les phares en mer et à terre (1)

De retour chez nous

le phare de port en Bessin



feux de port,

feu antérieur d'alignement, sur la falaise de l'Ouest

*1856 : potence en bois de 8m,
* 21 juillet 1905 : feu fixe blanc sur cabane et montants en fer à 11m de l'ancien corps de garde des Douanes,


En 1928 essai d'un nouveau signal sonore émettant un pinceau sonore tournant, le son est concentré en faisceau,

* 1936 : feu blanc 3 occultations toutes les 12 secondes et électrification.



feu du môle, à lextrémité du môle Est,

* avis du premeir juillet 1967 : feu rouge à occultation toutes 4 secondes sur un pyline métallique rouge de 10m de hauteur,


feu du môle Ouest, à l'extrémité du môle Ouest,

* avis du premier juillet 1967 : feu vert à occultation,
* avis du 12 juin 1976 : feu à éclats blanc et vert toutes les 4 secondes sur un pylone vert de 9m de hauteur.

feu postérieur d'alignement, à 204° et 72 mètres en arrière du précédent au bord du chemin de Huppain,








* 20 mars1854 : feu fixe blanc dans la lucarne de la maison du gardien

*février 1860 : nouveau feu fixe blanc ou rouge quand il y a moins de 3,50m d'eau dans le chenal,

* 1924 : nouveau feu fixe blanc renforcé,

* 1936 : feu blanc 3 occultations toutes les 12 secondes et électrification,





LE SAVIEZ-VOUS

Bonjour Christian.

Encore une bien belle "page" sur Port en Bessin et illustrée de jolie façon par ces trois petits films.
Et puis, tu donnes libre cours à ce que je crois être une gourmandise bien naturelle, chez toi, et que tu nous fais partager pour notre plus grand plaisir
Comme quoi, les phares mènent à tout.
Merci. pour tout.
Bien à toi.

Xavier

Bonjour Xavier
Merci pour ton commentaire
J'aime la mer et ses ressources

Re : Christian.

Moi aussi ; c'est bien pour cela que je regrette tant d'en être si loin...
Bonne journée.

Xavier

Le Phare de Sénéquet



Localisation: Gouville-sur-Mer, Manche

Construction: 1857

Hauteur; 17 m

Élévation: 23 m

Portée: 13 milles marins

Feux: fixe à 3 éclats groupés normaux

Lanterne: Lampe halogène 180 W

Automatisation :oui

Gardienné:non

Visiteurs: non


Le phare du Sénéquet se trouve sur le rocher du même nom à 3,8 km au large de Gouville-sur-Mer. C'est une construction en pierres apparentes peinte en blanc, avec soubassement et lanterne en noir.

D'abord simple tourelle de balisage dépourvue de feu , le site sera transformé après le naufrage (sans perte de vies humaines) de l'aviso à roues l'Antilope qui s'éventre par temps de brouillard juste à côté du Sénéquet le 14 décembre 1858 en se portant au secours d'un voilier de commerce en difficulté devant Carteret.(Voir art plus bas ***)


Historique Une tourelle tronconique en moellon est érigée sur le rocher en 1857. La DM du 23 avril 1859 approuve l'installation d'un feu au sommet de cet ouvrage.
- 20 février 1861 : allumage
- 28 avril 1942 : optique détruite.
- 1948 : rallumage du feu, 3 occultations toutes les 12 secondes, secteurs blanc et rouge.
- 1981 : feu 3 éclats toutes les 12 secondes, secteurs blanc et rouge.
Modification du phare en : 1981
La lanterne est remplacée par un fanal à entretien extérieur. focale O, 10 m.

Description : Tour cylindrique en maçonnerie de pierres apparentes. La lanterne et le soubassement sont peints en noir. Corniche soutenant une balustrade à dés. Embase en fût de chêne. Jetée.

- Description technique :
1ère optique : 20 février 1861 : feu fixe rouge de 3ème ordre de focale 0, 50 m.
Autres optiques : 5 août 1897 : feu blanc et rouge à 3 occultations 18 secondes de 3ème ordre. focale 0, 50 m. 01 novembre 1938 : feu 3 occultations toutes les 12 secondes, feu alimenté par le propane dans un réservoir de 800 litres.

Combustibles :
Huile végétale : 1861.
Huile minérale : 1875.
Gaz : 1938.
Vapeur pétrole : 1905 - 1948.
Electrification : 1981 (Aérogénérateur et solaire).
Automatisation : 1981.

Etat actuel :

phare modifié par le démontage de sa lanterne. Fanal universel Ebar 6000E focale 0, 10 en verre moulé. Lampe halo 180w. Feu fixe à 3 éclats groupés normaux. Aérogénérateur. A l'intérieur, toutes les boiseries et les décorations ont été détruites. MUR ciment.


*****Le naufrage de l'Antilope

La Biche, packet boat, ou bateau de dépêches, chargé de transporter le courrier à travers le Pas de Calais, fut racheté en 1855 par la Marine Impériale qui en fit un aviso, rebaptisé l'Antilope, affecté à la section navale de Granville, et chargé d'une mission de garde-pêche.
Le 14 décembre 1858, en début d'après-midi, L'Antilope était au mouillage des Huguenans aux Iles Chausey.




