Port-de-Bouc.

En été 1947, un évènement marque à tout jamais la ville de Port-de-Bouc : 4 500 passagers de l’Exodus, survivants de la Shoah, restent parqués pendant trois semaines à bord de trois bateaux cages de la marine britannique dans la rade de Port-au-Bouc. Bras de fer entre deux nations, la France et l’Angleterre, une chaine de solidarité est organisée par les Port-de-Boucains autour des réfugiés et la France refuse de forcer les passagers rescapés des camps de concentration de la 2de guerre mondiale à descendre des bateaux, passagers qui devaient à la base rejoindre la terre de Palestine. Ses réfugiés furent transférés par les Anglais de nouveau dans des camps de déportés en Allemagne ! Ce n'est qu'en 1948, après l'établissement de l'État d'Israël, qu'une première partie des passagers de l'Exodus


parvint en Palestine.
Ancien site de Saint Gobain. En fond le quartier des Aigues douces, représentatif de l'essor de la population dans les années 60.

Durant cette période, la population augmente et se diversifie. Elle acquiert là son statut de ville hospitalière. En 1966, la ville enregistre 14 000 habitants de tous horizons : Français, Espagnols, Maltais, Italiens, Grecs...

Première fracture, survenue en 1966, les chantiers navals qui ont forgé l’identité de la cité, dont les rues aujourd’hui encore portent des traces indélébiles, ferment leurs portes. Un avènement économique majeur qui déstabilise toute la ville. Deux mille emplois disparaissent alors.



Le cargo bananier Fort caroline en construction



Dans les années 70 toute la région vit dans la perspective du gigantesque complexe industriel de Fos-sur-Mer. On s’attend à la création de milliers d’emplois, des sidérurgistes lorrains arrivent dans la région, décidés à contribuer au développement promis.

Port-de-Bouc dispose de réserves foncières, et poussé par les autorités nationales fait face à l’arrivée de 7 500 nouveaux habitants en construisant des infrastructures d’accueil. Cet espoir-là pour la ville et pour l’ensemble des familles n’aura duré que quelques années.

La désillusion survient en 1975 avec l’arrêt du développement de la Z.I. de Fos, suivi de près par la crise de la sidérurgie qui frappe aussitôt les unités de Solmer et d’Ugine Acier.
Le "Port Renaissance", port de plaisance qui marque l'orientation vers les activités tertiaires de la ville.

Unique criée publique de toute la région PACA pour la vente du poisson, ses deux ports de pêche accueillent une importante flotte de chalutiers. D’autant que la ville a introduit l’implantation de sociétés de transformation des produits de la mer.

Voisine des activités liées à la pêche, la plaisance ; le port abrite des bateaux venus de toute l’Europe.

La requalification urbaine entreprise depuis une dizaine d’années a donné un nouveau visage à Port-de-Bouc.Tout en améliorant le cadre de vie des Port-de-Boucains, l’attractivité de la ville s’est renforcée.

le d'Entrecasteau construit a Port de bouc

Christian

  De la lecture intéressante,
POUR SUIVRE

Et ensuite,n'étant pas là demain,car petite croisière sur la Moselle luxembourgeoise et Bernkastel en compagnie de qq valeureux Liégeois 

Bonjour Christian.

Jamais il ne me serait venu à l'idée que le d'Entrecasteaux, ou tout autre aviso, puisse avoir été construit à Port-de-Bouc.
Tu es vraiment bien informé.
Merci pour le renseignement et pour tous les détails que tu nous as donné, aussi, sur le phare du Fort-de-Bouc.
C'est vraiment très intéressant ; et puis, les photos sont superbes.
Bonne journée et bon vent.

Xavier

Bonjour Polinar.

Merci, à toi aussi, pour le Cap Couronne et le Chateau d'If et, bien entendu, pour la splendide photo Phare-Hermione...
Bonne promenade fluviale.
Ce n'est pas une sortie en mer : mais, ma foi...
Bon vent, quand même.

Xavier

belle photo du petit minou
le phare qui cache un autre
bien vu de l'auteur et bon photographe



a comparer



Guy a son aise!... on est en vacance!....

Ces deux photos se complètent à merveille et puis, elles sont bien belles, toutes les deux.
Cependant, je pense qu'il fallait bel et bien ajouter la seconde à la première.
Personnellement, je ne suis jamais allé au "Petit Minou".
Par contre, j'ai passé 2 fois le "Goulet" ; mais c'était en 1960 et, dans ma mémoire, je n'arrive pas à me souvenir qu'il y avait 2 constructions.
Mais il me semble bien, en revanche, que ce sont les "Tas de Pois" qui sont en fond de tableau sur le deuxième cliché ?
Bien à vous deux.

Xavier

L O Très belle photo du petit minou qui nous annonçait a l'époque ou nous allions régulièrement à Brest que l'arrivée  était imminente ;Tour César ,Tour César , ici le bâtiment de guerre belge  xxxxxxx OR?? par le travers du petit minou Demandons instruction poste amarrage over  ..........


voir la carte




Salut  

une petite parenthèse qui n'a rien a voir avec les phares

Comme notre amis Guy le photographe du forum et son épouse fond un trip en Moselle et sur la Moselle
il se doit un rècap de cette merveilleuse région:

La Moselle est une rivière qui prend sa source en France, à Bussang, dans le massif des Vosges, borde ensuite une partie du Luxembourg et rejoint le Rhin à Coblence, en Allemagne.

Sa longueur totale est de 560 km : 314 km en France, 39 km faisant frontière entre le Luxembourg et l'Allemagne, et 208 exclusivement en Allemagne.

Autrefois, la Moselle se jetait dans la Meuse à hauteur de Pagny-sur-Meuse, en France. Cela explique son nom latin de Mosella, petite Meuse. La « capture » de la Moselle a eu lieu au début de l'ère quaternaire. À hauteur de Toul, la Moselle a été détournée de son cours par un affluent de la Meurthe : depuis lors, elle rejoint le Rhin. Son parcours tortueux est souvent connu sous le nom de boucles de la Moselle. Les pentes de rives allemandes sont plantées de vignes qui produisent un vin blanc très réputé (vin de Moselle).

C'est un cours d'eau au débit régulier, aisément navigable. Mais les mariniers doivent montrer beaucoup d'adresse pour piloter les lourds trains de chalands à travers les boucles et les méandres.



Bon trip a vous

 Christian,une activité régionale vu excursion en car et prise en charge très "provinciale"
D'où pas  de grandes invitations.
Nous retrouvons la Marie-Astrid,tout comme l'année passée

Le phare de Cap Couronne


Localisation Martigues, Bouches-du-Rhône

Construction 1867 et 1959

Hauteur 33 m
Élévation 36 m
Portée 20 milles marins

Feux tournant à éclats réguliers rouge/3 s
Lanterne lampe halogène 650W
Automatisation oui





• 1er phare
C'était une maison-phare, construite en 1867, comportant un feu à éclipses de 20 en 20 secondes érigé sur une tourelle carrée et corps de logis de 11,60 m de hauteur.
Le feu fut, tour à tour, un feu à éclats rouges / 5 s en 1904 ; 2,5 s en 1937 et 3s en 1955.
Délabré, après la construction du 2° phare, il fut démoli en 1963.


• 2e phare :
En 1960, allumage d'un feu à éclat rouge en 3 s (L=0,2s, Obs. 2,8s), sur une tour cylindrique en béton armé sur soubassement de 33 m de hauteur.

Comme toujours, très intéressant, belles photos, continue Christian