Il reçut l'Ordre de porter secours au plus vite possible au brick de commerce Le Souvenir, annoncé en perdition au nord de Carteret.
En milieu d'après-midi, l'Antilope, sous les ordres du lieutenant de vaisseau Charlemagne, talonna sur un haut-fond, près du sud de Senequet.

A minuit le capitaine abandonnait son bâtiment, qui ne sera pas renfloué. Il n'y eu aucune victime. Les naufragés furent recueillis et hébergés à Coutainville le temps de se remettre.
Les raisons du naufrage ne sont pas encore élucidées (brume tenace, déréglage des compas, équipage un peu 'chauds' (un mio bu...).
On arrive à distinguer le volume d'une chaudière, le vilebrequin qui porte encore à ses extrémités les moyeux des roues à aube.

Bonjour Christian

En voilà, enfin, un qui a les pieds dans l'eau ; tout au moins, à marée haute.
Je suis passé à Goutainville, il doit y avoir 4/5 ans, mais je n'en ai gardé aucun souvenir.
Sans doute, est-ce que tu (vous) ne m'avais (aviez) pas encore fait partager ta (votre) passion.
A marée basse, on redécouvre bien des vestiges ; à preuve, ton petit reportage.
Tant d'années ont passé ; et pourtant...
Merci et bonne journée.

Xavier

Bonjour Xavier
(normalement en MP)
Mais...!!!
Connais tu cette armoiries ???
rien a voir avec les phares
réponse en MP pour ne pas faire de mélanges d'infos


la réponse serra éditée dans "DIVERS"

ici deux phares


1-le phare du Ronquet


 49° 00’ 1” N       01° 38’ 1” W






La tourelle du Ronquet, située à 3 M de la pointe d’Agon, signale une roche isolée de 11 m. Simple destination de promenade ou lieu de pêche, cet amer, qui parait pourtant assez éloigné de la côte,  a la particularité d’être accessible … à pied aux basses mers des grandes marées..

La tourelle du Ronquet est située au large de la Pointe d’Agon. A l’origine, elle devait supporter un abri pour les naufragés, tout comme la tourelle du Loup.



Cette tour conique, noire avec une bande rouge, signale une roche isolée de 11 m.



Elle est à présent équipée d’un feu, 2 éclats 6 secondes [1 ; 1 ; 1 ; 3], d’une portée de 6 M pour le secteur blanc (293°-100°) et de 4 M pour le secteur rouge (100°-293°), qui couvre les bancs s’étendant au sud de la pointe d’Agon.



Navigation




La tourelle de Ronquet sert de marque de parcours pour une régate organisée tous les ans depuis des décennies par l’ANH, le club de voile d’Hauteville sur Mer.



C’est une agréable destination pour une courte ballade, à condition de prendre la précaution de bien contourner le banc de sable qui prolonge la pointe d’Agon (c'est-à-dire de ne pas bifurquer avant d’avoir atteint la bouée de chenal verte n°1).



Les courants étant assez importants, il est conseillé d’être attentif à sa route. Toutefois, l’eau est en général très claire et les hauts-fonds bien visibles.


2- Le phare de la pointe d'Agon



Localisation: Agon-Coutainville, Manche
Construction: 1856
Hauteur: 9 m
Automatisation: oui
Gardienné: non
Visiteurs: oui


Le phare de la pointe d'Agon fut construit dès 1856 sur l'emplacement d'un ancien fort détruit en 1776 par une forte marée qui défendait l'entrée du havre de Regnéville-sur-Mer.
Le phare fut lié au trafic annuel de plus de trois cents navires tant français, anglais que norvégiens. L’établissement d’un phare à cet endroit fut décidé en 1848. Les marins risquant de ne pas repérer le port de Regnéville durant les nuits sans lune.




Construit en moellons et pierres de taille du pays, couvert de zinc pour résister au vent, il assure depuis 1856 le repérage pour les marins. La communication étant difficile par mer et par terre, il fut nécessaire d’y adjoindre une habitation pour loger un gardien.


Selon un témoignage du début du 20e siècle (le capitaine Le Roi, regnévillais et plus de vingt fois cap-hornier), la pointe d'Agon s'étant considérablement étendue vers le sud au fil des ans, les navires qui entraient ou sortaient du havre de Regnéville passaient, avant la guerre de 1914-1918, à moins de cent mètres du phare. Maintenant, la passe est à un bon kilomètre plus au sud.



Merci au pilote du drone
Belles images et il ne faut pas rater la marée

Depuis le début du XXe siècle la pointe d'Agon s'est étendue et désormais, cette maison-phare ouverte dans le cadre de certaines visites guidées ou expositions, se trouve à plus d'un kilomètre de la passe maritime. Il est classifié comme un feu et non comme un phare

Bonjour Christian.

Là encore, je n'ai gardé aucun souvenir de ce phare.
Dorénavant, il faudra que j'immortalise tous ces sites par une photo.
Heureusement que tu es là pour nous remettre dans le coup.
Remarque : c'est fou, quand même, le travail de la mer ; ce qu'elle prend à un endroit, elle le restitue à un autre.
Ici, elle restitue...
Bien à toi.

Xavier

Le phare de la Balue à Saint Malo

Coordonnées géographiques
48°37,597’ N - 02° 00,237’ W (WGS 84)


Hauteur de la tour : 36.60 mètres
Feu : feu directionnel fixe vert, lampe : 250 watts
Optique : optique de direction
Portée : 25 milles



Description
Le phare de la Balue constitue un alignement pour l’accès au port de Saint-Malo avec le phare du Grand Jardin (chenal de la petite porte) et avec le phare des Bas-Sablons (chenal intérieur).

Historique

Premier phare


Le phare est construit en 1867. Son altitude est de 50 mètres au dessus du zéro des cartes, sa hauteur au niveau de sol est de 36 mètres.
Alimenté au départ par l’huile végétale (1868) puis par l’huile minérale (1874/1875), son feu fonctionne au pétrole dès 1907. Il est électrifié en 1926.

Deuxième phare
Détruit en 1944 par les Allemands, il est reconstruit dans sa forme actuelle en 1948. Le nouvel ouvrage est constitué d’une tour carrée de couleur grise et dont le sommet s’élève à 36.6 mètres et 74.06 mètres du zéro des cartes.


Il supporte un feu de direction vert intense.
L’optique a une focale de 0.50 mètre, la puissance de la lampe est de 250 watts/220 volts halogène dont l’intensité lumineuse est d’environ 900.000 candélas et sa portée de 25 milles. Le feu de secours : 40 watts /12volt fonctionne sur batterie.
Le système radioélectrique Sylédis installé dans le phare est supprimé le 10 février 2000.
Le poste de gardien est supprimé en 1975.
Il est télécontrolé de la subdivision des phares et balises de Saint-Malo.

Bonjour Christian.

Je ne peux résister au plaisir de t'adresser (aux autres amis, aussi) une dernière photo du phare de la "Pietra", sujet maintes fois traité ; après, je la classe.
Elle a été tirée cet été, par mon fils aîné, au départ de l'Ile Rousse, du pont du "Mega Express" de "Corsica Ferries".
Vraiment, comme beaucoup de paysages en Corse, ce lieu est magique...
Bien à toi.


Xavier


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Merci pour cette belle photo Xavier

le phare de la Pierre-de-Herpin


48°43,766’ N - 01°48,904’ W (WGS 84)


Hauteur de la tour : 23.77 mètres
Feu : feu blanc à deux occultations toutes les six secondes, lampe de type halogène 90 watts pour le feu principal.
Portée : 13.6 milles


Le phare de la Pierre de Herpin indique l’entrée de la baie du Mont-Saint-Michel. Il est construit sur la roche de la Pierre de Herpin au Nord-Est de la pointe du Grouin, sur la commune de Cancale. La tour est cylindrique en pierre de taille. L’embase " en fût de chêne" offre une meilleure assise et une grande résistance aux vagues.




La construction du Herpin, approuvée le 25 octobre 1864, ne commencera qu’en 1876. Il est exactement du même modèle que le premier phare du Grand Jardin. Mais contrairement au phare du Grand Jardin, il n’a pas été détruit durant la seconde guerre mondiale.
Le phare est allumé en 1882 après six ans de travaux et de conditions difficiles d’accostage qui nécessitent la construction d’une digue avec un petit chemin de fer pour le transport des pierres.


En 1909, une corne de brume est installée ; elle est remplacée par un signal sonore en 1932.
En 1940, pendant l’occupation le phare est fermé. Seule une visite bimensuelle d’entretien est assurée.
En 1954, la commission des phares obtient la suppression du signal sonore dans le but de réduire la consommation d’énergie. Ce n’est qu’en 1964, après de nombreuses interventions, que la sirène de brume est remise en service.
En 1970, le feu, à l’origine à l’huile puis à la vapeur de pétrole, est électrifié.


La puissance de la lampe est de 150 watts pour le feu principal et de 40 watts pour le secours.
Le feu du Herpin est à 2 occultations (L=3s Obs=1s L=1s Obs=1s total =6s) et d’une portée de 17 milles.
Actuellement le phare de la Pierre de Herpin fonctionne avec une lampe de type halogène 24 volts 90 watts pour le feu principal et une lampe de type halogène de 12 volts 40 watts.
Le phare de la Pierre de Herpin est télécontrôlé depuis l’antenne Phares et Balises de Saint-Malo

le phare et la Cancalaise


Site a aller voir = très intéressant vous m’en direz des nouvelles

La Construction du Herpin - Delarose
a-delarose.pagesperso-orange.fr/can-herpin-construction

Bonjour Christian.

Oui, je suis tout à fait d'accord avec Laurent (bonjour, Laurent).
Et les photos avec la "Cancalaise", je ne te dis pas...
Merci et bien à toi.

Xavier